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Critiques de Alejandro Jodorowsky (785)
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Les Technopères, Tome 1 : La Pré-école Techno

Albino, Suprême Technopère, va raconter ses mémoires en compagnie de son fidèle Tinigrifi.



Son histoire commence sur l'Astéroïde Sacré où sa mère, Panépha, était une jeune vierge destinée à être l'oracle de la maison impériale. mais leur astéroïde est attaqué par Oulrij-Le -Rouge et ses pirates.



Panépha sera violée de toute la troupe. Des triplés vont naître de ce viol : Almagro, à la peau brune et bien constitué, Albino, malingre à la peau blanche, Onyx, seule fille encore plus petite, à la peau rouge et avec quatre bras. La préférence de Panépha va à Albino, son frère et sa sœur étant traités comme des esclaves.



Albino a pour ambition de devenir Suprême Technopère. Sa mère acceptera de le confier à Don Mossimo pour le former à la pré-école Pan-technos. la vie d'Albino en sera changée.



Panépha veu se venger de Oulrij-Le -Rouge, le battre et le détruire. Pour cela, elle va s'adjoindre l'aide de mercenaires.



Jodorowski nous entraîne dans une aventure hors du temps connu, dans une galaxie éloignée. Un fois de plus, il invente un univers complètement onirique avec des bons et des méchants, avec des personnages aux étranges pouvoirs. dans ce tome1, il présente tous les personnages de sa saga.



Les traits de Janjetov sont très précis. Les personnages semblent irréels, ne semblent pas être humains malgré leur aspect général. Les décors sortis de son esprit et de ses crayons méritent que l'on se pose un moment pour les observer. Le choix est de compléter le graphisme et l'histoire au moyen des couleurs. les couleurs sont collées à chaque personnage. Les graphismes de remplissages de forme sont vraiment impressionnants.



J'ai peu de connaissance de l'univers Fantasy, ayant lu très peu de BD sur ce thème. J'ai été attiré par cette série sur le nom de Jodorowski dont j'avais adoré la collaboration avec Arno pour la série Alef-Thau. Et j'avoue que j'y ai pris un certain plaisir tant pour le scénario que pour les dessins mais aussi pour la couleurs. Il me reste 7 tomes à lire ...



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Avant l'Incal, tome 1 : Adieu le père

Un album très coloré , des dialogues très vulgaires et violents qui, je ne suis pas sûre servent l'histoire d'ailleurs, en parlant d'histoire un chat aurait dû mal à y retrouver ses petits.

Plusieurs autres tomes de la même série mais au regard du premier, je ne la continuerais pas.

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La Caste des Méta-Barons, tome 1 : Othon le t..

On m'avait vendu la Caste des Méta-Barons comme LA série ultime de BD de science fiction. Hé beh...

J'avoue que sans être déçu, ce premier tome me laisse sur ma faim, je crois que le format 48 cc y joue beaucoup, j'ai eu du mal a m'attacher aux personnages ce qui fait que lorsqu'un drame arrive, je me sens pas mal, parce qu'on brasse une longue période en très peu de pages (moins de 60).



Peut être qu'au fil des tomes je finirais pas m'attacherai à cette caste et pas spécialement à un personnage en particulier.
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Les chevaliers d'Héliopolis, tome 4 : Citrini..

Dernier tome. Deja precisons cette bd n est en aucun cas pour le jeune public. J ai tendance a m essoufler sur un ou deux tomes et bien quelle surprise sur les 4 pas un ne m a déçu. Le denouement est assez inattendu pour ma part. J aurais aime continue l histoire.
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Les Chevaliers d'Héliopolis, tome 3 : Rubedo,..

Avec ce tome on rentre encor eplis dans la noirceur de l etre humain. Ce desir de pouvoir de vie eternelle est bien present. Toujours de la magie, histoire de france et manipulation feminine. Je connais bien ce pan de l histoire de france et j adore le detournement
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Les Chevaliers d'Héliopolis, tome 2 : Albedo,..

Tome 2 meme niveau que le premier on avance dans l histoire. Toujours de la magie des vombats des quetes et de l histoire francaise tellement bien remanier. Un pur plaisir de lecture. J aime beaucoup ce cote sombre de l histoire de france.
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Les Chevaliers d'Héliopolis, tome 1 : Nigredo..

Une pepite pour moi. Je lis cette bd dans le cadre d un challenge le tour du monde des auteurs donc je ne m attendais a rien en particulier et ben quelle surprise. De l histoire et ma préférée en plus de l alchimie des personnages que je connais je la conseille
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Les Yeux du chat

Un aigle part en chasse pour ramener un précieux trésor à son maître…Il survole une mégalopole dont l'architecture évoque un monde futuriste mais à la fois ancien.



Je suis bien sortie de ma zone de confort mais j'ai apprécié cette mise en page sobre en noir et jaune, le peu de texte car les images parlent d'elle même, la répétition de certaines planches et les détails architecturaux.



L'œuvre est courte, tout comme l'histoire. J'ai eu une impression de vide malgré la qualité des illustrations. Je me souviendrai de la cruauté et des couleurs.

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Contes de l'intramonde

Tantôt clown mystique, tantôt gourou lunatique, Alejandro Jodorowski nous convie en son cirque. Les numéros sont dédiés à ses fils comédiens, à son père pompier, et peut-être à son saint esprit si son amour-propre va jusque-là.



Les personnages et les rebondissements ne s'avèrent pas toujours très crédibles, mais qu'importe, Jodo n'a jamais été porté sur les compos narratives immaculées. Il préfère débrider son imagination, qui pioche un peu partout comme dans un jeu de tarot chaotique.



Dans le premier conte, tendre et cruel, le héros se fait ainsi non seulement pompier pyromane, mais aussi mage élémentaliste de conte de fée (tant qu'à faire), rejouant l'émancipation du jeune Jodorowsky attiré par un autre destin que celui promis par sa famille dans son Chili natal.



La seconde histoire, « Loïe du ciel », mélange habilement visions enchanteresses et macabres, en des tableaux que je verrais bien dessinés par Moebius.



La troisième est une variation sur le « Rapport pour une académie » de Kafka, où le singe anthropomorphe de l'auteur tchèque se réincarne ici sous les traits… d'une mouche, tragiquement poussée à nier sa nature en cherchant à ressembler à l'homme, ce bipède inepte qui ne sait pas voler de ses propres ailes.



Le recueil se clôt par une série de micro-nouvelles à la Jacques Sternberg, profusion inégale (mais savoureuse) d'idées et d'humour noir, sans qu'il en résulte d'idées noires, juste un regard décalé sur la vie, un petit pas de danse sur la piste pour conclure la représentation.
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Bouncer, tome 12 : Hécatombe

De boue, d’or et sang



Après plusieurs années de silence, le Bouncer revient sur le devant de la scène pour un récit sombre et violent qui sonne le glas d’une époque…



Si l’or ramené Barro City par le Bouncer et ses amis dort bien l’abri derrière les épais murs de la banque, il continue d’attirer bien des convoitises et de faire tourner bien des têtes… Tandis qu’une pluie diluvienne s’abat sans discontinuer sur la ville, l’arrivé du Colonel Carter et de ses hommes laisse espérer une accalmie… Mais il sera de courte durée : Bouncer, planche du tome 12 © Glénat / Boucq / Jodorowsky / Boucqaprès quelques tentatives de vol réprimées dans le sang, l’or allait disparaître, littéralement, du coffre où il dormait…



François Boucq signe une histoire passionnante oscillant entre le western et le polar, baladant avec jubilation le lecteur avec plusieurs arcs narratifs enchevêtrés qui brouillent les pistes aussi sûrement que l’eau qui tombe sans discontinuer sur Barro-City. Le dessinateur y fait montre de sa virtuosité graphique, de la composition impeccable des planches à sa maîtrise de l’encrage jusqu’à la somptueuse colorisation réalisée à quatre mains avec Alexandre Boucq.



Novembre est décidemment un mois faste pour les amateur d’excellents westerns avec le fasci-nant Golden West de Christian Rossi, le très attendu Gunmen of the West de Ti-burce Oger et sa bande d’outlaws ou le Mister Prairie, septième tome de l’excellent Un-dertaker de Xavier Dorison et Ralph Meyer… Sans oublier cette Hécatombe qui porte vraiment très bien son nom… Et c’est peu dire qu’il nous tarde de retrouver le Bouncer sur les pistes poussiéreuses de l’ouest…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Bouncer, tome 2 : La pitié des bourreaux

Jodorowski dans ce premier cycle du Bouncer plante son personnage, dans un ouest violent et sordide, au cœur d’une fratrie dégénérée, née d’une mère prostituee. Deux des frères s’efforcent de trouver un équilibre à leur vie, le troisième va tout foutre en l’air.

Le scénario efficace de Jodorowski est impeccablement servi par le dessin vif et expressif de François Boucq, au sommet de sa forme dans sa veine réaliste, tant pour les personnages que les décors et paysages impressionnants.
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Bouncer, tome 12 : Hécatombe

Ce 12ème tome vient terminer un cycle commencé au tome 8. Jodorowsky revient sur ce tome pour nous offrir un scénario conjoint avec Boucq encore plus sombre qu'à l'accoutumé. Il faut dire qu'il n'a jamais vraiment ménagé son héros manchot qui vit toujours des situations très difficiles où l'on se demande s'il va vraiment s'en sortir mais surtout à quel prix.



Il pleut beaucoup et l'ambiance est vraiment boueuse pour nous donner un western âpre et violent comme l'auteur Boucq sait le faire avec une sacrée expérience derrière lui. Le trait graphique est toujours impeccable. Il y a moins de décors que dans les précédents tomes mais c'est pour les besoins de l'histoire qui se déroule un peu à huit clos dans une atmosphère vraiment humide où il va falloir faire un mettoyage par le vide.



C'est un album plutôt dense pour une fois avec 140 pages. Il est vrai qu'il y a parfois quelques longueurs mais qui sont facilement pardonnables au vu de la qualité de l'ensemble. C'est une série qui demeure un incontournable dans la catégorie western. Je l'ai toujours préféré à Lucky Luke ou encore Bluberry car il y a une dimension en plus mâture qui me ravit. Certes, il faudra s'habituer à cette violence sans limite qui caractérise l'Ouest américain.



Bouncer va beaucoup perdre dans cet album. Il faut dire que cet or qu'il a trouvé est vraiment maudit. On ne le verra pas pendant un certain moment le temps qu'il se remette de ses émotions. Il est question d'un étrange prestigitateur qui fait des siennes dans la ville de Barro-City en proie à la menace d'une bande de voleurs et d'assassins.



Comme dit, le scénario est parfaitement maîtrisé pour nous offrir un des meilleurs albums. On sent bien que c'est la fin d'un cycle et que plus rien ne sera comme avant.
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Sang royal, tome 4

Un dernier volume banal et sans intérêt pas vraiment une belle fin moyenne mais parfumé toujours d'érotisme et de bons dessin le tout sans grande conviction on finit par lâcher cette bd et se dire qu'il ya mieux sans entrer dans les détails on y reviendra pas
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Sang royal, tome 3

Un tome 3 vraiment moyen pas d'entraîn malgré que le scénario s'étend bien ce volet manque vraiment de volume et de classe mais on retient toujours des personnages une classe incontestable et de bons gros moments d'aventure mais sa reste sans plus bof
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Sang royal, tome 2

Un tome 2 qui nous en révèle un peu plus dans cette saga il y a un côté loup pas déplaisant mais on finit par vite tourner en rond sans but et sans mystère qui se dissipe assez vite mais toujours ponctué de magnifiques dessins et de moments d'érotisme
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Sang royal, tome 1 : Noces sacrilèges

Je n'est pas vraiment apprécié cette saga certe les dessins sont agréables a regarder mais le scénario manque cruellement de profondeur et l'histoire est assez banal mais il arrive quand même a nous immergé dans un tout autre monde et finalement on se laisse surprendre
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Bouncer, tome 12 : Hécatombe

Après avoir ramené l'or de la Sonara, Bouncer et ses amis se sont réinstallés à Barro city. Ils attendent que les lingots soient repris par le gouvernement les liberant de leur surveillance. Bouncer a pris la tête de l'Infierno et file le parfait amour avec Yin Li. Ils ont hate que l'argent parte de leur petite ville mais finalement ce sont les malfrats qui vont surgir pour tenter de voler le trésor. Entre les agents du gouvernement venus pour sécuriser l'argent, une troupe accompagnant un magicien malin, les rivaux de l'Infierno, Le Pink Lady, tous vont à un moment ou un autre être tenté de récupérer les lingots pour eux memes. Entre la pluie qui va isoler la petite ville et les nombreux malfrats, Bouncer va devoir se battre à nouveau malgré sa fatigue et son envie de ne plus s'en occuper. Cela commencera par une mystérieuse disparition dans un coffre réputé imprenable...

Une histoire sombre magnifiée par un dessin magnifique, surtout dans la représentation des paysages.

Western crépusculaire avec des personnages sublimes tant dans la duplicité que dans la droiture. Magnifique, un excellent western!
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La Caste des Méta-Barons, tome 1 : Othon le t..

(Chronique identique pour les 8 tomes de cette série)

Parue entre 1992 et 2003, cette série de BD nous raconte l’histoire de la famille Castaka, guerriers de père en fils dans un univers très futuriste. Les méta-barons sont apparus dans "L’Incal", série de BD du même auteur que je n’ai pas lues. Depuis le trisaïeul Othon jusqu’à l’ultime méta-baron Sans-Nom, chaque tome traite d’un personnage, y compris leurs épouses et mères au rôle important. Si chaque tome forme un épisode assez autonome (quoique se terminant parfois sur un cliffhanger), il est indispensable de lire tous les tomes et dans l’ordre pour comprendre l’ensemble.



Et pas de doute, une fois embarqué dans cette aventure, et malgré ses excès, vous aurez envie de lire tous les tomes d’une traite, à l’image du robot Lothar qui réclame la suite de l’histoire à son compagnon Tonto. L’imagination de l’auteur est en effet sans limites, et la construction narrative est redoutablement efficace, jusqu’aux rebondissements du dernier tome.



L’univers qui nous est décrit ici est absolument terrifiant, très artificiel et technologique mais uniquement dans des buts militaires et de pouvoir. Une sorte de projection de notre monde tel qu’il devient, et ça n’est pas beau à voir. C’est même souvent très violent voire gore. Les humains et d’autres races vivent sur de nombreux mondes à travers la galaxie. Les diverses factions, les machines et surtout les créatures étranges sont nombreuses à parsemer ces 8 tomes, sans cesse plus originales puisque venant d’autres galaxies voire d’autres univers. Car dans cette science-fiction, la fiction l’emporte largement sur la science, avec des vaisseaux ne se préoccupant pas de relativité, des énergies manifestement infinies, et des fractures spatiales ou temporelles entre les univers. C’est un peu n’importe quoi, mais en termes de sense of wonder on peut difficilement faire mieux.



Le dessin est à l’avenant, souvent délirant voire dérangeant et en tout cas toujours d’une grande ambition visuelle malgré un côté un peu brouillon avec des explosions incessantes. Tout cela donne au final une série assez mémorable, pas du tout pour tous publics mais incontestablement ambitieuse et réussie.
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La Caste des Méta-Barons, tome 8 : Sans-Nom, ..

(Chronique identique pour les 8 tomes de cette série)

Parue entre 1992 et 2003, cette série de BD nous raconte l’histoire de la famille Castaka, guerriers de père en fils dans un univers très futuriste. Les méta-barons sont apparus dans "L’Incal", série de BD du même auteur que je n’ai pas lues. Depuis le trisaïeul Othon jusqu’à l’ultime méta-baron Sans-Nom, chaque tome traite d’un personnage, y compris leurs épouses et mères au rôle important. Si chaque tome forme un épisode assez autonome (quoique se terminant parfois sur un cliffhanger), il est indispensable de lire tous les tomes et dans l’ordre pour comprendre l’ensemble.



Et pas de doute, une fois embarqué dans cette aventure, et malgré ses excès, vous aurez envie de lire tous les tomes d’une traite, à l’image du robot Lothar qui réclame la suite de l’histoire à son compagnon Tonto. L’imagination de l’auteur est en effet sans limites, et la construction narrative est redoutablement efficace, jusqu’aux rebondissements du dernier tome.



L’univers qui nous est décrit ici est absolument terrifiant, très artificiel et technologique mais uniquement dans des buts militaires et de pouvoir. Une sorte de projection de notre monde tel qu’il devient, et ça n’est pas beau à voir. C’est même souvent très violent voire gore. Les humains et d’autres races vivent sur de nombreux mondes à travers la galaxie. Les diverses factions, les machines et surtout les créatures étranges sont nombreuses à parsemer ces 8 tomes, sans cesse plus originales puisque venant d’autres galaxies voire d’autres univers. Car dans cette science-fiction, la fiction l’emporte largement sur la science, avec des vaisseaux ne se préoccupant pas de relativité, des énergies manifestement infinies, et des fractures spatiales ou temporelles entre les univers. C’est un peu n’importe quoi, mais en termes de sense of wonder on peut difficilement faire mieux.



Le dessin est à l’avenant, souvent délirant voire dérangeant et en tout cas toujours d’une grande ambition visuelle malgré un côté un peu brouillon avec des explosions incessantes. Tout cela donne au final une série assez mémorable, pas du tout pour tous publics mais incontestablement ambitieuse et réussie.
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La Caste des Méta-Barons, Tome 7 : Aghora le ..

(Chronique identique pour les 8 tomes de cette série)

Parue entre 1992 et 2003, cette série de BD nous raconte l’histoire de la famille Castaka, guerriers de père en fils dans un univers très futuriste. Les méta-barons sont apparus dans "L’Incal", série de BD du même auteur que je n’ai pas lues. Depuis le trisaïeul Othon jusqu’à l’ultime méta-baron Sans-Nom, chaque tome traite d’un personnage, y compris leurs épouses et mères au rôle important. Si chaque tome forme un épisode assez autonome (quoique se terminant parfois sur un cliffhanger), il est indispensable de lire tous les tomes et dans l’ordre pour comprendre l’ensemble.



Et pas de doute, une fois embarqué dans cette aventure, et malgré ses excès, vous aurez envie de lire tous les tomes d’une traite, à l’image du robot Lothar qui réclame la suite de l’histoire à son compagnon Tonto. L’imagination de l’auteur est en effet sans limites, et la construction narrative est redoutablement efficace, jusqu’aux rebondissements du dernier tome.



L’univers qui nous est décrit ici est absolument terrifiant, très artificiel et technologique mais uniquement dans des buts militaires et de pouvoir. Une sorte de projection de notre monde tel qu’il devient, et ça n’est pas beau à voir. C’est même souvent très violent voire gore. Les humains et d’autres races vivent sur de nombreux mondes à travers la galaxie. Les diverses factions, les machines et surtout les créatures étranges sont nombreuses à parsemer ces 8 tomes, sans cesse plus originales puisque venant d’autres galaxies voire d’autres univers. Car dans cette science-fiction, la fiction l’emporte largement sur la science, avec des vaisseaux ne se préoccupant pas de relativité, des énergies manifestement infinies, et des fractures spatiales ou temporelles entre les univers. C’est un peu n’importe quoi, mais en termes de sense of wonder on peut difficilement faire mieux.



Le dessin est à l’avenant, souvent délirant voire dérangeant et en tout cas toujours d’une grande ambition visuelle malgré un côté un peu brouillon avec des explosions incessantes. Tout cela donne au final une série assez mémorable, pas du tout pour tous publics mais incontestablement ambitieuse et réussie.
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