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Tristan Savin (Autre)Julien Blanc-Gras (Autre)Jean Lavoué (Autre)Marc Nagels (Autre)Jean-Christophe Rufin (Autre)
EAN : 9782706720819
224 pages
Salvator (29/04/2021)
4/5   5 notes
Résumé :
Faisant le bilan de trente années de voyages, Tristan Savin découvre le but qu'il a toujours poursuivi : retrouver le paradis perdu. Cette quête spirituelle l'a conduit au Mexique, en Asie du Sud-Est, en Amazonie, à Bornéo, à Madagascar et dans les îles du Pacifique. Chacun de ses périples dans les dernières forêts vierges de la planète lui a permis de retrouver l'émerveillement de l'enfance. Conquis par la beauté d'un monde sauvage où chaque créature a sa place, il... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
"La terre est le probable paradis perdu."

Grand reporter, chroniqueur littéraire et écrivain, Tristan Savin nous embarque dans les plus vieilles forêts du monde. Ces forêts d'Amazonie, d'Asie du Sud-Est ou d'ailleurs encore. Une quête spirituelle pour retrouver ses racines, pour s'imprégner de la sagesse des peuples qui vivent en osmose avec la nature, du savoir des guides qui la protègent.
Hélas, lorsqu'on grimpe à la cime de ce monde étonnant, on voit l'enfer qui avance. L'homme détruit ses liens avec ce qui le fait vivre, il oublie d'où il vient, qui il est.

Dans ce voyage qui retrace 30 ans de recherche du paradis perdu, on prend une bouffée d'oxygène, on renaît à la forêt sauvage, on s'émerveille de tant de diversité, d'astuces, de beauté. On prend conscience de nos propres racines, de notre fragilité aussi face au désastre qu'on engendre, de l'urgence de vivre autrement.

Je remercie les Éditions Salvator et Babelio pour ce récit qui nous offre le murmure des forêts du monde.
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Avant toute chose, je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Salvator pour cet envoi.
L'auteur, né dans les Vosges, aime les arbres, les animaux et surtout les forêts, et au cours de sa vie professionnelle, il a eu la chance de découvrir des forêts du monde entier : en Amazonie, à Bornéo, en Asie, dans le Pacifique…
Ce livre est un savoureux mélange de récits de voyages, de réflexions sur ce que l'homme fait subir à la planète, d'anecdotes de voyages, de découvertes insolites sur la faune et la flore, entrecoupés de quelques extraits littéraires, car l'auteur n'est pas seulement amoureux de la nature, il aime aussi la littérature.
J'ai passé un très agréable moment à découvrir ces forêts magnifiques, chaudes et humides, à écouter les cris des singes, à admirer des oiseaux multicolores, à goûter des fruits juteux…
J'ai trouvé dommage que l'auteur ne mentionne aucune date, car ses voyages s'étalent sur plus de 30 ans et on ne sait jamais à quelle époque il a découvert telle ou telle forêt.
Bien sur, on comprend rapidement que les forêts que l'auteur a parcouru ne sont plus actuellement telles qu'il a eu la chance de les voir, la déforestation étant passée par là entre temps, et on lit donc ce texte avec un peu de tristesse.
Mais ce livre est avant tout une ode à la nature, aux forêts, aux animaux et au lien qu'entretient l'homme avec les espaces naturels.
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Tristan Savin, né en 1965, est un journaliste grand reporter et écrivain français. Chroniqueur littéraire au magazine Lire depuis 2004 il collabore aussi à Géo, L'Express etc. Il est désormais rédacteur en chef de la revue Long Cours, dans laquelle il a publié des textes inédits de Blaise Cendrars, Jean-Christophe Rufin, Sylvain TessonDans les forêts du paradis, vient de paraître.
L'écrivain revient sur ses voyages effectués depuis trente ans aux quatre coins du monde. Voyages professionnels le plus souvent, pour des magazines, mais qui tous ont en commun de participer à sa grande quête quasi spirituelle, retrouver l'Eden, le paradis terrestre, lui-même synonyme de forêts. Vosgien de naissance, Tristan Savin fait le lien entre ce berceau natal forestier et sa passion pour les arbres qui va le conduire de l'Amazonie à l'Asie du Sud-Est, de Bornéo à Madagascar et des îles du Pacifique au Mexique avec quelques détours plus modestes en France.
Il n'est pas question ici de crapahutages féroces dans des jungles hostiles, mais d'expéditions planifiées avec guide, chauffeur et couchage confortable – quand c'est possible – le soir (« Je contemplai toute la soirée ce spectacle unique au monde, une coupe de champagne à la main. ») Nous l'accompagnons dans ces périples qui l'émerveillent à juste titre et nous nous réjouissons de le savoir heureux à mener le combat de sa vie, à savoir, « défendre la forêt tropicale, menacée de disparition » par la faute de l'homme.
Tout ceci est fort sympathique et doit être encouragé, mais comment dire sans être désagréable ? Ca m'a semblé gentiment ennuyeux, mais et je le concède, c'est une question de point de vue. le récit est enlevé, comme un bon article lu dans le magazine Géo, plein de détails pédagogiques sur la faune, la flore, la géographie etc. Sauf que je n'ai pas appris grand-chose à quelques exceptions près. Peut-être suis-je trop vieux, peut-être que j'ai trop lu, peut-être que je suis blasé (ok, là il n'y a pas de peut-être !). J'ai aussi regretté l'absence de dates, à quelle époque était-il ici ou là ? Tout évolue si vite qu'on ne sait pas trop si ce qu'il décrit est toujours d'actualité… Par ailleurs, cette sorte d'obsession à voir des signes partout, confère un léger mysticisme.
Pour compléter l'enseignement diffusé à ses jeunes lecteurs, Tristan Savin convoque ses prestigieux collègues de Pierre Loti à Jim Harrison en passant par les explorateurs dont les livres nous ont fait rêver.
Objectivement c'est un bon livre ou du moins très correct mais qui ne m'a pas enthousiasmé plus que cela. Mais comme il est écrit pour défendre la bonne cause, je m'incline.
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Je ne sais si nous irons tous au paradis mais déjà Tristan Savin nous indique des voix à suivre, des voix pas forcément impénétrables mais qui sauront apprendre aux humains – pas nous autres écureuils – comment retrouver avec humilité ce lien unique sur terre, ce cordon ombilical qui unit chaque bipède : la nature et ses éléments, le monde minéral, le monde végétal, le monde animal ; une polyphonie à trois à écouter et à sauvegarder au nom de Gaïa.

Avant tout je remercie le reporter d'avoir à plusieurs reprises – je ne parle aucunement de chaussettes – référencé le mot écureuil et même jusqu'à en dessiner un sur la mappemonde en compagnie d'un toucan, d'un jaguar, d'un lémurien et de quelques autres symboles à protéger sur la planète. Ensuite, gratitude envers l'auteur pour m'avoir fait revivre tant de souvenirs d'enfance : les albums Sylvain et Sylvette, les manuels des Castors Juniors – un seul pour moi car mes parents craignaient le pire avec ce genre d'arme de destruction intrépide dans les pattes –, l'intérêt pour l'ornithorynque, le jeu des capitales sur la route des vacances et l'enchantement onirique en découvrant photos et livres sur l'Amazonie et la cité d'Angkor. Puis- je ajouter Beethoven ? Sûrement pour cette ode à la joie livresque qui déclenche une musicalité au fil des pages.

Tristan Savin raconte trente ans de galopades au sein des forêts primaires pour toucher le Graal, réaliser ses désirs les plus ardents : une embarcation en Amazonie, la quête d'un jaguar dans son élément naturel, marcher sur les pas des Mayas, emprunter l'itinérance d'un Joseph Conrad en Malaisie jusqu'à un bavassage inespéré avec les lémuriens de Madagascar. Des forêts, encore des forêts, toujours des forêts. Les déserts et autres étendues de sable seront réservés à d'autres voyageurs, lui c'est la chlorophylle, ce vert – arf cette couleur – qui peint en moult nuances toute la vie qui s'offre mais aussi celle qui se cache malicieusement ou dans un esprit salvateur pour survivre.

Origine oblige, l'écrivain décrypte l'ensemble des ces hiéroglyphes arboricoles, plonge dans une espèce de mythologie moderne pour caresser chaque branche faisant respirer le poumon de la terre. Et dans cette narration minutieuse, érudite et colorée, le sédentaire aura l'impression d'avoir foulé pendant quelques heures des territoires inconnus, refermera le livre avec la satisfaction d'avoir découvert, appris et réalisé une fois encore que seuls la beauté et le rêve peuvent adoucir les tumultes de sociétés enfermées dans l'égocentrisme et la course politico-mercantile.

Mais tout amoureux de la nature ne peut séparer, ne peut négliger l'humain. Et admirer ceux qui résistent aux folies technologiques comme ce « peuples jungle » ou la fameuse expression du « peuple racine » : Guaranis, Kayapos, Ibans, Pygmées, Papous… La soi-disant civilisation ne les protège pas, elle les lamine. Pourtant, leur savoir est d'une richesse absolue et savent vivre dans l'atmosphère la plus hostile en connaissant les bénéfices et les dangers des étendues forestières. Les passages avec Don Cesario en territoire amazonien valent tous les livres d'apprentissage !

Un exemple de vie mis à mal avec les tourbillons industrielles et autres inepties de l'homme dit moderne. La destruction de la forêt amazonienne, le bombardement à l'huile de palme – je recopie un passage tant il est parlant – et la nouvelle folie chinoise qui se dessine dans le silence habituel des brailleurs à géométrie variable, celle de construire un parc d'attraction sur le site religieux cambodgien d'Angkor, pourtant inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Essayons toutefois de garder un faisceau d'optimisme, regardons dans la même direction que celle des branches qui dessinent des arabesques mirifiques vers cette canopée où toutes les musiques du monde voudraient pendant encore des siècles faire vibrer les âmes d'enfant pour les faire grandir sur le tronc de toutes les espérances. Jacques Lacarrière avait raison de s'immiscer dans cette écorce, quarante ans plus tard, Tristan Savin en fait jaillir toute la sève.

Avec une préface de Jean-Christophe Rufin et les coulisses du chemin avec Julien Blanc-Gras, Jean Lavoué et Marc Nagels

Lien : https://squirelito.blogspot...
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En premier lieu, je tiens à remercier les éditions Salvator et Masse critique Babelio pour m'avoir permis de lire ce récit de voyages qui a trouvé écho en la randonneuse accrochée au vert qui sommeille en moi.

Dans cet ouvrage, qui s'apparente à un documentaire ou à un récit de voyage, Tristan SAVIN, reporter de voyages, va partager avec nous toutes les forêts qu'il a pu parcourir à travers le monde du rant trente ans, du Pacifique à l'Amazonie, de l'Asie du Sud Est à l'Océan Indien, à la recherche de ce qu'il nomme "le paradis perdu".
Sous couvert de reportages, cette quête est avant tout personnelle, et fait remonter à la surface toutes les sources d'émerveillement de son enfance dans les Vosges. C'est ainsi que pour chacun de ses voyages il verra des signes le confortant dans sa passion pour les arbres et la vie dont ils sont source. 
Bien que ces forêts lui soient toujours source de bonheur, il a conscience de la dégradation de cet univers par l'homme mais veut rester optimiste même si par certains moments on ressent la douleur de la déforestation et de la course au profit.

J'ai beaucoup aimé ce livre, comme je l'ai dit plus haut, il a trouvé écho en la randonneuse que je suis et je me suis vue arpenter les mêmes chemins et à savourer chaque élément : les oiseux, les papillons, les fleurs, la majesté des arbres, les vocalises des animaux... C'est un bel hommage à Dame Nature et à la prise de conscience qu'il faut y faire attention et la préserver.
Le seul bémol que je trouve à ce livre est le côté caricatural du reporter, qui grâce à son travail peut accéder à des lieux empreints de magie d'une manière très cadrée et qui en profite d'une façon bourgeoise (guide, chauffeur, chambre climatisée...) et papier glacé. J'aurai aimé avoir un contact avec cet univers plus naturel, plus en symbiose.
Lien : http://quandsylit.over-blog...
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Les Secoyas perçoivent ce qui est invisible à nos yeux, expliqua Dean. Ils prennent simplement le temps d'observer les détails que nous n'aurions même pas l'idée de considérer. Car dans la jungle, deux sens permettent de survivre : la vue et l’ouïe.
- En les observant j'ai compris une chose : les Indiens prennent leur temps mais n'en perdent pas en paroles vaines. Et ils ne se répètent jamais. C'est peut-être cela la sagesse...
- Exactement. En fait, ils sont comme la nature, ils ne s'embarrassent ni de gentillesses, ni de politesses. Pour eux, tout ce qui n'est pas naturel est contre-nature.
- C'est un pléonasme, répondis-je en riant.
- Peut-être. Mais c'est la réalité !
- Que peux-tu me dire sur leur philosophie, leur culture ?
- Difficile à résumer, je ne m'appelle pas Lévi-Strauss ! Chez nous, tout est carré ou rectangulaire, avec des angles : rues, maisons, billets de banque, ordinateurs. Mais aussi ton lit, ta voiture, la télévision... et même les cercueils ! Pourtant, dans la nature, rien n'est carré. Tout est circulaire, y compris le mouvement des éléments : la chute des feuilles, la circonférence d'un arbre, la forme des nuages, la boucle des fleuves, les tourbillons de l'eau. Les représentations de la vie - l’œuf et le ventre de la femme enceinte - sont toujours arrondies. Mais aussi le cœur, l’œil et la tête. Sans oublier le Soleil et la Lune. Tous les astres sont des disques, et leur course dans l'univers forme une ellipse. Pour les Amérindiens, les enfants sont des graines, appelées à pousser. Et la vie est un cycle. Chez eux, tout reproduit cette idée : villages, huttes, tambours et danses. Ils s'assoient en cercle pour manger ensemble et leurs hamacs ont la forme d'un croissant.

p.113
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Le chef débarqua sans dire un mot. Il posa sa carabine de chasse rudimentaire à ses côtés, s'assit en tailleur et se mit à manger avec les doigts, après nous avoir salués d'un simple signe de tête. J'étais presque déçu de le voir porter un vieux short en jean et un T-shirt rose, déchiré à l'épaule. Pourtant, si jamais homme eût un visage d'Indien, c'était bien Don Cesario. Le chaman secoya avait une face ridée, fripée, au cuir épais. Démentant la légende tenace qui apparente les Amérindiens à des hommes à la peau rouge, la sienne avait plutôt la couleur d'une feuille de maïs séchée. Comme sur un parchemin de l'Asie ancienne, on y lisait les origines de sa tribu. Ses yeux avaient la teinte café au lait de la rivière, parcourue de reflets dorés. Son épaisse chevelure grise, pareille à la toison d'un coati, laissait dépasser des lobes déformés par de lourdes boucles d'oreilles. J'aurais été incapable de deviner son âge. Mais la lente violence des attaques du temps, paradoxalement, donnait au beau masque de bois de son fier visage la paisible apparence d'une eau limpide ayant l'éternité pour couler.

p.99
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Yva n'exagérait pas à propos de l'influence de sa langue. Je le savais grâce aux ouvrages de Lévi-Strauss, le tupi-guarani est l'une des principales souches linguistiques d'Amérique du Sud. Et les missionnaires portugais ont véhiculé l'idiome en Europe à travers leurs récits de voyages. Ainsi, en français, nous utilisons chaque jour des mots d'origine guarani quand nous évoquons la faune de la jungle mais aussi des arbres, des fruits ou des plantes : ananas, acajou, manioc, tapioca, palétuvier, tamarin ou même pétunia.

p.84
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Une averse subite, aussi violente qu'une pluie de mousson, nous obligea à nous abriter sous un bananier. L'eau dégoulinait sur ses larges palmes, formant un épais rideau. Le roulement de tambour résonna longtemps dans la canopée. Puis la brume s'éleva du sol, comme si on avait lancé des fumigènes.
- Tu comprends pourquoi les Anglo-saxons appellent la jungle 'rain forest', commenta Dean. Les arbres sont très malins : ils poussent suffisamment haut pour arrêter les nuages et, en plus, produisent de la vapeur pour en fabriquer d'autres. D'après des recherches récentes, les plantes d'Amazonie sont capables de provoquer les pluies pour survivre.

p.110
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Les ravages dénoncés par les ONG étaient donc bien réels : ils s'étendaient sous mes yeux. Pour produire une célèbre pâte à tartiner européenne dont je tairai le nom, la planète devait fournir de plus en plus d'huile de palme. En France, on gave les enfants avec cette friandise chocolatée, aggravant les risques d'obésité. Et en Asie du Sud-Est, pour générer des profits, on défriche les plus vieilles forêts du monde afin de planter des palmiers à croissance rapide, bien plus rentables que la préservation des orangs-outans ! Car ils fournissent l'huile végétale la plus consommée sur Terre : on en trouve dans le chocolat, la margarine, la lessive et les cosmétiques, notamment le rouge à lèvres.
À elles seules, l'Indonésie et la Malaisie - qui se partagent l'île de Bornéo - concentrent 85% de sa production mondiale. Pour y parvenir, les autorités malaisiennes ont encouragé la déforestation de cinq millions d'hectares. Avec pour conséquence de brûler la forêt primaire afin de laisser place à cette monoculture. En Indonésie, l'équivalent d'un terrain de football est réduit en cendres toutes les quinze secondes. Les feux de forêts ont fait passer le pays à la troisième place de États émetteurs de CO2. Et l'habitat de la faune sauvage disparaît à grande vitesse : à Sumatra, où la culture de l'huile s'est intensifiée, la population d'orangs-outans a chuté de plus de 90%. En plus, ces cultures industrielles nécessitent des pesticides et des engrais chimiques, et ceux employés ici ont été reconnus toxiques par l'Union européenne. Ils tuent les animaux en contaminant les sols et l'eau.
Un véritable cercle vicieux. La terre sacrée des Ibans, des Dyaks et des Punans a été profanée, victime de l'avidité, de la cupidité. Une fois de plus, l'inconséquence des hommes a transformé un paradis terrestre en enfer.

p.168
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