AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de A. E. van Vogt (236)


La carte n'est pas le territoire.
Commenter  J’apprécie          10
L’explorateur se redressa lentement et, immobile, contempla son doigt avec ébahissement. Il lui fallu un bon moment pour sortir de cet état second et s’efforcer d’imaginer les moyens technologiques d’une race capable de fabriquer un récipient parlant.
Commenter  J’apprécie          10
A. E. van Vogt
En raison des limitations de son système nerveux, l'homme ne peut appréhender qu'une partie de la vérité et jamais sa totalité.

Postface du Monde des Ā.
Commenter  J’apprécie          10
Il poursuivit sa petite harangue, mais quoiqu’il eût le désir de l’écouter attentivement, Holroyd ne l’entendait déjà plus. Ptath en lui cédait un instant la place et son esprit était bousculé comme une coquille de noix dans la tempête. La 9 430e armée. Là-bas, chez lui, aux U.S.A., un corps d’armée comprenait de quarante à quatre-vingt-dix mille hommes. Il avait en effet nettement l’impression d’avoir vu plus de soldats que cela dans l’ensemble de la vallée. Mais à supposer même que le bon chiffre fût le plus petit, quarante mille hommes pour neuf mille quatre cent trente corps d’armée, cela faisait en gros quatre-vingt-quatorze millions de fois quatre... quatre cents millions d’hommes !
Commenter  J’apprécie          10
Holroyd ouvrit le grand livre vers le milieu. La page qu’il eut alors sous les yeux était couverte d’une écriture microscopique et il y avait sept, huit, neuf, dix colonnes de noms. Il fit le compte d’une colonne avec la froide précision d’un homme qui se retient de paraître ému : il y avait donc quarante noms par colonne. C’est-à-dire quatre cents par page. Il tourna doucement la page. Au dos, il y avait tout autant de noms, tracés de la même écriture. Il serait intéressant de connaître le nombre total des noms. Ce n’était pas que cela eût en soi de l’importance. Le meurtre massif dont il s’agissait ici ne pouvait se concevoir par la simple réduction de la chose en chiffres. Néanmoins, il posa la question.
« Il y en a comme cela dix-huit cents pages, répondit le vieil homme. Vous voyez, seigneur, que nous avons fait largement les choses. Nous voulons que cette trahison soit vivement réprimée.
Dix-huit cents fois quatre cents. Holroyd essaya de faire péniblement le compte. Quatre cents fois... fois. La réponse ne venait pas. Dix-huit cents par quatre cents... non, ce n’était pas ainsi qu’il fallait mesurer le problème. Quarante centimètres par vingt-cinq centimètres par quatre. Quatre mille centimètres cubes de morts. Holroyd étendit le bras et, gravement, souleva le registre. C’était lourd, quatre kilogrammes environ. Ce fut la lourdeur du livre sous son bras qui éclaircit sa pensée.
Commenter  J’apprécie          10
Dès que l’on a éliminé la crainte de la mort, dit tranquillement le détective, on est libéré des petites frayeurs et des petites aventures. Seuls ceux qui désirent la vie dans n’importe quelles conditions sont victimes de mauvaises conditions.
Commenter  J’apprécie          10
Pour comprendre la situation ici, vous devez vous efforcer d’atteindre en esprit les limites extrêmes de vos conceptions de la démocratie. Il n’y a pas de président sur Vénus, pas d’Assemblée, pas de groupes directeurs. Tout est volontaire ; chacun vit pour lui-même, seul, et cependant coopère avec les autres pour que le travail indispensable soit fait. Mais on peut choisir son travail. Vous allez dire : à supposer que tous décident de choisir le même travail ? Mais ceci ne se produit pas, la population est composée de citoyens responsables qui font une étude approfondie de l’état des travaux avant de fixer leur choix.
Commenter  J’apprécie          10
p. 74 : - "Je ne tiens pas en place, Amelia, vous savez que j'ai un indice d'énergie très élevé. Jusqu'à ce que l'envie soit passée, il faut que je remue, sinon j'aurai des frustrations ridicules".
Commenter  J’apprécie          10
Elle se sent soulagée... anormalement soulagée. Car tandis que l'angoisse la reprend, elle s'en veut d'avoir pensé que le danger est moins grand à présent. Elle retourne pourtant à la porte et saisit la poignée. La porte s'ouvre, facilement, sans bruit. Elle l'ouvre en grand d'un seul coup, bondit en arrière... et attend.
Commenter  J’apprécie          10
Et de leurs mains, qui l’étreignaient fermement, ils freinèrent sa marche.
Commenter  J’apprécie          11
Les gens sont trop sensibles. Dès que quelque chose va mal, les enfants humains ont besoin d’aide. Et s’ils ne l’obtiennent pas, ils se mettent à agir d’une façon automatique et compulsive. Comme si leur intelligence était soudain court-circuitée et ne servait plus qu’à justifier ce comportement automatique.
Commenter  J’apprécie          10
Il est difficile de faire la part de la vérité et celle de la propagande. Une baderne n’hésite pas à déformer les faits pour appuyer ses thèses. Et… je n’aime pas dire cela, mais j’ai même vu des adultes favorables aux unités déformer la vérité dès qu’ils se trouvent avec des gens qui leur sont hostiles.
Commenter  J’apprécie          10
J'écris une histoire en restant pleinement conscient de l'aspect technique de l'écriture. Et quand mes idées ne sont pas nettes, aussi peu que ce soit, sur un point de technique, à ce moment là mon histoire commence à faiblir, et il faut que je revienne en arrière, que je réfléchisse au problème, que je trouve d'où vient cette faiblesse et que j'y porte remède en me tenant aux principes selon lesquels je travaille.
Ce sont ces principes que j'ai l'intention d'exposer dans les pages qui suivent.
Et c'est en me tenant rigoureusement à l'une de ces règles que j'ai vendu en 1932 ma première histoire....
(extrait de "la complication dans le récit de science-fiction", épilogue du recueil de nouvelles paru aux éditions "Presses-Pocket" en 1980)
Commenter  J’apprécie          10
Il était Ptath. Non qu'il pensât à son nom. Celui-ci était tout simplement là, présent comme partie de lui-même, comme son corps, avec ses bras, ses jambes, comme le sol sur lequel il marchait. Non, cette dernière impression était fausse. Le sol ne faisait pas partie de lui-même. Il y avait, bien sûr, une certaine relation entre le sol et lui, mais elle était d'une nature un peu plus surprenante. Il était Ptath, et il marchait sur le sol, il marchait vers Ptath. Il retournait vers la cité de Ptath, capitale de son empire de Gonwonlane, après une longue absence.
Commenter  J’apprécie          10
Le mariage, dit parfois Terry Maynard quand il est d'humeur expansive, est une institution sacrée. je suis bien placé pour le savoir. J'ai été marié deux fois, la première en 1905, la seconde en 1967. Ce genre de laps de temps offre une perspective permettant d'exprimer un jugement juste.
Commenter  J’apprécie          10
Zorl rôdait inlassablement. La nuit noire, sans lune et presque sans étoiles, cédait comme à regret sa place à une aube rougeâtre et désolée qui se levait à la gauche de Zorl. Pour le moment, la lumière naissante était pâle et n'annonçait aucune chaleur. Elle dévoilait, en s'étalant, un paysage de cauchemar.
Commenter  J’apprécie          10
Hedrock avait presque oublié le rayon espion. Celui-ci continuait pourtant à luire et sur l'écran la salle du conseil impérial des ministres apparaissait toujours aussi clairement. Des hommes continuaient à se pencher respectueusement vers la main de la jeune femme aux traits glacés qui était assise sur le trône, et le son de leurs voix lui parvenait distinctement. Tout se passait normalement.
Commenter  J’apprécie          10
Lorsque le navire de l'espace s'évanouit dans les brumes vaporeuses d'Eristan II, Trevor Jamieson sortit son pistolet. Il se sentait étourdi, nauséeux d'avoir été secoué, balloté un long moment dans le vent du sillage du grand vaisseau. Mais la conscience du danger le maintenait, tous les nerfs tendus, dans le harnais fixé par des suspentes au plateau antigravifique qui était au-dessus de lui. Les yeux plissés, il leva son regard sur l'ezwal qui le considérait par dessus le bord du disque parachute encore oscillant.
Commenter  J’apprécie          10
Le physicien Grayson entendit deux fois le singulier tintement sec, sur un rythme rapide. Piing... Ping... Comme ça.
Très léger.
Mais ce qui suivit fut évident. Le texte imprimé qu'il lisait se brouilla tout de suite.
Grayson secoua la tête avec irritation et rapprocha le contrat de ses lumettes. Des taches dansaient sur la page. Il soupira, recula conte son dossier et ferma les yeux. Quand il les rouvrit, il comprit le problème.
Dans chaque verre transparent de ses lunettes, il y avait une mince fêlure horizontale, juste à la hauteur de la pupille.
Commenter  J’apprécie          10
David Martin se mordit les lèvres en entendant le président des Maîtres de Groupe annoncer : "Le rôle appelle maintenant l'affaire Wade Traask, coupable de sédition."
Il avait jusque-là avec impatience prêté l'oreille aux propos du Maître de Groupe John Peeler qui, après une année d'efforts, essayait encore de persua der les Conseillers de la nécessité d'amander la loi du Groupe relative aux femmes. Peeler - c'était un secret de polichinelle - nourrissait un attachement particulier à l'endroit de certaine jeune personne et jouait des pieds et des mains afin que soit créée une catégarie spéciale en vertu de quoi la jeune fille serait dispensée des jeux amoureux du Groupe.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de A. E. van Vogt Voir plus

Quiz Voir plus

LNHI-42805

A.E. van Vogt... Quels prénoms se cachent derrière le A et le E?

Andreas Emil
Alfred Elton
Ambrosius Erik

10 questions
30 lecteurs ont répondu
Thème : A. E. van VogtCréer un quiz sur cet auteur

{* *}