Je n'ai pas trop aimé les images de ce livre.
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Question de goût sans doute, mais ici nous n'avons pas tellement voyagé à travers la recette de ce gâteau à la vanille. Livre de cuisine, album, documentaire ou fiction vers l'Ailleurs ? Un peu de tout, avec des ingrédients mixés, découpés, mélangés... manque d'arômes.
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Impossible de rester insensible devant ce récit d’un migrant. Tout est raconté, et montré avec une telle sobriété.
Le récit lui-même, écrit en lettres capitales-scriptes, relève d’une naïveté étudiée qui éloigne le pathos comme le réquisitoire ; c’est le ton de l’inacceptable auquel il faut se résigner.
On vit des épisodes qu’on ne peut imaginer parce qu’on refuse de les voir : trajets en guimbardes, mensonges et escroqueries, naufrages, espoirs insensés et longues attentes.
Parcours du migrant.
« Quand on sort du consulat, on comprend que la France aime moins la Côte d’Ivoire que la Côte d’Ivoire n’aime la France, mais comme la Côte d’Ivoire n’aime pas beaucoup les Ivoiriens non plus, alors les Ivoiriens fuient vers l’Europe. »
Les jeunes femmes ? « soit elles s’occupent des enfants, soit elles s’occupent des maris. Abebi a pris les maris c’était mieux payé. »
Concision et constat, secs comme des bilans de naufrages ou des titres hélas familiers dans les journaux.
Et le menu quotidien de chaque étape :
« Maintenant il paraît que le Maroc n’est plus qu’à deux jours de marche. Alors tu marches, tu marches, tu marches, tu as soif, mal au dos, mal aux jambes, mal aux reins, mal partout. »
Les dessins de Barroux vont à l’essentiel, dans le même esprit : un visage, un corps, une vague la nuit, une silhouette qui attend.
Une nuit de veille, des bidons d’eau abandonnés parce que vides…
chaque objet a de la présence, chaque visage, de l’expression. Le trait épais cerne les éléments hostiles, la couleur, rare, accentue le drame et le rend inexorable comme un destin.
Les pages ne sont pas numérotées, inutile d’organiser le chaos et l’imprévisible pourtant vécus comme imminents.
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C'est un album rigolo quand on le lit au premier degré, mais beaucoup moins drôle lorsqu'on se rend compte que l'histoire est vraie. À la fin du livre un encart de quelques pages intitulé "pour en savoir plus" sensibilise les jeunes lecteurs au réchauffement de la planète et à son impact sur la banquise et les manchots.
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Je remercie beaucoup masse critique pour le cadeau de ce livre.
Les illustrations plairont aux enfants car le livre est tout en couleurs, les éléments importants très visibles et l'information n'est pas noyée dans trop de fioritures.
L'histoire est mignonne. Une petite fille et un éléphant sont ensemble dans un arbre. Ils partagent des aventures.
Cependant, je trouve la fin un peu légère.
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Témoignage sobre, simple et touchant des journées particulières vécues par un homme ordinaire.
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Merci à Babelio Masse Critique et aux éditions de la Langue au Chat pour ce superbe cahier d’activités « Dessine des motifs avec Barroux ».
« Langue au chat » est une maison d’édition belge qui publie des livres pour la jeunesse et notamment des livres d’activités et de jeux pour les enfants dans sa collection intitulée « J’apprends en dessinant ». Elle édite également des albums et des documentaires pour la jeunesse et a une vocation ludique et éducative.
Pour la réalisation de cet ouvrage, l’éditeur a fait appel à l’illustrateur Barroux, connu pour son imagier édité par La Joie de Lire et pour avoir mis en images la série des Arthur (albums jeunesse publiés chez Seuil). Il est également l’auteur d’une version du Petit Chaperon Rouge dans la collection « Les contes du tapis » (toujours au Seuil). Sa bibliographie de livres pour enfants est déjà riche.
Dans « Dessine des motifs avec Barroux », il apprend aux tout-petits à commencer à appréhender les premières notions de l’écriture, à tenir un crayon à travers le jeu, d’une manière ludique et originale. Tout au long de ce livre, Barroux invite l’enfant à réaliser un travail sur les motifs et les couleurs, à compléter des suites de manière logique et à dessiner cercles, points, carrés, gribouillis, spirales, boucles, vagues, rectangles, pointillés, rayures, croix, etc. Des illustrations sont à terminer : les dents d’un crocodile, une robe de princesse, des chaussettes, le dos d’une coccinelle.
Chaque enfant est libre de respecter ou non les consignes, d’inventer des suites en faisant aussi appel à son imagination, de commencer par le début, la fin ou le milieu. En effet, ce cahier d’activités est dense, une centaine de pages sont à dessiner, on peut y revenir plusieurs fois avec les enfants. En somme, parfait pour les journées pluvieuses… Je cite les enfants néanmoins, les plus grands d’entre nous peuvent également utiliser ce cahier. Je lisais justement cette semaine un article sur les bienfaits du coloriage chez les adultes. En grandissant, nous ne devrions pas oublier nos activités passées. Alors, je revendique le fait que nous pouvons aussi griffonner ce cahier. Et pourquoi pas à plusieurs, un beau moment de partage en famille en perspective.
D’autre part, ce livre jeu, donc très ludique, permet un apprentissage des couleurs, des formes, des animaux, des fruits et des légumes.
Une superbe collection pour les enfants à partir de 2-3 ans qui leur permettra de développer, à leur rythme, leur motricité fine. Une première découverte de l’écriture et de la tenue du crayon. Il pourra colorier, inventer, recopier selon son envie les motifs proposés par Barroux. Tout en s’amusant, il fera un premier apprentissage du dessin et de l’écriture, elle-même une forme de dessin. En somme, une gymnastique du poignet ludique, éducative et rigolote.
Voici un livre que je recommande chaleureusement à toutes les mamans car, d’une part, c’est un cahier de jeux qui comblera des temps d’activités et permettra aux enfants d’éveiller et de développer leurs sens, et d’autre part, ce livre leur fera passer un agréable moment. Un livre à commander d’urgence.
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Un recit tres dur mais tellement proche de l'histoire contemporaine de l'Ouganda. Attention âmes sensibles.
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Le journal de guerre d'un poilu illustré par de belles planches. Joli ouvrage à conseiller aux adultes et ados .
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Dans une ferme de la campagne profonde, la fermière reçoit une toute nouvelle machine à laver dernier cri !
Seulement, à cause d'une particularité « régionale », le livreur met en service la machine en parlant de « Lavache en machine »... et c'est pourquoi la fermière va pousser madame la vache dans cette machine et essayer tous les programmes au fur et à mesure de ses constatations.
Un album très drôle illustré avec autant d'humour. La chute de l'histoire nous tire un dernier sourire et ce n'était pas le premier...
A retenir !
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Que diriez-vous d’un petit tour de taxi dans les rues de la capitale en compagnie de Léon ? M’sieur Léon, c’est comme ça qu’on l’appelle ici, est un habitué du bitume parisien. Cela fait très longtemps qu’au volant de son taxi jaune, il transporte petits et grands aux quatre coins de Paris. Il en a vu passer du monde et pour lui, le temps est arrivé de prendre le large en emportant dans ses bagages tous ces petits moments de vies qu’il a pu partager durant toutes ces années. Que de souvenirs ! Dans ce bel album, Barroux nous embarque dans une virée poétique en nous faisant découvrir ce chauffeur de taxi au grand coeur. Sous son coup de crayon vif se dessine un Paris singulier étonnement paisible où de grands personnages burlesques s’animent au fil des pages.
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Prenons le chemin de l’usine, mais attention, pas n’importe quelle manufacture ! Chut, pas un bruit, suivons à petits pas cet ouvrier et sa large blouse bleue, il nous entraîne au coeur d’une fabrique singulière où matière première rime avec chimère. On y découvre, au milieu des tubes d’acier qui se faufilent et des machines qui ruminent, les ingrédients pour voir la vie en rose… Finalement, ça ne semble pas si compliqué, surtout lorsque le chemin est indiqué par les douces et chaleureuses images de Barroux. Dans cette histoire sans paroles, le texte s’est effacé au profit de l’imagination, laissant la place à chacun de construire un sens et une musique à cette promenade prolétaire.
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