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Paul Gruyer (Traducteur)Louis Postif (Traducteur)Gilles Lapouge (Préfacier, etc.)
EAN : 9782752903419
288 pages
Phébus (05/06/2008)
3.53/5   51 notes
Résumé :
Dans les îles Salomon, David Sheldon, un planteur anglais, porte secours à une jeune Américaine naufragée, Joan Lackland, au comportement indépendant et aux idées novatrices. Il finit par l'accepter comme associée, malgré de nombreuses frictions. Mais quand l'amour s'en mêle, sous les traits d'un chercheur d'or, la situation devient explosive.
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ON NE PEUT PAS ÊTRE GÉNIAL TOUT LE TEMPS...

- D'abord, ne raillez pas l'aventure quand vous la vivez vous-même ; et c'était bien le cas quand je vous ai découvert tout seul dans votre plantation, abattu par la fièvre, avec deux cents sauvages cannibales qui voulaient votre peau. C'est là que je suis arrivée...
- Oui, dans un gros coup de vent, l'interrompit-il. Vous veniez de faire naufrage avec votre schooner, et vous avez débarqué dans une baleinière pleine de tahitiens pittoresques ; puis vous êtes venue au bungalow, coiffée d'un Baden-Powell, chaussée de bottes et portant un très gros colt à la taille - oui, j'admets que vous étiez l'aventure en personne.
- Très bien ! exulta-t-elle. C'est une simple question d'arithmétique - vos aventures plus les miennes. Cela règle la question, vous ne devez plus vous moquer de l'aventure.

En quelques lignes bien troussées, Jack London nous confie dans les ultimes pages de dénouement ce résumé saisissant de son roman L'Aventureuse dans lequel, vous l'aurez compris, l'aventure tient le premier rôle, principalement entre les deux principaux protagonistes du dialogue ci-dessus : Une toute jeune américaine d'Hawaï, intrépide et insaisissable, naufragée involontaire mais femme d'affaire intraitable au prise avec l'indécrottablement britannique David Sheldon, planteur de palmier pour la récolte du coprah, homme imperturbablement flegmatique et pragmatique malgré la faillite qui s'annonce.

L'aventure et les affaires, pour être parfaitement exact, London lui-même jouant de la quasi homophonie entre "a venture" (une entreprise) et "adventure" au cours d'une autre conversation vers le début de son ouvrage. Et qui, entremêlées l'une l'autres, sont de notre point de vue les deux principaux ressorts de ce récit ayant pour cadre les îles Salomon.

Bien sur, on ne peut faire l'économie du caractère très féministe, très libéré de la jeune Joan, fille d'un homme d'affaire étasunien ruiné et décédé en pleine infortune. C'est même, jusque vers les ultimes pages du récit, le personnage féminin le plus libre et indépendant de toute l'oeuvre de l'auteur, tandis que cette dernière ne manque pourtant pas de portrait forts ni hauts en couleur de représentante du sexe prétendument faible. Mais les quelques pénultièmes feuillets du dernier chapitre, franchement bâclés, viennent mettre à bas tout le discours pourtant assez engagé de l'auteur sur ce sujet, lui tenant pourtant sincèrement à coeur, dans le reste de sa copie.

Il y a aussi toutes ces propos, notes, expressions, description à caractère raciste - dont le préfacier Gilles Lapouge se désole à juste titre dans cette traduction proposée par des éditions Libretto - qui ne sont vraiment pas à l'honneur de cet intellectuel et écrivain par ailleurs génial, mais certainement bien trop influencé par les théories insupportables d'un pseudo-philosophe de l'époque, aujourd'hui discrédité, Herbert Spencer, tenant du fameux (fumeux) "darwinisme social", prétendant que les "races humaines" étaient assujetties aux même règles de préservation et de lutte (à mort) que n'importe quelle autre race animale ; que, de fait, seul les plus forts sont supposés avoir droit de vie... et bien sur de mort, ou du moins de domination sur les plus faibles. Il faut bien l'ajouter aussi, ce genre de discours, sans être forcément appuyé par des discours savants, était presque de l'ordre du lieu commun au tournant des XIXème et XXème siècle... Et même, malheureusement, au-delà. Bien entendu, le lecteur passionné du "Kipling du Nord" ne peut que regretter cette dramatique erreur de jugement, surtout de la part d'un homme ayant défendu par ailleurs la cause de certains des plus meurtris de l'humanité de son époque : les femmes, les enfants au travail, le monde ouvrier pauvre, la condition animale, etc. Mais c'est un aspect des plus désagréable de l'homme London qu'il serait parfaitement stupide de vouloir méconnaître.
Pareillement, il y a toujours beaucoup d'ambiguïté dans son discours puisque le même capable de décrire les Noirs d'une manière parfaitement abjecte (rappelons que les populations autochtones des îles Salomon sont les mélanésiens, à la peau parfois très noire, et diffèrent de ce point de vue beaucoup des polynésiens), ce qui ne l'empêche pas de faire dire à son héroïne -dans laquelle on peut aisément reconnaître quelques uns de ses propres traits de caractère - que "depuis les temps les plus reculés, nous, les Blancs, nous avons été des voleurs de terres et des pirates des mers. Nous portons cela dans le sang, j'imagine, et nous ne pouvons y échapper." Constat assez terrible et trop souvent juste de ce que furent les nations occidentales depuis Christophe Colomb jusqu'à la décolonisation (encore qu'on puisse encore discuter des actuelles prédations économiques, mais là n'est pas le sujet). Ce serait aussi faire peu de cas de quelques unes de ses plus belles nouvelles dans lesquelles il montre à quel point l'homme occidental peut faire le mal autour de lui, détruire des mondes et des cultures, mettre en esclavage, réel ou de fait, des populations entières pour sa seule satisfaction économique ou géo-politique.

Lire London aujourd'hui, c'est prendre le risque de se voir bousculé dans nos certitudes - fussent-elles fondées -. C'est savoir pertinemment que cet écrivain généralement génial pouvait aussi se conduire comme un rustre, réfléchir comme un imbécile et écrire comme un forcené oubliant un peu trop de se relire. Homme de son temps tout autant que bien souvent visionnaire, le californien, socialiste, grand aventurier Jack London était aussi pétri de défauts, d'ambiguïtés, d'une complexité stupéfiante tout autant que désarmante.

En revanche, il lui arrivait aussi d'écrire pour manger. Ou, plus exactement, en ces années 1910, de combler ses déficits, d'acheter encore et encore plus d'acres de terre, de se complaire aussi dans un certain luxe superflu, un peu comme un gamin auquel on aurait ouvert le paradis des jouets. C'est bien le drame de ce récit d'aventure entrepreneurial dans lequel le motif est des plus légers -une jeune et jolie aventurière ennemie du mariage. Un homme d'affaire mûr et bougon tombant presque de suite amoureux de la belle, bien que l'opposé parfait de son idéal féminin -, le tout entre cannibales noirs, beaux polynésiens, blancs trop entreprenants, tempêtes effroyables et jungle impénétrables de dangers... Tout y est, à foison. A l'excès. Très vite, cela tourne même à vide et si l'on n'a pas le temps de s'y ennuyer - trop rythmé et trop court pour cela - on ferme ce roman en songeant "tout ça pour ça" ? et surtout après avoir découvert un final aussi attendu que franchement décevant et sans grande imagination. Bref, un de ses romans, heureusement rares, écrit en quelques trois mois, meilleur sans doute que beaucoup d'autres dans le genre, mais qui ne mérite pas de figurer au firmament des oeuvres de notre auteur fétiche.
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L'aventureuse ¬n'est pas le plus connu des romans de Jack London. Je l'ai lu parce qu'il se déroule intégralement aux Îles Salomon, pendant la période coloniale. Comme tout roman d'aventure de cette époque, il a de gros défauts (le racisme en particulier, mais également le sexisme), il faut donc le remettre dans son contexte pour apprécier l'histoire.

Sheldon est à la tête d'une grande plantation. Alors que tous ses travailleurs sont atteints d'une épidémie, que lui aussi et qu'il est sur le point de perdre son autorité (voire d'être carrément « kaï kaï », c'est-à-dire mangé, puisqu'apparemment les habitant.e.s des Îles Salomon à cette époque étaient cannibales), débarque Joan Lackland, une jeune Américaine tête brûlée, bien décidée à vivre des aventures.
Sheldon l'Anglais conservateur et Joan le garçon manqué vont s'associer, apprendre à s'estimer et s'apprécier… et plus si affinités !

Ce roman se lit tout seul. Les chapitres sont courts, ce qui donne du rythme, les péripéties sont au rendez-vous, il n'y a pas de longueurs… A part le racisme omniprésent (la « supériorité de la race blanche » est une expression qui revient souvent) et un féminisme particulier (Joan étant valorisée parce qu'elle pense et se comporte comme un homme), c'est agréable à lire.
En tout cas, ce roman m'a dépaysée à chaque fois en quelques lignes dans une semaine où j'avais bien besoin d'être divertie facilement et je me suis attachée à Joan et Sheldon.

J'aurais du mal à vous le recommander compte tenu de ce que j'ai expliqué, mais c'est un roman de Jack London qui change de ce qu'on connaît de lui !
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L'Aventureuse, Jack London, 1911, Libretto

préface de Gilles Lapouge

traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Paul Gruyer et Louis Postif

Je viens de finir L'Aventureuse, qui finit bien, selon l'esprit des gens de 1911, je veux parler du personnage, en femme mariée. L'histoire du petit garçon qu'elle fut et qui n'a pas fini sa croissance et a été élevé sans mère mais dont le père a tenu qu'il/elle sache cuisiner, du garçon manqué et musclé au chapeau Baden Powel et au colt à canon long, est terminée. "Elle (Joan Lackland, qui trouvera enfin son territoire) est prête" dit-elle, pour le mariage, et le dernier chapitre a pour titre "Capitulation". Ce mariage est dans l'ordre des convenances, un homme et une femme ne peuvent vivre ensemble dans la même plantation sans être mariés, ça fait jaser, même aux îles Salomon, barbares et sauvages, dans les mers du Sud, et dans l'ordre de l'amour aussi, et surtout, veut-on croire, après que les deux parties du couple ont évolué. L'homme, David Shelton, un Anglais obstiné, opiniâtre, qui a le sens de l'amitié et de la loyauté, est peu à peu séduit par cette toute jeune fille colérique et espiègle, ayant le sens des affaires, de l'organisation - elle administre avec compétence et pragmatisme une plantation, sachant ce qu'il faut planter pour qu'elle soit rentable et agréable à vivre, partisane d'un gouvernement doux et ferme- qui nage avec les requins, a de la passion pour la mer et les bateaux, et l'aventure. Elle n'a pas peur de recruter des hommes parmi les Cannibales, et elle aime prendre des risques. Shelton finit par considérer ces qualités qui ne sont pas traditionnellement ni socialement celles des femmes, reconnaît sa supériorité en affaires, en pragmatisme, son courage, son adresse au tir, respecte sa volonté d'indépendance et la farouche défense de sa liberté, et s'aperçoit que,, quand il lui plaît, porte avantageusement la toilette. de son côté, elle lui sait gré de ne pas brusquer sa nature, accepte de ne pas commander le schooner, préfère la ténacité du colon qui, accablé par la fièvre, dirige encore son domaine, et la noblesse de sa conduite à la superficialité et à la hardiesse du jeune aventurier américain, qui échoue dans sa recherche de l'or et entaille ses balles pour tuer celui qui l'a sauvé.
C'est un roman d'aventures, avec une foison de péripéties, l'entrée en territoire anthropophage, une nature lointaine et sauvage avec des crocodiles et des requins, et des hommes noirs et blancs, qui n'ont pas oublié leurs préjugés de contrées plus civilisées, et une histoire d'amour avec son début, son milieu et l'entrée en scène d'un rival, et sa fin devinée.
Le roman se lit avec entrain.
La préface, telle qu'elle est annoncée en couverture, est presque aussi importante, toutes proportions gardées, que le roman. Elle est de la plume du grand Lapouge, et met l'accent sur le racisme de J. London, partagé de son temps avec beaucoup d'autres. Autant London est moderne sur le plan du féminisme, du sexisme, autant il est en retard sur le racisme, bien qu'il y ait un très beau portrait de Gogoomy (p.223).
C'est un livre qui a vieilli, et moi aussi.

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Je retrouve la plume de London et avec cela une toute nouvelle approche de son écriture. Je pense sincèrement que pour découvrir l'oeuvre de London, il ne faudrait pas commencer par celui-ci. L'Aventureuse nous parle de colonialisme, d'esclavages, et de ce darwinisme social qui était très en vogue à l'époque.
David Sheldon est un planteur, le maître blanc gouverne sur ses esclaves, des indigènes et des cannibales. Un matin, un bateau va s'échouer sur les berges de son île, avec à la tête de l'équipage une jeune américaine qui va remettre en question les fondements mêmes de son raisonnement sur l'égalité entre les hommes et les femmes. Indépendante, farouche, impétueuse, Joan est une jeune femme qui n'a pas froid aux yeux. Elle ne croit pas aux mariages, elle croit plus à l'aventure et à la liberté que les conventions sociales qu'ont lui imposent. Sous ses yeux, David Sheldon va voir s'ébattre les ailes de ce petit oiseau sauvage, comprenant que pour la garder près de lui, il faudra accepter de lui laisser les rênes de sa vie, sans chercher à la brider sous peine de la voir reprendre son envol.
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Moi qui suis une grande lectrice de Jack London, je suis quelque peu déçue par la fin de ce roman, mais pas du tout par les dires de la plus part des lecteurs :

Les amoureux de l'écriture de London et les aventuriers vont se régaler. Ce roman est truffé d'aventures qui réjouiront les amateurs du genre.
On découvre avec plaisir le monde de la mer où les navires ont tous un nom différent, où chaque voyage est un périple et  la vie un immense défi.
La femme a bien sûr toute sa place et j'ai bien souvent retrouvé l'héroïne de " la petite dame dans la grande maison", roman admirable de Jack London.

Nous sommes en 1911, dans les îles Salomon, à Guadalcanal où le climat y est malsain. Confronté aux pires difficultés. Un planteur anglais, David Sheldon, miné par la maladie, menacé de mort par ses "nègres " voit un naufrage faire échouer sur son rivage une jeune Américaine, Joan Lackland, au comportement bien indépendant, et aux idées bien novatrices… qu'il finit néanmoins par accepter pour associée. La jeune femme n'étant pas du genre à jouer les seconds rôles, les frictions sont nombreuses. Pas question de  recevoir de leçon d'un homme et encore moins de se faire demander en mariage. Mais quand un troisième larron chercheur d'or entre en scène, et que l'amour s'en mêle… la situation devient explosive ! Sans compter sur la révolte des indigènes.
Nous sommes au milieu d'un tableau sans concession de l'homme blanc au milieu d'indigènes, de chasseurs de têtes, de cannibales....
Ce livre, ne peut, à mon avis, être mis en toutes les mains au risque de choquer sur la définition qu'écrit Jack London, de l'homme blanc. Mais je ne serais pas aussi catégorique sur le terme racisme employé par bon nombre de personnes. Quand Victor Hogo décrit les Oléronais, il n'est pas plus tendre avec ces habitants. Et pourtant, il n'est pas traité de raciste.
Jack London a décri ce qu'il a vu et vécue là-bas. Les termes sont forts, mais c'est son ressenti de l'époque. Quand il s'est retrouvé chez les Indiens, il les a décrits sans terme racial, il me semble. J'ai du mal, à imaginer qu'un visionnaire tel que lui puisse avoir des pensées réellement négatives vis-à-vis d'un autre peuple.
Je n'aime pas la fin, car je la trouve trop simpliste, comme s'il avait dû hâter son écriture. Elle ne correspond pas avec les idées féministes du roman ? Dommage.
Mais, il reste un très bon roman d'aventures.

Lien : http://liberta-revolutiona.o..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- J'admet, déclara Tudor, que les Yankees parlent beaucoup, et de ce qu'ils font et de ce qu'ils ont fait ; les anglais les considèrent donc de haut, comme des vantards. Mais le Yankee n'est qu'un grand enfant : il ne fait pas le fanfaron ; il aime parler, voila tout. L'Anglais, en réalité, lui dame le pion par son silence. Sa modestie proverbiale est seulement une forme d'orgueil plus subtile. C'est vraiment très malin de sa part, il faut le reconnaître.
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Ce roman fut conçu et, en grande partie, sinon écrit sur les lieux mêmes de l'action. Le 25 octobre 1908, de Penduffryn, il écrivait à George P. Brett, directeur des éditions MacMillan :
"J'ai actuellement 20.000 mots écrits pour un roman concernant les îles Salomon - un roman d'amour et d'aventures. Je suis en train d'y travailler en ce moment, et je devrais l'avoir fini dans les deux prochains mois."
Le roman fut sans doute achevé en Australie où l'auteur arriva quelques jours plus tard pour y rétablir sa santé.
Il ne parut en librairie que deux ans plus tard (mars 1911). Entre-temps, il avait connu, du 1er novembre 1910 au 1er janvier 1911, une publication en feuilletons dans un magazine bimensuel "Popular magazine", chez Street and Smith, les éditeurs de "Nick Carter" et de "Buffalo Bill"....
(extrait de la préface signée Francis Lacassin et insérée en début de l'édition parue chez "10/18" en 1982)
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Au fond, vous êtes un lâche, et un monstre d'égoïsme. Vous avez peur du qu'en-dira-t-on. Vous avez beau agir honnêtement, si on vous critique, vous vous sentez offensé. Et vous vous souciez d'avantage de vos fichus sentiments que des miens. Lâche comme tous les hommes, vous camouflez votre lâcheté sous un masque chevaleresque. Je remercie le ciel de ne pas être un homme. Bonne nuit !
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- Si je vous suis bien, se retrouver dans l'estomac d'un nègre serait la quintessence de l'aventure.
- Il n'y a pas en vous un brin de poésie ! s'écria-t-elle. Vous êtes triste, morose et mesquin, comme les hommes d'affaire de votre pays. Je me demande même ce que vous faites ici.
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- Ni vous ni aucun homme n'a le droit de me permettre ou de me défendre quoi que ce soit. Je ne suis plus en âge d'avoir un chaperon et, si je suis venue aux Salomon, ce n'est pas pour en trouver un.
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Vidéo de Jack London
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