Olivier Poivre d'ArvorPatrick Poivre d'Arvor4.33/5
3 notes
Coureurs des mers
Résumé :
Ils sont explorateurs, aventuriers, commerçants en quête de soie, d'épices, de porcelaines, d'or, géographes, illuminés, fils de grandes familles, orphelin démunis. Mais aussi corsaires, pirates, flibustier, découvreur de nouveau monde, amateurs de records autant que de solitude, portée par des défis incroyables. Ils sont Vénitiens, Génois, Asiatiques ou Arabes, Hollandais, Anglais, Espagnol, Portugais et Français bien sûr
Ils sont explorateurs, aventuriers, commerçants, en quête de soie, d'épices, de porcelaines ou d'or, géographes, illuminés, corsairees, pirates ou flibustiers en rupture avec la marines nationales, agents de grandes compagnies marchandes, sujets de monarques épris de science et découvreurs de noveaux mondes, amateurs de records autant que de scorbut ou de solitude et portés par des défis incroyables.
Un trait caractérise nos coureurs des mers: ils sont en général ruinés, cadets de famille ou orphelins démunis, marins habiles mais sans connaissances, chevaliers désargentés, modestes aventuriers qui partent vivre de grandes aventures en quittant des petits ports: Sagres, Palos, Saint-Malo, Dieppe, Honfleur, Saint-Jean-de Luz...
Les Romains en abusent déjà, du poivre particulièrement. Les soldats s'en parfument avant de partir à l'assaut, les jeunes mariés se vautrent dans le safran pour fertiliser le lit nuptial. Une poignée de noix muscade ou de clous de girofle vaut plus cher que bien des ouvrages pourtant extrêmement rares de la Bibliothèque.
C'est ainsi qu'un kilo de poivre vaudra un gramme d'argent aux Indes, dix à Alexandrie, quinze à Venise et en coûtera trente à Londres ! Cher comme poivre, disait-on déjà...
De son arc, à la corde tressée de cheveux de femmes, Erik décoche des flèches meurtrières.
« Il faut marquer notre singularité », martelait-elle en 2015, lorsqu'elle remplaça Olivier Poivre d'Arvor (dont elle était l'adjointe) à la tête de France Culture. Sandrine Treiner, ex-journaliste et passionnée de littérature – aussi autrice du roman L'Idée d'une tombe sans nom –, a voulu rendre la chaîne, souvent perçue comme élitiste, accessible au plus grand nombre. En rajeunissant et féminisant ses producteurs, en évitant les spécialistes trop pointus, leur préférant des passeurs plus généralistes. Et voilà que la station bat des records d'audience : elle affiche fièrement 1 472 000 auditeurs par jour (selon Médiamétrie). Rencontre avec une directrice qui cherche obstinément à atteindre les oreilles des curieux.
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