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Citations de Alessandro Baricco (1435)


Il futuro è un'idea che si è staccata da me. Non è importante. Non significa più nulla. Non ho più occhi per vederlo. Ne parli così spesso, nelle tue lettere. Io faccio fatica a ricordarmi cosa vuol dire. Futuro. Il mio, è già tutto qui, e adesso. Il mio sarà la quiete di un tempo immobile, che collezionerà istanti da posare uno sull'altro, come se fossero uno solo. Da qui alla mia morte, ci sarà quell'istante, e basta.
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[...] ci sono momenti in cui l'onnipresente e logica rete sequenze causali si arrende, colta di sorpresa dalla vita, e scende in platea, mescolandosi tra il pubblico, per lasciare che sul palco, sotto le luci di una libertà vertiginosa e improvvisa, una mano invisibile peschi nel infinito grembo del possibile e tra milioni di cose, una sola ne lasci accadere.
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Exact. Il n'y a pas de livres.
Pourquoi?
Chacun dans la Famille se fie entièrement aux choses, aux personnes et à soi même. Nul ne voit la nécessité de recourir à des palliatifs.
Je crains de ne pas vous suivre.
Tout est déjà dans la vie, si l'on prend la peine de l'écouter, et les livres nous distraient inutilement de cette tâche, à laquelle se tous se consacrent avec une sollicitude telle, dans cette maison, qu'un homme plongé dans la lecture ne manquerait pas d'apparaître en ces lieux comme un déserteur.
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N'était-ce pas un match fascinant? Eh bien, sachez que c'état juste le début de la partie, car le plus beau restait à venir. Napoléon dipsuta cette rencontre face à un adversaire invisible dont les mouvements n'avaient pas de sens. Il n'arrivait même pas à comprendre s'il était en train de gagner la bataille ou de la perdre. Chaque fois, il était confronté à la même décision : arrêter et se proclamer vainqueur ou bien continuer à avancer jusqu'à ce que le tsar reconnaisse sa défaite. Quel que soit son choix, il savait qu'il devait agir sans tarder, car l'hiver russe s'annonçait, tel un piège mortel. Autour de lui, tous considéraient que ce serait de la folie de continuer, mais personne ne se défilerait s’il décidait de commettre cette folie. J’ai du mal à me l’imaginer dans sa tente, penché sur l’échiquier. Mais je connais un de ses principes, qui m’a toujours paru d’une simplicité géniale : il n’y a ni bon plan ni mauvais plan, pas de règles meilleures que les autres, il n’y a que des plans qui permettent de gagner, et ceux-là deviennent des règles que les autres adopteront naïvement, les prenant pour les bonnes.
Appliquez ça à la vie quotidienne et vous verrez qu’il n’avait pas tort.
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Pour illustrer ce que sont les barbares (dans l'acception que j'ai donnée à ce terme) et, en définitive, la mutation culturelle et anthropologique que nous subissons, je ne puis imaginer meilleur moyen que de visionner une courte vidéo expédiée un jour par un ami, qui savait que je m'intéressais à ces questions. Vous pouvez la trouver sur YouTube : c'est un résumé (en six minutes) du match entre les Pays-Bas et l’Uruguay qui s'est joué durant la Coupe du monde 1974, peut-être la première épiphanie officielle de ce qu'on appellerait plus tard le football total. Une leçon. Les Uruguayens étaient forts, ils jouaient dur et cognaient comme des sourds, pratiquant un football concret et efficace. Les Néerlandais, eux, virevoltaient à une vitesse inouïe et d'une façon incompréhensible, multipliant les talonnades, les absurdités en tout genre et les tirs dans les tribunes, un football comme on n'en avait encore jamais vu. Ils attaquaient le porteur du ballon à six ou sept (mus par une soudaine haine personnelle, eût-on dit), ne faisaient jamais plus d’une ou deux touches de balle (souvent une seule suffisait), fonçaient dans des zones du terrain où on aurait juré qu’ils étaient dehors, alignaient leur défende si haut qu’à un moment - presque émouvant - SEPT Uruguayens sont hors jeu, il faut voir la tête qu’ils font. Du grand spectacle. Le score, je ne me le rappelle pas (disons que ce ne sont pas les Uruguayens qui ont gagné), mais le choc primordial de deux cultures, l’une mourante et l’autre débordante de vie, est si lumineux qu’un enfant comprendrait.
C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui,n autour de cet enfant, dans le monde qui est le nôtre.
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Comprendre. J’avais envie de comprendre. J’aimais bien les délinquants. Les fous. Je voulais les comprendre. Je me suis mise à étudier. C’est la seule chose que j’ai faite presque jusqu’au bout dans ma vie.
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Ils avaient honte de vous ?
Non, je ne crois pas, honte n’est pas le bon terme. Un terme proche de l’idée de pardon serait sans doute plus approprié.
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J’ai toujours tendance à penser que les gens sont aussi bordéliques que moi.
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Le regard qui ne s'arrête que sur un point de l'invasion barbare risque la stupidité pure et simple.
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C’était des souvenirs légers, comme des cartes postales envoyées d’une vie précédente.
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p51. Ils revinrent au village en marchant dans la lumière étrange d'un après-midi qui ressemblait à un soir
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p18
- Savez-vous ce que c'est ?
- De l'argent.
- Erreur. C'est la preuve que vous êtes un con
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Cela lui est égal de se faire photographier, cela lui est égal qu'un jour ce soient les pères, le lendemain les fils, tout semble lui être égal. Chaque matin, de nouveau, elle n'appartient à personne.
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Naturellement nous allons ne cours tous les jours. Mais ça c'est une histoire d’avilissement dégradant, et de vexations inutiles. Rien à voir avec ce que nous sentons de définir VIE.
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Monet avait besoin du rien, afin que sa peinture pût être libre, grâce à l'absence de sujet, de se représenter elle-même.
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Mais cette fraternité d'hommes en guerre, ils ne la retrouveraient plus. C'était comme si des motifs cachés, couvés par la souffrance, avaient éclos dans leur coeur, et ils se découvraient capables de sentiments miraculeux.
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Mais le comte n'était pas fou.Il avait trente-six ans et aucune raison d'être au monde, mais il n'était pas fou.Il venait d'un monde sans illusions, où le privilège d'une absolue liberté se payait, au quotidien, par le pressentiment d'un châtiment qui vous tomberait dessus par surprise, un jour ou l'autre.
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Avec la mélancolie qui est le cadeau ultime du vin, Libero Pari commença à parler, la tête basse, allant pêcher dans certains de ses souvenirs.Il entendait le pas de son fils à côté de lui, et il parlait parce que parler était une manière de faire durer ce moment et cette proximité.
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Le sujet est un surgissement unitaire de désir et une manifestation contrôlée de langage.
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Une guerre propre,sans morts,sans douleur,c'est un symbole si puissant.. qui travaille beaucoup plus fort que des milliers de livres.
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