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Commissaire Maigret - Romans et ... tome 69 sur 103
EAN : 9782253142348
191 pages
Le Livre de Poche (07/03/2001)
3.81/5   71 notes
Résumé :
Comment Louis Thouret, marié, habitant Juvisy et magasinier de son état, a-t-il pu finir tué d'un coup de couteau dans une impasse proche du boulevard Saint-Martin ? C'est en se posant cette question que Maigret va découvrir une existence étrange, la double vie d'un homme très ordinaire.
Depuis longtemps, Thouret était pour sa femme un inconnu. Depuis longtemps, il n'était plus magasinier. Depuis longtemps, il mentait, mû par une crainte dérisoire et plus for... >Voir plus
Que lire après Maigret et l'homme du bancVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Voici probablement l'une de meilleures analyses psychologiques de la série. L'issue du drame, la découverte de l'assassin, n'est que prétexte à découvrir la personnalité d'une obscur magasinier, Louis Thouret, qui, en raison même de son métier et de son salaire modeste, est méprisé par sa femme et toute la famille de celle-ci. Simenon n'évoque que les deux soeurs de Mme Thouret, Jeanne et Céline, lesquelles ont fait, elles, de "beaux" mariages en s'unissant à des employés des Chemins de Fer qui possèdent par conséquent, outre la sécurité de l'emploi, un statut social auquel ne peut évidemment pas prétendre un pauvre petit magasinier.

Il faut imaginer Thouret, dans le petit pavillon de Juvisy qu'il a acheté parce que ses belles-soeurs avaient le leur dans le même lotissement, partant chaque matin pour prendre le train de banlieue à la même heure, avec son déjeuner empaqueté dans de la toile cirée noire (je ne suis plus très sûre de la couleur mais ce n'est pas très gai), son costume triste, sa cravate triste, ses souliers lugubres et l'inspection de sa femme qui visite toutes ses poches et vérifie même l'argent qu'il a en poche. Et il faut l'imaginer une fois encore, revenant le soir, et subissant à nouveau l'inspection de ses poches dans lesquelles, un jour, son épouse a découvert - oh ! quelle scène ! - son mouchoir teinté de rouge à lèvres. le malheureux avait eu beau expliquer que l'une des ouvrières de la manutention, chez Kaplan et Zanin, avait eu un malaise et qu'il lui avait passé son mouchoir humidifié sur le visage, rien n'y avait fait.

Pourtant, le Louis Thouret que des passants découvrent, mort d'un coup de couteau en plein coeur, dans une impasse non loin du boulevard Saint-Martin, dans le IIIème arrondissement, ne correspond pas tout à fait au Louis Thouret de banlieue. D'abord, il porte des souliers jaunes et une cravate rouge, toute pimpantes, accessoires d'habillement qu'une Mme Thouret très choquée, certifiera à la Morgue qu'elle n'aurait jamais autorisé son époux à les arborer, en public ou en privé. Ensuite, au fur et à mesure que se déroule l'enquête, on découvre que Thouret, comme le restant du personnel de la boîte d'ailleurs, avait été licencié de chez Kaplan depuis deux ou trois ans et qu'il passait depuis lors ses journées de semaine à flâner dans Paris, s'asseyant sur des bancs et observant alentour. Au début, il restait dans le quartier où il avait travaillé si longtemps et des anciens collègues l'avaient aperçu, assis sur tel ou tel banc. le vieux comptable M. Saimbron se rappelle s'être assis une fois à côté de lui, sur un banc du boulevard Bonne-Nouvelle.

Il apparaît bientôt que, sur ces bancs, Thouret rencontrait plus ou moins régulièrement un homme au physique banal, à ceci prêt que, quelle que soit la personne interrogée, tous les témoins répondent à Maigret qu'il leur avait rappelé un clown. Il apparaît aussi que Thouret, qui semblait pourtant n'avoir retrouvé aucune place, ceci en dépit de réels efforts, gagnait désormais très bien sa vie. Chez lui, à Juvisy, il avait même déclaré à sa femme qu'il avait été nommé directeur-adjoint chez Kaplan ... Il offrait en outre des cadeaux à une maîtresse, veuve d'un ancien policier, Mme Machère et, par la force des choses, se payait une petite chambre dans un meublé il est vrai un peu louche, où il abandonnait à regret ses souliers jaunes et ses cravates voyantes avant de réendosser sa défroque de minable avant pour regagner son triste logis, à Juvisy.

On sent la passion de Maigret croître au long des chapitres pour ce personnage hors-série qui, déçu par la vie et par une épouse au coeur sec, avait trouvé l'occasion et le courage de se forger une seconde existence qu'il vivait comme il l'entendait. Pourquoi ne divorçait-il pas ? La question n'est jamais posée mais ce n'est certes pas pour sa fille, Monique, désormais jeune fille et travaillant elle-même, dont on finit par comprendre qu'elle aussi l'a beaucoup déçu. Peut-être parce que, pour lui, il était trop tôt pour aller jusqu'au bout ? Peut-être l'eût-il fait si, dans cette impasse, à la fin d'une journée hivernale, dans la nuit qui rampait, il n'avait reçu le coup mortel d'une lame anonyme ? ...

Tout comme le commissaire, le lecteur se passionne lui aussi, attachant fort peu d'importance au moment où il devine plus ou moins qui, dans le petit monde amoureusement exploré et mis en valeur par Simenon, a trahi la confiance de Louis Thouret. C'est l'un des romans les plus forts, à mon sens, de son auteur, l'un de ceux où il dessine d'un trait sûr et définitif, sans pratiquement retoucher, l'un de ceux où les personnages qu'il décrit lui apparaissent, on le sent bien, d'un seul bloc, tout en pied, jaillissant de son cerveau fertile comme Athéna, dit-on, jaillit du crâne de Zeus, toute armée et déjà casquée. C'est un roman noir aussi, et même très noir, paradoxalement adouci par un humour féroce qui tempère la tristesse lamentable de la première vie de Louis Thouret et l'injustice de sa mort. C'est un "Maigret" qu'il ne faut pas oublier de lire - ni de relire. ;o)
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La remarquable analyse de notre amie Woland vous dira l'essentiel sur cette oeuvre parue en 1952, écrite dans l'une des résidences américaines de l'auteur (Lakeville, Connecticut) et traitant du "Paris des Grands Boulevards" et de sa morne banlieue (Juvisy).
Un livre de Simenon est un kaléidoscope spatio-temporel de sensations et d'interrogations sur nos destinées (ces "Passages de la ligne", existences qui bifurquent en silence et se terminent en impasses tragiques).
Un autre lecteur de "Maigret et l'homme du banc" nous entretient ici (brièvement) du caractère "désuet" de cette oeuvre... J'apprécie le caractère étrange [pour moi] de ce type d'affirmations comme j'aime au plus haut point le caractère "désuet" de certaines oeuvres de Corot ("Gitane à la Mandoline") ou de van Gogh ("Chaumes de Cordeville à Auvers-sur-Oise") : en effet, chaque toile qui nous touche par-delà le gouffre des siècles n'est-elle pas, au fond, un témoignage d' "art contemporain" ? Contemporaine puisque peinte "en son temps", conservée dans son jus depuis et devenue sans doute désuète" de n'être plus strictement "contemporaine" en 2016 ? ...
Les romans [ses "romans durs", tout comme ses "Maigret"] de Georges Simenon peuvent procurer cette même impression vertigineuse : nous sommes dans les "travaux pratiques" de la fameuse perception proustienne, montons en confiance dans la machine "H.-G. Wellsienne" à rebrousse-temps et ressentons TOUT comme si nous étions soudain plongés 64 années plus tôt : le kaléiodoscope fonctionne ainsi à plein, grâce à cette écriture sobre [les fameux "mots matière" forgés suite aux conseils de Colette], la bougonnerie rassurante de Jules Maigret, la vigueur contrastée des silhouettes de second plan (tous les personnages qui ne sont pas Maigret, y compris celle du poignardé) : tout ce Clair-obscur caravagesque toujours si "moderne"...
Un auteur qui nous rend triste et amer : QUAND saurons-nous ré-écrire avec tant de facilité apparente, pareille constante exigence artistique - pareil professionnalisme sans défauts ? Tant de médiocres peuvent se vivre aujourd'hui "grands écrivains" [disons, heum : "Grands Ecrivains du Jour"] ... Mais restons patients et raisonnables et attendons sereinement nos "nouveaux Simenon", artisans consciencieux dont les oeuvres sauront défier les siècles...
Lien : http://www.regardsfeeriques...
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George Simenon est de mes auteurs fétiches.
« la seule tâche qui importait à ce romancier absolu, dont la grande affaire était de dire l'homme nu, et de parvenir par l'écriture à faire sentir la présence humaine. Écrire comme on respire… » dixit François Taillandier.
Voilà qui correspond particulièrement bien à ce roman.

L'intrigue tient en une simple ligne : un homme s'est fait poignarder dans une impasse jouxtant le boulevard St-Germain. Et Maigret va patiemment remonter le fil de l'histoire de cet homme qui aimait à passer sa journée sur un banc…

Peu importe le dénouement de l'affaire, c'est le récit qui compte. C'est déjà, sous la plume de George Simenon, une carte postale de Paris qui se dévoile comme on ne le connaît plus, avec ses cafés et ses bistrots, ses petites gens, ses femmes perdues et ses truands à la petite semaine. C'est aussi un Paris en pleine mutation urbaine, avec le départ d'une certaine population vers les charmes d'une banlieue emplie de promesses d'une existence nouvelle et dorée, pavillonnaire.
C'est le portrait d'un couple désassorti, comme George Simenon aime à décrire a l'infini, l'union vouée à l'échec d'une femme frustrée de ses ambitions sociales et d'un homme effacé qui trouve refuge dans une autre vie, une double vie. C'est aussi l'émergence d'une jeunesse en rébellion, en mépris du système existant incarné par ses ascendants mais en mal de réussir là où leurs parents ont échoué selon eux. Échapper à la grisaille en fuyant vers un rêve américain ? Mirage…

C'est beau et triste à la fois, le destin poignant d'un homme soumis à la fatalité à laquelle il ne peut échapper. C'est Simenon quoi.
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Un corps retrouvé dans une ruelle. Un père de famille a priori sans histoires. Des souliers jaunes. Maigret est perplexe.
Le suspens est en place pour une histoire assez classique mais très sympathique.
Fluidité du récit, intrigue aux personnages fort bien dessinés psychologiquement, nous retrouvons avec plaisir tous les ingrédients habituels des romans de Simenon. On reste sous le charme de ce commissaire légendaire, bourru au grand coeur.
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Publié en 1952.
Louis Thouret est assassiné au fond d'une impasse. Chargé de l'enquête, le commissaire Maigret découvre que le discret monsieur Thouret avait fait croire à son épouse qu'il avait été nommé sous-directeur de l'entreprise qui l'employait. En réalité, il avait été licencié trois ans plus tôt. Il louait une petite chambre Sa fille, Monique, qui avait percé le secret de sa double vie, en profitait pour lui extorquer de l'argent. Ceci n'explique toutefois pas pourquoi il a été assassiné. la vérité ne sera connue que beaucoup plus tard grâce à une enquête fastidieuse portant sur l'arme du crime. Louis Thouret laissait trop en évidence dans sa chambre l'argent qu'il possédait ; sa logeuse l'a volé à son tour avec la complicité de son amant, lequel a tué Thouret.
Lacis ,dédales et ,arcanes omniprésents le long du récit .
De coutume le duo Maigret ,Simenon sillonne a' merveille .
Un roman très attrayant .
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
[...] ... Dans l'auto qui le ramenait à Paris, [Maigret] fit une réflexion qui n'avait d'ailleurs aucune importance. Quand, à vingt ans, il était arrivé dans la capitale, ce qui l'avait le plus troublé était la fermentation constante de la grande ville, cette agitation continue de centaines de millions d'êtres humains en quête de quelque chose.

A certains points quasi stratégiques, cette fermentation était plus sensible qu'ailleurs, par exemple les Halles, la place Clichy, la Bastille et ce boulevard Saint-Martin? où M. Louis était allé mourir.

Ce qui le frappait autrefois, ce qui lui communiquait une fièvre romantique, c'étaient, dans cette foule en perpétuel mouvement, ceux qui avaient lâché la corde, les découragés, les battus, les résignés qui se laissaient aller à vau-l'eau.

Depuis, il avait appris à les connaître et ce n'étaient plus ceux-là qui l'impressionnaient, mais ceux de l'échelon au-dessus, décents et propres, sans pittoresque, qui luttaient pour surnager, ou pour se faire illusion, pour croire qu'ils existaient et que la vie vaut la peine d'être vécue.

Pendant vingt-cinq ans, M. Louis avait pris le même train, le matin, avec les mêmes compagnons de wagon, son déjeuner sous le bras dans une toile cirée, et, le soir, il avait retrouvé ce que Maigret avait envie d'appeler la maison des trois soeurs, car Céline et Jeanne avaient beau habiter d'autres rues, elles étaient toutes les trois présentes, bouchant l'horizon comme un mur de pierre. ... [...]

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Citation :
[...] ... Mme Thouret, son mouchoir à la main, ne pleura pas. Sa soeur lui tenait le bras, comme pour la réconforter.

- "C'est Louis, oui. C'est mon pauvre Louis. Ce matin, quand il m'a quittée, il ne se doutait pas ..."

Et soudain :

- "On ne lui ferme pas les yeux ?

- A présent, vous pouvez le faire."

Elle regarda sa soeur et elles avaient l'air de se demander laquelle des deux allait s'en charger. Ce fut l'épouse qui le fit, non sans une certaine solennité, en murmurant :

- "Pauvre Louis."

Tout de suite après, elle aperçut les souliers qui dépassaient du drap dont on avait recouvert le corps, et elle fronça les sourcils.

- "Qu'est-ce que c'est que ça ?"

Maigret ne comprit pas immédiatement.

- "Qui lui a mis ces souliers-là ?

- Il les avait aux pieds quand nous l'avons découvert.

- Ce n'est pas possible. Jamais Louis n'a porté de souliers jaunes. En tous cas, pas depuis vingt-six ans qu'il est mon mari. Il savait que je ne l'aurais pas permis. Tu as vu, Jeanne ?"

Jeanne fit signe qu'elle avait bien vu.

- "Vous feriez peut-être bien de vous assurer que les vêtements qu'il porte sont les siens. Il n'y a aucun doute sur son identité, n'est-ce pas ?

- Aucun. Mais ce ne sont pas ses souliers. C'est moi qui les lui cire chaque jour. Je les connais, non ? Ce matin, il avait aux pieds des souliers noirs, ceux à doubles semelles qu'il porte pour aller travailler."

Maigret retira complètement le drap.

- "C'est son pardessus ?

- Oui.

- Son costume ?

- Son costume aussi. Ce n'est pas sa cravate. Il n'aurait jamais porté de cravate aussi vive. Celle-ci est presque rouge.

- Votre mari menait une existence régulière ?

- Tout ce qu'il y a de plus régulière, ma soeur vous le confirmera. ..." [...]
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Citation :
[...] ... Mme Thouret, son mouchoir à la main, ne pleura pas. Sa soeur lui tenait le bras, comme pour la réconforter.

- "C'est Louis, oui. C'est mon pauvre Louis. Ce matin, quand il m'a quittée, il ne se doutait pas ..."

Et soudain :

- "On ne lui ferme pas les yeux ?

- A présent, vous pouvez le faire."

Elle regarda sa soeur et elles avaient l'air de se demander laquelle des deux allait s'en charger. Ce fut l'épouse qui le fit, non sans une certaine solennité, en murmurant :

- "Pauvre Louis."

Tout de suite après, elle aperçut les souliers qui dépassaient du drap dont on avait recouvert le corps, et elle fronça les sourcils.

- "Qu'est-ce que c'est que ça ?"

Maigret ne comprit pas immédiatement.

- "Qui lui a mis ces souliers-là ?

- Il les avait aux pieds quand nous l'avons découvert.

- Ce n'est pas possible. Jamais Louis n'a porté de souliers jaunes. En tous cas, pas depuis vingt-six ans qu'il est mon mari. Il savait que je ne l'aurais pas permis. Tu as vu, Jeanne ?"

Jeanne fit signe qu'elle avait bien vu.

- "Vous feriez peut-être bien de vous assurer que les vêtements qu'il porte sont les siens. Il n'y a aucun doute sur son identité, n'est-ce pas ?

- Aucun. Mais ce ne sont pas ses souliers. C'est moi qui les lui cire chaque jour. Je les connais, non ? Ce matin, il avait aux pieds des souliers noirs, ceux à doubles semelles qu'il porte pour aller travailler."

Maigret retira complètement le drap.

- "C'est son pardessus ?

- Oui.

- Son costume ?

- Son costume aussi. Ce n'est pas sa cravate. Il n'aurait jamais porté de cravate aussi vive. Celle-ci est presque rouge.

- Votre mari menait une existence régulière ?

- Tout ce qu'il y a de plus régulière, ma soeur vous le confirmera. ..." [...]
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Il m’a seulement demandé si je la trouvais jolie.
— Qu’avez-vous répondu ?
— Qu’elle était gentille comme on l’est aujourd’hui à son âge, mais que dans quelques années ce serait un vrai cheval.
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Vous êtes sûr qu’il s’agit d’un crime crapuleux ?
— Vous l’avez dit vous-même dès le début : « Ça crève l’œil. »
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Vidéo de Georges Simenon
"L'Homme de Londres", Georges Simenon, aux éditions le libre de poche
Mila Boursier, libraire à La Grande Ourse à Dieppe, nous parle du roman "L'homme de Londres" de Georges Simenon. Dans ce polar, l'auteur ne nous parle pas de Maigret, mais d'un homme qui prend une mauvaise décision un soir à Dieppe. de fil en aiguille, le lecteur parcourt les rues de la ville dans une haletante chasse à l'homme.
Un entretien mené à Dieppe, à la librairie La Grande Ourse.
Vidéo réalisée par Paris Normandie.
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