♫Laisse pisser, fais péter
Laisse pipi, laisse pisser♫
Bradaframanadamada, 2019
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Peine-urie noire --> des maux rats lisent -
Rat vit thaï --> Tas rat tata :
tas de riz - tas de rat
ta de ri tentan ta de ra tenté
ta de ri tentan tenta ta de ra tenté
ta de ra tenté tata ta de ri tentan
Ptiluc, En partance pour nulle part
Rat, petit peta petit pas petit bus
si t'es fatiguée t'a qu'a prendre l'autobus
Ptit clin d'oeil à Cécile
la pélerine qui a atteint St Jean Pied de Port
20 jours, après l'avoir quitté, sans aucun Rat port 🐾
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Cet album est un hommage à la Rubrique-à-Brac, œuvre emblématique de Marcel Gotlib, qui a marqué l’histoire de la bande dessinée. Pour cet hommage, un casting de rêve est réuni dans cet album : Zep, Berbérian, Léandri, Tardi, Belkrouf, Maëster, Dupuy, Binet, Boucq, Jannin, Mourier, Arleston, Barral, Chauzy, Mandryka, Goossens, Christin, Blutch, Lindingre, Tonino Benacquista, Bilal, Lefred Thouron, Antoine de Caunes, Jean-Yves Ferri, Margerin, Tronchet, Solé, Édika, Larcenet, Mézières, Guarnido, Julien/CDM, Ptiluc et Dal.
Chacun, dans son style, reprend quelques principes utilisés dans la Rubrique-à-Brac, quelques idées, quelques personnages. Le résultat est assez décevant, en tentant de s’accaparer le style du maître, la plupart s’y cassent les dents.
Dupuy & Berberian avec la girafe, et Blutch avec le matou matheux, reprennent et détournent un histoire de Gotlib et s’en sortent nettement mieux, ainsi que Solé, avec la morale finale sous forme de jeux de mots comme dans le tome 5 où quelques histoires avaient été scénarisées par Gotlib et dessinées par d’autre auteurs.
Manu Larcenet m’a vraiment fait rire, toujours très drôle, mais c’est du Manu Larcenet.
Le reste est assez moyen, en essayant de faire du Gotlib, ils ne parviennent pas à être drôle, même Binet et Goossens déçoivent, certains se plantent carrément, venant d'auteurs que j'admire d'habitude, c'est presque gênant.
Bref, un hommage raté et vraiment une grosse déception.
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C'est assez drôle et plutôt décapant... Moins bon que "Faces de rat" (volumes 1 et 2) mais ça reste divertissant, avec des passages vraiment acerbes !
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Mouais, mouais... Malgré quelques bonnes vignettes, j'ai été assez déçue. Le scénario est faible, très faible et totalement incohérent. Une lecture qui reste divertissante mais dont on peut aisément se passer! !
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Je n'ai au final pas tellement ri dans cette BD.
Je ne saurais pourtant pas quoi lui reprocher, mais ça n'a pas pris avec moi malgré quelques répliques cinglantes et dessins marrants.
Les deux adversaires sont trop proches au niveau dessin (rats contre campagnols), et on se mélange parfois les pinceaux.
Moyen pour moi.
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J'ai été séduit par la couverture pour répondre à un critère du challenge multi-défis : l'item poulailler !! Cela convenait parfaitement.
Mais quelle déception qui m'a donné envie de voler dans les plumes de l'auteur qui semble tout droit sorti de l'oeuf !
Une histoire sans queue ni tête, un jars s'éprend d'une jeune fille, ne sachant pas qu'il fait partie des gallinacées ou des palmipèdes plutôt. Un remake du vilain petit canard ? Je ne sais pas, je n'ai pas compris
Vous pouvez glousser et caqueter, c'est pô drôle, c'est pô juste comme dirait Caliméro. Heureusement que l'auteur a pondu quelques BD plus convaincantes qu'il a dû couver davantage.
J'arrête là de jacasser car vous n'allez pas tarder à me fermer le caquet.
Pas de quoi casser 3 pattes à un canard !
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Ces bêtes ne veulent plus en être, ils veulent évoluer pour "ressembler" à l'Homme, profiter des bienfaits de la consommation mais à chaque tentative, notre duo de singes (un ancien et un plus jeune) se frottent à des difficultés qui leur font penser que pour évoluer, il ne faut pas suivre l'humain mais recommencer au début, avec la découverte du feu.
l' expérience suprêm étant la boîté à images, mais ironie le jour où ils s'emparent d'un poste c'est pour voir l'émission " la vie des bêtes".
Dessins parfois trash, gores mais aussi quelques vulgarités dans les dialogues; mais au final une peinture philosophique, politique, militante et même genrée drôle et incisive.
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Ah voilà ! Après trois tomes de moins bien, et après un tome 7 particulièrement mauvais, je retrouve mon Ptiluc tel qu'en lui-même, avec son humour cynique, désespéré, voire totalement nihiliste !
Dans la première partie de l'album, nos rats de décharge doivent affronter la neige et le froid polaire. Les pertes sont terribles dans la colonie et un petit groupe de survivants tente de... ben, de survivre.
C'est la meilleure partie du bouquin, délicieusement horrible et déjantée.
Puis, dans la seconde partie, l'auteur se met en scène (j'en ai eu l'impression en tout cas) dans la peau d'un rat-conteur d'histoires enchaîné à son magnétophone et coaché par un crapaud qui m'a tout l'air de personnifier les éditeurs.
Je ne sais pas quelles étaient les relations de Ptiluc avec son ou ses éditeurs en 1990, mais visiblement, il semblait lui/leur en vouloir beaucoup !
Cette partie n'est pas inintéressante, mais décidément, dès qu'il s'éloigne du pacush et des questions philosophico-survivalistes, il se montre moins percutant.
Nevertheless, un album qui rassure !
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Original et accrocheur le dessin et le thème. Ces ptites bêtes si semblables dans la réalité à notre société, apparaissent dans cette BD sous un trait sympa voir humoristique, sans occulter les sujets abordés; sexisme, brutalités envers les femmes et les homosexuels, obscurantisme...
Donc ne pas s’arrêter au titre et à l'air gentillet de la couverture, ces rats sont trash... à suivre :-)
( enfin pas tout à fait comme la petite ratoune, Ovidie....on n'est pas des bêtes...tout de même ;-))) ..)
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Onzième tome de Pacush, donc, et l'un des meilleurs.
Bien qu'encore parfois un peu trop verbeux, Ptiluc utilise sa verve à bon escient avec une bonne dose de philosophie et d'humour trash, comme à son habitude, pour dénoncer le patriarcat et le sort fait aux femmes et aussi aux enfants, ce qui est le sujet de cet album beaucoup plus que le mensonge, en vérité.
Notre société en prend bien pour son grade, et c'est plutôt ébouriffant.
Hilarant, le passage où Big, "le keuf", après avoir croqué dans une pilule de viagra, se met – littéralement, pour le coup – à penser avec sa bite.
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C'est par cet album-là que j'ai découvert l'univers des rats de Ptiluc, il y a plus de 20 ans, il était alors sorti depuis peu (1996.)
Tout commence par une guerre entre muridés qui se termine par une extermination totale. Totale ? Non. Car un irréductible boiteux a survécu à la curée, bientôt rejoint par une femelle cul-de-jatte.
Vu qu'il sont bien mal partis pour refaire souche, ils ont alors l'idée de redonner vie aux morts, au début de la façon la plus prosaïque qui soit, puis, au fur et à mesure de leurs échecs répétés, ils vont se transformer en véritables savants fous... le reste est contenu en toutes lettres dans le titre.
Bon, toute la première partie est vraiment un chef d’œuvre d'humour noir trash, à se battre contre le délitement des chairs, les mouches et les asticots. Âmes sensibles, s'abstenir.
La deuxième partie, elle – comme souvent avec Ptiluc – a une fâcheuse petite tendance à partir dans tous les sens, et pour le coup ne se préoccupe plus d'aucune plausibilité.
Visiblement fâché contre les éditeurs qui le restreignaient trop à son goût (si l'on en croit en tout cas le pastiche de la fin de l'album précédent), cette fois il lâche les chevaux et s'en donne à cœur joie... quitte à être en roue libre.
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Changement de décor pour ce tome 6, notre décharge est transposée en bord de mer et constituée de tous les objets obligeamment balancés à la flotte par les humains (pour info, le bouquin date de 1988, comme quoi la problématique ne date pas d'aujourd'hui).
Les rats sont menacés de tous côtés par des prédateurs : crabes à marée basse, goélands à marée haute, même si leur tradition d'autodéfense, voire d'attaque, est bien ancrée dans les coutumes, et, il faut le dire, passablement préhistorique.
Deux nouveaux venus débarquent dans cette pétaudière, issus du monde domestique : une souris blanche qui a la folie des grands espaces et un hamster dénommé Pierre-Paul qui a la nostalgie de sa "petite roue".
Tout est en place pour 56 pages d'aventures déjantées, et les sujets abordés ne manquent pas : la liberté, l'emprisonnement, le conservatisme idiot et jusqu'auboutiste (quitte à être suicidaire), le conformisme, l'anticonformisme, l'imbécillité guerrière, le consentement à la tyrannie, et ce qu'une société peut mettre en place de dictatorial dès lors qu'elle se sent menacée... La transposition peut sembler éblouissante, et pourtant, j'ai trouvé que ça ne marchait pas.
Après un tome 5 déjà en deçà des précédents, j'ai trouvé que c'était moins fin, moins drôle, que la recette commençait à s'épuiser un peu, malgré ce changement de cadre.
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On retrouve donc les mêmes personnages que le tome précédent : Ovidie, devenue grande prêtresse du soleil, Hams, le hamster intello, Tristan l'homosexuel, et les "nomades", albinos échappés des laboratoires faisant de l'escrime avec des aiguilles de couture, excellente trouvaille.
Après les droits de la femme et l'exclusion des homosexuels, cette fois il s'agit d'une réflexion sur la religion et sur la solitude du pouvoir... et sur les mensonges de l'une et de l'autre.
Même s'il y a encore quelques bonnes fulgurances, c'est malheureusement nettement moins réussi que la première partie. Ils finissent par nous gaver avec leur distributeur de chewing-gum, et je n'ai pas compris la chute.
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Bon, à ce stade, ce tome 4 est le meilleur de tous. Il s'agit de nouveau d'une histoire complète, aussi organisée que le tome 2 et bien plus que le tome 3, dans laquelle Ptiluc parle à sa manière des problèmes de société (ici la condition de la femme, l'homosexualité, et l'homophobie qui en résulte – cet album est de 1984, évidemment à resituer dans le contexte des "chasses aux pédés" de l'époque.)
C'est trash, jouissif, euphorisant !
Cette Ovidie (et son inséparable vis), en dépit de ses habitudes plutôt expéditives et sanglantes, est le personnage le plus succulent, à ce stade, de la saga de Pacush Blues, et je me réjouis de la retrouver dans le tome suivant, sous-titré decrescendo alors que celui-ci est le crescendo.
Vivre comme un rat (ou une rate), mais raisonner comme un homme (ou une femme), tout en ne se privant pas d'agir comme un rat (ou une rate), telle est la recette de cette saga qui commence maintenant à être bien éprouvée, et qui donne lieu à des scènes franchement hilarantes (pour moi, en tout cas).
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Un 2eme tome où l’humour s’essouffle un petit peu, rentrant dans des débats philosophiques un peu longuet par moment, mais restant tout de même très cinglant, grinçant et critique envers notre société, nos communautés et leurs règles etc…
Le dessin reste fidèle à du Ptiluc : recherché et très caricatural, coloré et vivant.
Une BD amusante.
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Suite et fin du volume précédent, le tout constituant donc un diptyque sur la relecture du mythe de Frankenstein.
L'ignoble créature créée dans l'album précédent demande maintenant des comptes à son créateur, et par extension à toute la tribu dont il fait maintenant partie.
L'occasion d'une bonne réflexion sur le respect de la vie, et d'un écornage en règle, au passage, de la lourdeur absurde de notre administration.
C'est parfois beaucoup trop verbeux, et parfois un peu délayé, comme le pastiche des prophètes de l'apocalypse dans L'étoile mystérieuse de Tintin, qui aurait gagné à être considérablement raccourci.
Pas le plus drôle des Pacush, loin de là, mais ça se laisse lire.
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Là où le tome 2 était une histoire vraiment cohérente du début jusqu'à la fin, celui-ci est plus discontinu, constitué de saynètes parfois un peu décousues mais certes reliées par un fil rouge, et même peut-être deux.
J'avoue que certaines de ces saynètes m'ont un peu laissé de glace, comme celle du bac à sable et de la parodie du Petit Prince de Saint-Ex.
En revanche, d'autres m'ont fait hurler de rire, comme celle des escargots transformés en tripodes de la Guerre des Mondes de HG Wells, celle des vers de terre, ou celle de la rate qui pond une tripotée de chiards couinants en se demandant "si on naît bon". Parfois, c'est juste une case ou un détail de case qui est drôle, comme le décollage d'une coccinelle ou "le vol de sinistrosés à la fin de l'hiver", ou encore une réplique philosophique complètement décalée avec le dessin.
Bref, c'est un peu inégal, mais ça reste quand même assez incontournable pour les amateurs d'humour déjanté.
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Je me souviens qu’à leur sortie, les albums de Pacush Blues, “Jefferson ou le mal de vivre” et celui-ci, dénotaient de la production de l’époque. Contrairement au premier tome de la série “premières mesures” qui n’était qu’une suite de gags d’humour noir, bien réussis pas pas révolutionnaires, les suivants proposaient un récit noir soulevant des questions sur le sens de la vie, la compréhension du monde, l’ignorance et la connaissance, le libre arbitre... On n’est pas très loin de “Le sens de la vie” des Monty-Pythons, mais avec un point de vue plus noir, plus désabusé, parfois nihiliste. Les scènes semblent ne pas avoir forcément de liens entre elles, et pourtant, cette histoire forme un tout, dur, bouleversant et pregnant. Le jeu des références apporte du sel et beaucoup de surprises. J’ai, à l’époque, été très marqué par cette série, si le graphisme me semble aujourd’hui moins pertinent, le contenu mérite toujours de s’y attarder.
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