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4

sur 4094 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Eric-Emmanuel Schmitt est un auteur qui est toujours agréable à lire. J'ai toujours un sentiment de tranquillité lorsque je m'installe avec un de ses romans. Celui-ci ne fait pas exception. Son écriture est douce, souvent poétique. Je ne l'ai plus lu depuis quelques années. le tout dernier était "La rêveuse d'Ostende" que j'ai adoré.

"Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran" est une petite nouvelle faisant partie du "Cycle de l'Invisible". Ce cycle comprend huit romans et celui-ci en est le deuxième. le fait de ne pas avoir lu le premier ne m'a pas gêné dans ma lecture. Chaque histoire est indépendante et aborde la thématique de la spiritualité de manière différente.

La nouvelle dont je vous parle aujourd'hui se déroule à Paris dans les années 1960. Moïse, que tout le monde appelle Momo, est un jeune d'origine juive de quatorze ans. Il vit avec son père qui lui porte peu d'intérêt et d'affection, lui resassant sans cesse que son frère aîné, lui, était de meilleure compagnie. Ce frère, Momo ne le connaît pas, tout comme sa mère qui l'a abandonné peu de temps après sa naissance.

C'est un adolescent débrouillard, livré à lui-même. Pour occuper son temps libre, il se rend régulièrement à la rue Bleue, un endroit où se trouve une épicerie de quartier tenu par un homme : Monsieur Ibrahim. Au fur et à mesure, Momo et le vieil homme échangent quelques mots, et, au fil des semaines, puis des mois, les conversations s'enrichissent et prennent plus de sens.

C'est comme cela que le garçon juif et l'homme musulman sympathisent, prennent du plaisir à se rencontrer, puis à se porter tout naturellement beaucoup de respect et d'affection. Auprès de l'épicier, Momo apprend la sagesse et se laisse guider sur le chemin du bonheur.

Même si elle est courte, cette jolie histoire apporte un réconfort fou. On y parle de choses très simples, accompagnées de mots doux, de phrases qui ne disent que l'essentiel et qui mènent amène au lecteur un sentiment d'apaisement.

Un joli récit à lire à tout moment.

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Mohammed aime la vie même si elle ne lui rend pas. Mais Ibrahim s'efforce de lui rendre la vie belle, et y parvient. À travers les yeux de l'enfant, nous découvrons la délicatesse d'un vieillard qui sauve son protégé du désespoir, tout en l'empêchant de mal tourner.
Tour à tour drôle, poignant et percutant, l'auteur nous livre en quelques mots une histoire accomplie.
Lien : https://partagerlecture.blog..
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Eric-Emmanuel Schmitt, c'est une valeur sûre en terme d'écriture, de philosophie, de simplicité, d'évidence, de petits et grands bonheurs, de sourires, de bienveillance, de douceur, de dialogue, de générosité, d'humanité.
Ce petit roman-conte m'a fait penser à Amélie Poulain.
Un quartier...
Un commerçant discret...
Un jeune en recherche...
Des sourires...
Des leçons de vie...
Et une bouffée d'air frais pour le lecteur ou le spectateur.
Monsieur Ibrahim et les fleurs de Coran ou quand la rencontre se fait Vie, Fécondité, Bonheur !
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L'histoire est émouvante et poétique, pleine de sagesse et de profondeur.
La religion, ou plutôt une certaine spiritualité, est un des éléments clés.
Quand la vie rapproche deux êtres que beaucoup de choses pourraient opposer.
Une belle leçon sur la nécessité d'aller au delà des apparences, doublée d'un beau voyage qui peut être également un voyage initiatique vers l'âge adulte, à la vie.
Très bien écrit, très fluide, très doux.
Un livre qui fait du bien.
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Petit plaisir.
Malgré le peu d'originalité et le côté un peu fleur bleue de ce très court roman initiatique (nouvelle?), j'ai retrouvé avec grand plaisir E-E Schmitt. Cet écrivain arrive à faire passer des émotions, à toucher et à faire sourire.
C'est très court, cela se lit en une heure, et c'est tant mieux (dans certains domaines, ce sont bien les plus courtes qui sont les meilleures).
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Que je suis contente d'avoir retrouvé la belle plume d'Eric-Emmanuel Schmitt grâce à ce petit roman aux allures de conte philosophique ! Encore une fois, l'auteur a réussi à m'émouvoir grâce à ses mots, à ses personnages pleins d'humanité et aux situations qu'ils vont vivre. Bien qu'il ne fasse que 80 pages, le destin du jeune Moïse, alias « Momo », m'a touchée.

Cet ado juif en pleine quête identitaire et d'amour va tisser une superbe relation avec Ibrahim, le vieil épicier arabe du coin. Pourtant, ces deux-là n'ont pas grand-chose en commun ! Ibrahim est plutôt du genre silencieux, observateur et discret. Un vieux sage qui va prendre le garçon sous son aile en lui apprenant des combines amusantes pour biaiser son père et en lui donnant des conseils sur la vie. Momo est un adolescent perdu, abandonné par sa mère quand il était petit, méprisé par son père et ignoré par les jeunes de son âge. Il trouve des petits bouts d'amour dans le bras des prostituées et vole aussi bien son géniteur que dans la supérette du vieil Ibrahim. Ses journées, il les passe dans le magasin ou tout seul chez lui… Pourtant, les deux hommes vont se rencontrer et vont tisser un lien doux, tendre, charmant et original ! Chacun s'apportera quelque chose et c'est avec bonheur que l'on découvre le vieux gérant devenir un père de substitution pour ce jeune sans repères…

Le récit est court, mais efficace. En quelques mots, on s'attache au tandem et on rentre facilement dans l'histoire. Certes, on en voudrait plus cependant, la bulle est plaisante. de plus, des petits rebondissements viendront bousculer le quotidien de Momo et un long voyage attendra le duo. Il n'y a donc aucun ennui. Malgré la dureté de certains événements, je me suis régalée avec ce roman mêlant roublardise, tolérance, humour, optimiste, belles valeurs, amitié et sentiments. Une jolie leçon de vie qu'on lit en une trentaine de minutes. Une heure, au grand maximum. Ce serait dommage de s'en priver, non ? Et vlan, un sourire !
Lien : https://lespagesquitournent...
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Un petit conte agréable à lire. Certains y verront un livre "feel good" avec l'aspect moralisateur en moins . D'autre feront un parallèle avec "la vie devant soi" même si le roman d'E.Ajar me semble plus abouti. Mais je ne boude pas l'agrément que m'a apporté cette courte lecture. Pourquoi se priver de ces petits plaisirs.
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C'est une histoire simple, finalement. L'amitié entre un jeune adolescent qui veut être un homme et un vieil homme à la fin de sa vie. Momo, diminutif de Moïse, a été abandonné par sa mère, très jeune, tellement jeune qu'il n'a aucun souvenir d'elle ni de son frère aîné, POpol, à qui son père le compare sans arrêt. Popol était nécessairement « mieux », il aurait tout fait mieux que son frère. Monsieur Ibrahim, c'est l'arabe du coin, et si vous ne savez pas ce que c'est, en voici la définition : « Arabe, Momo, ça veut dire « ouvert de 8h du matin jusqu'à minuit et même le dimanche » dans l'épicerie. » Il est originaire du croissant d'or. Il va apporter à ce jeune garçon tout ce que celui-ci n'a pas chez lui, dans son logement, sinistre, avec un père qui ne fait pas vraiment attention à lui, un père qui ne supporte pas vraiment de vivre. Qui ne supporte plus de vivre.
Oui, nous sommes dans les années 60, dans la rue Bleue, qui n'est pas réellement Paris, non, c'est simplement « la rue bleue ». Nous croisons Brigitte Bardot, au détour d'un tournage, star absolue, à laquelle toutes les prostituées du quartier souhaitent ressembler.
Conte ? Fable ? Peut-être un peu des deux. Oui, le récit aurait pu sombrer dans le misérabilisme, et peut-être certains se diront que c'est atroce qui est arrivé à Momo, à son père, à ses grands-parents bien des années plus tôt. Ce n'est pas le cas, parce que Momo a trouvé quelqu'un qui lui a permis de s'ouvrir aux autres, de découvrir la vie. Et c'est plutôt pas mal.
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Momo vit seul avec son père mais entretient une bien meilleure relation avec monsieur Ibrahim, un épicier de son quartier. Un jour, ce père disparait. le jeune garçon se rapproche davantage du commerçant et réussi à se faire adopter par lui, alors que sa mère jadis absente était réapparue, le sachant maintenant semi-orphelin.

Monsieur Ibrahim est ravi de pouvoir aimer et transmettre ; Momo, lui d'être écouté et considéré. Un parent qu'il choisit ainsi d'aimer et d'accompagner les derniers instants de la vie.
Une oeuvre brève, résolument optimiste et servie par une plume habitée.
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Un roman très très court, mais dense, et intense.

Moïse, 14 ans, vit seul avec son père, qui le délaisse beaucoup. Moïse va sympathiser avec l'épicier de sa rue, un Arabe. Mais attention Arabe, ça veut dire ouvert de 6h du matin à 22h le soir.

Et heureusement que Moïse, rebaptisé Momo par notre épicier, aura cette amitié dans sa vie, parce que son univers va bientôt basculer brutalement.

Un très beau roman, plein de poésie et d'humour bien dosés qui font un pendant tout à fait juste aux côtés parfois un peu glauques ou tristes de la vie d'ado de Momo.

Une jolie découverte.
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