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Critiques de Albert Ducloz (101)
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La promesse de Lucile

En 1914, Lucile s'ennuie dans son quotidien de jeune fille bourgeoise. Elle s'engage le long du front pour devenir petit à petit infirmière.

Les derniers jours de la guerre, elle repère un blessé rangé près de ceux qui vont mourir. C'est un guerrier allemand mais Lucile accorde à chacun la même valeur. Elle le cache dans sa tente, le sauve, le soigne et mieux que ça.

Ils s'aiment et se promettent de se retrouver ensuite.

Elle ne se marie jamais, ne l'oublie jamais.

Elle s'occupe de jeunes dames qui ont échappé à la tuberculose pour les abriter et leur trouver un emploi;

En 1940, sachant que Hitler ne supporte pas les malades, les handicapés, les Juifs, elle fuit à Valence avec ses jeunes dames. Elles seront abritées dans un hôtel abandonné par un ex-capitaine qu'elle avait soigné en 1914.

Et un beau jour, un officier de la Wehrmacht arrive pour réquisitionner les lieux et miracle, c'est son Ludwig de 1918. Il en avait vécu des obstacles après la première guerre. Il n'aurait pas pu la retrouver.

Quel hasard ! Ils décident de rattraper le temps perdu mais pas facile !

Une belle histoire mais il faut quand même avoir gardé un fameux esprit fleur bleue pour y croire.

J'ai fait la connaissance avec Albert Ducloz grâce à Masse Critique et les éditions de Borée et je les en remercie.

C'est un auteur qui semble être connu et reconnu.

J'ai beaucoup aimé le début et ensuite je me suis enfoncée dans une routine à cause d'un petit côté non crédible "pour moi".
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Le violon d'or

Juliette l’institutrice sort toujours le soir à la fin des cours son violon pour le plaisir d’écouter. Une initiative pas toujours comprise par les parents qui pensent qu’elle est réservée aux riches. Elle a remarqué qu’une de ses élèves, Nathalie, qu’elle avait l’oreille et du talent. Elle propose donc à son père de donner gratuitement des cours à Nathalie. Cette dernière est élevée par son père paysan et par sa grand-mère Mathilde depuis l’accident de voiture qui a couté la vie de sa mère. Nathalie est tombée sous le charme du violon et son père de l’institutrice…

Je suis d’accord avec ceux qui font la remarque que tout est prévisible. Il n’y a aucune surprise. Mais finalement de temps en temps qu’est ce que ça fait du bien d’avoir une lecture simple non prise de tête, où tout est fluide. Je ne sais pas si les autres lecteurs sont d’accord avec ça mais ça m’a donné envie de mettre une musique de violon en fond sonore pour accompagner cette lecture.

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Le vélo rouge

Quand j'ai vu que Le-Velo-rouge d'Albert Ducloz était proposé dans la sélection masse critique de babelio, je n'ai pas hésité une seconde à cliquer dessus.



J'avais déjà eu la chance d'être retenue pour lire la promesse de Lucile du même auteur. J'avais beaucoup aimé cette première lecture de cet auteur qui vit à quelques kilomètres de chez moi.



J'ai encore beaucoup apprécié cette lecture.

On y suit Rémi passionné de vélo (rouge toujours !) depuis le plus jeune âge. Rémi tombe amoureux de la belle Marie-Claire fille des boulangers du village. Les jeunes gens se fréquentent et se promettent le mariage. Rémi fait son service militaire. Bizarrement Marie-Claire s'éloigne de Rémi qui va alors se rapprocher de Marlène jeune parisienne dont les parents ont une maison de vacances à côté de la maison des parents de Rémi.

Même si Rémi aime profondément Marlène, il ne parvient pas à oublier son premier amour. Surtout que celle-ci vient en tant qu'étudiante dans le lycée agricole où il est professeur.

La vie va décider de rapprocher Rémi Marlène et Marie Claire.



j'ai beaucoup apprécié ce roman parce qu'il est tendre et attachant avec des rebondissements auxquels je ne m'attendais pas. Parce qu'il nous plonge dans une certaine nostalgie des années d'avant, où quand les jeunes se fréquentaient on envisageait le mariage.



Et puis que d'émotions et de plaisir à suivre Rémi sur les routes de ma région, la belle Auvergne, d'évoquer les traditions, les fêtes, et la cuisine aussi et des villes à côté de chez moi: Yssingeaux, Le Puy en Velay, Retournac.



je me suis régalée.

Un grand merci à Babelio pour cette belle découverte et aux éditions de la Borée.



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La promesse de Lucile

L amour peut surgir n importe où n importe quand.

Il est allemand. Elle est française . On est en guerre. Ils devraient se haïr mais ils se sont aimés passionnément, dangereusement.

Lorsque Lucile, jeune infirmière découvre que Ludwig est un soldat allemand ramassé par erreur par les brancardiers, son humanité l empêche de le laisser mourir sans tenter de le soigner. En cachette, elle le sauvera. Ils apprendront à se connaître et à s aimer. La fin de la première guerre sonne et les deux amoureux sont séparés.

Une promesse entre eux. Celle de se retrouver. Le temps passe malheureusement. Lucile n a pas voulu d un mariage arrangé par sa famille et s occupe de jeunes femmes ex tuberculeuses dont personne ne veut. Hélas, la guerre frappe à nouveau. Grâce au capitaine André Giroux dont elle a sauvé la vie pendant la première guerre mondiale, Lucile quitte Paris pour Valence en compagnie de "ses filles". Elles s installent dans un vieil hôtel désaffecté et essaient de survivre. L armée allemande réquisitionne une partie de l hôtel. Ludwig et ses hommes installent une station de radio dans les caves.

L amour entre Ludwig et Lucile est aussi fort qu' au premier jour.

Mais comment s aimer en temps de guerre?

J ai passé un très bon moment de lecture. On y découvre le quotidien difficile, l humanité qui existe dans les deux camps, la terrible épuration, le courage des résistants simples paysans ou ouvriers mais aussi prostituées .

Je remercie vivement babelio de m avoir sélectionnée lors de la dernière masse critique et les éditions deboree pour leur confiance et leur envoi. J ai été ravie de découvrir qu' Albert Ducloz n était qu' à quelques kilomètres de chez moi. Jolie découverte.
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La promesse de Lucile

Un agréable roman, des retrouvailles touchantes pour ce couple franco- allemand plongé dans les deux guerres mondiales. Un bon récit , des informations pertinentes sur le maquis et la résistance. Une analyse assez fine de l'état d'esprit du soldat qui sait sa cause perdue. Un bon moment .
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Le violon d'or

Un très beau roman.

Tout d’abord je remercie chaleureusement les Editions de Borée et la Masse critique de Babelio pour l’envoi de ce délicieux roman.

L’histoire se passe fin des années 60 en Haute-Loire dans un petit village du nom de Malvières.

Philippe, 45 ans, est veuf depuis quelques années, sa femme a été tuée par un chauffard ivre qui a pris la suite, le laissant seul avec 4 enfants : Pierre, Jacques, Nathalie et Sandrine. Sa mère, Mathilde est venue pour prendre en charge la famille. Philippe est un agriculteur moderne, il mène son élevage de vaches laitières avec les techniques les plus modernes de l’époque.

Pierre et Jacques fréquentent déjà le collège alors que Nathalie est élève à l’école communale qui ne compte qu’une seule classe où Juliette exerce son métier d’institutrice. Tous les soirs avant la fin des cours, elle joue un morceau de violon.

Cet instrument intéresse beaucoup Nathalie, Juliette s’en rend compte et entreprend de l’initier à cet instrument ; elle se rend vite compte que Nathalie est douée et possède l’oreille absolue.

Le climat de cette région d’Auvergne n’est pas des plus cléments pour ses habitants en hiver et un jour où la neige se montre très épaisse, Philippe prend son tracteur pour aller chercher sa fille à la sortie de l’école et il fait la connaissance de Juliette. A vous chers futurs lecteurs.

Je vous préciserai tout de même que Philippe et Juliette vont tomber amoureux, et tout ne sera pas simple.

C’est avec une belle plume, fluide, romantique, qu’Albert Ducloz nous transporte dans cette belle mais rude région. Ce livre est très bien écrit on sent que l’auteur connaît parfaitement les lieux et les us et coutumes auvergnats. Ce n’est pas une histoire simple, son évolution n’est pas sans émotion et rebondissements de toutes sortes.

J’ai vraiment beaucoup aimé et aussi, une fois encore, apprécié l’écriture douce de l’auteur.

Vous voulez peut-être savoir ce que vont devenir les amoureux Philippe et Juliette, l’avenir de Nathalie et son violon et puis tout le reste, n’hésitez pas, lancez-vous dans cette lecture passionnante.

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Le chant d'Aurore

Une belle romance !

Alger, 26 mars 1962, fusillade rue d’Isly à Alger. Aurore, six ans et ses parents se trouvent au mauvais endroit, au mauvais moment ! La mère d’Aurore, Edwige s’écroule, ensanglantée sous les yeux de sa fille et de son mari, le Docteur Mollkirch qui a son tour s’écroule, blessé, plongé dans le coma, il avait lâché la mai d’Aurore pour porter secours à sa femme et dans la cohue, les secours l’emmènent à l’hôpital alors que la petite fille, très choquée est recueillie par des religieuses. Malheureusement, elle ne se souvient plus de son nom de famille et il est difficile de retrouver sa famille.

Comme tous les pieds noirs, la petite est embarquée pour la France où elle est adoptée, en Haute Loire, par un couple de paysans Charlotte et Augustin, un couple en mal d’enfants. La petite pressent que son père biologique est encore vivant et bien que s’intégrant facilement et avec bonheur au sein de ce couple, elle ne parvient pas à appeler Augustin Papa.

De son côté Olivier Mollkirch, sorti du coma, apprend le décès de sa femme mais ne retrouve pas trace de sa fille. A son tour rapatrié en France, il s’installe à Lyon. Il refait sa vie avec Elodie mais n’a de cesse que de retrouver sa fille.

Pourquoi le chant d’Aurore ? non seulement la petite fille chantait en Algérie mais elle chante tout au long du roman de sa voix cristalline et pure, une voix que son père, Olivier, ne peut oublier. Cette particularité va-t-elle les réunir ?

Quelle belle histoire nous raconte Albert Ducloz, je découvre sa belle écriture, fluide et vivante, avec lui on est transporté dans la vie paysanne des années 60/70. Ce récit est rempli d’émotion, d’amour, d’amitié, de jalousie, de vengeance ; mais il est aussi ponctué de rebondissements. Je me suis sentie transportée sur les bords de l’Allier, tout comme dans la ville de Lyon sur les bords de la Saône, toujours bercée par le doux chant d’Aurore.

Un très bon livre, romantique, authentique, une belle plume, de l’émotion, de belles histoires d’amour, tous les ingrédients sont réunis pour faire passer un très bon moment au lecteur.

J’ai gagné ce roman et je remercie Albert Ducloz de me l’avoir offert et également pour sa gentille dédicace. C’est pour moi une belle découverte.

A lire sans modération.

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Les dames de Fontanges

Été 1661, Fontanges petit fief du Marquis de Fontange se situe non loin de Salers situé dans le Cantal.

Une naissance a lieu au château, une autre chez de pauvres paysans. La petite de ces derniers décède très vite, la maman est requise pour servir de nourrice au petit Côme, premier né et héritier du marquis. En cette époque, une jeune femme de la noblesse ne nourrissait pas son bébé et le lait d'une jeune paysanne peut faire vivre une famille entière lorsqu'elle est dans la pauvreté.

Peu de temps après, suite à une chasse au chevreuil, un jeune paysan de huit ans, Bertrand trouve la mort suite à un choc violent avec un des cavaliers nobles qui chassaient. La colère gronde de plus en plus vis à vis de ces seigneurs qui foulent, détruisent les champs et à présent prennent une jeune vie. Nous sommes au début du règne de Louis XIV, la guerre de Trente ans a fait des ravages, des brigands rôdent, la Fronde a laissé ses traces et tout le monde souhaite la paix. Mais c'est sans compter avec le Marquis de Fontanges qui se montre très peu compréhensif avec ses gens. Son orgueil, sa cruauté et sa brutalité vont aller crescendo et provoquer une situation inextricable.

Où l'on voit la révolte des paysans se transformer en jacquerie quand le petit peuple se trouve fouler aux pieds, mépriser et dans la misère.

Les paysans sont démunis face aux chevaux-légers, aux dragons, soldats aguerris au maniement des armes, ce seront les dames de Fontanges qui auront leurs mots à dire.

Merci aux Éditions De Borée pour ce roman d'Albert Ducloz. Un roman du terroir, un roman historique, tout est là. La description des lieux, des problèmes de l'époque : les jacqueries : rébellion des paysans face à la misère et l'injustice. La fragilité des enfants vis à vis des aléas de la vie de l'époque ; de la naissance à l'âge adulte, nombreux sont ceux qui décèdent.

Une belle histoire, très romancée il est vrai. Je ne saurais dire la véracité des faits, je me suis laissée emporter par l'histoire de Catherine, Quentin, Étienne, Diane et Côme. Un bon moment de lecture à suivre leurs aventures.

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La promesse de Lucile

Lucile, une jeune infirmière, a soigné des soldats pendant la Première Guerre Mondiale. Parmi eux, elle était tombée amoureuse d'un soldat allemand, Ludwig von Ulrich, relation qu'elle avait soigneusement cachée. A la fin de la guerre, ils s'étaient quittés et Lucile ne l'avait jamais retrouvé. Des années plus tard, en 1942, Lucile fuit avec des jeunes filles anciennement tuberculeuses et certaines juives pour Valence où elle va trouver refuge dans un ancien hôtel désaffecté. Les troupes allemandes envahissent la zone libre et l'Hôtel des Baumes va devenir un centre important de radio. Lucile reconnaît en leur chef son ancien amour. Leurs sentiments renaissent comme au premier jour mais pour Ludwig, c'est compliqué d'aimer une jeune femme française tout en honorant ses missions militaires. Néanmoins, à plusieurs reprises, Ludwig va enfreindre ses fonctions pour aider Lucile et ceux autour d'elle comme Hubert, un maquisard ou Anicia, la tenancière d'une maison close. Lorsque les Alliés débarquent à Valence, Ludwig et ses hommes se livrent. Lucile le retrouvera-t-elle ou sera-t-il exécuté ?



J'avais choisi ce roman d'après les critiques positives que j'avais lues sur Internet et parce que je lis beaucoup de livres sur la Seconde Guerre Mondiale. Je m'attendais à un très grand roman avec ce livre, très fort émotionnellement.

J'avoue être un peu déçue à la fin de cette lecture par le rythme de l'histoire : à certains moments, j'aurais souhaité qu'il soit plus lent, que l'intrigue passe plus de temps sur certains moments (j'ai trouvé certaines scènes trop rapidement abordées, cela manque parfois même de vraisemblance) et à d'autres moments, j'ai trouvé au contraire des longueurs , par exemple la fin du livre dont le rythme m'a paru bien lent, j'ai eu du mal à finir ce livre.

Je pensais trouver ici un certain romantisme et je suis un peu sur ma faim car les sentiments des deux personnages principaux n'ont pas suscité beaucoup d'émotions en moi.

Il manque quelque chose à ce livre pour le rendre vraiment intéressant, pour moi il sonne un peu creux. Pourtant l'idée de départ était vraiment plaisante et je pensais vraiment beaucoup aimer ce livre...
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Le petit fougaud

Si seulement ...



Mi-août 2017 , enfin les Mesyaf posent leur baluchon!! Voilà des mois qu'ils ont quitté Alep , le chemin a été long et périlleux. Ils vont trouver un havre de paix au Puy en Velay grâce à la bonne volonté de certains.. de fil en aiguille nos savonniers vont devenir paysans et fromagers..

SI ils ne sont pas d'ici ils vont être au final bien acceptés car ils reprennent la ferme des Borie, un couple vieillissant très estimé dans le village.

Chacun va finir par se poser . Bien sûr il y aura des péripéties, des mauvais gars il y en a partout ..



Albert Ducloz nous offre un vibrant portrait du Puy en Velay joyau de la Haute-Loire. Il sait faire parler les "locaux", nous expliquer la vie de ces fermiers rythmée par les traites et le travail harassant et répétitif. de la fabrique du fromage aux artisous à la culture des lentilles vertes, nous les suivons pas à pas.



Captivée par le côté terroir de ce roman j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture même s'il m'a semblé qu'une bonne fée veillait excessivement bien sur les Mesyaf et les rouages de l'administration française.



Si seulement ...



un grand merci aux éditions Terre de Poche pour ce partage
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La promesse de Lucile

Second roman que je lis de l?auteur, souvenez-vous de Pascalou dont voici la chronique:https://livresque78.wordpress.com/2018/01/26/pascalou-de-albert-ducloz/



Albert Ducloz écrit ici encore, un très beau roman, cette fois il aborde le sujet de la guerre, mais aussi et surtout de l?occupation. Rien n?est tout blanc ou tout noir dans la vie, cette maxime vaut encore plus je pense en période d?occupation. Difficile de juger Lucile, cette femme courageuse, qui a tant fait pour les siens durant la Première Guerre Mondiale, poursuit sa bonne action alors que les Allemands sont aux portes de la ville de Valence, où elle est « ses filles » se sont réfugiées. Lucile est une femme qui a aimé et aime toujours un homme, peu importe au regard de son c?ur la patrie de cet homme, seuls les sentiments qu?elle lui porte comptent.



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Les mystères de la maison forte

J'aime toujours à découvrir nos belles régions de France. Avec Albert Ducloz je me retrouve à sillonner la forêt de Bonnefoy au pied du Mont Mezenc entre Haute-Loire et l'Ardèche.

Amélie y a toujours habitée avec ses parents dans une vieille ferme perdue au milieu des bois et de la nature. L'hiver y est très rude.

La jeune fille après un séjour à l'université de droit de Clermont-Ferrand, va rencontrer Samuel, un jeune canadien. Ils font des projets et elle décide de le suivre dans son pays. Mais la vie n'est pas toujours ce qu'on le décide. le destin la fait revenir au pays.

Sa mère très proche de sa terre, y est durablement installée entre la ferme, ses animaux, les chèvres et les chiens ainsi que le Gamin un vieux cheval ami de la famille.

Une promenade inopinée en forêt fait découvrir à Amélie une vieille ruine qui va révéler bien des secrets. Ce sont les fondations d'une ancienne maison forte qui la fera remonter dans le temps de ses ancêtres et le XVIIème siècle.

Les huguenots y étaient nombreux et les dragonnades ordonnées par Louis XIV y ont provoqué beaucoup de massacres que ce soient femmes, enfants, vieillards.

L'auteur nous fait voyager dans sa région, ses forêts. On y ressent la rigueur des hivers et la beauté des belles saisons. Un projet de réhabilitation va voir le jour et beaucoup d'émotions vont remonter à la surface.

Un livre où la nature est à l'honneur, la musique aussi, vous le découvrirez si vous le lisez.

Un bon moment de lecture entre nature et Histoire.

Merci aux Éditions De Borée et à l'auteur pour sa gentille dédicace et pour cette avant-première.
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Le vélo rouge

Sa première bicyclette, Rémi l’a voulue rouge. Cycliste confirmé, il en saura ainsi pour tous les vélos qu’il possédera. Le rêve de sa vie est de gagner la course Pierre Chany qui est un fil conducteur du récit.





Au départ, Le Vélo rouge semble être un roman tendre. Il conte la vie de jeunes, dans les années 60 : sorties entre amis, les premiers émois, etc. Il paraît être une tranche de vie. Depuis l’adolescence, Rémi aime Marie-Claire. Lorsqu’il se décide à lui avouer ses sentiments, une belle histoire commence. Les deux amoureux annoncent leurs futures noces à leurs familles respectives : ce sera après le service militaire du jeune homme. Alors que la date approche, la jeune fille devient distante et ne veut plus se marier. Surmontant son chagrin, Rémi rencontre Marlène qui devient sa femme. Ils ont deux enfants. Mais son premier amour réapparaît dans sa vie.





Alors que Rémi se questionne sur les choix qu’il a faits, sur ses amours perdus, sur ses sentiments au sujet des deux femmes de sa vie, les retrouvailles avec Marie-Claire provoquent un drame, qui bouleverse la vie des trois personnages et crée un lien entre eux. Rémi est au centre de ce triangle amical. Il est celui qui relie les deux femmes et chaque femme le relie à l’autre.





Marlène et Marie-Claire sont touchantes. Elles sont celles par qui Rémi semble exister et elles ne sont pas en rivalité. L’une représente l’amour passion et l’autre l’amour tendre et solide. Le manque de jalousie de Marlène m’a particulièrement impressionnée. A-t-elle raison de faire confiance à son époux ?





J’ai aimé que l’histoire se déroule dans les années 70, lorsque les technologies n’étaient pas celles de notre monde moderne. En effet, l’intrigue comporte beaucoup de rebondissements et de suspense […]





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Les amours prisonnières

Lors de la Grande Guerre, Jean est mobilisé et part au front, laissant sa femme, Colette, et leur fille Dominique de deux ans. Il est fait prisonnier et est employé dans une ferme allemande, avec Antoine, un soldat de son village natal. En France, l’administration française octroie à son épouse, un prisonnier allemand pour effectuer les travaux de la ferme. Sans le savoir, Jean et Ludwig, père de deux enfants, travaillent dans la propriété de l’autre. Tous deux ont la chance d’être bien traités et des sentiments illégitimes vont naître.





Le roman est divisé en trois parties.





La première narre la vie des prisonniers auprès de leurs patronnes. L’auteur décrit la barrière de la langue, mais surtout, que même en temps de guerre, les relations humaines n’ont pas de frontières. Jean, Ludwig, Colette et Hannah montrent que la guerre n’est pas décidée par ceux qui la subissent. Tous les quatre vivent avec le manque de l’être aimé. Ils se comprennent et se respectent. En temps de paix, ils auraient pu être simplement des amis. Je me suis attachée à chacun d’eux et j’ai aspiré à ce que la situation perdure, jusqu’à la fin des combats.





C’était sans compter sur Antoine… la situation tourne au drame par sa faute. Jean avait raison de se méfier de ce camarade abject.





Dans la deuxième partie, l’auteur relate les conséquences de la perversité d’Antoine...





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La promesse de Lucile

Inspiré de faits réels, "La Promesse de Lucile", qui est le 20ème roman d'Albert DUCLOZ, nous plonge dans les heures sombres de notre histoire du XXème siècle.

Fin octobre 1918, la guerre se termine. Lucile, infirmière au front, transgressant l'interdit, cache et soigne Ludwig, soldat allemand recueilli avec d'autres blessés par les brancardiers.

Une idylle naît entre eux.

En mars 1919, l'hôpital de campagne est démantelé ; ils se promettent alors de se retrouver une fois la paix revenue... (si l'Armistice est signé le 11/11/1918, la paix le fût, elle, le 29/06/1919 par le traité de Versailles)...

Dans l'entre deux guerres, et après quatre ans de soins sur le front, Lucile fuit sa vie bourgeoise arrangée, et décide donc de travailler dans un sanatorium du Nord.

Quand sonne l'arrivée de la seconde guerre, elle quitte Paris avec "ses filles" pour rallier Valence, en zone libre.

Sur place, aidée par André GIROUX, Capitaine qu'elle a soigné pendant la 1ère guerre, elle s'installe avec ses protégées dans l'hôtel désaffecté des parents d'André.

Le 11/11/1942, Hitler donne l'ordre d'envahir la zone libre. Dans la nuit du 12 au 13 novembre, les allemands arrivent sur Valence. Idéalement placé, l'ancien hôtel va être réquisitionné et servir de base radio à l'armée allemande. A la tête de ce détachement, Ludwig, devenu Capitaine à la suite de blessures sur le front russe.

Malgré les années, Lucile n'a rien oublié et le reconnait immédiatement.

Que va-t-il advenir de leur amour ?

Quels seront leur choix ?

Albert DUCLOZ nous dépeint une belle fresque historique de cette période trouble.

Une écriture fluide, une sensibilité pudique, ou l'amour, l'amitié, l'entraide et l'espoir surpassent les affres de la guerre.

Je remercie sincèrement Babelio et les éditions DE BOREE pour cette belle découverte littéraire que je vous recommande.
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Les amours prisonnières

Albert Ducloz – Les Amours prisonnières



Aux éditions « de Borée », 2015, « Terre de poche » 465 pages, 8€80.



Mon Résumé : Jean et Colette sont un couple de paysans solides, dans un petit village de Haute-Loire, et ont des enfants. Jean est enrôlé pour la grande guerre de 14-18. Mais très vite, il est constitué prisonnier par les Allemands. Heureusement!: Il atterrit dans la ferme d’Hannah, avec son « ennemi » « le mouchard » Antoine, où Hannah s’occupe de Eva et Helmut, et les traite fort bien. Coïncidence ? Tandis que Jean sert Hannah comme prisonnier de guerre, le mari d’Hannah –Ludwig– sert Collette de même (rappelez vous : Collette, la femme de Jean). C’est donc en quelque sorte un « échange d’époux »… Car la fragilité de l’humain en période de guerre rapproche les corps…



Critique — La plume est bonne, c’est une très vieux récit, qui narre les deux grandes guerres mondiales. Je ne saurais lui trouver une musique qui correspond– Peut-être faudrait il demander à l’auteur.



Ce texte est à mi-chemin entre un grand classique (Zola, Flaubert, etc…) et un roman d’aujourd’hui.



Il y a beaucoup de romances, mais pas de scènes de sexe, seulement des mots doux et du non-dit.



Bilan : Scénario : Intéressant, car on doit suivre les choix des personnages. Se cacher? Ou fuir? Collette, ou Hannah? Jean? Ou Ludwig? La vengeance? Ou la paix?…



Talent : Comme je l’ai déjà dit on est à mi-chemin entre un Zola et un roman de 2015 ordinaire. Les ancêtres savaient écrire, notamment ce vieux Monsieur qui a produit de nombreux livres.



Originalité : Mon avis est biaisé, car je ne lis jamais de romans dits « du terroir »… Donc forcément j’ai trouvé ça très original.
Lien : https://charlyyphoenix.wordp..
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Une étrange récolte

Bof,bof,bof je voulais une lecture détente, mais pas aussi niaise !!

Critique " à chaud" donc.

Après l'incendie de sa maison,où son père va perdre la vie,Marie va tenter de reprendre le métier de son père : " bouilleux d'cru, comme on dit cheu nous ,"en patois normand.Mais c'est un métier d'homme et voir une femme reprendre le flambeau va faire jaser dans les campagnes!!

Une histoire de terroir ,pleines de rebondissements qui aurait pu ... mais qui par un style très naïf ,limite enfantin ,par certains côtés ,m'a horripilée. Un style qui a mon humble avis à desservi l'histoire,et c'est dommage,je n'y ai pas trouvé mon compte! J'ai beaucoup de mal avec les romans de terroirs ,peut-être par excès d'exigence?.⭐⭐(bien que le dernier lu: la descente des anges d'Emmanuel Prost m'avait beaucoup plu,voir ma critique)
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Les mystères de la maison forte

Albert DUCLOZ. les mystères de la maison forte.



Amélie Chadenac réside sur les monts du Mézenc, ce massif montagneux, à cheval sur les départements de la Haute-Loire et de l’Ardèche dans la ferme familiale avec ses père et mère. L’entende avec son père n’est pas des plus cordiales. Les relations sont quasi inexistantes. Elle poursuit des études de droit à Clermont-Ferrand. Elle rencontre Samuel Pradoux, un canadien venu en France pour prospecter et renforcer le commerce des saumons qu’il élève dans la province du Manitoba, au bord du lac Winnipeg. Follement éprise de son ami, elle quitte l’Auvergne et part s’installer au Canada, dans la « Nouvelle France ». Bien accueilli par la famille de son époux, elle espère vivre en harmonie loin de sa patrie. Cette famille Pradoux est originaire du Mézenc et elle a fui la France lors de la révocation de l’Edit de Nantes, en 1685, refusant d’abjurer sa foi. Le protestantisme était important dans cette région. Elle épouse Samuel, son bonheur sera de courte durée ; son époux disparaît accidentellement. Elle revient auprès de sa mère, veuve également. Cette dernière est une femme forte, volontaire. Elle vivote chichement sur la propriété, élevant ses chèvres et produisant des fromages.



Lors d’une promenade dans la forêt de Fonteysse, de cent quarante-huit hectares, elle découvre les ruines d’une demeure. Elle va effectuer des fouilles et découvrir les fondations d’une maison forte, sise sur sa propriété qui est dans la famille depuis 1686. Des visites aux archives départementales, lui apporteront la réponse à ses questions. Dans cette région, les dragonnades, ordonnées par Louis XIV, suite à la révocation de l’Edit de Nantes, ont fait de nombreuses victimes. Les soldats n’hésitant pas à massacrer, hommes, femmes, enfants, tous ceux qui refusent de renier leur religion… Ils pillent, violent les femmes, incendient les maisons et font même rôtir des enfants. La conversion au catholicisme a un prix ! Mais un énorme secret est enfoui dans les murs de cette ruine. Elle va , avec l’aide de Dimitri et de Wandy, frère et sœur de son époux tenter de redonner vie à ce lieu. Wandy est une pianiste et elle désire s’installer dans cette région et donner des concerts de musique classique. Nos trois héros, pourront-ils remettre cette maison forte en état et en faire un lieu dédié à la musique. ? Cette maison forte restaurée, pourra-t-elle accueillir des festivals, de jeunes musiciens, des enfants ?



De nombreux rebondissements, des inexactitudes quand aux distances parcourues entre le Canada et la France, mais c’est un roman… Il est donc permis à l’auteur de commettre quelques erreurs. Albert DUCLOZ, nous narre une histoire romanesque, mêlant fouilles archéologiques, conservation de la nature, de la faune de cette région pittoresque. Les dragonnades ont bien existé et de nombreuses personnes ont trouvé la mort lors de ces guerres de religion locales. Nous avons le plaisir de visiter cette région pittoresque, de pousser nos balades jusqu’à Lyon, Valence, Le Puy. Aux cours de nos pérégrinations, en plus des splendides paysage, changeant au gré de la saison, nous avons le plaisir de succomber à la gastronomie locale. Un roman régional qui nous immerge en totalité dans la France profonde. De l’amour, de l’espoir, de l’amitié émaille ce récit.

(02/02/2023).


Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Les amants de juin

Albert DUCLOZ. Les amants de juin.



Un roman régional sur fond de guerre et pas n’importe laquelle : la seconde guerre mondiale. De plus, il se déroule dans un lieu où les victimes se comptent par dizaines, d’une part chez les maquisards mais aussi des victimes civiles. Dans ce cadre, la rencontre et le coup de foudre entre une jeune fille et un dirigeant de la division « Das Reich » me paraît fort peu probable. Les deux jeunes deviennent amants et grâce à cette romance, la population qui assiste à la messe le dimanche 11 juin 1944, sera épargnée.



Je ne peux croire à une telle histoire sentimentale. Comment un officier de cette division maudite, Jan (Jean) Turenne a pu devenir l’époux de cette paysanne, Arlette Savignac. Neuf mois après leur rencontre, ayant unis unis leurs destins, ils accueillent même à leur foyer un enfant, Gérard. Et pourquoi alors qu'ils se sont mariés, ce dernier ne porte pas le nom de l'époux ? C’est lors des obsèques de sa mère que le fils, Gérard découvre les lettres échangées par ses parents au cours de l’été 1944. Trop d’invraisemblances dans ce récit, un roman irréel. ( 19/04/2022)
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Les dames de Fontanges

Au XVIIe siècle, les enfants naissent et meurent aussi vite. Surtout chez les pauvres. « A Fontanges, petit village niché au pied du pays de Salers », Catherine, la femme de Quentin, le bûcheron, met au monde son premier enfant, qu'elle perd quelques jours plus tard. La vie continue, les temps sont durs, il faut bien se nourrir. C'est pourquoi Catherine se fait engager comme nourrice au château, où Diane, la marquise de Fontanges, vient d'accoucher d'un petit Côme.

C'est l'été, le moment des moissons. Chez Aimé et Léoncie aussi, une naissance a eu lieu. Mais le travail n'attend pas. Toute la famille s'active donc au milieu des épis, laissant la fillette à l'ombre dans son couffin.

Soudain, en quelques bonds gracieux, un chevreuil traverse le terrain. Hélas, qui dit gibier dit chasseurs. Et en effet, quelques minutes plus tard, voilà le marquis et ses invités en train de traquer l'animal, sans souci de détruire les cultures, pire, de renverser le petit Bertrand.

L'enfant souffre d'une fracture ouverte. En dépit des soins de « la béate » (guérisseuse) il succombera à la gangrène dans d'atroces tourments.

C'en est trop. Fatigués de toutes les injustices dont les nobles les accablent, les paysans décident de se révolter.

Les romans historiques me plaisent beaucoup, surtout s'ils ont pour cadre le siècle de Louis XIV que je connais bien.

Ce livre me tente donc, d'autant que le titre me fait penser que j'y trouverai une histoire de femmes de la belle société, pourquoi pas à la Cour ? (ce sont des « Dames ») et que l'illustration me promet des chevaux.

Hélas, je me suis trompée sur toute la ligne.

Au début, je me suis laissé happer par la vie des villageois, la découverte du rôle des « béates » que je ne connaissais pas, la colère légitime de ces manants qui ne comptent pour rien aux yeux des aristocrates qui saccagent leur travail, blessent les enfants et n'ont pas un regard pour la petite victime. Mais très vite, des incohérences fâcheuses m'ont rebutée.

Par exemple, à la tête des protestataires, il y a Firmin. À ses côtés, son vieil ami Gaston qui tombe, blessé par une balle tirée du château. Firmin l'emporte sur ses épaules pour le mettre à l'abri. Ils sont quittes. Voilà soldée la dette contractée en 1648 à la bataille de Lens, où c'est Gaston qui a tiré son compagnon d'armes d'un mauvais pas.

Sauf que, plus tard, on nous présente Firmin, combattant dans l'armée royale, qui a participé à la guerre contre l'Espagne, de 1649 à 1659 et se trouve démobilisé lors de la signature du traité des Pyrénées. On n'a plus besoin de ces soldats qu'il faut payer pour rien et qu'on renvoie chez eux. Firmin et d'autres Auvergnats se mettent donc en route. Il n'est pas du tout déserteur, comme on l'a dit ensuite dans le récit, et il ne connaît aucun Gaston.

Pour survivre, les malheureux sont bien obligés de se livrer aux rapines. Et soudain, quelle aubaine, sur un chemin désert, en pleine campagne, ils tombent sur un chariot défendu par deux pauvres gardes qui ne font pas le poids face à leur troupe et fuient au triple galop. Dedans, la manne céleste : provisions, vin, armes, poudre... Tenant les rênes, un cocher qui n'en mène pas large et préfère se joindre à eux plutôt que perdre la vie.

Qui est-ce ? Eh bien Gaston, pardi ! Tiens ? Ce n'était donc pas une vieille connaissance de Firmin ?

Les exemples sont légion : Catherine tient une sorte de conseil de guerre avec ses amis et le curé qui les cache. Elle leur fait part de son plan pour se sauver sans mettre le saint homme en danger. Quelques pages plus loin, on nous assure qu'ils sont partis dans le plus grand secret et que même le prêtre ignore où ils sont (alors qu'il leur a donné une lettre de recommandation pour son homologue du village dans lequel ils se rendent).

En traversant une bourgade, un dragon envoyé par le marquis, reconnaît le petit Côme au milieu d'un groupe. Rien ne ressemble plus à un bébé qu'un autre bébé, surtout pour un soudard, du haut de son cheval, et qui n'a certainement pas pu approcher l'enfant des nobles.

Au passage, on remarquera que l'homme parcourt sa route à un train d'enfer, à un point tel que sa bête meurt sous lui à l'arrivée. Où donc est passée la haquenée (jument) de Diane de Fontanges, qu'il avait pour mission de ramener ?

Je ne vais pas allonger ma liste, mais tout cela a gâché une bonne partie de mon plaisir de lecture.

Et que dire des invraisemblances historiques ou autres ? Je doute qu'une grande dame oublie en quelques minutes à peine la terrible humiliation infligée par les manants à son mari et elle : « traverser la cité pieds nus et en chemise » pour demander publiquement pardon (je ne révèle rien, cela figure sur la quatrième de couverture) et passe le reste de ses jours en partageant son château avec celle-là même qui lui a fait subir cet affront.

Je vous passe les brûlures extrêmes qui disparaissent par miracle grâce à l'imposition des mains, les fumées délétères d'herbes empoisonnées qui ne touchent que les ennemis sans incommoder ceux qui ont lancé ces projectiles, et bien d'autres …

Donc, c'est triste, mais, pour une fois, je vais me montrer ingrate, car ce roman, je l'ai gagné lors d'une Masse critique. J'aurais bien voulu l'aimer et en chanter les louanges. Mais non, c'est impossible. L'écriture est banale et sans intérêt, l'orthographe aléatoire, des scènes de cruauté gratuite sont détaillées avec complaisance. Si je retiens le nom de l'auteur, c'est pour ne plus me fourvoyer dans une de ses productions.

Je remercie malgré tout Babelio et les éditions de Borée qui m'ont offert cet ouvrage.
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