Alejandro Jodorowsky

Un enfant élevé dans la rue qui devient un être sans aucune pitié. Cette bande dessinée nous dépeint un univers où la violence est omniprésente, les bons sentiments absents.

Même s'il semble qu'il y ait un but derrière les agissements du personnage principal, ce premier tome n'en laisse rien paraître. Si vous cherchez une BD classique, passez votre chemin.

Les couleurs chaudes où le jaune prédomine accentue cette impression de brutalité.

Difficile de noter, violence gratuite de la part de l'auteur ou pose t'il les bases de son personnage pour l'emmener ensuite à autre chose ? Il me reste trois tomes pour le découvrir.

*Voix de Jacques Martin*

— Bonjour, tu aimes La Petite Maison Dans La Prairie ? Les Bisounours ? Mon Petit Poney ? Lucky Luke ? Bref, toutes ces choses pleines de gentillesse, de bons sentiments où les Gentils sont très gentils, les Méchants très drôles et un peu cons et où les Bons gagnent toujours ??

— Oh oui, j’aime ça *voix enfantine*

— Et bien alors ne lis pas cette bédé !!



Avec Alejandro Jodorowsky au scénario, il ne faut pas s’attendre à du western gentillet à la Lucky Luke mais à quelque chose d’ultra violent dépassant même la série Durango.



Niveau violences, je pense que Jodorowsky a fait le tour : viols, pillages, incendies, décapitations, tortures, assassinats, pédophilie, prostitution et un personnage fouillera même les entrailles de sa mère morte…



Ma foi, on a fait le tour de ce qui était le plus abject, dans cette bédé western. Comme si l’auteur avait décidé d’y incorporer toute l’horreur dont sont capables des êtres humains quand ils se comportent de la pire des manières.



Là, le glauque dépasse l’entendement et perd de son charme.



Certes, l’Ouest, juste après la guerre de Sécession, ce n’était pas Le Manège Enchanté, mais tout de même… L’impression est qu’on a noyé le scénario dans de l’ultra violence (sérieusement, Durango, à côté, c’est pour les p’t’its z’enfants).



J’ai lu sur Babelio que Jodorowsky et Boucq ont inventé un genre nouveau : le "western shakespearien". Sanguinolent à mort et, en trame de fond, on a une histoire ultra conventionnelle de vengeance, de trésor perdu et de Confédérés qui ne veulent pas se rendre.



Les dessins m’ont énormément gênés tant ils sont moches au niveau des visages, les chevaux donnent l’impression d’être démesurés en longueur… Par contre, les paysages étaient bien faits, ça compense un peu.



Malgré l’ultra violence exagérée et le scénario conventionnel, j’ai été happée par le récit, me demandant jusqu’où les auteurs allaient aller (sont allés trèèèès loin) et par le personnage énigmatique du Bouncer.



Les flash-back sont insérés aux bons endroits, ils permettent d’éclairer les personnages, de leur donner de l’épaisseur, un passé et d’expliquer le pourquoi du comment, le Grand Méchant Sudiste Ralton, a décidé de flinguer, torturer et plus si affinités.



J’ai beau être un peu mitigée, ma curiosité est titillée et comme on m’a prêté la série, je ne vais pas me gêner pour la lire et voir les tomes suivants sont toujours dans cette violence extrême. J’espère que non car cela fout souvent en l’air des scénarios.


Lien : https://thecanniballecteur.w..

Premier tome de cette BD lu en ligne grâce aux éditions Les Humanoïdes associés.



Tome 1 sur 3 :

Alain Mangel, professeur de philosophie à la Sorbonne, se fait larguer par sa femme d'une façon humiliante : devant un groupe d'amis.

Sa femme déclare devant tout le monde que son mari ne la touchait plus depuis 25 ans à cause d'une de ses théories qui l'a fait entrer dans le spirituel.

D'ailleurs, ses cours devenus trop "divins" ont créé une défiance de la part de ses élèves, qui ont déserté ses cours.



Le prof est anéanti, jusqu'au jour où l'une de ses rares élèves lui avoue qu'elle l'aime.

Elle l'entraîne dans ses délires mystiques : elle est persuadée d'avoir eu la vision de Saint-Joseph, qu'elle a rencontré ensuite sous les traits d'un homme qui s'avère être un ex dealer, et ensemble ils devront libérer Marie.

Mais elle est loin d'être la vierge innocente des livres religieux...



Petit à petit, on en apprend plus sur ce prof, sur son enfance et sur sa santé : le prof a en fait enfoui son vieux démon lubrique au fond de lui, et ce dernier réapparaît régulièrement pour pousser Alain Mangel à assouvir ses désirs sexuels, jusqu'à des endroits improbables...



Dessins de Moebius, histoire déjantée qui mêle philosophie, schizophrénie, réalité, religion et mysticisme.

Le scénario n'est pas banal, j'ai ressenti de l'empathie pour ce prof largué dans tous les sens du terme.

Les trois premiers volumes du Lama blanc sont passionnants de souffle, le scénariste employant les techniques de la grande aventure exotique et de la fantasy pour emmener le lecteur dans les premières années (terribles de souffrance, comme tout ce que fait Jodo!) de Gabriel. L’histoire nous fait suivre donc l’apprentissage de ce jeune tschilinga, réincarnation du dernier Maître alors que la lamasserie a été accaparée par un usurpateur qui trahit toutes les valeurs du bouddhisme. Pour qui a lu les autres œuvres du chilien et notamment les Méta-Barons, on trouve déjà l’essence de ses obsessions, avec cet enfant tout puissant devant assumer une souffrance inouïe, seul, rejeté par les siens et dont acquisitions de compétences supra-naturelles fera naître un être supérieur. Hormis dans le dernier tome qui tombe un peu dans un prosélytisme mystico-boudhique faute de combattant (ne jamais oublier l’adversité dans une histoire!), Jodo arrive à parler de spiritualité comme dans toute histoire de mages et de dragons. On adopte facilement cette vision des expériences extra-corporelles (expérimentées par l’auteur lui-même et utilisées dans une autre de ses sagas majeure, Alef-Thau) et du monde immatériel. [...]



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Celui-là est pas mal, l'histoire s'étoffe un peu, mais je ne me retrouve pas par rapport aux 2 premiers de la série.

Ce premier album est génial, le dessin est simple sans être "simpliste", les scènes de bataille sont énormes, et le monde de Mu Dara est très intéressant. Alef Thau, enfant né sans bras ni jambes doit affronter toutes sortes d'aventures pour accomplir son destin aux côtés de la belle Diamante!

A découvrir

L'histoire se poursuit et mélange un peu tout. Les chevalier d'Heliopolis et leurs contradictions, les super pouvoirs décrédibilisent cette aventure. Je crois qu'il vaut mieux arrêter à ce troisième tome...

Pere-mere est méta baron et à réussi de s autofeconde donnant naissance à sans nom le dernier méta baron. On a une révélation dans ce tome qui est intéressante.

Mais il y a un gros hic comme souvent dans les méta baron, c est très beau mais incompréhensible au premier coup d oeil et un scénario plus que perché.

Pour moi jusqu'à présent le meilleur de la série. Aghnar avait grandi seul sur sa planète et il est enfin parvenu à se venger des nonnes en les détruisant avec l aide d oda utilisée comme piège. Oda reste juste un corps , elle est blessée très sévèrement. Dans ce tome il y a beaucoup de rebondissements, un scénario plus complexe avec des thèmes compliqués comme l inceste.

Précédemment l omniprésence des robots racontant l histoire m ennuyé beaucoup mais dans celui-ci ils sont moins présents et leur discours ne tournent pas autour de diodes qui grillent.

Réellement plus sympa et plus gore.

Othon le méta baron au tome précédent a été blessé en portant secours à son fils qu il venait de confondre avec un ennemi. Désormais sans descendance et ne pouvant procréer, la caste des méta baron risque de s éteindre. Après avoir aidé l empereur il reçoit une femme qui sait comment répondre aux attentes d othon.

De beaux dessins mais je ne suis pas réellement fan des histoires futuristes et l intervention des deux robots est trop redondante et sans intérêt.

Histoire des méta baron et de leur lignée. Deux robots racontent ainsi l histoire d othon.

Des dessins assez jolis dans un univers futuriste.

Voilà je fini ma lecture de la série, par le tome dont la couverture m'avait tapé dans l’œil. Ce dernier tome est peut-être légèrement plus soft que les précédents. Il est un peu moins questions de fornications et de guerre.... un peu tout de même. Et du coup je retrouve, le plaisir que j'ai eu à la lecture du premier.

Et je suis moins enthousiasmée par les dessins.Le changement de coloriste y est peut-être pour quelque chose. Je les trouve très dynamique, en même temps je les trouvent plats : il manque de relief.

Globalement je ne regrette pas ma lecture de la série.

L'alliance de Boucq et Jorodowsky nous fournit un western de qualité et sans concessions. Le récit commence à la fin de la guerre de sécession, lorsqu'une troupe de confédérés affamés et sanguinaires se livrent au pillage avant de démanteler leur groupe. "Bouncer" veut dire "videur", et cet autre personnage nous mène vers la découverte d'une famille peu ordinaire engendrée dans la violence et la naissance du nouveau monde. Tout ce monde brutal va se croiser, se retrouver et bien sur comme l'indique le titre, un diamant va semer le trouble sur cette gentille société...

Nous retrouvons Alef-Thau toujours dans le coma mais avec un espoir de réveil. Simplement il doit aller au bout de la mission qui lui a été confiée dans le monde parallèle de Mu-Dhara.

La fin de l'album nous laisse penser que nous retrouverons probablement bientôt ce héros avec ses nouveaux amis, même si cela a lieu dans notre monde.

L'histoire est un peu plus convenue que dans le T1. Les combats avec les différents monstres sans grand suspens. Dommage. Mais le monde fantastique dans lequel ils ont lieu est toujours aussi attirant et le dessin expressif.

Suite directe du précédent tome qui voit le duel entre Napoléon et Asiamar se finaliser. C'est vrai qu'il ne faut pas trop chercher la rigueur historique, la chronologie est souvent fantaisiste (j'ai du mal à situer l'histoire et la date du sacre de Napoléon, il n'y a pas de remariage autrichien...) mais en matière de délire, Jodorowski est ici presque calme. En dehors de son personnage duel, finalement cela se lit comme une série historique fortement piquée d'ésotérisme. Donc ca se lit bien et surtout le dessin de Jeremy, qui lui devient de plus en plus sien, est très beau.

Pas mal du tout.

C'est une oeuvre colossale, une quête, une évolution. Cette épopée commence comme une légende grecque dans un contexte galactique. Jodorowsky nous entraine dans une vision du futur comparable et complémentaire à celle de l'Inca et des métabarons. Comment un enfant surdoué qui rêve de devenir un créateur de jeu vidéo va se hisser vers le titre de technopère. Pour cela, il doit affronter des épreuves innombrables, des initiations multiples, toujours il trouve une solution.

Pour entrer dans l'aventure de méta Baron, il faut avoir aimé l'univers de l'Incal. Ici, nous ne sommes plus avec un détective de classe B mais en compagnie des seigneurs de l'univers, Techno pape, Méta Baron, Techno techno, Généraux et chef de Paraguilde. Le dessin est sublime, l'histoire aussi.

Attention les amis, parce que Bouncer c’est du très lourd ! Du très très lourd même ! Avec actuellement 10 tomes (le 11e sortant courant mars), les auteurs nous en mettent plein les yeux grâce à des planches aux couleurs chaudes et des plans hyper plaisant à admirer. Bouncer, c’est une sorte de cow boy manchot qui tente de faire régner l’ordre et la justice sur son passage. Malgré un bras en moins, ce protagoniste est un as de la gâchette et un tombeur de ces dames. On s’attache à ce personnage atypique et durant les 10 tomes nous sommes plongés dans un far ouest sauvage, sale, poussiéreux et sans pitié. Je me suis avalée les 10 tomes en 3 jours. C’est une série addictive et de grande qualité. Il faut juste s’habituer aux visages des personnages qui ont des traits assez durs, mais passé ça, je me suis régalée et j’en redemande ! Une série coup de cœur !
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J'adore Jodorowsky, mais l'alchimie n'a pris que moyennement La BD est agréable à lire et les dessins de bonnes qualités, mais cette version de l'histoire du dauphin est un peu trop un mélange des genres...

J'essaye d'avoir le cerveau net, mais j'ai toujours un doute dans la chronologie des tomes 4 et 5. En-dehors de l'épisode des méduses et ce qui s'ensuit (plus bien sûr le sommeil thêta), je ne parviens pas à restituer le fil des évènements. Pour ce que je suis sûr qui soit dans ce tome, je n'ai pas grand-chose à dire. Mais disons-le quand même.

L'idée du sommeil thêta nous entraîne toujours dans une intrigue plus métaphysico-cosmique, au détriment parfois de la crédibilité : comment convaincre des centaines de milliards de personnes de s'endormir toutes sans exception avant une date butoir ? Et dans le gore, ça y va : le virus tenebræ fait pour ainsi dire basculer la saga dans la SF horrifique ; cela dit, côté inventivité et effroi, c'est réussi.

Et puis il y a les sociétés de la galaxie : en une case et quelques dialogues seulement, Moebius parvenait à nous camper l'état social et politique de toute une planète : certaines étaient certes très inspirées de l'actualité par désir de pastiche (Del Rey III), mais d'autres nous en montraient de totalement différentes de la notre, dénuées de tout point commun, sur lesquelles on ne pouvait pas s'attarder. Autant de mondes qui garderont sans doute à jamais leurs mystères...

Ce qui me donne envie de dire que c'est un tome aussi réussi que les précédents. Reste le volet final qui va bientôt s'ouvrir...