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Citations de A. E. van Vogt (236)


Extrait de "Le mobile" :
L'homme âgé qui se tenait en face d'elle ne correspondait absolument pas à l'image qu'elle s'en était faite. Elle n'aurait pas pu dire d'ailleurs quel genre d'homme elle s'attendait à voir, mais en tout cas pas quelqu'un dont le visage exprimait tant de douceur, pas ce vieux, très vieux bonhomme aux yeux bleus, fatigués et triste, qui s'inclinait avec grâce.
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"L'épave brisée d'un baleinier découverte dans le nord de l'Alaska".
- 29 juin 1942 - L'épave du baleinier "Albatros", complètement fracassée, a été découverte aujourd'hui par un navire patrouilleur américain dans le détroit de Behring.
Il semble que l'équipage se soit volatilisé.
Les autorités navales sont intriguées par le fait que le pont et les flancs de la goélette ont été défoncés comme sous des coups formidables, provoqués ni par des bombes, ni par des torpilles, ni par des obus, ni par aucune autre arme ennemie, selon les termes du rapport.
Les fourneaux des cuisines étaient, paraît-il, encore chauds et, étant donné qu'aucune tempête n'a eu lieu depuis trois semaines dans cette région, rien ne semble expliquer ce fait.
"l'Albatros" avait appareillé d'un port de la côte ouest des Etats-Unis au mois de mars, sous le commandement du capitaine Frank Wardell, et avec un équipage de dix-huit hommes, tous disparus.
(extrait de "Autre chose que des hommes morts", nouvelle du volume paru aux éditions "J'ai Lu" en 1974)
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Les occupants de chaque étage de l’hôtel devront comme d'habitude constituer leurs propres groupes de protection pendant la durée des jeux...
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Le professeur Dun Higenroth lisait la lettre officielle en pinçant les lèvres.
"... la bonne fortune d'avoir mérité l'Accolade en récompense de vos travaux... En conséquence, votre décapitation dans l'intérêt de vos étudiants suivant le programme d'éducation avancée... aura lieu le jour de la Patrie. Toutes nos félicitations..." Il y en avait d'avantage mais c'était la substance de la missive.
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Prenez un être pensant...
Cette description convenait même à Steve Hanardy. C'était un homme petit et trapu, qui semblait avaoir vécu trop près du stade animal. Ses yeux étaient perpétuellement plissés, comme s'il était ébloui par une lumière vive. Il avait une large figure charnue. Mais il était humain. Il pouvait penser et agir, et c'était un donneur plus qu'un preneur.
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Étrange machine, en vérité. Étrange machine, dont dépendait la paix dans toutes les planètes de l'Univers.
Jim Pendrake, son inventeur, n'avait pas encore compris l'étendue de ses pouvoirs. Mais les autres avaient compris, et, à leur manière - passablement brutale - ils essayèrent de s'en emparer.
Les autre. Des personnes déplacées, venues de tous les coins du temps. Des gens issus de siècles variés, et qui n'avaient qu'un point commun : ils se pliaient à la loi des plus primitifs d'entre eux.
Quand la machine disparut, il n'y avait qu'une chose à faire : l'oublier.
Mais Jim pensait que cette énigme était la clef de son avenir. Il était loin de se douter que sa quête l'entraînerait jusqu'aux limites de l'Univers.
(quatrième de couverture de l'édition parue chez "Presses Pocket" en 1980)
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Les vaisseaux spatiaux de guerre anarchiques étaient programmés. Ils pouvaient automatiquement ériger des écrans d'énergie défensifs. Mais ils ne pouvaient pas ouvrir le feu avec l'intention de détruire sans que quelqu'un en donne l'ordre direct. Ils ne pouvaient même pas viser eux-mêmes. Cela devait être fait par des êtres humains. Il y avait une restriction supplémentaire : les Kirlians n'autoriseraient pas un être humain à pointer une arme meurtrière sur un autre être humain ou sur un allié anarchique connu.
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"Je viens d’entendre vos ordres, noble dame," dit la psychologue. "Je crains toutefois qu’il ne s’agisse des instincts les plus profonds de la bête humaine.., la peur ou la haine de l’inconnu, du différent. Excellence, nous descendons d’une longue lignée d’ancêtres qui, en leur temps, se sentaient supérieurs aux autres en raison d’une légère différenciation de pigmentation de la peau. On raconte même que la couleur des yeux a influencé certains égoïstes lorsqu’il s’est agi de prendre certaines décisions historiques. Nous nous sommes aventurés en eaux très profondes et ce sera la réussite de notre vie si nous en revenons en état satisfaisant." (page 103, éd Presses Pocket)
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Les hallucinations imposées à son système nerveux par son subconscient devaient être combattues.
Comme d'habitude, cela marcha. Comme l'eau ruisselle d'un vase renversé, les doutes et les craintes s'écoulèrent. Le poids des fausses tristesses, fausses parce qu'elles avaient été visiblement imposées à son esprit dans l'intérêt de quelqu'un d'autre, s'annula. Il était libéré.
(ed. poche, p. 17)
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Lorsqu’un peuple n’a plus l’énergie nécessaire pour lutter quand on viole ses droits, ce n’est pas une force extérieure qui le sauvera. Notre doctrine est que les peuples ont toujours le gouvernement qu’ils méritent et que les hommes, pour assurer le triomphe de la liberté, doivent prendre des risques, sacrifier leur propre vie si les circonstances l’exigent.
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Il ya quatre mille ans, un brillant génie, Walter S. de Lany, a inventé le procédé vibratoire qui a rendu les Armureries possibles et posé les premiers principes de notre philosophie politique. Et depuis quatre mille ans nous avons vu le régime osciller entre une monarchie démocratisée et la tyranie absolue. Et nous avons compris une chose : les peuples ont invariablement le type de régime qu'ils souhaitent. Lorsqu'ils veulent en changer, à eux de mettre la main à la pâte. Page 157
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Le mal qui s’attaque aux dictateurs de tout âge, la folie de la persécution.
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De grands animaux allaient et venaient au bas de l'arbre, tandis qu'il se cramponnait à son perchoir précaire loin au-dessus d'eux. Sept fois au cours des quelques premières heures, des choses monstrueuses grimpèrent à l'arbre, miaulant et bavant d'appétit féroce et, sept fois, son pistolet lança un mince faisceau d'énergie destructrice. D'énormes carnivores à l'armure d'écaillés dont l'approche ébranlait le sol vinrent se repaître de la chair odorante... et s'en allèrent.

Moins de la moitié de la nuit était passée ! A ce rythme la charge de son fulgurant ne durerait pas jusqu'au matin... pour ne rien dire de la nuit prochaine, de la suivante, et des autres. Combien de jours faudrait-il pour atteindre le disque-parachute... en admettant qu'il puisse le retrouver ? Combien de nuits... combien de minutes survivrait-il après que son arme fut devenue inutile ?
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L’aire une fois prête et l’inviolabilité du sanctuaire ayant été établie, ce fut pendant des semaines un concert de protestations et de cris de rage de la part des jeunes vauriens déconfits. Ils se tenaient des heures durant devant la grille, tourmentant le garde de toutes les façons imaginables et proférant des menaces à l’adresse du rocher. Ce fut la gentillesse inaltérable du garde et son inflexibilité qui eurent, en définitive, raison de l’obstination des garnements. Si bien que vint enfin le moment où le jeune garçon, frissonnant sur son perchoir, put retrouver un peu de calme, puis oublier cette violence, toujours suspendue au-dessus de sa tête, au point d’acquérir un sentiment de sécurité. A partir de ce moment, on l’ignora. Nul ne jouait plus avec lui, et si leur indifférence était une autre sorte de cruauté, du moins était-elle passive. Il pouvait enfin mener une vie privée.
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Hedrock sourit à l’entrée du garde et de ses dix acolytes.
— Voici l’heure de l’effondrement, dit-il.
Il se tint parfaitement immobile tandis que les hommes s’emparaient de lui et lui mettaient le sac. Et alors... la chose eut lieu.
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Il était évident que les Maisons d'Illusions partaient du principe qu'une fois engagés sur la pente, les habitués venaient plus d'une fois par semaine. Si Lucy devait s'engager sur cette voie, elle déménagerait pour s'installer dans un quartier moins élégant, s'habillerait de vêtements moins luxueux, ferait des économies sur la nourriture. Il y avait mille façons de faire des économies. Des moyens aussi vieux que le vice lui-même.
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Un enfant, c’est une projection de soi dans l’avenir ! Le monde du Grand Juge avait sa tragédie : 70 % des hommes, vaincus aux jeux amoureux, se voyaient interdire par la loi le droit de transmettre le flux de vie qui, venu du fond des âges, coulait à travers eux. La lignée des vaincus était rompue : de propos délibéré, un terme était soudain mis à la grande aventure des variations génétiques.
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Tuer convainc mieux les gens que n'importe quoi.
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Il finit par conclure qu'un homme ne pouvait s'accorder sur une femme.
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Il la regarda s'engager sur le chemin de retour. La femme, la nourricière, pensa-t-il, la guérisseuse, l'éducatrice, l'esprit compréhensif, l'amante. La femme ! Pas une simple imitation de l'homme.
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