L'écume des jours

J'ai eu l'occasion de lire ce livre par le biais de mon cours de français.

Pour ma part je n'ai pas vraiment aimé ce livre. D'une part, parce que le genre du livre, à savoir le surréalisme, n'est pas mon domaine de prédilection. Mais aussi, parce que je n'ai pas aimé le fil conducteur de l'histoire, il était prévisible, il n'y avait pas vraiment de suspens,...
De plus, l'histoire était lente, ennuyeuse même et je n'étais pas plongée dans l'histoire.

Malgré les points négatifs que je viens d'énumérer, ce livre ma permis de découvrir le genre surréalisme, qui n'est pas ma tasse de thé certes, mais dont j'ai pu en connaître les caractéristiques.

Je recommande ce livre aux personnes qui aiment le genre surréaliste ou qui souhaite le découvrir.

Mon deuxième Boris Vian après L'Arrache-Coeur, que j'ai nettement préféré à L'Écume des jours, même si ce n'était pas un chef d'oeuvre... Je l'ai lu, parce qu'il me semble que ce roman fait partie de ceux à côté desquels on ne peut pas passer. Et pourtant, au risque d'en choquer certains, je me suis vraiment ennuyée. L'histoire est lente et il ne se passe pas grand chose. le style de Vian m'a parfois irritée (sujet séparé du reste de la phrase par un "dit-il", par exemple), non pas parce que ça complique la compréhension du texte, mais parce que je trouve ça pompeux. Zola en est la preuve : écrire simplement, sans ajouter de complexités inutiles, est souvent plus efficace. J'ai souvent lu que ce roman était un magnifique roman d'amour... Pourtant, je ne l'ai pas vraiment senti. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, qui sont soit fades et insipides, soit mielleux au possible. Je n'ai pas été émue non plus... Vian est sans aucun doute un immense auteur, mais je ne suis pas certaine que ça soit le genre à faire l'unanimité.

J'avoue avoir était quelque peu déçu par cet ouvrage. On m'en avait tellement parlé que j'attendais quelque chose de plus envoûtant. Cette déception vient peut-être du fait que contrairement à grand nombre de lecteurs, ce livre n'a pas eu le privilège de figurer dans mes madeleines de Proust.
Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé le livre intéressant, et fourmillant de riches idées et trouvailles. J'ai beaucoup ri en découvrant les situations burlesques et surréalistes. Ce sont ces situations qui m'ont fait apprécier le livre. Pour le reste, je ne me suis pas passionné pour l'intrigue et encore moins pour les personnages de Colin et Chloé dont l'idylle me laissait assez indifférent. En bref, j'ai beaucoup aimé la forme, mais moins le fond. Je pense que j'aurais davantage apprécié un recueil de nouvelles utilisant cet univers loufoque plutôt qu'un roman. Cela m'a fait l'effet d'une bonne blague qui s'éternise un peu : drôle au début, lassant par la suite.

Ce bouquin a d'abord été un travail d'extrait pour l'école d'un des enfants. J'ai vu là une occasion de découvrir cet auteur. Et puis, il a fallu, qu'il y ait un exercice de français. Un de ceux qui vont vous faire haïr les joies de la lecture. (trouver l'épithète sujet, les compléments du nom...). L'extrait à étudier concernait le passage de la découverte du pianocktail de Colin à Chick. le passage de ... -si tu joues trop "hot" il y a des morceaux d'omelette dans le cocktail et c'est dur à avaler- m'a bien fait marrer. J'ai trouvé ça ridicule la manière dont Colin s'exprime. Puis finalement, je me suis mise à lire ce bouquin. J'y suis allée un peu en trainant des pieds, en essayant de mettre mes préjugés de côtés. Puis l'histoire m'a attrapé. Je suis entraînée par le rythme et les personnages touchant. Une malade à la maladie incurable, un amoureux transit qui fait tout son possible pour sauver l'amour de sa vie. Un homme tellement aveuglé par sa passion pour "Jean-Sol Partre" ne verra pas que les libraires se jouent de lui, une femme tellement éprise de cet homme qu'elle finira par commettre l'irréparable. Je l'ai lu assez rapidement, ça se lit bien. L'histoire même tragique est entrainante. Même si, je trouvais certaine description ridicule, ou l'utilisation de certains mots comme :" élytres" "forcipressure" "cépédéiste" un peu pompeux. Parfois, beaucoup de dialogue pour des banalités... parfois, beaucoup de métaphore pour mieux ressentir les sentiments des personnages... parfois des descriptions hallucinantes dans un monde ou les objets évolues selon ton humeur; ça m'a d'ailleurs fait penser au "meilleur des mondes" d'Huxley. à présent, je comprends pourquoi cet ouvrage est un classique qu'il faut avoir lu.

Les aventures (déboires ?) d'un petit groupes de jeunes gens, dans un univers à la fois dramatique et burlesque. C'est mon premier Vian, mais si j'ai été intéressé par la trame de l'histoire, j'ai moins adhéré au style onirique ou farfelu, aux nombreux jeux de mots, à l'allusion soutenue (inexpliquée ?) à Sartre, etc...

Relecture.

Colin, un gentil, riche, jeune célibataire amoureux du jazz, a très envie d'être amoureux. Son ami Chick a rencontré l'âme-soeur à une conférence de Jean-Sol Partre, dont il est passionné collectionneur d'oeuvres, si ce n'est pas de la chance !... Même son maître d'hôtel est un don juan autour duquel les femmes pleuvent... Mais fort heureusement, Alise a une amie, Chloé, et l'amour va pouvoir naître puis le mariage, ce pari sur la fixité des êtres et des choses...

J'avais oublié que le roman, lu il y a plusieurs décennies, était si long, si bavard, je n'en avais gardé que les enchantements gais ou tristes comme le pianocktail, la bande de jeunes et les amoureux, le jazz et Jean-Sol Partre, le nénuphar bien sûr. Dans cette relecture, je retiens ce qui précède qui n'a plus le mérite de surprendre et conséquemment, m'amuse moins. Je me rends compte qu'il est beaucoup plus désenchanté et sur bien d'autres choses que le nénuphar de Chloé ou la folie collectionneuse de Chick et la paupérisation et la solitude qu'ils entraînent. En réalité, aucun des personnages n'a jamais l'air réellement satisfait et tout chez eux est à la fois fragile, ordinaire (ils sont presque interchangeables, ce qu'on voit aux descriptions et aux audaces intercouples qui sont moins du libertinage qu'une porosité des individus).

Je pense que je ne le relirai plus, ça suffit.

Écouté en audiobook.
Lien : http://aufildesimages.canalb..

Voici un livre qui me laisse perplexe. J'ai découvert une plume à la fois douée, éveillée et raffinée mais chaque fois que je tournais une page, je me disais que c'était l'histoire la plus bizarre que j'avais pu lire et je dois avouer qu'au début j'ai bien faillit abandonner ma lecture. J'ai eu des difficultés à entrer dans l'univers de Vian, Il renverse nos perceptions et j'ai eu du mal à m'adapter. Il a quand même réussi à donner un aspect assez poétique à l'ensemble mais c'était je crois, trop décalé pour moi. Il joue aussi beaucoup sur les mots, c'est amusant à certains moments mais c'est complétement incompréhensibles à d'autres. J'ai souvent relu des passages à plusieurs reprises. Finalement, j'ai persévéré et j'ai été contente d'avoir enfin fini ma lecture. Les métaphores me sont peut être étrangères mais l'histoire d'amour m'a quand même touchée. J'ai trouvé que la conception de Boris Vian sur le travail, le rapport à l'argent de façon générales mais aussi les addictions très intéressantes. L'auteur à une imagination débordante et ce livre sort des romans classiques que je connais. L'écrivain fait très bien passer ses messages, il arrive aussi ) donner une vie propre à la nourriture, aux objets et aux habitats. En bref, j'ai découvert Vian lors d'une lecture scolaire, c'est une histoire étrange or je ne peux pas dire que je n' pasai aimé mais je ne l'ai pas détesté non plus.

J'ai lu ce livre au collège,
Boris VIAN est un célèbre auteur du XXe.

L'écume des jours est un livre singulier: le monde y est surnaturel, fantastique et quelque peu parodique.
Pour les personnes ayant apprécier le livre il a été adapté en film.
Mais j'ai tout de même une préférence pour le livre qui laisse libre cours à notre imagination.

J.aicommencé ce livre pour ne plus avoir à dire que je n𠆚vais jamais lu Boris Vian.
J𠆚i aimé la première partie pour son style et son écriture poético-humoristique. La deuxième partie m𠆚 paru un peu longue. Tous les procédés utilisés n𠆚vaient plus la même fraîcheur.
En 1950, il a dû être extraordinaire !

Il faut aimer les néologismes et un style d'écriture peu commun.
Personnellement, je n'adhère pas à ce genre d'ouvrage.