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Critiques de Alejandro Jodorowsky (785)
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Le pape terrible, Tome 1 : Della rovere

Il faut souffrir les entorses à la réalité historique, accepter -c'est la loi du genre - les libertés que s'autorise l'auteur sur les rapports entre les personnages principaux (Jules II, bien sûr, mais aussi Michel-Ange, Bramante, Machiavel, etc.), pour goûter cette série dont la qualité du dessin est en tout point excellente. Ce récit enlevé, haut en couleur, osé, torride même, nous plonge dans la papauté version Jules II, vue par un auteur de bande dessinée aux détracteurs nombreux, dont je ne veux pas me compter au nom de la liberté de création. Si on n'aime pas, on peut toujours se tourner vers le "Jules II" d'Ivan Cloulas (chez Fayard), pour convenir de façon plus posée et plus académique avec ce dernier du caractère terrible du pape soldat.
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Le Lama blanc - Intégrale

Un véritable voyage initiatique qui nous transporte au Tibet sur la voie de l’éveil…



Beaucoup de préceptes sont évoqués dans cet ouvrage qui suit la réincarnation et l’accomplissement du « lama blanc »… L’aspect « ésotérique » m’a bien plu.



Un voyage riche et très doux, même si il est parfois violent, qui explore aussi bien la colère, la vengeance, la paix, la compassion…

Une œuvre qui sort des sentiers habituels.



J’ai eu un peu de mal à démarrer car les dessins ne m’attiraient pas. Mais une fois dedans, ils collent parfaitement à l’univers créé et nous font voyager, en servant divinement la narration.
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L'Incal, tome 6 : La Cinquième Essence, deuxi..

J'ai découvert cette série de l'Incal sur le tard et j'avoue que j'ai trouvé cela original et assez sympa. Par contre, le temps a fait son œuvre et les textes fleurent bon les années 80, rendant parfois les répliques un peu désuètes, voire carrément risibles. De même pour les super téléphones portables "ultra modernes" dessinés en forme de grosses calculatrices de l'époque ! Mais c'est peut-être précisément en cela que réside tout le charme des œuvres "d'anticipation" !
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L'Incal, Tome 3 : Ce qui est en bas

Comme dans le tome 1 John Difool essayait de fuir un crabe géant vert, dans celui-ci en chute libre, il tombe d’une main métallique rouge sang (ou alors elle cherche à le rattraper on ne sait pas, faut lire la suite) Étrangement ceint d’une couronne et vêtu d’un pyjama rose ou couleur chair il semble serrer les dents et peut-être les fesses, on remarque une grosseur, (hémorroïdes?) derrière la jambe droite, sous l’œil perplexe de Deepo.

A ce stade un petit résumé très simple pour aider à la compréhension de l’histoire du tome 3 aussi compliqué que le 2 mais sans plus.

John Difool et Deepo. Animah et sa sœur Tanatah, Kill à tête de chien , le Meta-Baron, Solune le fiston sont en fuite et maintenant associés. ils tombent dans un monde d’ordure et des psychorats toujours poursuivis pour l’info impériale par la Nécrosonde qui se transforme en Nécrorobot puis Nécropanzer et enfin en camera 3D sur trépied.

Ils échappent de justesse aux crados qui mangent les ordures à cause de cette salope d’Animah à la peau rose.

Animah et John Difool vibrent ensemble sur les incals.

Le club des 7 découvre une tour a rayon et un soleil, la zone impériale vz 175 x citée (sincèrement je ne sais pas ce que c’est ), une planète d’or en nid d’abeille.

Et pendant ce temps là à des A.L * l’ imam horlog réussit un coup d’état contre l’androgyne parfait et un reportage transmet les émeutes, ce qui met à feu et à sang les autres 22000 planètes. Raïmos est arrêté et déporté ( à mon avis on risque de le revoir)

Rogntudjuu***

Les bons gardiens Arhat accueillent les 7 compagnons et les envoient dans la forêt de cristal où ils doivent prononcer la formule magique « l’incal noir sous la pyramide blanche et l’incal lumière sous la pyramide noire » comme pour Robert Lamoureux dans la 7ème Compagnie « le fil rouge sur le bouton rouge le fil vert sur le bouton vert » et contrairement à Lamoureux ça marche !

Rogntudjuu***

Pour les couleurs des séquences en rouge, en bleu, en jaune, en orangé ,en vert

Des couleurs assorties « à la mords-moi le jonc** » c’est à dire très mal

Et rebelote l’œuf d’ombre encore

Voilà avec tout ça vous serez moins perdu j’ai fait de mon mieux. Faites un effort svp !

Rogntudjuu***



* A.L année lumière

** le jonc c’est de l’or**

*** Rogntudjuu c’est « Sacré nom de Dieu ! » de Léon Prunelle, rédacteur chez Spirou

cri de dépit ou d’exaspération
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Avant l'Incal, tome 1 : Adieu le père

L'incal conte une histoire intéressante et assez profonde sur le sens de la vie. Mais Jodorowski a voulu frapper un grand coup pour la reprise de sa saga fétiche, bien des années après l'originale. Je n'ai pas aimé ce tome qui est le plus glauque de la série. L'auteur s'est lâché à grands coups de détails sordides de débauche (viols, tortures, scato...), qui n'apportent pas grand chose à l'histoire de fond, qui elle, reste intéressante.
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L'Incal, Tome 2 : L'Incal lumière

Le récit cafouille toujours un peu. On a compris que l’incal c’est… non en fait on n’a toujours pas compris ce que c’est mais c’est important on s’en doute et maintenant il y en a deux.

John Difool est en fuite poursuivi par les méchants c’est certain. Cela se remarque sur la première de couverture par un Difool à poil rose orangé, un tantinet maigrichon, essayant d’échapper à de grosses pinces, vert absinthe et vert bouteille, on ne pas leur enlever mais les Alejandro Jodorowsky/Moebius savent soigner leur première approche.

La saga continue.

Un techno-pape, maître religieux d’une technofraternité apparaît sacrificateur dans le style maya et adorateur des ténèbres, un œuf noir sorte de gestalt vivant, une princesse égyptienne sur un rat géant, une révolution,

Page 8 une magnifique machine araignée au pattes articulées toute noire avec des yeux orangés et un maelström final qui laisse présager que les ennuis pour Difool ne sont pas terminés.

Au niveau du scénario on ne voit pas très bien ou Alejandro Jodorowsky société dystopique, lutte des classes ou des communautés, lutte pour le pouvoir, sectes religieuses un peu de tout ça mais pas de direction générale el Moebius suit vaillamment colorant à tout va à travers sa multitude de personnages

John Difool semble reprendre du poil de la bête et s’épaissir un peu il ressemble presque à Tarzan surtout grâce à son pagne.

Bd qui n’est pas désagréable
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L'Incal, Tome 1 : L'incal noir



Une BD pour laquelle il n’est pas évident de faire une critique car tout d’abord c’est une série, un feuilleton, ensuite parce que l’histoire n’est pas évidente du tout. Il y a une foule de personnages et on a du mal à savoir qui est qui mis à part l’antihéros le détective privé de type R

La première de couverture montre un personnage en haut de chausse ou quelque chose d’approchant et portant cheveux longs en queue de cheval accompagné d’un ptérodactyle

bleuté semblable en forme à celui d’Adèle Blanc-Sec mais l’œil globuleux et sans dents,

entourés tous deux de perches articulées munies d’appareils piquants voire contondants, le tout sur un fond jaune citron lumineux du plus bel effet.

Pour l’intérieur des cases c’est un kaléidoscope de couleurs pas forcement bien mariées mais c’est, pense-t-on, fait intentionnellement.

Pour les personnages il y en a en veux-tu en voilà: des bergs, des mutants, une homéopute qui dit « gouzi gouzi », des bossus, des robotcops style C-3PO, des aristos auréolés, un président narcissique, un méta-baron, des robots style R2-D2, une tête de chien mais pas celle de Jean Dutourd ni de Poncelet, une reine de l’amok autant dire un flopée invraisemblable et il n’est pas toujours facile de savoir qui sont les méchants bien qu’on s’en doute

l’antihéros John Difool pas trop sympathique ni trop sexy avec ses démons intérieurs et son ptérodactyle Deepo.

Pour les constructions des villes futuristes, un palais flottant qui ressemble à l’étoile noire de star war, une ville hétéroclite très minérale et métallique

Et l’incal ?

Ça brille, ça s’avale c’est très convoité mais on se demande encore ce que c’est !
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La Voie du Tarot : Une structure de l'âme

Livre très intéressant permettant de faire nombre de rapprochements et de créer des ponts entre les Arcanes du jeu.

En revanche, le délire psychanalytique consistant à voir des phallus et des vulves partout est VRAIMENT lourduingue et d'un autre siècle. Exemple de la carte du 2 de Deniers sur laquelle figurent 2 pièces de monnaie: c'est sensé représenter l'incest...

Vraiment dommage que Freud et Lacan s'invitent dans un livre qui autrement aurait mérité 5 étoiles.

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La caste des Méta-Barons - Intégrale, tome 1 (1..

Au menu du jour, le premier volume de l'intégrale de La Caste Des Méta-Barons qui regroupe les quatre premiers tomes de la série scénarisée par Jodorowsky et illustrée par Giménez.



Ces quatre tomes ont été publiés par Les Humanoïdes Associés entre 1992 et 1997.



Les deux premiers volumes se penchent sur le parcours de Othon Von Salza, un ancien pirate, va devenir le premier Méta-Baron et instaurer les rituels violents (mutilation puis implants robotiques et combat à mort entre le père et le fils pour la succession) qui vont régir la Caste.



Dans les deux suivants nous découvrirons l'apprentissage et le parcours d'Aghnar, le fils d'Othon et d'Honorata. Un parcours fortement marqué par la mort, la violence et la vengeance. Un lourd tribut à payer au nom de la Caste qui poussera l'héritier à vouloir s'en éloigner.



Vous l'aurez compris cette saga vous plonge dans un univers de science-fiction fort éloigné de notre galaxie. Si au départ le scénario peut sembler un peu simpliste et parfois manquer de précision, il se complexifie et se densifie –  dans le même temps, le profil des personnages s'étoffe – au fil des tomes ; la montée en puissance est progressive et savamment maîtrisée par Jodorowsky, par conséquence le lecteur ne perd jamais fil, au contraire, on se laisse volontiers happé par l'intrigue.



Le fond de l'intrigue est résolument sombre, pour ne pas dire franchement glauque. Les quelques touches d'humour sont apportées par les querelles des deux narrateurs, Tonto et Lothar, deux robots appartenant au Méta-Baron. Même si parfois ces interventions sont quelque peu redondantes et viennent casser le rythme.



Une intrigue servie par les dessins et la mise en couleurs de Giménez, un visuel qui colle parfaitement au récit avec un trait précis et détaillé. Une qualité graphique qui contribue à nous immerger encore plus facilement dans le récit.



L'implant robotique faisant partie intégrale du rituel de la Caste, le dessinateur s'est avéré particulièrement brillant dans ce domaine, le niveau de détail dans son rendu graphique m'a parfois fait penser à un artiste que je considère comme un maître absolu du genre, H.R. Giger.



Je connaissais cette série et plus généralement l'univers de L'Incal de nom (et de réputation) ; à la fin du présent recueil, on a le droit à un bonus justifiant la nécessité de rompre le lien entre les intrigues de L'Incal et des Méta-Barons.
Lien : https://amnezik666.blog/2023..
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Cabaret mystique : Histoires spirituelles

C'est conceptuel du Jodorowski, c'est un artiste complet (oui ça veut pas dire grand chose), il a son monde ou ses mondes, ils les connectent parfois à la réalité. Je connaissais l'auteur de BD, j'ai vue quelques uns de ses films, il fallait que je découvre le philosophe.

Cet essai sur le rire et la philosophie est plutôt intéressant, pas toujours drôle mais réfléchis. Il mérite qu'on s'y attarde
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Face de lune - Lombard, tome 1

Damnuestra est une île en proie aux éléments marins. D'énormes vagues viennent régulièrement la balayer de leur puissance aveugle. Le couple de Kondukators dirait que les vagues viennent nettoyer la fange immonde des groupuscules séditieux qui peuplent les couloirs désaffectés du métro militaire. Au milieu de ce tsunami, un homme danse. Borrado, un étrange clown blanc, dépourvu de traits de visage. Son visage est empreint de douceur, de bienveillance et les Kondukators s'en offusquent, tout autant qu'ils souhaitent capturer ce trublion pour le faire analyser par leurs médecins et leurs prêtres.



Les révolutionnaires sont répartis en gangs selon leurs revendications. On va, par exemple, suivre les mouvements des Niktamères... En marge de ces groupuscules, on trouve une secte, fatalement, qui vénère la Vierge blanche. On reconnaît là le goût de Jodorowsky pour une certaine forme chaos à double visage...



Chaos final dans les mouvements des gangs en contrepoint de l'ordre totalitaire des Kondukators qui utilisent le totrane pour leurs armes de destruction massive (et souvent incontrôlée)... Chaos originel pour cette vierge, avec comme contrepoint le passage obligé vers le Palais des Plaisirs, dirigé par Maman, une énorme femme sur laquelle besognent 3 hommes à la fois



Borrado, secondé par Isha qui est poursuivie par le Culte de la Vierge blanche, va focaliser les ressentiments des marginaux. Mais voilà qu'arrive une nouvelle vague dévastatrice...



On se doute bien que je n'ai fait qu'effleurer le scénario de Jodorowsky. Ses fans retrouveront tout ce qui fait l'univers de cet ovni de la BD. Sexe postiche turgescent, traditions séculaires, sectes déviantes, totalitarisme aveugle...



On dirait que Jodorowsky cherche à mettre au défi ses dessinateurs... en leur lançant une sorte de "cap-pas cap"... aux dessinateurs qui vont se risquer à collaborer avec lui. François Boucq se révèle impeccable, en digne héritier de Giraud ou d'Hermann. C'est somptueux de précision.
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Bouncer, tome 9 : And back

"On s'évade, on s'évade", comme le disaient les membres de la "Septième compagnie". Bouncer va devoir faire comme eux, si, après avoir atteint l'enfer, il veut en revenir.



Le problème est qu'il faut traverser le désert qui entoure cet ancien monastère, devenu ensuite pénitencier, puis refuge pour hors-la-loi, sorte de Club Med terrible où on livre des femmes à leur bon plaisir (prostituées consentantes ou femmes non consentantes, ils s'en foutent, c'est un endroit où ils sont libres, sauf qu'ils ne peuvent se tuer entre eux)…



Et dans ce désert, en journée, "on zave trop chaud" et la nuit, "on zave trop froid". Caniculaire le jour et "cailliculaire" la nuit (ne cherchez pas le mot, je viens de l'inventer avec le verbe "cailler"). On passe de "qué calor" à "qué caillor"... (néologisme gratuit aussi).



Bref, il est impossible de s'évader, même si pénitencier vieux.



Mais nous le savons, rien n'arrête le Bouncer et en plus, il ne sera pas seul…



Course poursuite dans l'enfer sur terre, dans un désert de dingue, avec, à ses trousses, les Skulls et la troupe de salopards de l'ancien pénitencier.



Comme les précédents, les méchants affrontés sont pires que les précédents, plus méchants, plus roublards, plus sadiques, plus violents et comme souvent, Bouncer recevra de l'aide du chien Mocho, son Milou à lui, mais en plus méchant, plus fourbe et en meilleur gardien. Mocho, c'est un personnage à part entière et je l'adore.



Depuis que j'ai repris ma lecture de cette série, je n'ai plus lâché un seul album, pas fait de pause et je n'ai qu'une envie, lire tout !



J'apprécie les dessins, ainsi que les scénarios, très violents. Cette série western ne fait pas dans la dentelle, elle n'est pas pour les petits enfants…



Elle est réaliste, tout simplement…

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Bouncer, tome 8 : To hell

Nouvel arc narratif pour Bouncer et une fois de plus, la violence est venue frapper à sa porte, comme si personne dans son entourage ne pouvait être heureux, vivre tranquillement.



Une fois de plus, le nouveau salopard est pire que les précédents.



Bouncer va devoir reprendre la route pour aller chercher le serpent dans sa tanière et ce ne sera pas un voyage de tout repos. Le titre "To Hell" le dit bien…



Après avoir affronté la neige et les loups, Bouncer va aller quérir son assassin dans une prison particulière, en plein milieu d’un désert : caniculaire la journée, frigorifique la nuit.



Le genre d’endroit d’où l’on ne s’évade pas : les éléments naturels et la situation particulière de cet ancien pénitencier, transformé en Club Med pour les bandits (moyennant un prélèvement sur leurs larcins), en font un endroit parfait.



Comme dans l’album "L’enfer de Xique-Xique" avec Gil Jourdan (Tillieux), mais en moins drôle et en plus violent.



♫ Les portes du pénitencier, sur le Bouncer se sont fermées ♪…



Encore un excellent album et il me tarde de lire la suite pour voir comment tout cela va se terminer.

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Bouncer, Tome 7 : Coeur double

Fin de l’arc narratif et je me rends compte que je m’étais trompée sur l’identité de la veuve noire… Royalement plantée ! La réponse est cent fois mieux que celle à laquelle je pensais.



Par contre, notre Bouncer est toujours champion inégalé pour aller se foutre dans les emmerdes totales ! À croire que c’est un don chez lui…



Sa queue lui joue aussi souvent des tours, oups, pardon, je voulais dire son cœur ! Bouncer tombe continuellement amoureux des femmes, sauf de celles qu’il faudrait.



Ajoutons aussi l’alcool et l’opium et vous conviendrez que Bouncer, notre manchot, a tout pour tomber plus bas que bas.



Là, il est tombé amoureux de deux femmes et est prêt à tout pour satisfaire la demande de la veuve noire. Allez, il se pochetronne un bon coup et hop, il part accomplir sa mission...



Dans chaque arc narratif, le méchant est tel qu’on en viendrait à regretter le précédent (un peu comme avec les présidents… Imaginez celui ou celle qui vous fera regretter Manu), qui, bien que terrible, l’était toujours moins que celui qui est venu après.



Axe-Head est encore plus terrible que Cooper et il a 5 enfants tous plus terribles les uns que les autres et au service total de leur géniteur diabolique. D’ailleurs, ils rafleront un peu la vedette à leur père.



C’est la force de cette bédé western : en plus d’être réaliste, elle sait aussi présenter des personnages marquants, forts, que l’on n'oublie pas de sitôt. Que ce soient des femmes, des Noirs, des prostituées, des nains, des salopards, des couillons, des profiteurs, des opportunistes, des assassins…



Un album très sombre, sans concession et pas à laisser traîner devant les petits enfants.



En raison de la violence de son récit, mais aussi de scènes un peu hot, qui, si elles ne laissent rien voir des anatomies, laissent tout de même penser que ces personnes ne font pas une partie de scrabble !

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Bouncer, Tome 6 : La Veuve noire

Nouvel arc narratif pour Bouncer et une fois de plus, on sent que l’on ne va pas aller en territoire Bisounours ! Rien qu’avec le nouveau salopard, on se doute qu’on va en baver… Encore un peu, on regretterait l’ancien méchant, Cooper.



Notre Bouncer a reçu un héritage, il en a la charge et ce ne sera pas facile. L’Homme Blanc est prêt à tout pour se débarrasser des Indiens et pour s’approprier leurs dernières terres.



Un classique dans les westerns : piquer les terres des autres. Et il n’y a pas que dans les westerns que l’on veuille chiper les terres des autres… C’est un grand classique de la vie réelle aussi.



Dans ce nouveau tome, il n’y a pas qu’un nouveau salopard de la pire espèce, il y a aussi ses mioches, une nouvelle institutrice et une femme qui vit dans l’ombre, tout en tirant les ficelles et bien que l’on n’ait pas encore vu son visage, son âme a l’air aussi noire que celles de ses sbires.



Tiens, je me demande si cette femme, cette Veuve Noire, ne serait pas… Chuut, je ne dirai rien !



Une fois encore, c’est un album aux ambiances très sombres, bien que les couleurs soient lumineuses. Malgré tout, Bouncer a changé, il s’est épaissi, on a vu un autre que celui du départ et il est loin d’être manichéen.



Allez, vite le suivant !!! Je me demande encore pourquoi j’ai tant traîné des pieds pour lire cette série.

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Bouncer, Tome 5 : La Proie des Louves

Voilà ce cycle de clôturé et de belle manière !



La vengeance de White Elk est terminée et notre Bouncer va se retrouver tiraillé de tous les côtés : entre la justice et son père et puis entre le nouveau bourreau, Antoine Grant, qui est une femme qui ne s’en laisse pas conter et la belle Yin Li, femme douce et soumise, là où la Grant est dominatrice et violente… Yin Li l’aime totalement, Grant veut juste se faire une partie de jambes en l’air.



Comme toujours dans cette série, la violence est ultra-présente, elle est le reflet de ce qu’était cette époque où l’on n’hésitait pas à massacrer pour s’approprier une terre et où l’on considérait que les Indiens n’étaient pas des êtres humains.



Le scénario ne manque pas de rebondissements, tout en étant convenu, puisque l’on n'a rien inventé de neuf sous le soleil du far-west.



Allez, sans perdre de temps, je m’en vais découvrir le tome 6 et c’est décidé, je termine la série, j’ai trop souvent reporté cette lecture, alors qu’elle vaut la peine d’être découverte et lue !

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Bouncer, tome 4 : La Vengeance du manchot

Quant le Manchot fâché, lui toujours faire ainsi… aurait pu dire le jeune Zorino (Tintin et le temple du soleil). Effectivement, le Bouncer, notre manchot, est furax, il a la haine, la rage et ceux qui lui ont cherché misère vont se frotter à sa vengeance. Il va y avoir des morts !



Cette série western est violente (je le rappelle pour celles et ceux qui ne suivaient pas) et dans ce quatrième album, nous allons avoir droit à une scène classique du western : le ranch assiégé par des bandits surarmés alors que les occupants sont une femme, un gosse et deux vieux.



Le grand flash-back permettra de résoudre l’énigme de la balle perdue et la vérité sera encore pire que ce que j’aurais pu penser… Oui, la violence est omniprésente.



Un autre flash-back nous en apprendra plus sur la mère du Bouncer, ainsi que sur son père. Oui, les explications viennent bien à propos, puisqu’il y avait l’assassin aux serpents dans le tome 3, dont nous ne savions rien de ses motivations.



Le Bouncer s’humanise, on aperçoit ses failles, ses blessures et si le scénario semble classique avec le ranch assiégé, le reste ne l’est absolument pas.



Un beau quatrième album et j’ai toujours hâte de lire la suite !

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Bouncer, tome 3 : La justice des serpents

Cela faisait longtemps que je n’avais pas poursuivi ma découverte de la série western Bouncer… Il était plus que temps d’y revenir !



Bon, qu’on ne se leurre pas, ce troisième album est aussi noir que ses prédécesseurs ! Ma foi, il n’y a plus d’espoir… Bouncer est une série western réaliste, on est loin, mais alors là, très loin de Lucky Luke.



Bouncer a été désigné pour faire office de bourreau et au far-west, c’est un métier honni. Pourtant, les gens sont les premiers à crier "à mort", prêt à lyncher eux-mêmes l’accusé, se foutant qu’il soit innocent ou coupable, mais une fois le mec pendu par le bourreau, ils sont aussi les premiers à s’écarter de lui, à persifler, à lui cracher dessus.



Le genre humain est irrécupérable et hypocrite. Ce n’est pas ce troisième album qui va dire le contraire, vu ce que va traverser notre manchot, Bouncer.



Composé de flash-back qui éclaireront les lecteurs sur un personnage important de cette série, cet album, tout en noirceur et en drame, donnera un peu plus d’épaisseur à notre Bouncer, qui va vivre des drames qui mettraient tout le monde par terre.



Un bon album, mais très sombre, comme l’étaient les premiers et seront les suivants, sans aucun doute.



Bon, il s’agit de ne plus faire traîner cette série, maintenant !

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Le pape terrible, Tome 1 : Della rovere

Que dire ? Pensant lire une biographie illustrée de Jules II, j’ai emprunté cette BD malgré la première de couverture qui aurait dû me donner la puce à l’oreille. L’intrigue s’illustre plus par des détails crus que par la vraisemblance historique. Je ne pense pas lire la suite.
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Total Incal - Intégrales : Avant l'Incal - L'..

Un classique parmi les classiques; sans doute la bébé qui m'a ouvert au monde de la bébé avec Le grand pouvoir du Chninkel.

Une aventure métaphysico psychologique totalement délirante.

Adolescent cela m'avait fait rire et réfléchir.

Quand quelqu'un vous dit qu'il a également lu cet oeuvre vous avez comme un lien qui se crée immédiatement.
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