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Bernard Delvaille (Traducteur)
EAN : 9782746712119
270 pages
Autrement (15/09/2008)
3.52/5   66 notes
Résumé :
Plusieurs lettres venaient de Londres - il était donc à Londres au mois d'août ? Pourquoi ? Etait-il malheureux à ce point ? [...] Le contenu de ces lettres la tourmentait et pourtant elle aurait bien voulu le connaître. Elle hésita encore, le coupe-papier à la main. Elle avait eu le courage de n'en ouvrir aucune. Tout d'abord elle s'y était refusée de peur que ses supplications ne fissent fléchir sa résolution. A présent, elle craignait de les ouvrir, de peur d'y t... >Voir plus
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"A coup sûr, pensa-t-elle, la haute société anglaise (une expression horrible, mais il fallait bien l'utiliser !) était la plus décorative de la terre. On eût dit que, depuis des générations, ils avaient été bien nourris, bien protégés, bien entraînés aux sports, et persuadés qu'ils n'avaient pas d'égaux. (p38)"

Années 1930 - Angleterre - Evelyn, veuve d'une quarantaine d'années, mère de Dan âgé de 17 ans futur héritier d'une fortune et d'un domaine familial bâtit par le travail du patriarche William Jarrold, son grand-père paternel, noue avec Miles Vane-Merrick, jeune homme de 25 ans promis à un brillant avenir politique par ses idées réformistes, une relation amoureuse secrète dans un premier temps dans laquelle elle comprend tous les dangers de par leur différence d'âge, leurs situation sociétales opposées mais également par la manière dont chacun la vit : lui sincèrement mais au jour le jour et pour elle, de façon passionnée, fougueuse et exclusive même si elle comprend peu à peu que les sentiments qui l'animent ne la mèneront qu'à l'éloigner.

La haute société anglaise Vita Sackville-West la connaît bien puisqu'elle est elle-même fille d'un baron
dont elle ne put hériter car la loi anglaise de l'époque le lui interdisait en tant que femme. Donc inutile de vous dire qu'en tant qu'élément féminin de la haute société et à son esprit rebelle,  elle avait quelques comptes à régler avec le milieu dont elle était issue. Mais elle ne le fait pas de manière frontale mais à travers une histoire d'amour qu'elle teinte d'accents sociétaux qui seront, outre le comportement de l'héroïne et la différence d'âge, les obstacles à l'épanouissement de leur amour, se faisant même prophétesse d'un monde en perdition, celui de la haute société qui se prévaut de ses traditions, avantages, supériorité. Miles, lui-même privilégié par l'héritage d'un domaine à gérer, briguant un poste de député et auteur d'un livre avançant des idées démocratiques, est le reflet de l'avenir et de l'espoir. Oui tout les oppose mais ils s'aiment et n'ont en commun que l'amour mais cela suffira-t-il à Evelyn, acceptera-t-elle toutes ces différences,  acceptant de vivre ce qu'il lui offre et n'exigera-t-elle pas trop de Miles avec ce qui pourrait apparaître comme parfois des caprices ?

Evelyn apparaît à la fois comme une femme lucide sur sa condition, sur ceux qui l'entoure mais également une femme "folle d'amour" perdant toute raisonnement et mesure, passant par tous les sentiments amoureux : jalousie, doutes sur la durabilité des sentiments de son amant, allant jusqu'à passer par des périodes alternant passion et rupture le tout ne pouvant mener qu'au drame.

Je ne lis que très rarement des histoires d'amour mais ici ce n'est qu'un prétexte et je dois avouer que dès les premières pages j'ai été capté par le personnage d'Evelyn, par sa manière d'évoluer dans un monde où elle se sent à sa place tout en le critiquant mais dont elle est la parfaite représentante, en tirant tous les avantages, mais comprenant que même son fils, Dan, tend à vouloir s'en émanciper et refusant d'écouter et de comprendre ceux qui la mettent en garde sur son comportement. Elle veut tout : le beurre, l'argent du beurre et le sourire du crémier.

L'autrice prend le parti de ne dévoiler que peu à peu tout ce qui unit et/ou sépare ses personnages, révélant par petites touches leurs sentiments et attitudes,  montrant à quel point ceux-ci reflètent à la fois leurs milieux mais aussi leur âge, leurs passés ou ce qu'ils entrevoient de leurs avenirs.

Ce roman est tout ce que j'aime dans la littérature anglaise : une étude non seulement sociétale mais également psychologique très fine, essentiellement du point de vue féminin, d'une confrontation entre deux mondes, celui de la bourgeoisie victorienne face à une société plus populaire ou tout du moins plus ancrée sur l'ouverture et la réalité, en particulier à travers le couple d'amis artistes de Miles, les Anquetil, et en particulier Viola, qui va devenir l'amie conseillère intermédiaire entre les deux mondes.

Même si la fin m'a paru un peu disproportionnée par rapport à l'histoire la transformant en une tragédie romanesque, j'ai beaucoup aimé à la fois l'écriture et le ton et suis ravie d'avoir deux autres de ses ouvrages :  Dark Island et Infidélités pour retrouver ces ambiances que j'aime tant. Cette autrice j'ai eu envie de la découvrir par mon intérêt à tout ce qui touche Virginia Woolf qui vécut Vita une histoire d'amour intense (qui avait, entre autre, été l'objet d'un film : Vita et Victoria) et je ne suis pas sans penser que la différence d'attitudes  entre les deux amants n'est pas sans rappeler les deux manières dont chacune vivait la relation. 

"Les Jarrold sont des victoriens ; et pas seulement parce qu'ils croient toute l'hypocrisie que cela représente. Ils croient aux réputations, à la respectabilité, et tiennent à sauver les apparences. Et ne pas permettre aux gens de s'amuser le dimanche (...) et condamner les femmes à faire enfant après enfant, sans se soucier de savoir si elles peuvent les nourrir (...) tout cela pour faire de l'Angleterre ce qu'elle est ! Débarrassons-nous de toutes ces idées, et de ce qu'elles entraînent, et nous pourrons nous en sortir. de nos jours, vos Jarrold sont des anachronismes. Il faut les empailler et les placer sous vitrine. (p107)"
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J'ai de suite été emportée dans le monde de Vita Sackville-West qui décortique ses personnages et le monde dans lequel ils évoluent. Evelyn Jarrold est une bourgeoise parfaite : parfaitement oisive, parfaitement au courant de ses devoirs envers la famille de son mari, envers son fils, envers la société en entier, et en partie parfaitement insignifiante. "Une Evelyn qui semblait le parangon des vertus domestiques avec, de surcroît, tout le choc de Vogue et toutes les passions de Shakespeare." Pourtant tout cela est mis à mal par sa rencontre avec un réformiste, Miles Vane-Merrick, de 15 ans plus jeune qu'elle. Ce dernier ne se lasse pas d'observer ses semblables, critiquant le type de l'Anglais de souche qui "conserve ses airs de supériorité et son respect du savoir-vivre, mais c'est là tout ce qu'il a hérité de ses ancêtres et c'est tout ce que toi et tes semblables avez su conserver. C'est une marionnette."

L'histoire d'amour entre Evelyn et Miles s'inscrit dans cette société, ils ne peuvent s'en défaire, c'est une sorte de duel à mort entre bourgeois, dans cette opposition entre deux mondes contraires : celui de l'apparence et celui de l'esprit. L'auteur associe clairement chacun de ces mondes à un de ces personnages, les faisant interférer dans leurs sentiments les plus intimes.

"Un homme d'action tel que lui ne pouvait se contenter uniquement de l'amour d'une femme. L'amour d'un homme, en revanche, était bien suffisant pour un coeur désolé et un esprit vide."

Il n'est pas difficile de comprendre que cette liaison ne peut rien amener de bon …

C'était la première fois que je lisais un roman de Vita Sackville-West, autour que j'assimile à des écrivains comme Virginia Woolf ou Edith Wharton, et j'avoue que j'ai été très agréablement surprise ! Si j'avais écrit cet article avant de terminer les 50 dernières pages, je l'aurais mis en coup de coeur. Malheureusement la fin m'a extrêmement déçue, remettant en doute mon appréciation du texte dans son ensemble – sans que je puisse cependant nier la grande maîtrise de style, très fluide, très précis. Ce n'est pas tant la fin triste que la longueur de cette fin, qui n'apporte finalement pas grand chose au texte.

Mais je ne veux pas vous laisser sur une telle impression car Vita Sackville-West est un auteur à découvrir et pourquoi pas ce roman qui est malgré tout une brillante critique de cette société post-victorienne encore engoncée dans ses traditions, dans ses bienséances, bien loin de toute passion amoureuse …

Terminons donc plutôt sur des vers tirés de T. S. Eliot, qui est cité à plusieurs reprises dans le texte :

"Viens t'abriter à l'ombre de ce rocher rouge
Et je te montrerai quelque chose qui n'est
Ni ton ombre au matin marchant derrière toi,
Ni ton ombre le soir surgie à ta rencontre ;
Je te montrerai ton effroi dans une poignée de poussière*

T.S. Eliot, extrait de "La terre vaine"
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Le lieu : l'Angleterre, la période : les années 30, le milieu : la grande bourgeoisie, les protagonistes : Evelyn Jarrold, veuve de 40 ans et Miles Vane-Merrick, jeune député de 25 ans. Evelyn et Miles deviennent amants. Miles, fougueux et amoureux, souhaite épouser Evelyn qui, bien qu'amoureuse, se montre soucieuse des convenances et du quand-dira-t-on et cache sa liaison.
Je découvre Vita Sackville-West par le biais de ce roman qui m'a charmée par son style élégant, son sens aigü de la psychologie et sa description affutée de la haute-société.
Ce livre m'a donné envie lire les autres ouvrages de cette romancière.
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Evelyn Jarrold est une veuve de 40 ans évoluant dans la haute société anglaise. Son mari est décédé au front en 1916 la laissant, avec leur fils, aux bons soins de la famille Jarrold. Evelyn reste très attachée à la famille de son mari qui lui permet de vivre dans le luxe et l'oisiveté. C'est une femme belle, légère et sophistiquée. Elle se sent libre de vivre au gré de ses envies, de ses fantaisies frivoles. Lors d'une soirée, elle fait la connaissance de Miles Vane-Merrick. C'est un jeune homme de 25 ans, député réformiste et extrêmement ambitieux. Evelyn et Miles vivent dans des mondes, des conventions opposés. Malgré cela ils tombent amoureux l'un de l'autre.

Vita Sackville-West, l'“Orlando” de Viginia Woolf, jette un oeil critique sur l'aristocratie et la bourgeoisie anglaises. Cette haute société semble vouée aux loisirs, à l'oisiveté totale. Elle a des préoccupations bien éloignées de la réalité : les bals, les toilettes, les intérieurs luxueux, les héritages, l'étiquette … Vita Sackville-West nous en donne une description très ironique par la voix de Ruth Jarrold, la nièce d'Evelyn : “A coup sûr, pensa-t-elle, la haute société anglaise (une expression horrible, mais il fallait bien l'utiliser !) était la plus décorative de la terre. On eût dit que, depuis des générations, ils avaient été bien nourris, bien protégés, bien entraînés aux sports et persuadés qu'ils n'avaient pas d'égaux. Les regarder était fascinant. Ils avaient la beauté et la distinction des animaux de pure race. Les jeunes gens possédaient l'élégance des lévriers, les jeunes femmes étaient semblables à des parterres de fleurs. Peu importait, se disait Ruth, que leur cervelle ne fût pas plus grosse que celle d'un lévrier du moment que leur corps en évoquait la grâce !” Un monde brillant, étincelant mais parfaitement vain.

Evelyn évolue dans ce monde comme un poisson dans l'eau. Son mode de vie, ses aspirations, ses goûts correspondent totalement à la luxueuse insouciance de cette classe sociale. Mais son mode de vie est remis en cause par son amour pour Miles Vane-Merrick. Ce dernier n'est en rien futile. Il veut réformer la société, aider les classes ouvrières à améliorer leur vie, il préfère la campagne à la clinquante ville. Son ambition le pousse à travailler sans relâche, peu de place est disponible pour les sentiments. Malgré la différence d'âge, d'intérêt et de mode de vie, Evelyn et Miles s'aiment passionnément. Mais ce n'est pas une histoire à l'eau de rose que nous conte Vita Sackville-West. Evelyn est déchirée entre sa fidélité à la famille Jarrold et son amour pour Miles. Une telle liaison n'est pas acceptable pour les Jarrold : Miles est trop jeune, trop réformateur. Evelyn doit choisir de s'émanciper de la coupe des Jarrold ou de quitter Miles. Un choix bien cruel pour une femme qui se croyait libre. Evelyn réalise alors ce qu'est sa vie : une cage dorée de laquelle il est difficile de partir. Les femmes, même de la haute société, sont encore bien contraintes par leur milieu et Evelyn en fait l'amère découverte. Au fur et à mesure des pages, j'ai été touchée par cette femme qui ouvre les yeux sur le monde qui l'entoure. L'histoire d'Evelyn est douloureuse, cruelle. La sincérité de ses sentiments lui coûtera très cher.

Vita Sackville-West nous présente avec beaucoup de lucidité un monde creux n'existant que pour l'apparence. Mais c'est aussi un monde sans pitié : jugeant, condamnant ceux qui ont le malheur de vouloir s'en émanciper. “Haute société” est à la fois une critique sociétale et une tragique histoire d'amour. C'est avec un style élégant et une grande finesse que Vita Sackville-West nous entraîne dans le monde d'Evelyn Jarrold. L'admiration de Virginia Woolf pour Vita n'était pas usurpée.
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En 1932, Evelyn, veuve de guerre et parfaite représentante de la bourgeoisie élégante et oisive anglaise aux idées étriquées tombe amoureuse d'un député réformiste de quinze ans plus jeune qu'elle. Elle connaît avec lui une passion amoureuse qu'elle voudrait exclusive. Pour Miles, son amant, Evelyn est certes séduisante, délicieuse, "décorative" mais elle n'est qu'une partie de sa vie. Il a besoin de s'investir ailleurs, en politique, affaires, littérature. Deux caractères, deux conceptions de la vie et de l'amour s'opposent. Miles séduit également (intellectuellement) le fils d'Evelyn par ses idées anticonformistes si différentes de celles de son milieu. Evelyn, en revanche, bien que follement amoureuse a du mal à se détacher de son monde élégant et traditionnel fait de conventions et de respect des coutumes.
Roman psychologique sur des caractères et des univers qui ont du mal à se rencontrer.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Dan, nouveau propriétaire de Newlands et des mines et manufactures d'Orlestone, retourna à Eton. Evelyn s'inquiéta. Ils étaient plus riches que jamais, mais elle redoutait de telles responsabilités entre les jeunes mains de son fils. Profondément conservatrice, elle craignait l'usage qu'il pourrait en faire. Elle le trouvait trop jeune, trop utopiste, inexpérimenté. Elle avait été élevée selon le précepte "A chacun sa place". Certes, elle était, par tradition, bienveillante envers les prolétaires, mais elle avait beau être vaguement navrée de leur situation, elle ne les aimait pas beaucoup et se consolait en prétendant qu'ils ne souhaitaient pas vraiment changer de condition. Elle avait l'habitude de dire, comme ses amis: "Vous savez, si vous leur donnez des vêtements décents, ils les mettront au mont-de-piété, et si vous leur donnez une baignoire, ils s'en serviront pour leur provision de charbon." Cela posa bientôt un problème. Tant qu'on n'a pas visité les taudis d'Orlestone, on peut les ignorer et se rassurer en se disant que les gens qui y vivent n'ont pas les mêmes habitudes de vie que nous. Elle pressentait avec anxiété que Dan ne verrait pas les choses de cette façon après avoir pris conscience de sa situation nouvelle.
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Il avait vingt-cinq ans, seulement....
L'amour était pour lui une découverte. Il y voyait un immense continent à explorer, et s'y jetait avec un enjouement démesuré. Mais c'était pour lui une chose à part, ce qui agaçait Evelyn. Elle aurait aimé qu'il soit tout le temps aux petits soins avec elle, et pourtant il était capable de l'oublier pendant des heures. Lorsqu'il se transformait en amant, il y mettait la même frénésie qu'en tout le reste. Le moral d'Evelyn connaissait des hauts et des bas, selon qu'il lui semblait être complètement délaissée, ou redevenir tout pour lui. Et elle oscillait d'un sentiment à l'autre avec la plus parfaite facilité.
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Elle essaya de l'imaginer au printemps, quand les arbres laissent tomber sur le sol de petits nuages blanc et rose, quand les bois se gonflent en vastes étendues vertes, quand le ciel mobile se transforme en voiles blanches sur les North-Downs. A présent, sous leurs draps d'hiver, les vergers ressemblaient à des spectres et tendaient leurs rameaux blancs au passage du train. Les futaies faisaient des tâches brunes dans le paysage bleuté, et les longues rangées de mâts des houblonnières ouvraient et fermaient des perspectives de tiges nues. L'hiver revêtait une beauté particulière, mais ce n'était peut-être pas celle qu'on a sentimentalement et traditionnellement l'habitude d'associer aux paysages printaniers du Kent.
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Les Jarrold sont des victoriens ; et pas seulement parce qu'ils croient toute l'hypocrisie que cela représente. Ils croient aux réputations, à la respectabilité, et tiennent à sauver les apparences. Et ne pas permettre aux gens de s'amuser le dimanche (...) et condamner les femmes à faire enfant après enfant, sans se soucier de savoir si elles peuvent les nourrir (...) tout cela pour faire de l'Angleterre ce qu'elle est ! Débarrassons-nous de toutes ces idées, et de ce qu'elles entraînent, et nous pourrons nous en sortir. De nos jours, vos Jarrold sont des anachronismes. Il faut les empailler et les placer sous vitrine. (p107)
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"Une Evelyn qui semblait le parangon des vertus domestiques avec, de surcroît, tout le choc de Vogue et toutes les passions de Shakespeare."
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Vidéo de Vita Sackville-West
Je te dois tout le bonheur de ma vie: Virginia & Leonard de Carole D'Yvoire aux éditions Livre de Poche
« Bloomsbury m?enchante, il est la vie même. » Dans un récit inédit, vivant et abondamment illustré, Carole d?Yvoire raconte les premières années et la rencontre de deux êtres fascinants : Virginia Stephen et Leonard Woolf, dont l?union sera symbolisée en 1917 par la naissance de la maison d?édition Hogarth Press. Sont ainsi célébrés dans ce texte émouvant une période activité artistique foisonnante et ceux qui, face au tragique, choisissent l?affirmation de la vie, d?une « vie intense et triomphante ». Inclus : des extraits de lettres, une nouvelle de Virginia Woolf et une nouvelle inédite de Leonard Woolf.
https://www.lagriffenoire.com/98459-divers-litterature-je-te-dois-tout-le-bonheur-de-ma-vie.html

Virginia et Vita de Christine Orban aux éditions Livre de Poche
1927. Virginia Woolf vient de publier La Promenade au phare. Elle vit une passion tourmentée avec Vita Sackville-West dont le célèbre château paternel de Knole se situe tout près de Monk's House, la modeste demeure de Virginia et de son époux, l'éditeur Léonard Woolf. La fascination qu?elle ressent pour Vita, l'abîme entre sa vie bohème et le faste de l'excentrique aristocrate vont donner naissance à l?une de ses ?uvres maîtresses, Orlando. Dans Virginia et Vita, où tout est dit de la passion et de la jalousie, Virginia Woolf est à son tour transformée en personnage de roman. Christine Orban évoque avec subtilité la complicité de deux femmes exceptionnelles, puissantes et fragiles qui conjuguent à leur manière amour et création littéraire.
https://www.lagriffenoire.com/6842-divers-litterature-virginia-et-vita.html
Vous pouvez commander Je te dois tout le bonheur de ma vie: Virginia & Leonard et Virginia et Vita sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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