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Quel plaisir de lire cette biographie de Magellan écrite par le formidable Stefan Zweig.
D'une plume toujours aussi élégante et précise, l'auteur nous raconte le destin du navigateur.
J'ai vécu les longs mois en mer, la faim, la chaleur, les tempêtes, les morts, le découragement, les mutinerie, les joies et les espoirs aussi.
Cette édition avec plus de 200 documents, cartes, dessins, peintures, textes,... est magnifique.
J'ai adoré.
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J'aime beaucoup l'écriture de Stephane Zweig et ses biographies sont toujours très intéressantes.
Celle ci ne déroge pas à la règle.

J'ai, grâce à cette lecture, découvert la vie de Magellan et ce que fut son incroyable tour du monde.

Zweig nous embarque dans ces navires à la découverte de terres inconnues par des voix maritimes inconnues.
Nous vivons littéralement avec l'équipage cette terrible traversée, à coté de Magellan.
Nous débarquons avec lui sur ces rivages inconnus , nous affrontons les tempêtes, le froid glacial, la faim, les maladies, les trahisons, les bagarres et nous retournons enfin d'où nous sommes partis, les cargaisons pleines mais l'équipage réduit à une peau de chagrin.

Une très agréable lecture, servie par une plume exceptionnelle, pour une aventure exceptionnelle.

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Passionnante biographie de Magellan par l'un des maîtres du genre qui s'ouvre par un des plus beaux incipit qu'il m'ait été donné de lire : à la fois court et simple mais riche d'une promesse d'aventures exotiques et de voyages au long cours !
Au commencement étaient les épices...

Avant d'introduire le portrait de Magellan, Stefan Zweig nous éclaire sur le contexte historique et géographique du monde en cette fin du Moyen-âge. Encore plongé dans l'obscurantisme, le monde a oublié les découvertes extraordinaires de Marco Polo trois siècles plus tôt. Les hommes sont devenus timorés, effrayés par leur propre ignorance qui voile les contours des terres et les limites des océans, les empêchant d'explorer. Pourtant en cette fin du XVème siècle, quelques navigateurs sont repartis à la conquête des océans et enfin un Génois vient d'accomplir un exploit : croyant découvrir les Indes, Christophe Colomb a traversé l'Atlantique et atteint l'Amérique ! C'est l'étincelle qui galvanise à nouveau les marins, les aventuriers, les commerçants et les seigneurs d'Europe qui se lancent dans de multiples expéditions pour conquérir de nouvelles terres. Afin d'éviter les conflits de possessions entre le Portugal et l'Espagne, le pape Alexandre VI, traçant une ligne de partage qui passe à l'Ouest des îles du Cap vert, divise le globe terrestre en 2 hémisphères égaux : à l'ouest de ce méridien, toutes les terres découvertes appartiendront à l'Espagne, à l'Est, elles deviendront des possessions du Portugal. Ce Traité de Tordesillas qui définit le partage du monde entre ses deux seuls pays d'Europe sera bien sûr contesté et suivi par de nombreux autres traités.

C'est dans ce contexte que Magellan débute sa carrière militaire, en tant que jeune soldat portugais de 24 ans embarquant en mars 1505 à bord de la flotte de l'amiral de Almeida dont l'objectif grandiose et orgueilleux est de conquérir l'Orient. Il aura l'opportunité de s'illustrer par son courage en sauvant son frère d'armes Francisco Serrão, se liant d'une amitié indéfectible à cet homme qui influencera fortement sa destinée en lui parlant des merveilles paradisiaques des Iles Moluques où il s'est installé.

Même si l'on sait peu de choses de Magellan avant qu'il n'accomplisse son exploit, les quelques épisodes connus de cette période de sa vie nous livrent le portrait d'un homme courageux, secret, discret, patient et entêté, capable de supporter les brimades mais pas oublieux des torts qui lui sont faits, en premier lieu ceux du roi Manoel, incapable de reconnaître sa bravoure et ses aptitudes.

Seule la deuxième moitié de cette biographie est consacrée à la fabuleuse circumnavigation de l'expédition de Magellan qui après avoir tenté de convaincre son roi, a trahi la Couronne portugaise, pour convaincre Charles Quint qu'il trouverait une nouvelle route des épices entre l'Atlantique et le Pacifique, qu'il atteindrait les Moluques et en ramènerait des vaisseaux chargés de tonnes de clous de girofle, muscade, poivre ou cannelle.

Pour avoir un récit détaillé, il vaut sans doute mieux lire le récit qu'en a fait Pigafetta, le chroniqueur qui accompagnait l'expédition : mais Stefan Zweig nous apprend que ce récit nous est parvenu incomplet, ayant été expurgé des passages pouvant mettre en cause les mutins. C'est donc une version plus résumée que je ne m'y attendais que nous livre Stefan Zweig. Qu'importe, le verbe est ciselé, la plume fluide, et l'on embarque bien volontiers le 20 septembre 1519 pour traverser l'océan Atlantique et chercher de nombreux mois durant le fameux passage qui permettra d'atteindre le Pacifique, pour assister aux traîtrises des capitaines espagnols envers Magellan, pour le voir douter de sa réussite... Mais l'homme est opiniâtre et s'entête à chercher, malgré l'hiver austral qui arrive les fouettant d'un vent glacé, malgré les provisions qui s'épuisent, malgré l'hostilité de la plupart de ses hommes qui voudraient tant rentrer chez eux au bout de ses longs mois d'expédition... Il explore méthodiquement chaque baie, chaque méandre des bras de mer qui s'enfoncent dans la terre...

Le récit est prenant, les difficultés affrontées par Magellan et ses hommes sont terrifiantes et l'on est totalement admiratif de la force de caractère, du courage et de la patience de l'explorateur qui lui ont permis d'échapper aux dangers de la mer, aux complots et à une mutinerie d'une partie de ses hommes, à la famine aussi. On ne peut qu'être impressionné aussi par le courage de tous ces hommes (même ceux qui le trahiront) qui l'ont accompagné dans cette aventure, à la merci d'une mer inconnue et dangereuse, de cartes approximatives et même carrément inexistantes après Rio de Janeiro, pour une durée inconnue, sans savoir s'ils reviendraient un jour en Europe.

Le passage enfin trouvé, le Pacifique enfin atteint, dix-neuf hommes meurent de faim et du scorbut. Après bien des souffrances, Magellan atteint son but, les Îles Moluques, mais il était écrit qu'il n'en profiterait guère, puisque moins d 'un mois après, il périt sous les coups de lance des indigènes excédés par le comportement violent des hommes d'équipage que Magellan n'a malheureusement pas su contenir.

Si le passage découvert par Magellan passera à la postérité, il ne s'avèrera finalement pas être la meilleure route pour rejoindre la Chine ou les Indes. Grâce à Pigafetta puis à Stefan Zweig, il nous reste le portrait d'un homme à la force d'âme incroyable, sombre, opiniâtre, dur mais jamais cruel, qui par sa volonté a réussi l'un des plus grands exploits de tous les temps.

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Cet audio m'intrigue depuis que je l'ai trouvé. Je connais cet auteur de nom mais absolument pas ses écrits. J'ai donc décidé de le découvrir avec celui-ci dont la durée est de 8h30. J'espère passer un bon moment en sa compagnie.

Je ne sais pas exactement à quoi je m'attendais avec ce roman, le titre et le personnage m'intriguait. En définitive, je découvre un roman historique sur les explorations du 16ème siècle et le contexte géopolitique de l'époque. En l'espace d'une heure, j'y ai déjà appris des choses très intéressantes comme l'expression du « sac de poivre » ou les véritables raisons des croisades. Curieuse lecture que celle-ci où j'ai appris à découvrir un homme d'Histoire. Il est dommage qu'on ne souvienne de lui que pour le détroit qu'il a découvert. Toutes les autres belles choses qu'il a fait ou découvertes ont été oubliées des discours… car il ne faut pas oublier que Magellan était un capitaine portugais au sein d'une flotte espagnole. Il n'était pas forcément apprécié à sa juste valeur car il était très sec et secret vis-à-vis de ses idées et de ses subordonnés. Heureusement que quelques écrits lui ont survécus mais ce n'est pas grâce à ses notes et à ses écrits que l'on se souvient de lui. Certains malfaisants ont essayé d'effacer ses traces et ses découvertes…

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une excellente découverte, de part cette personne qui aurait dû rester un grand nom de l'Histoire, et non juste celui d'un détroit inutilisé… le style de Zweig est très agréable, beaucoup de détails mais comme le livre est court, on n'a pas le temps de s'ennuyer. le seul bémol concerne les dates et les noms que j'avais dû mal à retenir. Sinon à tous les amateurs de romans historiques, je vous conseille très fortement de découvrir celui-ci. Pour ma part, je continuerai à découvrir sa bibliographie très diversifiée.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Avec fluidité et élégance, Stefan Zweig narre le destin magnifique et tragique de Fernão de Magalhães, plus connu sous le nom de Magellan. L'exploit de cet homme hors du commun a prouvé « qu'une idée animée par le génie et portée par la passion est plus forte que tous les éléments réunis et que toujours un homme, avec sa petite vie périssable, peut faire de ce qui a paru un rêve à des centaines de générations une réalité et une vérité impérissables. » Ce rêve est un exploit que personne n'a encore réussi à réaliser et auprès duquel la fameuse traversée de Christophe Colomb paraît un petit voyage de santé. Il s'agit ni plus ni moins de démontrer par des preuves empiriques que la Terre est ronde et qu'il est possible pour un seul et même navire d'en faire le tour. Certes, Ératosthène a déjà calculé la circonférence du globe il y a dix-huit siècles, mais jamais aucun homme n'a pu en faire l'expérience dans sa chair.

« Au commencement étaient les épices. » Avec ce parfait incipit, Zweig replace l'exploit de Magellan au coeur des préoccupations de l'époque, purement vénales, puisqu'il s'agit de découvrir une route maritime conduisant aux riches Moluques, les « îles aux épices », afin d'éviter de contourner l'Afrique en empruntant le Cap de Bonne-Espérance. Grâce à différents documents d'archives, Stefan Zweig retrace le parcours semé d'embûches de l'explorateur portugais. Avec une « constance héroïque », Magellan affrontera toutes les vexations et les refus, allant jusqu'à naviguer sous pavillon espagnol pour mener à bien la mission de sa vie. À la tête d'une flotte de cinq caraques, il affrontera maintes déconvenues et erreurs d'interprétation, brisera la défiance de ses capitaines et une mutinerie, affrontera l'hiver austral, mènera ses hommes au travers d'un dédale de fjords sinistres et menaçants, traversera dans des conditions de restrictions atroces un océan vide où nul vent ne souffle.

Plus que le portrait d'un homme dans toute sa complexe psychologie et l'ironie de son destin, Zweig retrace ici l'une des plus grandes aventures de l'humanité, un exploit qui a contribué à changer la face du monde.
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L'auteur présente l'abord le contexte le désir des épices, la façon dont on se les procure. Les desseins de Henri dit le navigateur, roi portugais qui pendant plusieurs décennies va s'efforcer de faire de son peuple, un peuple de marins. Puis il expose aussi pourquoi Magellan, bien que portugais ne fera pas ce premier essai de circumnavigation sous le pavillon de son pays.
Suit le récit de toute la préparation matérielle de ce périple qui ne commence que presque au tiers du livre. Et pourtant nous ne perdons rien des difficultés du voyage, tant matérielles qu'humaines, les relations avec les capitaines espagnols étant difficiles. Zweig admire Magellan, cela ne fait pas de doute, son héros est très positif. Mais il reste aussi juste que possible et n'accable pas bien au contraire les espagnols.
Finalement sa découverte d'un nouveau chemin vers l'Asie et ses iles à épices ne sera pas utilisée. Peu importe aux yeux de Zweig, il a fait cadeau d'un bien plus précieux : la connaissance.
C'est assurément l'oeuvre d'un littéraire, de nombreuses références l'attestent telles : « de même que le Cid mort maintenu par ses hommes sur son fidèle cheval de bataille remporte encore une victoire, de même l'énergie de Magellan impose, par-delà le trépas, sa volonté. »
Un très beau texte qui restitue bien l'ampleur de tels projets de découvertes, et le courage nécessaire pour s'embarquer pour l'inconnu sans savoir quand l'on reverra sa patrie et sa famille et même si on les reverra.
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La "rencontre" de deux hommes exceptionnels ne pouvait accoucher que d'un livre fabuleux.
J'aime Stefan Zweig, ses oeuvres sensibles et sa plume envoûtante. Ce talent mis au service de la biographie d'un immense navigateur m'a tout simplement subjuguée.

"Magellan" pour moi c'était un peu vague. C'était presque un nom commun associé au détroit, une vague histoire de tour du monde...
Mais ce livre m'a ouvert sur la dimension incroyable de cet homme, la volonté qu'il lui a fallu pour monter son voyage et le tempérament dont il a dû faire preuve pendant.
Car au début du XVIeme siècle il était plus incroyable de s'aventurer au sud de la patagonie, puis dans l'immense et inconnu océan océan pacifique, que tenter de conquérir l'espace aujourd'hui : pas de cartes, de notion des distances, de visibilité sur les îles à atteindre.
Stefan Zweig décrit à merveille les expériences vécues par l'équipage des cinq bateaux qui partirent pour cet incroyable périple. Il rend concret et palpable un exploit qui tenait en une ligne dans mes livres d'histoire. Il analyse également le contexte historique et replace cette aventure dans les réalités de l'époque. Et je suis éperdue d'admiration pour ces deux hommes.

Je n'irai pas plus loin dans ma critique car je me refuse à paraphraser le divin récit de Stefan Zweig. J'espère par contre que vous le lirez, c'est court et passionant, un véritable condensé de génie.

Désormais lorsque l'on me parlera de Christophe Colomb je répondrai Magellan.
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Ma plus belle découverte littéraire après un bac littéraire lui aussi, fut la littérature allemande. Hermann Hesse notamment m'a tiré des larmes de ravissement avec Siddhartha. A présent, quelques années passées et quelques pages tournées, je me sens plus proche de Stefen Zweig, de son extrême sensibilité associée à son acuité à cerner les êtres et les situations. A imaginer des histoires ou s'immerger dans L Histoire avec ses biographies. Ces dernières sont remarquables. La qualité de la plume égale le sérieux des recherches historiques. Ce qui donne aux lecteurs l'impression de toucher et ressentir l'intimité de ceux qui font la grande Histoire. J'ai ainsi déjà pu comme une petite souris, traverser l'existence de Marie Stuart et Marie-Antoinette.
Le confinement qui date pourtant de plusieurs années m'a laissé entre autres séquelles, une appétence accrue pour les grands espaces, les moments d'évasion littéraire où les paysages à l'horizon dégagé. Alors pour assouvir ce besoin de perspectives lointaines, j'ai choisi cette biographie de Magellan. Combien de fois ne me suis-je pas imaginée seule sur un voilier au milieu de l'océan, sans terre en vue, à compter mes rations de vivres, en mesurant le dérisoire de mon existence, cernée par le bleu de l'immensité spatiale et maritime.
Mais les navigateurs explorateurs n'étaient pas de doux rêveurs barbotant sur des voiliers soigneusement calfatés. C'était des conquérants, des guerriers, des stratèges, des commerçants. La plupart cherchait la gloire et la richesse. Mais ils n'avaient pas choisi le chemin le plus simple. Eh bien tout cela vous est dévoilé dans cette biographie de Magellan. Comment on devient marin & explorateur. Comment le Portugal, l'Espagne, pour récupérer le marché des épices et richesses de l'orient, au nez et à la barbe du Moyen Orient, ont été pris de frénésie de conquête du monde. La Terre globalement inconnue et immense, est devenue en moins d'un siècle singulièrement familière, grâce à l'élan général de ceux qui avaient la fortune, des scientifiques, des constructeurs, des géographes et des monarques. Et même le Pape a gentiment accordé un morceau du globe à l'Espagne et l'autre au Portugal, pour éviter les conflits inutiles entre les deux contrées. Pour les autochtones, ce fut une autre paire de manches.
C'est là qu'on se dit qu'il faut être un peu né au bon moment et au bon endroit. Que les planètes soient alignées pour que la destinée exceptionnelle se mette en marche.
Magellan un siècle avant, il aurait à peine atteint le niveau de l'équateur le long des côtes africaines. Magellan au XXIème siècle, il aurait été cosmonaute peut-être.
Sa vie reste une épopée, une traversée de la Terre. Même s'il n'a pas terminé le premier tour du monde jamais entrepris, il en est l'initiateur. Sa préparation minutieuse, sa persévérance, sa gestion des conflits, ses prises de décisions : tout a concouru à cet exploit, en ces temps où les GPS n'existaient pas, où les marins n'avaient aucune idée de la durée de leur voyage, où l'ombre du scorbut, des tempêtes et de la mort les guettaient tout au long de leur périple. On ne peut que regretter que Magellan n'ait pas eu le temps de rentrer au port pour savourer son exploit. Mais aurait-il été heureux au port ?
Quant à vous, faut-il lire cette biographie ? Oui. Pour la culture générale et pour vivre cette aventure. Si vous avez la chance d'aller un jour à Lisbonne, il y a un très bel ouvrage en bordure de l'estuaire du Tage : le Monument aux Découvertes. Il rend hommage à ces explorateurs du XVème et XVIème siècle. On sent le souffle épique de l'époque. Ce moment où ils partaient, droit devant, sans plus voir le port dont ils partaient. Sans savoir quand ils reverraient la terre. Et même s'ils la reverraient un jour.
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Magnifique biographie de Magellan que nous propose Zweig. Il a l'art d'écrire et de raconter, ça c'est certain. Zweig décrit avec justesse, admiration et passion, la quête de cet explorateur marin. Il nous raconte les revers essuyés, le rêve fou, l'ambition, l'entêtement de l'homme qui a découvert le détroit qui porte maintenant son nom. le travail de recherche de Zweig est conséquent, et nous suivons avec grand intérêt et passion le parcours du navigateur... Un excellent récit de voyage et qui, en plus, nous apprend nombre de choses au passage. Lecture passionnante et enrichissante, que demander de plus ?
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Parfois, on pense tout connaître d'un personnage historique mais le diable est dans les détails. Stefan Zweig, cet immense écrivain, nous restitue dans cet ouvrage l'homme tenace et réfléchi qu'a été Magellan, découvreur du passage maritime vers l'Ouest et premier navigateur ayant réussi à faire le tour de la Terre. Zweig raconte cet exploit hors du commun dans un style qui évoque le roman d'aventure mais dont le propos a été soigneusement étayé par des recherches minutieuses. J'ai eu la chance de tomber à la bibliothèque sur une édition (Paulsen) agrémentée de gravures et de cartes anciennes qui ont rendu ma lecture encore plus agréable et qui serait également appropriée pour un lectorat jeunesse.
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