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EAN : 9782215166290
224 pages
Editions Fleurus (05/11/2021)
4.02/5   24 notes
Résumé :
Six jeunes autrices nous proposent dans ce recueil leur façon "libre et unique" de voir le monde.
Des histoires d'amour, de haine, de voyage, de repas qui tourne mal, d'art...
De la poésie, de l'humour, du drame, de l'anticipation, chaque texte s'affirme ici par sa singularité et son talent.
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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C'est avec un immense plaisir que je me suis plongé à nouveau dans la lecture de ces Nouvelles d'Ados, cuvée 2021, cette fois-ci. J'avais été séduit par leur qualité d'écriture et d'imagination dans les publications 2017 et 2018. Aussi, quand j'ai vu que Lecteurs.com proposait de découvrir la dernière édition, j'ai postulé et je ne le regrette pas.
Première impression : la couverture du livre publié conjointement par Fleurus et les Éditions Héloïse d'Ormesson est très réussie. Elle est belle, bien colorée et accroche le regard avec cette marguerite qui laisse échapper ses pétales au vent, comme ces six nouvelles d'Ados publiées et proposées à la lecture du plus grand nombre.
Avant de parler un peu de chacune d'elles, il faut rappeler que le prix a été créé en mémoire de Clara, décédée subitement à l'âge de 13 ans, à cause d'une malformation cardiaque. La recherche médicale tente de créer des outils pour détecter et soigner ce genre de malformation qui ne se manifeste que lorsqu'il est trop tard. L'Arcfa (Association pour la recherche en cardiologie du foetus à l'adulte) est basée à l'hôpital Necker-Enfants et a besoin de dons pour pousser plus avant ses recherches.
Comme je ne suis pas d'accord avec le slogan de la quatrième de couverture : « Des ados écrivent pour des ados », je me suis lancé dans la lecture de ces nouvelles…
Émilie Mahé (16 ans) signe d'abord « Funambules » qui me fait partager l'escapade intrigante et originale de Thibaut et Éloïse. le garçon a tout préparé soigneusement. Heureusement qu'Éloïse lui fait confiance pour ce week-end en pleine nature sans que leurs parents respectifs ne se doutent de quoi que ce soit. Je me suis laissé entraîner sur ce fil avec ces deux jeunes recherchant un équilibre qui ne pourra que leur être profitable en cas de succès.
« La silhouette de l'ombre » de Camille Benveniste (14 ans) va beaucoup plus loin. Elle s'inspire de la vie de Kashif Khan, un Pakistanais de 23 ans arrivé en France il y a trois ans. Transposant son histoire en Afghanistan, Camille réussit à me plonger dans la vie quotidienne d'Armin (16 ans) qui, avec son ami Zaki, porte les sacs de ravitaillement aux soldats français en poste dans la montagne. Hélas, les talibans gagnent du terrain et le drame approche. Comme la nouvelle débute dans un canot noir malmené par les vagues, je sais qu'Armin a dû fuir. Tout est écrit avec beaucoup de délicatesse et de justesse.
Dans « le repas du dimanche soir », Luna Dauger (15 ans) me plonge dans le quotidien bien triste d'un vieux couple. C'est la femme qui raconte, parle de son mari, Eustache, qui éternue depuis cinquante-quatre ans et exige d'être servi, restant vautré devant la télé… jusqu'à la surprise finale.
Bertille Bricou (17 ans) dont le petit frère est mort, comme Clara, d'une malformation cardiaque, me fait suivre Mehdi, issu d'une famille très modeste, dans « Ta bohème ». Il est amoureux, sans oser le dire, d'Alice, une fille à papa, gâtée, trop forte, brillante. Toujours avec son foulard rouge, comme Renaud, il dessine pour Alice et leur dernière soirée de fin de lycée dégage une émotion et une tendresse touchantes. Dessin, poème, ces deux-là ont tout pour s'entendre et Bertille a su donner à leurs sentiments une justesse délicieuse.
« La bande dessinée », nouvelle d'Ève Renard, me ramène dans le monde hospitalier où Ilona, la fille de Sophie, dépérit à cause d'un cancer détecté trop tard. Sa mère, chaque mardi, lui apporte un cadeau. Cette fois, en mal d'idées, elle lui a apporté tout simplement une boîte de crayons de couleurs et un cahier. Alors, Ilona crée un bande dessinée et parle du Jardin des Morts. C'est plein de douleur, de poésie, de rêve et permet d'espérer que celles et ceux qui nous quittent continuent à vivre avec nous après leur mort.
Enfin, Aliénor Vanoutryve n'a pas hésité à se lancer dans la science-fiction avec « Une si belle planète ». le climat s'étant subitement déréglé, les scientifiques n'ayant pas été écoutés, il faut fuir pour ceux qui le peuvent. le père de la narratrice étant navigateur sur un vaisseau spatial, c'est parti et après soixante-sept ans de voyage, enfin, une planète semble vivable… et je vous laisse découvrir la suite, l'énorme surprise finale.
Qualité d'écriture, imagination, sensibilité, suspense, les six nouvelles du Prix Clara 2021 prouvent, une fois de plus, tout le talent de quelques jeunes écrivaines qui pourront peut-être, poursuivre, continuer à écrire, profitant de la chance d'avoir déjà publié une première fois.


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Pourquoi le « Prix Clara » ? Clara, atteinte d'une malformation cardiaque, est décédée à l'âge de 13 ans. Elle aimait lire et écrire. Ce prix a été créé en sa mémoire et est réservé aux jeunes de moins de 18 ans. Depuis 2006, il récompense des nouvelles et les édite dans un recueil intitulé Pour Clara. Les bénéfices de la vente de ce recueil sont reversés, depuis sa création, à l'ARCFA (Association pour la recherche en cardiologie du foetus à l'adulte de l'hôpital Necker).
Qu'en est-il du recueil édité en 2021 ? Il contient six nouvelles abordant des thématiques très différentes les unes des autres mais rendant toutes compte des préoccupations des adolescents qui les ont rédigées. La première, « Funambules », écrite par Émilie Mahé, est une ode à l'adolescence, son insouciance, sa quête de liberté mais aussi ses questionnements et ses préoccupations liés à l'avenir. La deuxième, « La Silhouette de l'ombre », est l'oeuvre de Camille Benveniste : elle s'est penchée sur un sujet très actuel et éprouvant en s'inspirant de la vie de Kashif Khan, un Pakistanais de vingt-trois ans arrivé en France trois ans avant la rédaction de sa nouvelle. Son histoire à elle se situe en Afghanistan et ses personnages s'appellent Armin et Zaki. La troisième nouvelle, « le repas du dimanche soir », détonne. Elle m'a beaucoup plu. Luna Dauger a choisi de mettre en scène un couple enlisé dans un quotidien morne et de pointer du doigt la noirceur de certaines relations conjugales. Réaliste et percutant. La quatrième nouvelle a pour titre « Ta Bohème » et a été écrite par Bertille Bricou. J'ai aimé le caractère poétique de ce texte et l'écriture à la deuxième personne. Il y est question de l'amour adolescent, celui dont on rêve, qu'on cherche à atteindre ou qu'on ne s'autorise pas au contraire. « La bande dessinée » est la cinquième nouvelle du recueil. Eve Renard y présente avec beaucoup de sensibilité le parcours d'une enfant gravement malade, Ilona, et de sa mère. « Une si belle planète » d'Aliénor Vanoutryve vient clore le recueil. C'est une nouvelle de science-fiction à visée écologique et à la chute intéressante.

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Six nouvelles écrites par des ados pour des ados. Six nouvelles où ils nous montrent toute leur sensibilité, leur engagement, leur maturité. Dans ce recueil, ils écrivent le monde, nous font part de leurs préoccupations, de leurs angoisses, de leurs combats, de leurs joies et de leurs peines... A travers des sujets d'actualité qui les préoccupent, ou simplement en nous faisant partager leurs pensées et leurs émotions.
Dans sa nouvelle « Funambules », Emilie Mahé écrit un hymne à la liberté, à travers de beaux personnages, Éloïse et Thibault, qui philosophent tout au long de leur périple sur l'amour, le quotidien, l'avenir, et la vie.
Camille Benveniste se penche sur un sujet très actuel et polémique : les migrants. Dans sa nouvelle très touchante, elle met en scène un jeune Afghan, Armin, obligé de fuir son pays car il y est menacé de mort. « La silhouette de l'ombre » montre à travers un récit tiré d'une histoire vraie le courage du jeune homme, malgré les épreuves qu'il traverse.
Luna Dauger nous sensibilise aux violences faites aux femmes, aussi bien physiquement que psychologiquement, avec une très belle nouvelle, atypique et originale : « Le repas du dimanche soir ».
Bertille Bricou rédige une magnifique nouvelle au style d'écriture très original. Elle décrit l'amour et l'attirance entre Alice et Mehdi, que leur classe sociale sépare, au milieu des années quatre-vingts. Les multiples références à des oeuvres classiques et artistiques, à commencer par le titre de sa nouvelle « Ma bohème », sont très agréables.
Eve Renard, dans sa nouvelle « La bande-dessinée », aborde le sujet des enfants gravement malades. Elle décrit avec beaucoup de douceur les émotions d'une mère, et apporte une note d'espoir grâce au personnage lumineux de Ilona.
Enfin, Aliénor Vanoutryve traite de l'écologie dans sa nouvelle « Une si belle planète » en imaginant la fin d'un monde et le début d'un autre, avec une chute inattendue.
Une lecture très agréable, qui ouvre les yeux sur les préoccupations des jeunes, sur leur volonté de changer le monde, sur leurs convictions qu'ils expriment avec style et sensibilité. Merci à ces six écrivains en herbe au talent incroyable pour leur âge, de partager tout ce qui leur passe par la tête et de nous faire réfléchir en cheminant au fil de leurs pensées. Un beau recueil, qui donne le sourire et les larmes aux yeux, ainsi que de l'espoir en notre avenir!

Merci aux éditions Fleurus et Héloïse d'Ormesson pour ce livre!
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J'ai découvert le Prix Clara en 2019 et déjà j'avais apprécié la qualité de ce recueil de nouvelles écrites par des adolescents. J'ai donc été ravie d'être sélectionnée par Babelio dans le cadre d'une masse critique pour recevoir l'édition 2021.

Ce Prix Clara a été créé en 2006 par les éditions Héloïse d'Ormesson en mémoire de Clara, décédée à 13 ans d'une malformation cardiaque. Les bénéfices de la vente des recueils sont reversés à l'Association pour la Recherche en Cardiologie du Foetus à l'Adulte (ARCFA) de l'hôpital Necker-Enfants malades. le prix Clara est un prix littéraire attribué à six adolescents dont les nouvelles ont retenu l'attention d'un jury présidé par Erik Orsenna.

Les six nouvelles du recueil 2021 sont très différentes les unes des autres, leur seul point commun étant d'être vraiment bien écrites.

La première, « Funambules » raconte une sorte de road movie de deux ados (une jeune fille et son meilleur ami) partis pour un week-end pour un skate trip, l'occasion pour eux d'apprendre à mieux se connaître et d'échanger sur leurs préoccupations. C'est une nouvelle plutôt agréable à lire avec deux personnages auxquels on s'attache facilement et un titre bien choisi.

La deuxième nouvelle, « La silhouette de l'ombre », aborde le sujet de l'immigration et de la situation en Afganistan. C'est écrit avec beaucoup de sensibilité et une fin toute en délicatesse. Cette nouvelle m'a touchée.

Dans la troisième, « le repas du dimanche soir », la jeune auteure aborde le sujet des relations conjugales, et pas vraiment sous leur meilleur jour. Elle dit dans sa présentation que son entourage lui a demandé d'où lui venait cette histoire. C'est vrai qu'on se pose la question tant la situation décrite est réaliste. En peu de pages, on s'attache au narrateur et la chute est vraiment bien amenée. J'ai vraiment apprécié l'écriture percutante.

La quatrième nouvelle, « Ta bohème », traite du mal-être adolescent, de la difficulté à trouver sa place, à se trouver à la bonne place, de la difficulté aussi à se lier avec l'autre suivant son propre parcours. C'est intéressant, l'écriture est très poétique, l'auteure utilise le « tu » dans son récit et même si ce « tu » ne s'adresse pas au lecteur, il nous rend l'histoire plus proche.

La cinquième nouvelle, « La bande dessinée », m'a presque fait pleurer. C'est l'histoire d'une jeune enfant hospitalisée et de la difficulté pour sa mère d'accepter et de faire face. La petite fille est extrêmement courageuse et la relation mère/fille très émouvante.

Enfin, la dernière nouvelle, « Une si belle planète », atteint son but qui est, comme le dit l'auteur dans sa présentation, de nous surprendre et de nous interpeller. Et c'est réussi ! je n'avais absolument pas vu venir la chute.

Réussir une nouvelle n'est pas donné à tous les écrivains. Rendre des personnages attachants ou une histoire intéressante en lui donnant du suspense, en si peu de mots, est vraiment un exercice difficile. J'ai été d'autant plus impressionnée par la qualité des nouvelles de ce recueil. Derrière les mots on sent aussi la maturité et la réflexion de ces jeunes auteures. Vraiment je leur tire mon chapeau. Bravo !

Un grand merci à Babelio et aux éditions Héloïse d'Ormesson pour cette lecture !

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Six nouvelles et six jeunes autrices de talent qui chacune partagent leur univers et leurs histoires.
"Funambules" nous embarque dans une aventure le temps d'un week-end entre deux amis. Thibaut, le garçon, à l'initiative de cette escapade et, Eloïse, la fille refont le monde et se lancent un défi : revisiter le quotidien.
Il y a l'histoire de Armin, dans "la silhouette de l'ombre", jeune afghan qui a du tout quitter (son pays, son village, sa famille) pour survivre et demander l'asile en France. C'est juste, sincère et terrifiant comme toutes ces situations de jeunes migrants.
"Le repas du dimanche soir", une nouvelle courte intense, mettant en scène un couple où le mari, seul nommé, Eustache, met la pression sur ses habitudes et ses horaires à sa femme. La fin est bien sûre celle qu'on attend dans pareille condition.
Un peu plus longue, la nouvelle "Ta bohème", comme celle de Aznavour, raconte Mehdi à la 2e personne du singulier, le "tu" comme un témoin de sa vie, celle qui vient de se terminer, l'enfance, le lycée, celle qui nous partage le bilan de ces jeunes années ("En t'allongeant, tu t'es cogné ta tête à ta petite peluche aux yeux tous durs. C'est ton Casimir, doudou depuis toujours. Tu viens de percuter ton enfance."), de ses futures études de cette vie si différente de celle de Alice, dont il est probablement amoureux. Il doute, il cogite, il se laisse porter par ses sentiments mais rien n'est facile. Il se sent différent et seul, mais l'est-il vraiment ? Et Alice, est-elle si différente ? Il y a forcement une ou des réponses, juste écouter sa voix et son coeur. (peut-être celle que j'ai trouvée un peu trop longue et triste).
Dans "La bande dessinée", on suit une maman, Sophie dont la fille Ilona a un cancer et qui est hospitalisée mais jusqu'à quand ? Il y a le rituel du mardi où elle apporte un cadeau à sa fille et cette fois, c'est un bloc à dessins et des crayons de couleurs. Une bande dessinée que Ilona laissera à sa mère pour passer d'une vie à l'autre. L'attente et le destin de cette petite fille est touchante. (cela rappelle sans doute le pourquoi de ces nouvelles, écrites pour Clara, atteinte de maladie et décédée brutalement).
Et enfin, dans la dernière nouvelle, "Une autre planète", dénonce les impacts du réchauffement climatique de notre planète et ses conséquences, à travers l'histoire d'une famille, obligée de fuir dans un vaisseau. Une nouvelle vie s'organise à bord jusqu'à trouver une nouvelle planète. Une fin en forme de pied de nez et un retour aux origines. Flippant et amusant.
Merci à ces jeunes auteurs de m'avoir fait découvrir votre univers.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
C’est vrai qu’on est bien tous les deux, vieillissant côte à côte, suivant une même routine sous le ciel gris : œufs, boulot, cigarette, télé, cognac. J’aime bien quand il boit son cognac, avachi dans son grand fauteuil en tissu rouge. La chaleur emplit la pièce, l’odeur de tabac s’incruste dans mes narines, je perds la notion du temps, moi-même assise dans mon fauteuil, le corps mou, épuisée, le souffle court comme après avoir couru sous la pluie, semblable à une première taffe de clope. Il ne fait pas attention à moi, ses yeux vissés sur la télévision, mais moi, je fais attention à lui. Il est immobile, ancré d’une telle façon qu’on pourrait croire que le mobilier fait partie de son corps.
(Le repas du dimanche soir, Luna Dauger, pages 96-97)
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Je suis effrayée par le parcours de ces demandeurs d’asile, les mois voire les années passées à fuir leur pays, essayant juste de survivre, exploités et ballotés d’un pays à l’autre. Arrivés en France, ils croient être au bout de leurs peines et découvrent alors qu’ils ont encore tout à faire. Ils dorment dans le froid, sont volés, roués de coups, et malgré cela restent si positifs et souriants. C’est une vraie leçon de vie, eux qui sont parfois à peine plus âgés que moi ! Durant cette période où nous, Français, avons tendance à nous plaindre d’atteinte aux libertés individuelles, eux voient leurs vies volées par les talibans.
(Camille Benveniste, page 56)
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Tandis que sa fille parle, Sahar regarde Armin. Il devient un beau jeune homme, bien bâti, pense-t-elle non sans une certaine fierté. Ses yeux brillants couleur noisette lui donnent un air doux, presque timide, et sa mâchoire carrée, qui contraste avec son regard, lui donne un charme farouche. Le fils de Sahar a des cheveux d’un noir particulier, couleur ébène. Ils sont bouclés et certaines mèches retombent gracieusement sur son front.
(La silhouette de l’ombre, Camille Benveniste, page 61)
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- Amusez-vous bien ! Et surtout : soyez sages…
Éloïse soupire. Le fameux « soyez sages » commun à tous les parents, de toutes les époques, de tous les pays, de tous les âges. Comme quoi, une simple phrase peut réunir tout individu quel qu’il soit. Elle lui fit le sourire le plus candide possible et claqua la porte derrière elle.
(Funambules. Émilie Mahé, page 18)
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Il (Armin) avait su, par un ami rencontré à la porte de Pantin, que les bibliothèques étaient de merveilleux endroits ouverts aux migrants, où ils pouvaient passer tout leur temps et rester au chaud. En particulier, la bibliothèque de la Villette, qui offrait des cours de français et d’informatique aux migrants.
(La silhouette de l’ombre, Camille Benveniste, page 87-88)
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Videos de Prix Clara (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Prix Clara
Léo Riehl est l'un des 6 lauréats du Prix Clara 2019, il nous raconte. Le Prix Clara est un concours d'écriture de nouvelles pour adolescents. L'édition 2020 est ouverte jusqu'au 22 mai, à vos plumes !
Le Prix Clara, à vocation caritative, est tenu par les éditions Éloïse D Ormesson et les éditions Fleurus. Les lauréats 2019 sont : Alice Lafon--Verroest, Léo Riehl, Inès Valade, Ethel Bellaïche, Jeanne Pion et Zoé Littardi. Pour en savoir plus : https://www.fleuruseditions.com/prix-clara-2020
Découvrez le livre " Pour Clara" édition 2019 : https://www.fleuruseditions.com/9782215167587-pour-clara-nouvelles-d-ados-prix-clara-2019-group.html
Retrouvez Léo avec un vlog spécial "Prix Clara" sur sa chaîne @Illuminaire ! https://youtu.be/y4dY2Iv4Vws
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