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Critiques de Alexandra Echkenazi (85)
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La mère et l'assassin

Zoom aujourd'hui sur "la mère et l'assassin" d'Alexandra Echkenazi chez Plon Éditions.



Océane, 17 ans a disparu et tous ne pensent plus qu'à retrouver un cadavre. Le problème, c'est que Glenn, l'homme présumé coupable clame son innocence malgré les nombreuses preuves... Morgane, la mère d'Océane, est bien décidé à le faire parler, mais petit à petit, le doute s'installe et pour ne rien arranger, ce qui devait être un interrogatoire va rapidement se transformer en meurtre... En parallèle, nous suivons Nina, capitaine de police, qui va se plonger dans le dossier, ce qui va la faire douter de la culpabilité de Glenn.



L'intrigue commence rapidement et il ne m'a fallu quelques pages pour être embarqué dans cette histoire. J'ai aimé que l'autrice ne fasse pas de Morgane la mère parfaite, mais qu'elle soit un personnage crédible, avec ses failles. D'ailleurs, si parfois, je n'ai pas réussi à la comprendre, j'ai tout de même ressenti en permanence de l'empathie pour elle, car elle va vivre un cauchemar. Courageuse et assoiffée de vengeance, on la suit dans sa quête de vérité.



Nina, la capitaine de police, est un personnage loin d'être caricatural, auquel je me suis rapidement attaché. Investie, elle ne va pas hésiter à braver les ordres afin de résoudre l'enquête. J'aimerais beaucoup la retrouver dans un prochain roman.



Si j'avais des soupçons sur l'un des personnages, qui se sont révélés exactes, l'autrice a tout de même réussi à me faire douter à de nombreuses reprises.



En résumé, c'est une belle réussite pour ce thriller psychologique que je ne peux que vous conseiller.


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La mère et l'assassin

Je ne connaissais pas du tout la plume d’Alexandra Echkenazi et je dois dire qu’avec la lecture de La mère et l’assassin, c’est une bonne entrée en matière.



Morgane ne vit plus depuis que sa fille a disparu, est présumée morte et que le coupable tout désigné est son amant, le prof de sport de sa fille. Mais cette mère brisée veut découvrir la vérité, savoir où se trouve Océane et si la justice ne fait pas son travail, elle, elle le fera.



A l’aide de flashbacks relatant les semaines précédant la tragique nuit de la disparition d’Océane, Alexandra Echkenazi signe un thriller des plus captivants. A l’instar de Morgane, nous menons l’enquête, nous recherchons les raisons de ce crime. Plus les chapitres défilent et plus nous tournons les pages avec frénésie.



Bien que j’ai deviné le rebondissement final, cela ne m’a pas gâché le plaisir de lire La mère et l’assassin. Ce roman est rempli de rebondissement, de révélations, de retournements de situation. Les personnages sont forts et attachants, que ce soit Morgane, la mère brisée ou Nina, la seule OPJ qui n’a pas les idées toutes faites sur ce dossier.



La mère et l’assassin est ma première lecture d’Alexandra Echkenazi mais certainement pas la dernière.
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Le Journal de Mary

Ce roman se dévore littéralement. Entre le journal que tient Mary et les missives de Kennedy, Alexandra Echkenazi nous propose un récit très rythmé, qui donne l’impression que les pages se tournent toutes seules. Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu une aussi belle histoire d’amour, tellement touchante, tellement authentique. JFK est irrésistible en séducteur chétif, en loser sublime, et surtout l’auteure en a fait un personnage vraiment drôle.



On connait le mystère qui entoure l’assassinat de Kennedy, il en va de même pour Mary, qui, un an plus tard, connaitra une fin tragique. Et pour cause, Miss Meyer a de grands projets pour son pays et à travers son amant, dans le secret du bureau ovale, c’est un peu de sa voix qui est portée… Une voix dissonante, une voix qui gêne à l’heure de la chasse aux sorcières communistes et des tensions avec l’URSS. En évoquant ce mystère de l’histoire des Etats-Unis, Le Journal de Mary emprunte au thriller et on ne peut s’empêcher de trembler parce qu’on sait ce qui va arriver, mais ces pressions, ce climat de paranoïa, Alexandra Echkenazi les orchestre d’une main de maitre.



Quand je l’ai commencé, j’ai d’abord trouvé l’écriture très accessible et fluide, mais bon, je me suis dit, « je ne suis pas bluffée ». Et puis, très vite, et notamment quand les choses se corsent pour la divine Mary, tu te rends compte qu’il y a ce je-ne-sais-quoi dans cette plume, ce petit talent très personnel pour appuyer pile là où ça fait mal et te faire quelque chose à l’intérieur.
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Le joueur de baccara

En lisant le synopsis, j’ai été immédiatement séduite par cette histoire inspirée par la vie de Ian Fleming, auteur qui a donné vie à l’espion le plus célèbre au monde. À l’image des films de 007, le roman démarre sur les chapeaux de roues avec une course poursuite haletante mettant en scène Ian Fleming et le personnage mystérieux de Dusko Popov, un agent secret aussi dangereux que charismatique qui aurait largement inspiré le personnage de James Bond.



Certes basé sur des faits et des personnages réels, Le joueur de Baccara n’en demeure pas moins une fiction où l’imaginaire vient se mêler à la réalité. Le récit fera le bonheur des lecteurs férus d’histoire et d’actions. L’auteure a manifestement fait son travail de due diligence en nous concoctant un roman fouillé sur le plan historique, mais également rythmé et captivant. J’ai enchaîné les chapitres à la vitesse de l’un des bolides de James Bond. J’ai trouvé que le portrait de Ian Fleming était très secondaire dans l’histoire, faisant la part belle à l’agent double Dusko Popov, une figure historique que j’ai eu grand plaisir à découvrir (en particulier au vu de l’explication de l’auteure en notes de fin). Je dois avouer que la personnalité de Ian Fleming m’a plutôt déçue. Il est présenté comme un véritable anti-héros, rongé par la jalousie et dépourvu de charisme. Popov lui vole carrément la vedette et ce n’est pas étonnant. Un peu à l’image de l’écrivain qui s’efface derrière son héros narratif, Fleming est vraiment transparent à côté d’un personnage aussi romanesque que Popov.

En terminant ce livre, j’avais non seulement une nouvelle appréciation des événements majeurs ayant jalonné la Seconde Guerre mondiale sur le plan des actions menées par les services de renseignement, mais également la sensation d’avoir vu se dérouler un véritable scénario de film d’action comme les films hollywoodiens.



À lire d’urgence si vous aimez les histoires menées tambour battant !
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Le joueur de baccara

Un générique mythique, des acteurs devenus emblématiques, impossible de passer à côté de « Bond, James Bond ». 6 acteurs différents, 26 films à l’heure où Lettres it be écrit cet article, des millions de téléspectateurs à travers le monde, tout cela tiré des livres fabuleux de Ian Fleming. L’auteur britannique né à Londres en 1908 devient, à son tour, un héros de plume. Et si Flaubert était « un peu » Madame Bovary, est-ce que Ian Fleming ne serait pas non plus « un peu » James Bond ? C’est tout l’objet du dernier livre d’Alexandra Echkenazi, Le joueur de baccara publié en novembre dernier chez Belfond.





# La bande-annonce





Cannes, janvier 1952. Scène de course-poursuite. Impact. Un homme à l’accent slave et au regard d’acier braque son arme sur la tempe d’un journaliste anglais qui le traque depuis des années et porte le nom de Ian Fleming. Londres, dix ans plus tôt. Ian Fleming, jeune héritier sans vocation, est embauché au service de renseignements de la Navy. Il tient là l’occasion de devenir un vrai héros et de briller aux yeux de la belle Ann O’Neill. Mais en fait de missions excitantes, Ian est assigné derrière un bureau à des tâches administratives. L’humiliation est d’autant plus cuisante qu’Ann semble être convoitée par un énigmatique ressortissant yougoslave… aussi beau et sûr de lui que Ian est gauche et hésitant, et se présentant comme un riche homme d’affaires. Est-il vraiment ce qu’il prétend être ? Quelle est la véritable raison de sa présence dans la capitale anglaise en plein Blitzkrieg ? L’imagination de Ian s’emballe et il se lance dans une enquête sans relâche sur cet homme mystérieux. Une enquête qui tourne à l’obsession et risque de compromettre la plus vaste opération d’espionnage britannique de la Seconde Guerre mondiale…





De Londres à New York en passant par Lisbonne, Belgrade, Dubrovnik, la Jamaïque et la France, Le Joueur de baccara est le roman vrai de la naissance de James Bond, ou la rencontre entre un futur écrivain, Ian Fleming, créateur du personnage de 007, et son modèle, Dusko Popov, considéré comme l’un des plus grands espions de tous les temps.





# L’avis de Lettres it be





L’auteure du Journal de Mary revient donc aux affaires avec une autre plongée en plein cœur d’un destin, cette fois dans celui de Ian Fleming, connu comme l’inventeur de James Bond. Mettons les choses tout de suite au clair : n’allez pas penser qu’il s’agisse ici d’un énième livre sur l’agent 007. Loin de là, Alexandra Echkenazi fait plutôt refléter la genèse du célébrissime personnage à travers les différents prismes de la propre vie de Fleming mais aussi de ses diverses inspirations. Le réel et la fiction partent dans une valse endiablée où l’auteure semble décidément très à l’aise et où le lecteur se laisse rapidement embarquer.





Que ce soit le récit des manigances indispensables de l’espionnage pendant la Seconde guerre mondiale, ou encore les moments qui se rattachent à la vie de tous les jours d’un agent-double, l’ambiance est toujours bien posée et les passages ne s’allongent pas trop. Le livre se lit bien, très bien même, sans jamais perdre le lecteur entre les retours multiples vers les destinées croisées de Fleming himself ou de Dušan Popov. C’est mené de main de maître, on nous épargne les circonvolutions de la langue et de l’esprit, et ça ne jamais de mal.





Saviez-vous que Ian Fleming tirait le nom de « James Bond » d’un ornithologue ? Saviez-vous que pour définir les contours de son personnage, Fleming s’était inspiré de sa propre expérience au service du MI6 mais aussi de la vie de Dušan Popov, un agent-double d’origine serbe ayant longtemps œuvré en Europe durant la Seconde Guerre mondiale ? Au-delà du romanesque, c’est toute une mine de découvertes diverses qui se laisse découvrir dans cet ouvrage. Alexandra Echkenazi y ajoute sa touche d’inventivité pour lier les fragments d’information, pour coller les bouts de faits et de vérité et finalement livrer un roman prenant qui se laisse agréablement lire.





La suite de la chronique sur le blog de Lettres it be
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Le joueur de baccara

Mon avis:



J'ai eu la surprise de recevoir il y a deux mois le deuxième roman de Alexandra Echkenazi par les Editions Belfond. J'avais adoré le premier roman de cette auteure Le journal de Mary qui raconte l'histoire d'amour secrète de JFK et de Mary jeune artiste peintre féministe et pacifiste, assassinée peu de temps après lui. Je n'avais pourtant pas demandé Le joueur de Baccara à cause de son sujet qui ne m'intéressait pas du tout. N'étant pas une fan de romans d'action et encore moins de l'agent 007 j'étais persuadée qu'il n'était pas pour moi. Quelle erreur! Je remercie donc les Editions Belfond pour l'envoi de ce titre qui m'a poussé à le découvrir, car sans eux je serais certainement passée à côté de ce roman passionnant.



Ma plus grosse erreur de jugement a été sans doute d'oublier que ce roman se déroule pendant la seconde guerre mondiale, une période de l'Histoire que j'aime beaucoup retrouver en littérature. En me focalisant sur l'aspect espionnage et encore plus sur le personnage de James Bond, j'avais omis l'idée que ce roman pourrait me plaire en raison de son immersion au cœur de ce qui a été l'un des conflit le plus marquant du XXème siècle. Je trouve d’ailleurs que la couverture ainsi que le résumé du livre sont trompeurs parce que l'on ne soupçonne pas du tout ce qu'il renferme. Les personnes comme moi qui ne sont pas de grands adeptes de l'agent 007 ou encore des romans d'action, mais qui au contraire aiment beaucoup lire sur la seconde guerre mondiale risquent de passer à côté ce qui est bien dommage.



Encore une fois Alexandra Echkenazi nous plonge en plein cœur d'une époque, ici entre 1936 et 1952 en retraçant les grandes lignes de la seconde guerre mondiale, mais d'une manière différente de tous les romans que j'ai pu lire à ce sujet. Ici ce sont les hautes sphères de l'espionnage allemand mais aussi de ceux des alliés que l'auteure a choisi de développer. Le lecteur va suivre l'envers du décor, de la naissance du conflit entre les différents pays du monde, en passant par les interrogatoires très cruels menés par les allemands, les missions top secrètes, les assauts surprises comme le débarquement en Normandie ou encore l'attaque de Pearl Harbor... On y découvre les nombreuses mains derrière ce conflit, les fausses alliances pour obtenir des informations capitales pour bloquer l'ennemi, les correspondances cachées, les objets trafiqués pour tuer ou sauver sa peau, c'est tout simplement passionnant.



C'est un peu malgré eux que Ian Flemming auteur raté et Dusko Popov yougoslave se retrouvent à prendre part au conflit, Ian comme espion anglais et Dusko comme espion allemand. Ce sont deux personnages à l'opposé l'un de l'autre bien qu'ils soient chargés de la même mission, car ils ont deux caractères bien différents. Ian est un homme peu sûr de lui, assez passif, assez craintif, qui rechigne à s'engager dans une relation, alors que Dusko est l'homme que tout le monde remarque lorsqu'il entre dans une pièce, séduisant, ayant l’intérêt constant des femmes, courageux et doté d'un très grand sang froid. Beaucoup l'admire et le jalouse comme cela va être le cas de Ian qui va peu à peu être obnubilé par cet homme qu'il n'a de cesse de croiser lors de ses missions.



J'ai beaucoup aimé ces deux personnages avec peut-être une légère préférence pour Dusko car il n'est pas le personnage qu'il semble être. Je l'ai trouvé au fond très humain, sa relation avec son meilleur ami m'a d'ailleurs beaucoup touché. Je suis de toute façon toujours très admirative de ces hommes qui ont fait parti de la résistance et qui risquaient constamment leur vie pour obtenir des informations pour servir leur camp. J'ai peut-être été un peu déçue que les femmes prennent autant de place dans l'histoire. Si Ian admire Dusko pour ses talents d'espion c'est aussi sa jalousie qui le pousse à le surveiller, car Ann la maîtresse de Ian ne semble pas insensible au charme de Dusko. Leurs relations sentimentales m'ont moins intéressé, et j'ai trouvé que cette rivalité amoureuse n'était pas forcément nécessaire à l'intrigue historique qui se suffisait à elle-même.



Finalement je ressors de cette lecture heureuse d'en avoir appris d'avantage sur la personne qui a inspiré la création de James Bond, et qui va ainsi me faire apprécier davantage ce personnage mythique. Encore une fois Alexandra Echkenazi mêle habilement faits réels et fiction avec brio. J'ai été ravie de lire un récit sur la seconde guerre mondiale d'un point de vue différent c'est-à-dire autre que la persécution des juifs par exemple, en approfondissant plus le côté conflit entre les pays. Une auteure que je conseille donc énormément si vous êtes féru de faits historiques marquants combinés ingénieusement à de la fiction.



Pour conclure:

Un roman passionnant qui traite avant tout de la seconde guerre mondiale en plongeant le lecteur en plein cœur de l’espionnage. Si vous n'êtes pas fan de James Bond ou de romans d'action n'ayez pas peur, c’est le côté historique qui prime. Les personnages sont captivants, les pages se tournent à une vitesse folle, l'aspect historique est très bien traité, j'ai adoré!



Ma note: 17/20.
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Le joueur de baccara

Si James Bond m’était conté



Alexandra Echkenazi s’est amusée à créer une fiction autour de Ian Fleming et de la genèse de la création de son personnage mondialement connu James Bond. Sa fiction, cela dit, Alexandra Echkenazi la construit à partir de faits réels.



Seconde Guerre Mondiale. Ian Fleming a été recruté par l’Amirauté anglaise en qualité d’espion. Ian Fleming ne rêvait que de ça : le secret, l’aventure, l’adrénaline. Sauf que le sort qui lui est réservé est celui de secrétaire particulier, de tête pensante, d’organisateur mais pas d’élément actif de l’espionnage anglais. Il aura ainsi de participer à l’opération Double Cross visant à créer une équipe d’agents doubles travaillant pour l’Abwher allemande mais réellement au service de sa gracieuse Majesté.



Au cours de ses missions, Ian Fleming aura l’occasion de croiser à plusieurs reprises le mystérieux personnage de Dusko Popov, d’origine tchèque, agent allemand, bel homme à femmes, dandy de l’espionnage au flegme tout britannique… bref le modèle idéal du futur James Bond.



A partir de ce plan de départ, Alexandra Echkenazi mélange réalité et fiction au sein des services secrets anglais et allemands, dans la lutte pour le seul pouvoir qui aura une réelle influence sur le sort de la guerre : l’information et, plus importante encore, la désinformation.



Dans ce jeu de dupes, Ian Fleming traîne un certain mal-être, le regret de ne pas être dans l’action, de ne pas pouvoir afficher le même flegme que les figures romanesques et pourtant tout à fait réelles qu’il croise inlassablement. Cette frustration, Ian Fleming la mettra ensuite au service de la littérature de sa gracieuse Majesté.



On se laisse facilement porter par le style léger et aventureux d’Alexandre Echkenazi. On se plait à jouer les espions discrets dans les pas de Dusko Popov ou au contraire à faire le beau au milieu des nids d’espions qui ne se trouvent pas qu’au Caire mais, dans le récit d’Alexandra Echkenazi, essentiellement à Londres et à Lisbonne.



Alexandra Echkenazi s’attache à quelques personnages clefs de son récit qu’elle chouchoute tout particulièrement. Elle fait de Ian Fleming un être bancal soumis à ses frustrations, celles-ci lui faisant parfois perdre son sang froid et mettant de temps en temps en péril ses missions si ce n’est sa propre vie. Dusko Popov au contraire brille de tous ses feux et son clinquant n’a d’égal que sa droiture et un certain sens de l’honnêteté.



Bref, Alexandra Echkenazi fait ressortir l'aspect peu glorieux de la personnalité de Ian Fleming pour mieux encenser celui de son personnage de fiction librement inspiré d'un personnage réel. Qui de Dusko ou de James a le plus façonner l'image qu'en a pu avoir Ian Fleming ? Les fantasmes héroïques de Ian Fleming ne sont-ils pas plus à l'origine de l'engouement de celui-ci pour Dusko puis pour son personnage que la réalité ?


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Le joueur de baccara

J'ai connu l'auteure par son premier roman le journal de Mary dans lequel elle nous évoquait le grand amour de JFK.



Dans ce nouveau roman il sera question d'espionnage et d'espions et surtout du plus célèbre d'entre eux, James Bond alias agent OO7.

Mêlant histoire et fiction, Alexandra Echkenazi nous raconte l'histoire de Ian Fleming le père de James Bond et des concours de circonstance qui l'on conduit à écrire les romans qui l'ont rendu célèbre dans le monde entier.



Ian Fleming est un journaliste anglais qui rêve de devenir un héros mais qui se retrouve cantonné à des tâches administratives dans un bureau.

Afin de séduire la belle Anne, convoitée par un autre, il va se lancer dans une enquête sur un mystérieux personnage, bien énigmatique Dusko Popov.

Voyageant à travers le monde, Ian Fleming va mettre à profit sa connaissance de la langue allemande, son gout du mystère, son besoin de mouvement et de reconnaissance dans les sombres moments de la seconde guerre mondiale mais aussi ensuite dans les rivalités entre les états qui ont pris naissance après la victoire des alliés.



Ian Fleming et Dusko Popov sont des personnages énormes, charismatiques et la plume de l'auteur les embellit encore car ils apparaissent à la fois mystérieux, étonnants voire même parfois agaçants ou arrogants mais surtout ils sont très attachants.



J'ai aimé aussi croiser des personnages célèbres au gré des pages et des rencontres de nos deux personnages mais également les moments historiques qui émaillent le récit. Personnellement j'ai appris quelques petites choses sur la seconde guerre et les évènements qui auraient pu être évités



J'ai aimé aussi le fait qu'on puisse s'imaginer les traits de Dusko avec le visage de notre James Bond préféré, qui bien sur sera différent pour chacun même si en regardant les photos de Dusko on peut se demander si ce n'est pas plutôt le physique de Ian Fleming qui a inspiré la description de 007.



Bref encore une très jolie réussite d'Alexandra Echkenazi et un roman que je ne peux que conseiller, car vous allez y découvrir la naissance d'un personnage légendaire et même si comme moi vous n'êtes pas une super fan de James Bond vous ne pourrez que vibrer aux aventures et aux personnages que nous racontent l'auteure.


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Le joueur de baccara

Le joueur de Baccara de Alexandra Echkenazi....

Des espions, des espions et encore des espions !

J'ai tout aimé (ou presque mais je vous explique tout, tout de suite!)

La période de l'histoire et son thème : les missions d'espionnages au cours de la seconde guerre mondiale!!

Les personnages qui sont justes énormes et attachants. La seule (petite) chose qui m'a dérangé est que l'un d'entre eux a un accent Slave ( les notes de l'auteure nous le précise ) mais on ne le "vois pas" dans ces dialogues ; et en même temps avec le recul je me dis que ça aurait sûrement été hyper chiant de lire des dialogues avec l'accent mis en avant ( je ne sais si je m'exprime bien..?).

J'ai vraiment été prise dans cette histoire et aurait pu la lire en une journée si je ne travaillais pas...😔😔

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Le Journal de Mary

Pas particulièrement fan de JFK j'ai été séduite par la 4 ème de couverture de cette histoire qui relate les amours de John (dit Jack) Kennedy et de Mary, maitresse cachée mais pourtant seul véritable amour du président des USA.

Mary rencontre Jack à l'université, quelques années plus tard elle le retrouve à Georgetown où elle s'est installée après avoir vécu le drame absolu d'avoir perdu son enfant et qu’elle ait quitté son mari.

Après avoir lutté pour ne pas se laisser séduire par JFK marié à Jackie, la passion finit par triompher et Mary devient la maîtresse cachée du futur président et elle restera son seul véritable amour jusqu'à son assassinat en 1963. Mary qui tenait un journal est assassinée également en 1964, son journal ne sera jamais retrouvé.

C'est un roman absolument passionnant, comme je le disais je ne suis pas particulièrement fascinée par JFK mais je me suis plongée dans cette histoire avec une véritable délectation.

C'est très bien écrit, on est complètement happé par cette histoire d'amour magnifique et qui s'inspire de faits réels.

En parallèle à cette romance, l'histoire avec un grand H défile, on y retrouve la guerre froide, le mur de Berlin, les missiles russes à Cuba, l'élection de ce jeune président à la tête des USA, ses relations avec Khrouchtchev et les conséquences pas toujours forcement heureuses de ses décisions.

Cette histoire donc qui a un fond réel, puisque Mary a réellement existé et qu'elle a été la maîtresse de Kennedy, reste tout de même une fiction qui donne la part belle à une multitude de sentiments et de situations qui nous permettent d'appréhender le personnage de JFK sous un jour diffèrent et intéressant.

Dans ce roman on sent vraiment le poids du choix familial sur sa vie et les ambitions de son père qui ont prévalues sur les siennes propres. De même son mariage malheureux avec Jackie, qui ne servait que son prestige et l'ambition de celle-ci de devenir First Lady. Reste de jolis moments avec ses enfants et ceux passés avec Mary.

Un roman très agréable à lire qui donne une vision de Kennedy plus touchante et moins ambitieuse.
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Le Journal de Mary

Je n'ai pas trop appréciée, pas vu l'intérêt même si c'est une histoire vraie, que sait on vraiment ? Qu'est-ce qui fait partie de l'imagination, qu'est-ce qui fait partie la réalité?
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Le Journal de Mary

Je remercie beaucoup les éditions Belfond (et m'excuse du délai) de m'avoir envoyé ce livre et d'avoir été patient pour le retour de lecture...

C'est un livre qui m'intriguait car je connais mal la période dont il était question et encore moins tout ce qui traitait du sujet de JFK, président des Etats-Unis de 1960 à 1963.



L'événement dont tout le monde se souvient est bien sur son assassinat en 1963 mais ce qui est moins développé reste sa vie amoureuse. Effectivement, il s'est marié avec Jacqueline Bouvier en 1953 mais il aura de nombreuses relations adultérines dont une notamment avec Mary Pinchot Meyer. Cette relation sera peut-être la plus forte de toutes.

Dans ce livre, Alexandra Echkenazi, évoque donc cet amour qui liait les deux personnes. On apprend donc que finalement ils se connaissaient bien avant l'arrivée au pouvoir de JFK mais que cet amour n'était pas possible. Mary est mariée à un haut fonctionnaire de la CIA, Cord Meyer et fonde une belle famille. Jusqu'au jour de l'accident qui provoque la mort de son fils. Le couple ne s'en remettra pas.

Elle renouera donc avec son passé et laissera aller ses sentiments. Mary est une femme moderne qui est ouverte aux expériences tels la consommation de drogue mais sans aller non plus dans les extrêmes. C'est une femme intelligente, bien au-delà de ce que pense les membres du pouvoir qui la côtoie.

C'est surement pour ces raisons que j'ai aimé ce livre. Mary n'est pas seulement "une relation de plus". Mary est surement plutôt l'amour d'une vie. Elle est forte, courageuse et perspicace. C'est le portrait que je retiens !

J'avais peur en commençant cet ouvrage que l'on tombe dans une histoire d'amour basique où les sentiments se bousculent mais restent plats. Ce n'est pas du tout le cas dans cet ouvrage. J'ai vraiment eu la sensation d'être à la Maison Blanche avec Mary et JFK, de participer à leurs conversations.

Mary est une femme qui sait analyser et faire des choix réfléchis, justifiés. Le livre est vraiment un bel hommage à cette femme qui restera à jamais dans l'ombre mais qui a œuvré pour le pays bien plus qu'on ne l'imagine ! Je me suis vraiment attachée à elle.

Finalement l'auteur montre que le poète Gabriel-Marie Legouvé avait raison "derrière chaque grand homme se cache une femme".

Ce livre est bon, très bon, je vous le conseille !
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Le Journal de Mary

L'histoire/Le sujet : Mary retrouve Jack au hasard de la vie. Elle l'a connu il y a bien longtemps, avant que leur vie à tous les deux ne "démarre" réellement. Elle le retrouve à un moment où elle est très fragile, où sa vie vient de basculer. Et l'attirance qu'ils avaient éprouvé quelques temps par le passé devient irrésistible... Mary et Jack se battront contre cette amour, puis pour le vivre malgré tout. Mais tout cela n'est pas sans difficulté, la première étant la place de Jack dans l'Histoire des Etats Unis.



Le style : Un style très pur, très direct, qui donne un rythme de lecture rapide et agréable. La forme du roman - le journal - ponctue cette lecture et lui donne une avancée chronologique logique intéressante.



Et la couverture alors ? Mary, devenue la part d'ombre de Jack ..



En conclusion ? Je ne connaissais pas du tout cet aspect de l'Histoire de JFK, avant d'avoir entendu un podcast en parlant il y a quelques mois (avec d'ailleurs l'auteur du roman). Depuis longtemps intéressée par l'histoire américaine, je dois dire que je me suis plongée avec avidité dans ce roman, pour essayer d'en savoir plus, de comprendre. Et j'ai découvert certains aspects que je ne connaissais pas de la course à la maison blanche et de la société de la fin des années 50 à Washington.

Bien sur, je garde en mémoire le fait qu'il s'agisse d'un roman. Certains aspects ne peuvent être prouvés, et ne sont - au dire même de l'auteur - que des suppositions. Mais certains autres points ont été démontrés par des recherches, et donnent du crédit à l'ensemble.

On peut y voir encore une fois une nouvelle théorie du complot, autour de la mort de JFK et de l'attitude de ses proches. On peut y voir une critique de la société et du gouvernement américain. Mais on peut aussi se laisser bercer par ce roman, et faire la part des choses entre les faits avérés et le romanesque. Et cela donne envie de se replonger dans certains livres d'histoire, pour en savoir un peu plus pour cette période (en tout cas, moi, ça me donne envie ! ;) ).



Bref, un très bon roman, qui se lit très vite et qui tient en haleine de bout en bout. On aurait vraiment envie d'avoir plus de preuves, d'avoir été petite souris dans le bureau ovale pour connaître la vérité de toute cette histoire....
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Le Journal de Mary

Chronique de Scarlett (Chroniqueuse sur le blog Léa Touch Book) :



Ce livre, c’est l’histoire de Mary Pinchot Meyer jeune femme de très bonne famille, cette histoire racontée de l’intérieur puisqu’elle est la narratrice de ce roman. Mary est ; là ou commence l’histoire une mère éprouvée qui vient de perdre l’un de ses trois enfants dans un accident, ce drame l’incitera à se séparer de son conjoint Cord et à venir habiter à Georgetown près de sa sœur Tony .L’histoire romancée de ce livre, c’est aussi sa rencontre à 16 ans avec celui qui deviendra le président des États-Unis JF Kennedy, et ensuite leurs retrouvailles des années plus tard . L’auteur nous conte aussi leur irrésistible attirance tant émotionnelle, qu’intellectuelle et celle-ci fera de Mary une des nombreuses maîtresses de JFK . Alexandra Echekenazi fait le choix d’en faire la Maîtresse du président, celle qui compta plus que toutes les autres, ce qui rend ce livre encore plus attachant (un peu de romance au milieu des complots et de la politique cela fait du bien).

Dans ce récit on rencontre bien évidemment Mary , jeune femme à la fois artiste peintre , engagée politique et féministe convaincue terriblement blessée par le décès de son enfant , elle se battra toute sa vie contre l’influence de la CIA , organisme ou travaillent son ex-mari ainsi que le parrain de ses enfants à des postes stratégiques.



On côtoie bien évidemment JFK , étudiant souffrant d’une maladie rare du dos que l’on retrouve des années plus tard en campagne électorale puis enfin président. On croise Jackie et sa soif de revanche sur la vie, son inexorable volonté de réussite envers et contre tout. Dans ce roman on croise de grands moment de l’Histoire : la crise cubaine et la baie des cochons, la CIA et la lutte américaine contre le communisme, les luttes d’influence CIA et FBI , la lutte contre la ségrégation raciale , le mur de Berlin , la guerre froide…tout cela au rythme des airs de Bellafonte ou des Platters.



L’auteur nous parle aussi des peintres avant-gardistes de l’époque comme Kenneth Noland , du merveilleux livre d’Harper Lee « ne tirez pas sur l’oiseau moqueur ». On se balade à la Maison Blanche ou Mary apporte parfois de la Marijuana ou du LSD pour soulager les douleurs de JFK et ou surtout elle parle avec le président très librement de politique et semble l’influencer dans ses choix et dans sa méfiance des coups fourrés de la CIA.



L’écriture de l’auteur est narrative, agréable et le roman se lit facilement. C’est un bon choix de lecture pour cet été, vous aurez des informations très intéressantes sur les années Kennedy avec une approche très innovante (personnellement je n’avais jamais entendu parler de Mary Pinchot Meyer avant cette lecture) et une belle histoire de cœur, du mystère (personne n’est aujourd’hui capable d’affirmer qui a réellement assassiné le président) aussi n’hésitez pas et belle lecture.


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Le Journal de Mary

Lorsque j'ai terminé ce roman, mon premier réflexe a été de dire « Waouh! quelle histoire ! ». Elle a marqué mon esprit et je ne vais pas l'oublier de sitôt ! Formidablement bien écrite par Alexandra Echkenasi, philosophe de formation et journaliste au Parisien, et basée sur des faits réels, Le Journal de Mary est vraiment un superbe roman. L'auteur nous explique bien que l'histoire est fictive, mais que les personnages ont réellement existé. Et c'est là toute la surprise. Je connaissais les frasques de l'ancien président, ses maîtresses, dont la célèbre Marilyn Monroe, mais Mary Meyer... alors là, quelle stupéfaction !



Mary Meyer a connu John Kennedy, appelé Jack ici, pendant leur jeunesse. Elle a 16 ans, il en a 19, et il est déjà amoureux d'elle. Ils se retrouvent 20 ans après. Jack est marié et engagé dans la vie politique en tant que sénateur. Mary est en pleine séparation avec son mari Cord et s'installe dans le même quartier que Jack. Elle a vécu des épreuves terribles, la mort de son petit garçon a précipité le divorce. Cord est en plus entièrement absorbé par son travail à la CIA et la délaisse totalement. Mary et Jack vont renouer les liens et elle deviendra alors son amour secret. Elle va vivre et traverser toutes les joies et les soucis de Jack : son élection à la présidence, ses problèmes avec Cuba, les Russes, les services secrets qui empiètent énormément sur la vie du président jusqu'à ce fameux jour de novembre 1963, où il sera assassiné...



On voit un autre John Kennedy, rongé par la maladie et la souffrance, fou amoureux de Mary. Il tient d'ailleurs avec elle une longue correspondance retranscrite dans ce roman, à la fois drôle et émouvante. Jackie est montrée sous un autre jour. Certainement amoureuse de son mari au début, elle sait que son mari a des maîtresses, mais elle ne veut pas divorcer. Elle tient à son rôle de « First Lady » et le fait bien comprendre à Mary. Ce n'est pas cette personne policée, souriante, que l'on a pu voir. Mais beaucoup de personnalités ont des façades, ce n'est pas nouveau ! Mary, quant à elle, est très touchante. On s'attache tout de suite à elle, surtout après avoir lu le prologue qui nous raconte la scène de fin… On sait donc à l'avance à quoi s'attendre ! C'est une battante. On est au début des années 1960 et elle ne veut pas rentrer dans le moule de la femme au foyer attendant son mari. Elle revendique sa liberté de vivre, d'aimer qui elle veut, de sortir quand elle veut, et de pouvoir être une bonne mère. Elle est rayonnante quand elle est heureuse, elle ne masque rien, et c'est cela aussi qu'aime Jack : elle est pour lui sa bouffée d'air pur quand il peut la voir.

On se rend aussi compte combien les organisations secrètes telles que la CIA ou le FBI peuvent perturber la vie politique, pas seulement la vie privée. D'où l'idée du complot qui ressort lorsque le président est assassiné. Mary va essayer de lutter contre eux, mais la bataille est rude et trop dure.



La fin est terrible, encore plus terrible quand on sait que c'est la réalité. C'est un roman vraiment très troublant, il nous remet en mémoire tous les faits : un président qui voulait changer les relations avec la Russie et Cuba, qui dérangeait d'autres politiciens américains par ses idées, et ces mêmes politiciens qui complotaient contre lui avec les services secrets. Tout cela doit être classé confidentiel et personne ne le saura jamais ou quand cette génération ne sera plus là ! En tout cas, c'est un très bon roman, une très belle histoire d'amour passionnelle et compliquée, c'est très bien écrit et il se lit malheureusement trop vite ! Alexandra Echkenazi est une auteur à suivre. Je recommande vraiment cette lecture.

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Le Journal de Mary

Histoire inventée mais tout de même proche du réalisme avec les aventures de la maîtresse particulière de JFK aussi dit Jack. L'amour est présent, mais difficile à l'exprimer, il va et vient ...

Difficultés à savoir où s'arrête la fiction par rapport aux éléments réels ..

En lisant je n'ai pas eu l'entrain que peut donner un livre ... parfois un peu saccadé à mon goût, peut être est ce le fait que l'histoire reprend un journal intime que je n'apprécie pas.
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Le Journal de Mary

Qui a tué Mary Meyer? Cette femme de la haute société new-yorkaise a été le grand amour de Jack Kennedy. Elle a été assassinée un an après la mort de son amant, alors qu'elle n'a jamais caché ses doutes quant aux conclusions de la commission Warren. Selon ses proches, elle tenait un journal qui n'a jamais été retrouvé.



Alexandra Echkenazi écrit ici son journal fictif et dresse le portrait d'une femme moderne pour son époque, d'une femme amoureuse, d'une femme libre.

Cette immersion dans l'Amérique des années 60 est passionnante: l'émancipation de la femme, les tentatives d'apaisement dans les relations Est/Ouest, la fin de la ségrégation raciale.... On découvre ici le contexte dans lequel Kennedy a exercé son mandat, les décisions qu'il a du prendre dans un contexte international tendu et qui ne lui ont pas valu que des amis. Le style littéraire ne casse pas des briques, j'ai trouvé que l'histoire d'amour sonnait un peu creux, mais peut être est-ce un effet voulu par l'auteur. On lit un journal intime, pas d'un classique de la littérature. Bien que l'on connaisse le tragique destin de Mary, les pages se tournent facilement et le lecteur se laisse prendre au jeu de cette histoire d'amour. J'ai refermé ce livre avec un peu de frustration ne pouvant démêler le vrai du faux, les faits réels de ce qui est sorti de l'imagination de l'auteur.



C'est un roman plaisant à lire qui rajoute une pierre au mystère entourant la mort de Kennedy.
Lien : https://caro-lit.blogspot.co..
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Le joueur de baccara

Dans Le joueur de baccara, Alexandra Echkenazi nous propose «le roman vrai» de la naissance de ce personnage mythique, ou la rencontre entre Ian Fleming et son modèle, l'agent double Dusko Popov, considéré comme l'un des plus grands espions de tous les temps.
Lien : http://www.lapresse.ca/arts/..
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Le Journal de Mary

Livre vraiment très instructif et montrant un aspect totalement inattendu de la personnalité du président Kennedy que nous pensions incapable d'aimer une femme d'après tous les ouvrages parus très souvent sur lui.
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Le joueur de baccara

Si vous aimez autant que moi quand Daniel Craig interprète James Bond ce roman va vous plaire!

Une fois de plus Alexandra Echkenazi nous embarque dans un roman qu'on ne veut plus lâcher et dans lequel les espions sont captivants !
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