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EAN : 9782878582352
266 pages
Viviane Hamy (17/08/2006)
3.53/5   238 notes
Résumé :
On a du mal à croire que deux images, aussi bien que deux personnes, pourraient se rencontrer et produire un drôle de mélange, peut-être même une explosion.
Vous recevez un jour de votre famille quelques photos vraiment anciennes, de ce noir et blanc pâli, plutôt floues. Vous y jetez un oeil négligent ou amusé, vos petits ancêtres, rien de plus.
L’une d’entre elles, tout de même, vous intrigue un peu, pas longtemps : une scène champêtre, un type imposa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,53

sur 238 notes
Leur Ouest est si loin du monde…

Deuxième incursion chez François Vallejo avec Ouest et grand plaisir de lecture pour ce livre sombre et enlevé, qui témoigne de l'étendue stylistique d'un auteur que je découvre sur le tard.

Oui elles semblent bien loin du monde, ces terres de l'Ouest du baron de l'Aubépine des Perrières, récemment héritées par le fils à la mort de son père. Alors que la monarchie de Juillet se meurt, le jeune aristocrate enrage d'être si éloigné de Paris et de l'effervescence de la nouvelle révolution qui s'y prépare, ayant depuis longtemps pris le parti inverse de celui de son rang.

Sur ses terres, son garde-chasse Lambert ne comprend pas le comportement de son jeune maître, qui au lieu de jouir de ses rentes et des plaisirs de la chasse dans ses bois infinis comme ses aïeuls avant lui, semble vouloir bouleverser tous les équilibres construit jusque-là. À l'image de ce qu'il se passe à Paris.

Et c'est sans compter sur les femmes que le jeune Aubépine ramène au château pour quelques nuits et les pratiques étranges dont Lambert voudrait bien protéger sa jeune fille Magdeleine…

À la fois roman noir et fresque historique des années charnières du milieu de ce XIXe siècle où la France sembla à nouveau hésiter entre deux destins, Ouest est un livre réussi qui monte progressivement en tension, au fur et à mesure que l'esprit du jeune Aubépine se dégrade.

Dans le quasi huis-clos de ces terres vastes et pourtant enfermantes, c'est une confrontation psychologique permanente entre Aubépine et Lambert, le maître et son affidé, dont les mondes et repères vont basculer, jusqu'à s'inverser.

Connu pour sa capacité à se renouveler à chaque livre y compris en matière de style, Vallejo réussit dans Ouest à décrire la folie d'un homme, en l'appuyant d'une réflexion poussée sur ce qui fait notre dépendance ou notre liberté. Une réussite dont on comprend qu'elle fut couronnée de prix à sa sortie !
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La lecture de ce roman m'a fait sortir les yeux de la tête. Je sais que l'on n'écrit plus au XXIème siècle comme écrivait Hugo. Je sais aussi que ce livre à reçu le prix du livre Inter et qu'il s'est vendu comme des petits pains, ce qui signifie que des milliers de personnes l'ont adoré. Mais il n'est pas encore venu, le jour où je jugerai une de mes lectures en fonction des prix reçus, des chiffres de ventes ou des aptitudes de l'auteur à réinventer la langue française. Excusez la coquille, j'ai écrit "réinventer" à la place de "massacrer".
Les éléments qui m'ont marqué, dans ce roman, sont :
- de longues phrases, hachées par des virgules : étouffant !
- Des dialogues pas introduits : on ne sait pas quand on passe de la narration au dialogue. de ce fait, tous les échanges entre les personnages semblent plats, sans sentiment, sans consistance, sans vie. Et l'auteur, en écrivant ainsi, paraît même se désintéresser lui-même de ce qu'il écrit. On dirait qu'il raconte une histoire qui n'est pas la sienne, des ragots qui ne le concernent pas.
Pourtant, les verbes "dire", "hurler", "murmurer", "bafouiller", etc, servent normalement à faire vivre un dialogue, à donner de la couleur à un texte qui n'est, somme toute, qu'une suite de tâches d'encre noire sur une feuille blanche. Et les guillemets, les points d'exclamation, ce n'est pas fait pour les chiens, tout de même ! Ou est-ce parce qu'il y a trop de chiens dans ce roman que toute cette ponctuation a été déchiquetée, dévorée ?
Mais c'est inadmissible ! Quand je me fâche, je postillonne des points d'exclamation partout ! Alors où sont passés ceux de François Vallejo ? Ses personnages n'en voulaient-ils pas ? Ne se fâchent-ils pas réellement, alors ? Font-ils juste semblant ? Vivent-ils, eux aussi, une histoire qui n'est pas la leur ?
Certes, le thème, l'intrigue, les situations, les décors, la confrontation entre les êtres, tout ça c'est très bien, on ne peut pas le nier, mais c'est aussi très bien desservi par le choix de cette forme sans relief. Les personnages (théoriquement) tourmentés, vicieux, violents, affolés, déterminés ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes, des silhouettes en carton que l'on promène devant la fenêtre du château de la famille de l'Aubépine. Et ainsi toutes les bonnes intentions de l'auteur tombent par terre, du simple fait de cette volonté de violenter la langue française.
N'avait-il pas d'autre moyen de se faire remarquer, monsieur Vallejo que s'imposer cet a priori esthétique et destructeur ? Car associer le plus clair des diamants au plus bel anneau d'or ne fera jamais un bijou s'il n'y a pas de griffes pour les unir. de bonnes idées posées sur une belle histoire ne tiendront pas ensemble s'il manque les griffes de la ponctuation ainsi que les autres éléments rythmiques décrits plus haut pour sertir le joyau sur la bague.
Finalement, ce texte ressemble trop à un script cinématographique. Comme s'il n'avait pas été écrit pour être lu mais juste pour faire passer des idées à ceux qui en feront un chef d'oeuvre.
Quelques extraits pour servir d'exemple :
Page 61
Et voilà qu'un homme vient, tout gris, tout noir, un chapeau comme ça, une redingote comme en hiver, au milieu du mois d'août, une journée entière enfermé avec M. de L'Aubépine dans la bibliothèque.
Page 62
Le notaire n'a pas eu le temps de tourner le coin, Lambert n'a pas lâché Rajah qu'il est convoqué au salon. M. de L'Aubépine est dans un état, un état, à faire des pas, à se buter, guéridons, coin de cheminée, à s'exciter, il ne parle pas clair, des bouts d'immeuble parisien, et je bifurque, des rentes, je ne devrais pas vous en dire autant, un reliquat de sa défunte femme, où en étais-je ? Lambert finit par démêler le principal : le maître réalise ses biens, il veut en tirer du bel argent qui coule, et le petit homme tout gris, tout noir, en a apporté une avance, et un bout de l'avance est pour les Lambert.
Page 73
C'est une bien bonne femme qu'Eugénie, pas la peine d'aller lui mettre de mauvaises idées en tête. Lambert, Lambert, c'est une voix qui vient de loin, de l'étage : M. de L'Aubépine a entendu Lambert crier Eugénie, alors il appelle Lambert.
(L'exemple de la page 73 est à mon sens le plus parlant pour "exemplifier" la platitude qui ressort du manque de ponctuation).
Dernière petite remarque : l'introduction (qui n'est en fait que la révélation de la source d'inspiration de Vallejo pour son roman) n'a rien a faire là. Il dit, dans une interview, qu'il a supprimé la visite à Victor Hugo pour éviter de sortir de l'enfermement de l'Ouest, pour ne pas rompre la tension. C'était à coup sûr une très bonne idée, puisque la tension se vit effectivement très clairement quand on lit la partie sur la séquestration. Supprimer ne lui fait donc par peur. Alors pourquoi ne l'a-t-il pas fait pour les deux pages de l'intro qui rompent encore plus franchement avec "L'Ouest", puisqu'elles nous parlent de Bagdad en 2003 ? C'était ça ou les guillemets ? Pas sûr qu'il ait fait le bon choix.
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A la mort du vieux baron de l'Aubepine,Lambert ,son garde -chasse dévoué va devoir composer avec son nouveau maître, le fils du baron ,un drôle d'ėnergumène que ce fils,arrivant de Paris avec des idées révolutionnaires frôlant parfois la folie.Tout le roman va se construire sur la confrontation des deux hommes:l l'un très attaché à ses règles devie:respect,loyauté et dévouement à son maitre et l'autre parlant de liberté, prônant la fin de l'asservissement, discourant tout le temps avec son garde-chasse.Et c'est cette confrontation dans un décor austère ,humide au fin fond des terres de l'Ouest qui m'ont tenu en haleine tout au long de ma lecture.
Entre la folie du baron et la dureté apparente du garde-chasse, les deux hommes vont se détruire.
Une histoire dure,âpre, angoissante ,obsédante vers une issue dramatique.Les comportements ,les caractères sont disséqués avec beaucoup de clairvoyance et de finesse.Une recherche dans l'écriture qui m'a rappelée certains ouvrages du 19ème siècle que nous étudions au lycée ,que j'ai appréciée .Un très bon roman hors-norme à recommander .⭐⭐⭐⭐
P.S:j'ai oublié de notifier que l'histoire se déroule au château des Perrières au 19ème siècle de 1845 a 1852,période de grands troubles en France (insurrection a Paris Louis Napoléon Bonaparte,exil de Victor Hugo à Jersey etc....)
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Un titre comme un ancrage. C'est sur ces terres de l'Ouest, associées aux guerres civiles de la Révolution que va se dérouler, se figer même, l'ensemble du roman. Sans que l'on sache précisément où dans cet Ouest, plus historique que géographique, l'histoire, tel un huis-clos ne sortira pas (ou seulement par propos rapportés) du domaine des Perrières, propriété de la famille de l'Aubépine. Monsieur de l'Aubépine est un maître que l'on peut qualifier de traditionnel. Royaliste, "tueur de Chouans", il a été de toutes les guerres de l'Ouest. Apprécié de ses gens qui l'estiment sévère mais juste, le vieux noble déconcerte cependant par le traitement particulièrement méprisant qu'il inflige à son fils unique. Pas étonnant donc que celui-ci choisisse l'autre camp, celui des Républicains et qu'une fois devenu maître du château, il s'intéresse de près à son garde-chasse, Lambert dont le père a été un soldat de la Révolution, un "bleu". Sauf que Lambert ne revendique pas spécialement cet héritage et de ce malentendu initial va naître une tension de plus en plus forte que François Vallejo a su parfaitement rendre sur le plan narratif.

Ce n'est pas qu'il refuse d'avoir un maître républicain, Lambert mais les idées nouvelles du baron, personne ne les comprend et puis comment se débarrasser de ses habitudes serviles comme l'y encourage le maître quand on peut être chassé du domaine du jour au lendemain avec femme et enfants ? Chaque jour, il lui faut supporter les nouvelles lubies du baron, s'adapter à son humeur changeante, protéger son épouse Eugénie qui sert au château et surtout Magdeleine, sa fille aux traits délicats. Heureusement, Lambert respire un peu lorsqu'il part chasser avec sa meute, des bêtes puissantes et dociles qui font sa fierté et notamment le Rajah, un molosse, mélange de force et de douceur et dont l'auteur a su faire un véritable personnage.

Et ce siècle qui est tout aussi changeant que la personnalité de Monsieur de l'Aubépine. Avec les événements de 1848, il frétille et le voilà à Paris, prêt à jouer un rôle dans cette nouvelle République. On ne lui donne pas mais c'est égal, il est d'humeur joyeuse et ramène toutes sortes de "créatures" au château. Quand la trahison de "l'usurpateur" intervient en 1852, il n'a de cesse d'entrer en contact avec son principal adversaire, le grand écrivain exilé à Guernesey. Une lubie de trop pour Lambert...

Ouest est un roman troublant. Je n'ai pas été gênée, pour ma part, par le choix qu'a fait l'auteur pour introduire ses dialogues, cette sorte de position intermédiaire entre la narration et les échanges verbaux. Au contraire, j'ai trouvé cela habile. Tout comme j'ai trouvé intéressant d'évoquer les bouleversements politiques du XIXème siècle et notamment des événements plutôt parisiens depuis un ancrage provincial, un peu comme l'écume lointaine d'un tumulte. Car le vrai trouble n'est pas là, il est dans la tension entre le maître et son garde-chasse, un domestique, au sens étymologique du terme, celui qui est attaché à la domus, la maison parce qu'il y vit, y a sa famille, ses repères et y exerce son savoir-faire, en maître avec ses chiens, parcourant "ses" bois. Lambert n'est pas servile par faiblesse mais par force en quelque sorte. Monsieur de l'Aubépine, quant à lui, n'est pas forcement républicain par conviction mais peut-être par dépit. Décidément, rien n'est lisse, ni évident sur ces terres de l'Ouest.
Lien : http://leschroniquesdepetite..
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Voilà un titre qui situe d'emblée le lieu de ce drame. Nous sommes dans l'ouest de la France, haut lieu de la chouannerie, autour de 1848. Les nobliaux blancs ont dû céder la place aux bleus républicains, avant que n'advienne l'Empire de Napoléon III.
Au château des Perrières, le vieux baron de l'Aubépine a trépassé, et son fils, guère aimé dans le pays, prend sa place. Tel père tel fils, rien n'est moins vrai ici, et un vent nouveau mais mauvais se met à souffler sur ce bout d'Ouest.
Le roman chronique une décennie de vie commune entre les occupants du domaine, avec dans les rôles principaux le garde-chasse Lambert et son maître le baron. Participent aussi la femme, la fille et les chiens de Lambert. On ne peut pas dire que l'harmonie prédomine dans ces relations. On assiste en réalité, sous un vernis de courtoisie de plus en plus écaillé, à une sorte de guerre froide larvée entre Lambert et le nouveau baron. le premier, domestique jusque là loyal et dévoué à sa tâche, plein de bon sens, attaché aux traditions autant qu'à ses chiens et ses forêts, n'apprécie pas son maître, personnage fantasque (on dirait aujourd'hui « maniaco-dépressif »), pervers et manipulateur, qui, bien que de souche noble, se targue de défendre les valeurs de la République, et voue un culte obsessionnel à son idole exilée à Guernesey, Victor Hugo.
Entre hypocrisie et chantages, chacun prend tour à tour la main sur l'autre, sans qu'on n'arrive, à la fin, à déterminer le vainqueur.

Ce roman est déroutant, je ne sais pas trop quoi penser de ce huis-clos psychologique. C'est le style, très particulier, qui m'a laissée perplexe : tout est écrit en continu, les dialogues ne sont jamais signalés par des tirets ou des guillemets. Il est parfois malaisé de comprendre qui parle, et de distinguer les paroles des pensées. Ce style m'a paru original pendant les 50 premières pages, j'étais même plutôt emballée. Mais c'est là le problème, ça ne fonctionne qu'à petites doses et sûrement pas pendant 300 pages. On a l'impression d'être dans la tête des personnages, et Dieu sait si leurs esprits sont tourmentés. Tant de cérébralité est lassant, c'est plat et monotone, alors que paradoxalement j'ai bien ressenti la hargne constante des personnages. Mais ceux-ci ne sont pas attachants, et la trame est insipide.
Lecteurs voyageurs, évitez donc le chemin vers cet Ouest
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
... Il s'arrête juste avant, il se repose sur sa canne ferrée; il retourne son histoire dans tous les sens; le plus difficile c'est de trouver le début, parce que le début c'est la fin. Vas-y Lambert, secoue la cloche et cause, tu verras bien ce qui en sortira. C'est une servante qui ouvre, elle a un de ces tons: Voyons, à une heure pareille, M. Julien n'y est jamais. Comme elles vous parlent, ces femmes-là, après on s'étonne de les voir étranglées. C'est bon, c'est bon, je reviendrai quand il y sera. Dans deux heures, pas avant. Lambert sent son ventre bien libre, bien souple d'un coup.

Vous dites que M. Julien n'y sera pas avant deux heures?
Je l'ai déjà dit.
Bon Dieu, voilà une femme qui vous décourage de revenir.
Je peux attendre une heure, c'est ça, juste une heure.
Voyons, c'est idiot.
Mettons les deux heures, alors, pas une minute de plus. Si M. Julien n'arrive pas, il n'aura à s'en prendre qu'à lui-même.

Lambert redescend la Grand'rue, son bout ferré fait des étincelles; il la remonte. Il sent bien qu'il commence à faire causer, derrière les fenêtres. Qu'est ce qu'il nous veut, à la fin, le Lambert? Ce n'est pas dans son usage de s'attarder comme ça et de parader dans nos rues. Qu'est ce qu'il attend? Déjà qu'on a un châtelain qui ne va pas bien rond, cela déteint sur ses gens, faut croire. Tiens, à propos de châtelain, tout-là-bas, ce n'est pas la voiture de son maître, par hasard? C'est les maîtres qui viennent chercher les employés à présent, c'est farce.

M. de l'Aubépine arrête le cabriolet à hauteur de Lambert. C'est fait? Pas encore. Comment sait-il que je suis là, ce beau diable? Il a ses voix? Il est trop fort pour nous.

C'est Eugénie, dit M. de l'Aubépine. Elle n'était pas à sa besogne. Et tout inquiète; inquiète pour vous. Vous voir partir tout drôle, sans chien, sans fusil et habillé comme qui dirait pour la ville, annonçant que vous alliez le faire...Je me doutais bien que je vous trouverais par là. Quand un homme comme vous va à la ville, c'est qu'il a une bêtise à faire. Je me proposais de vous épauler; de montrer que je suis avec vous; le maître d'un domaine et son garde-chasse, c'est tout un; nous sommes les deux faces d'une même monnaie, Lambert, ne l'oubliez pas.
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Qu'est-ce que tu espères trouver la-dedans?demande Eugėnie. Aide -moi plutôt à porter cette malle.
Lambert n'aide pas il s'est glissé dans un interstice du temps ,il tient entre les doigts cette photo en noir et blanc.Il sait qu'il est devenu un autre homme.
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Ils marchent une bonne heure,à grands pas,tirés par la frénésie des chiens ,plein Nord,puis nord-ouest, vers la partie la plus giboyeuse du domaine.La terre est sèche, le vent pique et tue les odeurs,rien à tirer des chiens. Ce n'est pas un grand jour .Mais ,bon sang,que faisons-nous ici,quand la république est renversée par le tyran?Quand mes amis sont arrêtés , transportés vers les pontons,fusillés peut-être ?
Taisez-vous ,monsieur,à la fin, c'est vous qui faites fuir le gibier à parler haut dans les fougères. On vous entend venir à deux lieues. Comment voulez-vous vaincre un tyran,si la plus petite perdrix rouge vous échappe sans effort ?sauf votre respect ,on n'attrape pas un Bonaparte comme une fille de l'Ouest .
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Le garde -chasse mal cadré ,c'est Lambert.Son carré de terre,circonscrit par la photo ,je le connais ,j'en viens ,c'est l'Ouest.L'Ouest de ce Lambert -là ,ses histoires au temps de ses chiens ,c'est d'abord un château. Le nom est marqué au dos du cliché :château des Perrières.Celui qui a noté cette précision l'a fait non sans fierté, cela se sent.Les châteaux ont gardé un pouvoir sur les esprits bien-au-delà de la Révolution.Lambert n'est pas le châtelain, naturellement, il est au service du château.
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Quelle idée d'être allé lui demander son avis! Il ne faut rien demander aux femmes. Elles risquent d'avoir un peu raison.
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Il est des hommes pour qui l'art est le théâtre de toutes les ambitions et de tous les risques. Il paraîtrait même que certains en sont morts. Avec Paul Greveillac ("Art Nouveau", Gallimard), Dominique Maisons ("Avant les diamants", La Martinière) et François Vallejo ("Efface toute trace", Viviane Hamy). Animée par Laure Dautriche, journaliste à Europe 1.
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