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sur 3124 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Figurez-vous qu'il y a un an environ, je me lançais, très sceptique, dans la série Vampire Diaries, pensant que j'allais découvrir là une énième série pour adolescente attardée. Et bien, contre toute attente, après les six ou sept premiers épisodes, je suis devenue accro et j'ai dévoré la saison 2. La troisième, actuellement en cours, me séduit moins (disons que c'est d'un compliqué toutes ces intrigues entremêlées…) mais je passe toujours un bon moment.
Curieuse que je suis, j'avais envie de découvrir le texte d'origine, et oui. Je me suis donc lancée dans ce premier tome (normalement, grâce à une Lecture Commune avec une amie qui a finalement décliné), angoissée en repensant à toutes les horreurs lues sur le sujet (j'avais en tête l'avis récent de Niënor, par exemple). Je savais que L. J. Smith ne brillait pas par sa plume (la trilogie le Jeu interdit et le premier tome de Night World me l'ont déjà prouvé) et j'avais compris que la série n'avait quasiment rien à voir avec le texte de départ… Dans le genre « daube », Journal d'un vampire n'est pas mal… Bon, je suis méchante et j'atténue un peu mes propos en précisant que ça se lit vite et que ce n'est pas prise de tête.

Je ne sais pas trop par quoi commencer. Habituellement je finis par le positif, c'est toujours mieux de terminer avec le sourire ; mais là, le positif est quand même restreint alors je ne sais pas s'il est très judicieux de bien séparer ce qui m'a plu de ce qui ne m'a pas plu (ou alors on aura un paragraphe de deux pages contre un de trois lignes…)… Bon, allons-y à l'instinct.

Si je devais citer une seule chose à enlever de ce livre… ce serait Elena. Dommage, c'est l'héroïne et c'est le personnage qu'on suit le plus. Ne pas supporter la figure principale d'un texte n'augure rien de bon pour la suite… et j'ai été servie. Alors pourquoi n'ai-je pas supporter Elena ? Prenez tous les stéréotypes de la reine de lycée américain, blonde, svelte, admirée par tous, égoïste, égocentrique, au QI d'huître et qui n'accepte pas/ne comprend pas qu‘un jeune homme puisse ne pas s'intéresser à elle (je précise ce point car je vous laisserai un extrait très parlant en fin de billet, qui témoigne de ce fait)… je vous présente Elena. La jeune adolescente incarne tout ce que je déteste. Elle évolue au fil des pages, certes, mais pas assez pour devenir intéressante. Elle devient un peu moins égocentrique/égoïste mais n'a plus que « Stefan » à la bouche… elle lâche son côté hautain pour devenir niaise. Je ne sais pas ce qui est le pire.
Gravitant autour d'elle, on a toute une palette de personnages complètement manichéens et inintéressants. Des meilleures amies inutiles qui ne pensent qu'aux mecs (Bonnie la medium - qui est rousse et de type caucasien - et Meredith - qui n'apparaît même pas dans la série) à l'amoureux transi au charisme aussi puissant qu'un mollusque (j'ai nommé Stefan le vampire torturé qui refuse de boire du sang humain et qui pense que tous les malheurs du monde sont de son fait) en passant par la bitch de service (Caroline la vraie garce, alors que c'est sans doute un de mes personnages préférées de la série)… J'oubliais Katherine, la demoiselle qui avait ensorcelé le coeur de Stefan à la Renaissance… et qui est l'antithèse de la Katherine de la série (que j'aime tellement…). Douce, fragile, fluette, débile (dans le sens « faible »)… elle se suicide en voyant le mal qu'elle a fait aux frères Salvatore. Elle ne servait à rien de toute façon, pas une grosse perte. le seul à sauver dans cette histoire, c'est Damon, le deuxième Salvatore, le frère de Stefan. le vampire, le vrai, celui qui bouffe des gens et met la pagaille en ville. Il est beaucoup moins cynique que dans la série, mais bon, au moins, il a une personnalité. Ce que n'ont pas les autres personnages. Merci L. J. Smith D avoir créé au moins un personnage à garder.

Côté intrigue… Bon, j'ai bien aimé tout l'aspect lié aux meurtres dans la ville (bien qu'on sache très vite qui est le coupable) mais alors tout ce qui touche à Elena et son histoire avec Stefan… Mais que c'est niais. Au départ, elle, elle le voit, le trouve beau gosse et a envie de l'ajouter à son tableau de chasse. Il ne la calcule pas, ça la met en rogne alors elle redouble d'efforts. Jamais on ne lui avait fait un tel affront alors attention Stefan, elle va te choper. Lui, il refuse de l'approcher et de s'attacher à elle parce qu'elle est le sosie de son premier amour perdu (la nana qui l'a transformé en vampire et qui était aussi amoureuse de son frère, accessoirement). Entre eux, ça partait plutôt mal, non ? Et puis, finalement, ils se rendent compte que oh… ils s'aiment d'amour fou, qu'ils sont fait l'un pour l'autre, que c'est le destin qui les a réunit et tout un tas de conneries du genre. Je suis fleur bleue (enfin de moins en moins avec les années) et j'aime bien les belles histoires d'amour tragiques qui te remuent les tripes… mais là, que dalle, zéro. C'est mou, niais et tous les synonymes qu'on peut trouver.

Bon, c'est une histoire de vampires. On comprend aussi qu'il y a des loups-garous (enfin, que ça existe) et que certains êtres humains ont des dons (Bonnie et ses visions toujours bien placées). Je suis un peu déçue par l'aspect « vampirique » du livre. La série met en place un univers assez travaillé avec plein de secrets, d'intrigues entremêlées entre les familles, les races… mais là, y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. C'est le premier tome me direz-vous, on a le temps d'en apprendre plus par la suite (si je lis la suite un jour…). Oui mais voilà. On apprend donc que les vampires sont immortels (jusqu'à ce qu'ils se prennent une petite flamme sur le nez, une hache en travers de la gorge ou un pieu en bois dans le coeur), qu'ils se nourrissent de sang (quelle surprise !), qu'ils peuvent sortir à la lumière du jour grâce à une bague magique et que certains (ceux qui sont puissants comme Damon parce qu'il se nourrit de sang humain) savent se transformer en brouillard et en animal (corbeau, loup et tout le folklore habituel). Ouaip. Dracula quoi (à part la bague magique). On découvre aussi que les frères Salvatore commencent à accumuler les années au compteur puisqu'ils sont originaires De La Renaissance italienne (même que Stefan, nostalgique, garde des florins italiens dans sa chambre sous les combles). C'est pendant cette vie-là qu'ils ont croisé le regard de la douce Katherine, fille d'un marchand allemand (si je ne me plante pas) venu faire des affaires avec Papa Salvatore.

Arrêtons-là avec ces points et passons au dernier que j'aimerais aborder : le style de L. J. Smith (bon, la traduction française plutôt, mais je pense que même si la traduction est mauvaise, elle s'inspire bien d'un texte d'origine… on ne peut pas tout lui mettre sur le dos…). L'auteure a un style simple, je dirais même assez pauvre. Bon, ce n'est pas une surprise, je l'avais déjà remarqué lors de ma découverte de certains de ses autres textes. Les dialogues entre Elena et Stefan sont d'une niaiserie à la hauteur de leur personnalité respective et les extraits du journal d'Elena sont d'un ridicule affligeant (même à 12 ans j'écrivais pas tant de conneries dans mon journal…). Elle utilise souvent les mêmes adjectifs, les descriptions sont simplistes… mais, je le concède, ça reste fluide. le principal avantage du Journal d'un vampire (d'ailleurs, pourquoi ça s'appelle comme ça alors que le seul journal qu'on peut lire c'est celui d'Elena ?), c'est que c'est une lecture détente. Les pages défilent très rapidement, on ne peine pas (trop) à aller au bout.
Je pense que si j'avais lu ce livre à 12/13 ans, avec un passé de lectrice beaucoup moins imposant et des exigences beaucoup moins développées, j'aurais pu apprécier cette lecture. Elle touche toutes les cordes sensibles des pré-ado en leur offrant ce qu'elles cherchent : un nouvel élève beau comme un dieu, une héroïne qui réussit en tout mais qui commence quand même avec un poids (la mort de ses parents), une histoire d'amour que rien n'arrête (même pas l'état vampirique de l'un des deux principaux concernés), un petit côté « enquête » pour mettre un peu de rythme et d'angoisse… A 24 ans et des poussières, j'ai envie de rencontrer des personnages atypiques aux personnalités complexes et passionnantes, des univers travaillés, des intrigues fouillées… Bref, un truc avec de la profondeur. Quand je veux du simpliste qui vide la tête, je lis des fanfictions (et encore, certaines sont carrément mieux écrites que Journal d'un vampire !).

Je finis donc mon challenge Jeunesse / YA (24 livres lus en moins de 6 mois) par une… bon, je ne vais pas dire « daube » parce que je vais me faire lapider mais ce n'est pas non plus une déception car je n'en attendais rien donc ne pouvais être déçue.
Finissons sur une note positive en disant que la série est 1000 fois mieux… car s'éloigne très rapidement du texte d'origine : les personnages sont différents, l'intrigue également,… C'est incomparable !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Elena Gilbert rentre de Paris après des vacances avec sa tante Judith et sa petite soeur Margaret. Encore sous le choc de la mort de ses parents dans un accident de voiture, elle a l'habitude d'écrire un journal où elle se confie. Avec la mort de ses parents, elle se sent différente. A la rentrée scolaire, elle retrouve ses amies et fait la connaissance de Stefan Salvatore.
J'avais réservé les deux premiers tomes du « Journal d'un Vampire » après avoir regardé la première saison de la série « Vampire Diaries ». Très demandés à la bibliothèque, il a fallu un certain temps avant que je ne les obtienne.
Et bien, quelle déception ! J'ai eu du mal à me motiver pour finir le premier tome. le début du roman est très adolescent façon « eau de rose ». Les dialogues sont creux. Les évènements qui pourraient nous tenir en haleine sont vite bouclés. L'essentiel est bâclé, flouté. A mon avis, La série est beaucoup mieux réalisée d'ailleurs il y a pas mal de différences avec le livre.

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J'ai voulu lire ce livre car j'aime bien la série mais j'ai été tellement déçue que je me suis contenté que du premier. L'écriture est plate et trop facile à lire. Les personnages sont d'une niaiserie dérangeante. le phénomène twilight entraîne toute une série de vampires beaux et gentils alors qu'ils doivent être laids cruels et des créatures de la nuit.
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Malheureusement je vais essayer de faire court sur le sujet car un des principaux mots qui en découle est : déception. Cela dit, il y a une raison assez justifiée à cela.
J'ai regardé la série avant !
Eh oui, la raison ultime et qui explique sans doute beaucoup de choses ! Pour vous faire court, je suis tout simplement accro à la série Vampire Diaries qui est vraiment exceptionnelle.
Voyant qu'une de mes amies lisait ce livre, je me suis dit : pourquoi ne pas tenter ? Je n'avais rien à perdre. Je n'avais lu aucun avis avant pour me forger le mien. Finalement j'aurais peut-être dû. Cela diffère tellement de la série que cela en est très surprenant. Dans le roman, j'ai horreur d'Elena ( malheureusement, c'est le personnage principal ), tout comme les personnages de Tyler et Caroline, où contrairement à la série, je les affectionne énormément.
Bref, je suis quand même curieuse de voir la suite mais en même temps, je m'interroge. Inutile d'être déçue une seconde fois.
Une lecture qui n'a pas été horrible, loin de là bien sûr mais très décevante tout de même.
PS: peut-être que si je n'avais pas vu la série avant, les romans m'auraient plu, on ne le saura jamais lol ;)
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Je n'avais pas prévu de lire ce livre, mais ma mère est arrivée à la maison avec les tomes 2 et 3 qu'elle avait trouvé dans la boîte à livres de sa commune et à penser que cela pouvait m'intéresser. Je me suis donc arranger pour me procurer le tome 1 et j'ai par la même occasion trouvé le tome 4, me voilà donc paré pour quelques histoires de vampires en perspective.
Je dois d'abord vous avouer que je n'aime pas du tout les histoires de vampires gentils, pour moi, ils doivent être assoiffés de sang, prêt à tout et surtout à tuer et ne ressentir aucun sentiment sauf celui du plaisir de sentir le sang coulait au fond de leur gorge tout en sentant leurs victime s'affaiblir dans leurs bras.
Nous suivons donc Stefan Salvatore qui est notre gentil vampire qui ne sachant pas quoi faire après plusieurs siècles d'errance décide de s'inscrire dans un lycée, je ne sais pas pourquoi mais j'ai idée que si j'avais l'éternité devant moi ce n'est pas à ça que je penserais en premier, après faut voir ! Ensuite on a Elena, la belle, la séduisante, la fille la plus cool du lycée qui comme par enchantement va quitter son petit ami actuel pour séduire le ténébreux Stefan, qu'elle voudra quoi qu'il arrive, il pourrait être homo que ça ne changerait rien au projet de notre héroïne, elle le veut, elle l'aura, on est sauvé il n'est pas homo. Ils tombent bien évidemment amoureux l'un de l'autre créant des jalousies autour d'eux mais peut importe, l'amour rend aveugle. Heureusement arrive enfin Damon, celui qui n'aime que le sang, qui ne cherche que sa propre jouissance et qui n'est pas là pour faire des sentiments, un vrai vampire quoi. L'histoire va donc principalement tourner autour de ces trois protagonistes avec bien sûr quelques personnes stéréotypées, les bonnes copines très fidèles, la garce principale rivale de notre chère héroïne, la famille d'Elena qui doit avoir de la merde dans les yeux tellement ils ne voient rien, les profs plus au moins appréciés, bref vous faites un mélange de tout ça et vous obtenez Journal d'un vampire Tome 1, livre vous l'aurez compris que je n'ai pas vraiment apprécié, je suis peut-être trop vieille de 25 ans, il y a trop de clichés vus et revus, le style est pauvre, l'histoire se lit d'une traite mais pas par passion plutôt par simplicité de lecture, on tourne les pages sans rien attendre de ce livre, sauf peut-être de le terminer et de passer à autre chose.
Possédant les trois tomes suivants, je pense que je l'ai lirait, sachant que ce sont des livres qui se lisent très facilement et aussi dans l'espoir que l'histoire prenne un autre tournant et qu'elle soit plus palpitante.
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Vous vous demandez probablement pourquoi je vous parle aujourd'hui d'une série que je note si sévèrement. Eh bien c'est tout simplement parce que, si j'adore la série télé (comme beaucoup de monde), il m'a semblé important de donner mon avis sur l'origine de celle-ci : les livres écrits par L.J. Smith.

Soyons clairs, je trouve que L.J. Smith est l'une des plus mauvaises écrivains de ces dernières années. Incapable de mettre en place une intrigue intéressante qui tient la route, elle n'a réussie à me toucher qu'une fois avec sa trilogie Prémonitions.

J'ai aimé les deux premiers tomes de Journal d'un Vampire. On sent que l'auteure est inspirée et que son récit est travaillé. Les personnages, quoique stéréotypés sont intéressants, on s'attache facilement à eux (permettez moi tout de même de dire que je trouve Elena insupportable). Et l'histoire, plutôt bien trouvée m'a plu jusqu'à la fin.

Cependant, si l'on pouvait trouver la série "passable", la prenant comme une lecture pas prise de tête, celle-ci devient extrêmement mauvaise dès le troisième tome. Cela s'explique par le fait que plusieurs années se sont écoulées avant que L.J. Smith reprenne l'écriture de Journal d'un Vampire, entamant par la même occasion une nouvelle trilogie (les deux premiers tomes regroupent les trois volumes de la trilogie d'origine).

Et là, c'est le drame. Clairement reprise pour surfer sur la vague Twilight, cette nouvelle trilogie se targue de proposer une intrigue qui sent bon le folklore japonais. Croyant être une spécialiste du genre, l'auteure utilise à mauvais escient des créatures japonaises qui n'ont jamais été considérées comme mauvaises. Imaginez les tanuki de Pompoko devenant soudainement maléfique !

L'auteur s'enterre dans une intrigue qui n'a ni queue ni tête. Heureusement, le tome 4 redresse légèrement la barre (légèrement hein, faut pas pousser non plus).

Seul bon point, ayant été virée par sa maison d'édition (on ne se demande pas pourquoi), L.J. Smith n'écrit plus Journal d'un Vampire depuis le tome 6, écrit par un auteur inconnu. J'ai beau être de plus en plus déçue par ce titre, je ne peux m'empêcher de lire la suite par curiosité. Espérons que le tome 6, libre de la mauvaise plume de L.J. Smith soit meilleur. J'espère juste que les rumeurs comme quoi nous aurions le droit à plus de "Stelena" plutôt qu'à du "Delena" soit fausse (Team Damon !).
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Décevant.

La première partie du livre est très ennuyeuse, il ne se passe quasiment rien et Elena Gilbert, héroïne du roman est plutôt plate et antipathique. On a du mal à comprendre l'amour fou qui la lie à Stefan, dans la mesure où l'auteur se contente de nous dire qu'ils s'aiment à la folie sans jamais prendre la peine de mettre en scène leurs entrevues. Globalement d'ailleurs, beaucoup trop de narration dans ce livre mal écrit et pas assez d'action.

Stefan n'est pas assez développé, je n'arrivais pas du tout à comprendre sa personnalité. Finalement, Damon, le méchant (on appréciera la symbolique du prénom) est le seul personnage un peu intéressant.

J'ai été gênée par l'incohérence du personnage (secondaire) de Matt, l'ex d'Elena (il a l'air ravi de se faire larguer, pas du tout ennuyé par la rumeur qui court qu'Elena l'a trompé en France puis manifeste subitement de la jalousie à l'encontre de Stefan sans qu'on comprenne pourquoi).

Perso je suis pas fan de la romance entre le mec âgé de 400 ans avec une fille qui en 18, mais je crois que c'est moi qui suis coincée car ça ne gêne personne.

En revanche je ne lui tiendrai pas (trop) rigueur de l'éternel triangle amoureux, puisque la première parution date de 1991, peut-être qu'à l'époque c'était moins cliché qu'aujourd'hui.

Deux étoiles et non une seule pour être la première à avoir eu l'idée, il est sorti bien avant Twilight, et j'ai du mal à croire que Stephanie Meyer ne l'ait pas lu, compte tenu du nombre de similitudes. Mais Twilight est globalement mieux traité et un peu moins mal écrit.

Voilà, pas indispensable.
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Tenez-vous le pour dit, ce premier tome vous étonnera si vous êtes un habitué de la série « Vampire Diaries » ! Certains personnages ont été supprimés par les scénaristes de la série, tandis que d'autres ont été grandement modifiés dans leur caractère. Et pour faire simple, honnêtement…c'est bien mieux dans la série ! Bon, essayons tout de même de produire un avis constructif !

Là où le bât blesse le plus, c'est du côté de la romance entre Elena et Stefan, à laquelle je n'ai pas cru un seul instant. Tout va trop vite, il y a un aspect « coup de foudre » qui m'a dérangée (bien qu'il puisse parfois être crédible dans une romance) : Elena, bien qu'étant en couple, développe tout de suite des sentiments très forts pour Stefan. Alors qu'elle le connaît à peine, elle lui déclare son amour. Bref, ils sont prêts à se lier pour la vie (leurs fiançailles, j'ai cru que c'était une blague !), voire pour l'éternité, alors qu'ils se connaissent à peine, et cela ne m'a pas plu…

Le reste de l'intrigue se tient un peu mieux, les phénomènes fantastiques sont relativement intéressants et l'auteure parvient à maintenir une part de mystère. La mythologie des vampires n'est pas très développée, mais au moins elle n'est pas ridicule ! Quant à la fin, elle laisse planer le suspense et, vous allez rire, mais vous savez maintenant que je suis une affreuse curieuse : j'ai quand même envie de savoir la suite…

Mais le principal problème, ce sont les personnages. Elena est naïve et égocentrique, Caroline est une peste assoiffée de reconnaissance, Meredith et Bonnie sont fades, Alaric est pathétique, et Stefan n'est pas particulièrement charismatique. Et c'est là qu'intervient un point commun avec la série : mon personnage préféré reste Damon ! S'il n'a pas ce côté délicieusement sarcastique de la série, lui au moins est un vrai méchant et a de la personnalité.

Le point positif, c'est que ce roman se lit vite et que les pages se tournent toutes seules, il n'y a pas d'entrave à la lecture, aucune complexité (attention, ce n'est pas un compliment^^). Et heureusement, parce que l'écriture est terriblement médiocre, le style oral (utilisé dans les passages de rédaction du journal intime d'Elena tout comme dans le récit) m'a plus d'une fois hérissé le poil…

En conclusion, je dirais qu'à moins d'être très curieux(se), vous pouvez passer votre chemin. C'est un livre médiocre, qui très paradoxalement se lit bien et qui ne laisse pas un souvenir désagréable. L'intrigue serait sympathique si la romance n'était pas aussi peu crédible et les personnages un peu plus approfondis et attachants. La fin a réussi à me donner envie de connaître la suite…mais ça attendra !
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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Je n'attendais pas grand-chose de ce titre mais j'ai trouvé les deux premiers tomes dans une boîte à livres alors je me suis dit pourquoi pas? J'imaginais qu'il s'agissait d'une énième série à la Twilight remplie de cliché (ce qui n'est pas complètement faux!) pourtant je pensais passer une lecture quand même agréable sans prise de tête, à ce moment je ne pensais pas que j'allais rencontrer un problème de taille: Elena....

Elena est le personnage principal de cette saga, ce qui est embêtant c'est que je l'ai détesté dès les premières pages. Elle représente tous les clichés de la reine du lycée américaine: physiquement parfaite, intellectuellement peu évoluée avec un besoin fou d'attirer l'attention en ayant le lycée à ses pieds. Elle fait ce qu'elle veut de ses ''amies'' qui se laissent faire et elle décide de séduire Stephan pour la simple raison qu'il s'agit du seul garçon qui ne se met pas à ses pieds. Pour moi, il s'agissait d'une coquille vide qui n'a aucun sentiment, aucune empathie. Heureusement que dans la deuxième partie du tome nous nous rendons compte qu'elle tient réellement à ses amies et à Stephan, ça la rend un peu moins antipathique. Et il faut avouer que, lorsqu'elle le veut, elle est assez forte avec un sacré caractère quand elle sort de son rôle de princesse, au moins ça change de l'héroïne qui se laisse marcher sur les pieds.

Maintenant parlons d'un autre problème: Stephan (décidément ces personnages en prennent pour leur grade!). Il est gentil mais trop gentil, pour moi, il n'a aucun charisme, aucun intérêt. Je n'ai pas pu l'apprécier ni m'attacher à lui à cause de son manque d'action, sa passivité.

Il est désormais tant de passer à l'histoire pour le coup l'idée est intéressante, classique mais sympathique. le problème est qu'elle est mal menée, dès les premières pages nous savons exactement comment les choses vont tourner. Je me doutais qu'il n'y aurait pas de grands suspens mais j'espérais quand même que se soit un peu moins prévisible.

Je sais que cette saga a rencontré son public mais clairement je n'en fais pas partie...
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Grosse déception: l'intrigue est trop peu consistante, les personnages superficiels, et le tout semble bien creux. Les clichés s'enfilent comme des perles sur un collier et le récit est truffé de grosses ficelles visibles des pages à l'avance. L'unique avantage, c'est que le roman se lit vite.

Lien : http://encres-et-calames.ove..
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