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Critiques de Alexandra Echkenazi (85)
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Le Journal de Mary

Il faut bien reconnaître que le talent narratif d'Alexandra Echkenazi est pour beaucoup dans le plaisir de lecture que nous offre son premier roman. JFK à dix neuf ans lorsqu'il rencontre Mary Meyer âgée de seize ans, un flirt le temps d'une soirée. Vingt ans plus tard, alors que « Jack » s'apprête à vivre un destin exceptionnel (et tragique), retrouve Mary. Ils deviennent très vite amants sans duper Jackie, la femme de Jack. A travers leurs correspondance imaginaire, la scénariste Alexandra Echkenazi nous offre un page turner très efficace, tant l'empathie pour ces personnages est grande et leur histoire aussi touchante qu'impossible. le portrait de Mary, femme que la vie a durement maltraitée, est des plus réussit, femme de convictions qui se relève d'un drame effroyable.

Les coulisses de la Maison-Blanche, les tensions internationales de l'époque, la paranoïa de la CIA, les retrouvailles secrètes de Mary et Jack servent de lignes conductrices au journal. C'est joliment écrit mais surtout attachant et passionnant. Une belle découverte.

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Le Journal de Mary

Ces malades qui nous gouvernent ! Vive les présidents « normaux » - hélas, ils ne sont pas les plus populaires, et est-ce que ça existe vraiment, d'ailleurs ? Mais ceci est une autre histoire...



Journal fictif de Mary Pinchot Meyer, qui fut l'une des maîtresses avérées du président JF Kennedy.

Elle avait seize ans, lui dix-neuf, lorsqu'ils se sont rencontrés à un bal étudiant, en 1936. Coup de foudre, lettres enfiévrées de 'Jack' (John) à Mary. Leurs chemins se sont de nouveau croisés vingt ans plus tard, alors que Mary venait de perdre son dernier fils, âgé de neuf ans, et tentait de divorcer de son mari - un haut gradé de la CIA - et que Jack envisageait la présidentielle, poussé par son père Joe.



Ce roman a parfois des allures de bluette, le vocabulaire employé ne ressemble guère à celui des années 50-60, cette Mary est plutôt agaçante, les coquilles sont fréquentes, mais qu'importe, il n'en est pas moins passionnant et instructif. Il nous immerge dans l'ambiance de la guerre froide, on apprend beaucoup sur la CIA, sur l'accession au pouvoir de JF Kennedy, sur l'arrivée de Fidel Castro à Cuba. Et, bien sûr, sur l'homme 'Jack/John' (sa maladie, son 'amour' pour les femmes et son addiction au sexe, son couple de façade avec Jackie...), sur le personnage de Mary Meyer - femme 'libérée' : mère de famille sex'n drug'n twist prônant l'émancipation féminine, la fin de la ségrégation, l'assouplissement des relations Est-Ouest...



Et surtout, ce que j'ai apprécié par dessus tout : ce récit résonne de manière particulière quelques semaines après la victoire de Trump aux Etats-Unis, quelques jours après celle de Fillon aux primaires de la droite en France - comment un candidat peut être le premier étonné de se retrouver propulsé au sommet, le décalage entre les attentes d'une population et les faiblesses d'un homme, la parade et la représentation du personnage (poudre aux yeux dont personne n'est dupe mais qu'on attend quand même), la façon dont le sort de la planète dépend de 'caprices' ou de concours de circonstances, tout ce qui peut se passer en sous-main...



Prochaine étape : creuser le sujet, en savoir plus sur le clan Kennedy, sur la période, sur l'influence réelle de Mary Meyer dans les décisions politiques de JFK, sur les circonstances de tous ces assassinats et suicides...
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La mère et l'assassin

Après avoir abandonné 3 livres, j’ai été happée par La mère et l’assassin d’Alexandra Echkenazi. Un très bon thriller, que je n’ai pas réussi à poser jusqu’à la fin. Je cherchais bien sur le coupable, j’ai deviné bien avant le final, mais cela ne m’a absolument pas gênée.



Un magnifique prof de sport et toutes les filles tombent en pâmoison, c’est à celle qui se fera le plus remarquer. Il n’y a pas que les jeunes filles…Il y a aussi le démon de la quarantaine qui opposera Morgane Le Dantec et sa fille de dix-sept ans Océane. Lorsque cette dernière disparait, Glenn Bennec, le beau gosse sera bien sur désigner coupable. On a retrouvé au pied de son immeuble, des habits de la gamine et son couteau de pêche. Pour les flics c’est le suspect numéro un, il est enfermé à la prison de Rennes en attendant son procès.



Morgane folle de douleur, apprend la libération de Glenn pour vice de procédure, elle n’aura de cesse de vouloir se venger et lui faire payer le mal qu’il a fait.



Entre culpabilité et ressentiment on retrouve Morgane, près du corps sans vie de Glenn, sur un voilier dans la baie de Saint Malo.



Entre-temps, Nina Kaminski , une jeune capitaine de police de Rennes, qui a été mise sur la touche, elle est enceinte, s’ennuie, elle se met à fouiner sur l’affaire Bennec, et découvre rapidement de nombreuses anomalies dans l’enquête.



Un récit mouvementé, une intrigue captivante, une histoire bien ficelée, aucun ennui, beaucoup de suspens, vous arrivez à la fin du livre, pour découvrir enfin ce qui s’est passé, sans vous en rendre compte. Très bon moment de lecture. Je suivrais dorénavant cette autrice avec plaisir.



Merci à Polarette de m’avoir tenté.

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Le joueur de baccara

Coup de coeur pour le 2ème roman d' Alexandra Echkenazichez Belfond. "Le joueur de baccara".

Été 39, après une expérience en tant que journaliste, Ian Fleming s'ennuie dans un travail de gratte papier dans la banque Rowe & Pitman, à Londres. Grâce à ses nombreux voyages pour l'agence Reuters et sa très bonne maîtrise de l'allemand, à l'aube de la seconde guerre mondiale, il est recruté par le service de renseignements de la Navy.

Février 40, croate de Serbie, Dusko Popov, est un homme élégant, amateur de belles voitures, et sensible aux charmes féminins. Son accent slave fait tourner les têtes, son charme ravageur, viril et insolent le rend irrésistible, il est le Sean Connery de l'Adriatique. Sa route va croiser celle de Flemming qui, se rêvant depuis longtemps écrivain va s'en inspirer pour créer le légendaire 007..

Dans ce roman rythmé, entre réalité et fiction, comme elle sait si bien le faire, Alexandra Echkenazi nous entraîne au coeur des secrets des services de renseignements de la 2e guerre mondiale et à la naissance d'un des plus célèbres espions de l'histoire de la littérature
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La mère et l'assassin

Bonjour,

Voici « La mère et l'assassin » de Alexandra Echkenazi. Très belle découverte que ce thriller psychologique haletant qui nous emmène dans la cité corsaire. Nous suivons une mère bien décidée à se venger suite à la disparition de sa fille et une capitaine de police qui pose un regard neuf sur l’affaire. Les personnages sont attachants et leur psychologie finement analysée. Vous ressentirez leurs émotions mêlées de haine, doute, interrogations, envies, culpabilité, remords, douleurs …L’intrigue est captivante, trépidante et parfaitement maîtrisée. Le suspense et les rebondissements sont omniprésents jusqu’au final fort réussi. Le tout est habilement porté par la plume fluide et percutante de l’auteure. Un très bon thriller à découvrir au plus vite !

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La mère et l'assassin

Le début du livre assez déroutant, commence avec un crime en préparation par Morgane une mère assoiffée de vengeance, pour l’enlèvement d’Océane, certainement morte depuis.



En effet, un vice de procédure a libéré le tueur présumé de sa fille enlevée. Le coupable désigné ne sera donc pas jugé. Alors on imagine quelle frustration ressentent les victimes comme la famille Le Dantec.



Et alors Morgane, notre héroïne, veut rendre justice elle-même. Mais on se doute bien qu’un roman qui part ainsi avec une affaire bouclée et un coupable idéal va dévoiler d’autres vérités. Le quatrième de couverture annonce déjà des interrogations à éclaircir. Et moi-même, j’ai un peu deviné assez rapidement qui était l’auteur à l’origine du sort dramatique d’Océane.



POURTANT, MALGRÉ CELA, je n’ai pas pu lâcher le livre, curieuse de connaître la suite et surtout le mobile du crime… Et à la fin seulement, on comprendra le déroulement et le mode opératoire durant cette nuit tragique, après des soupçons et des rebondissements en cascade.



Entre-temps, les flashbacks s’intercalent avec le présent. Les événements passés, jusqu’à la disparition de Océane va nous captiver. Le repère dans le temps original est indiqué par rapport à la séquestration conduite par Morgane sur le bateau. On constate alors comment chaque personnage a évolué avant le drame. Tous, et surtout l’héroïne touchent le lecteur. Il se retrouve alors, de fait, au coeur d’une enquête, sur la côte malouine et ses environs.



Le scénario bien ficelé montre comment un concours de circonstances peut parfois stimuler la réussite d’un plan d’action. La conjugaison de tous ces facteurs produit beaucoup de suspects : le sex-appeal d’un professeur, l’attirance pour un homme mûr d’une adolescente, une mère de famille fatiguée de sa routine conjugale, et un passé oublié qui refait surface…



Puis, soudain surgit un éclaircissement, mais le suspense captivant demeure. Nous allons jusqu’à la fin de livre sans nous apercevoir des pages qui se tournent.



Morgan implique le lecteur dans sa course contre la montre. L’écriture fluide de l’auteur nous offre un final déroutant. J’ai apprécié le rythme soutenu de l’intrigue et notamment une excellente description dans la scène d’action dans les tourments d’une marée montante.



J’ai cependant 2 réticences :

Sur la manière dont Morgane a résolu un certain problème (je me tais sur ce point) qui me semble manquer de crédibilité.



Et aussi, le personnage de l’enquêtrice et sa grossesse, trop prégnante dans le récit, même si cela donne des prétextes au dénouement.



En tout cas, j’ai passé un moment très agréable avec ce roman, un voyage trépidant par procuration sur les côtes de Saint-Malo.



Je remercie les éditions PLON et le site Netgalley pour ce voyage malouin agréable et palpitant.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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La mère et l'assassin

Bretagne, St Malo.

Le roman s'ouvre sur une femme, Morgane, qui se tient à côté du corps sans vie de l'homme qu'elle hait de toute son âme, Glenn, tenant un pistolet, du sang plein les mains. Glenn, professeur d'éducation physique, a été accusé d'avoir tué et fait disparaître le corps de la fille de Morgane, Océane, 17 ans, qui était son élève. Il a été libéré à la faveur d'un vice de procédure.

Mais les apparences sont trompeuses comme nous le démontre brillamment l'auteure avec cet excellent thriller psychologique; à partir d'une certitude, elle instille le doute dans notre esprit; nous ne comprenons rien comme Morgane, nous envisageons de nombreux scénarii qui se révèlent faux jusqu'à la fin inattendue qui nous cueille par surprise.

Pas de longueur, un suspense parfaitement maîtrisé et deux personnages de femmes attachantes : la mère qui a perdu son enfant et ne pense qu'à la vengeance et la capitaine de police enceinte qui considère sa grossesse comme un poids plutôt qu'un bonheur; ces deux conceptions antagonistes de la maternité confèrent une densité humaine au roman.

Ravie d'avoir fait connaissance d'Alexandra Echkenazy que je suivrai désormais attentivement.
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Le Journal de Mary

Les hommes et femmes de ma génération ont été bercés dans l'amour et les sourires du couple glamour de JFK et de Jackie...soigneusement entretenus par les Paris-Match et autres....la télé n'était pas encore très répandue... Puis un sinistre 22 novembre 1963, fit éclater le crane du Président, et la vérité sur ce couple qui se déchirait, surtout quand Jackie partit se réfugier et se consoler, quelques mois plus tard, dans les bras et avec les dollars d'Aristote Onassis ... Progressivement le monde apprit que Kennedy qui faisait rêver mamies et femmes moins mures était un collectionneur compulsif de conquêtes féminines, capturant avec son charme et son pouvoir, tout ce qui bougeait et portait jupon...un mythe tombait..

Dans "Le journal de Mary", Alexandra Echkenazi, nous dévoile un autre aspect méconnu en ce qui me concerne, du Président Kennedy... : à coté des passades avec les secrétaires de la Maison Blanche, à coté du "beau couple" qu'il formait avec Jackie, et que les tabloïds nous présentait, il vivait depuis plus de vingt ans un grand amour avec une artiste peintre Mary Meyer. Une femme dangereuse aux yeux de la CIA et du FBI : elle était activiste de gauche et pacifiste, fumait.

Je ne suis pas du tout fan de ces livres d'amour, souvent mièvres et sans intérêt.

Même si celui-ci ne pas emporté au septième ciel des lectures, j'avoue toutefois qu'une fois vérifiée la vérité historique de cette relation entre Mary et Jack, diminutif américain de John, je me suis laissé prendre par cette relation, par ces deux personnages qui se sont connus alors qu'ils avaient chacun, moins de vingt ans, qui se cherchent, se fuient, se retrouvent. Certaines longueurs sont parfois un peu pénibles. L'auteur sans en faire des tonnes, a certainement jonglé entre fiction romanesque et faits avérés...personne n'était là pour aider cinquante ans plus tard, le lecteur à démêler le vrai du faux...Il faut en accepter l'exercice, même si celui-ci se pare des fumées du haschich et les hallucinations du LSD. Mais a-t-elle réellement eu après de lui ce rôle de conseiller occulte que l'auteure lui prête ?

Mary Pinchot Meyer, maîtresse énigmatique du Président était une femme libre. Elle avait perdu un enfant et avait divorcé. Son ancien époux était l'un des dirigeants de la CIA, qui surveillait de près ses relations avec JFK qui l'aimait passionnément, au point d’avoir envisagé de ne pas se représenter et de divorcer pour l’épouser. Un amour partagé...elle connaissait son goût immodéré pour toutes les femmes et lui pardonnait ses incartades. Lui, de son coté, faisait tout pour la sublimer : "Ils te diront que parce que tu es une femme, tu n’es pas capable de faire certaines choses. Ne les crois pas , Mary. Jamais."

Elle fut, elle aussi, sauvagement assassinée un an après Kennedy, le 12 octobre 1964, alors qu’elle faisait son jogging sur les bords du Potomac. Comme celui de Kennedy, jamais son crime ne fut élucidé.... Et si les assassins étaient les mêmes? ...En tout cas son journal dans lequel elle enregistrait ses rencontres avec le Président ne fut jamais retrouvé.

N'est-ce pas en partie ce qu'on attend de la littérature : nous transporter dans l'imaginaire ?


Lien : https://mesbelleslectures.co..
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La mère et l'assassin

Il y a trois mois qu’Océane, la fille aînée de Morgane Le Dantec, a disparu. Seuls ses vêtements, tachés de sang, et l’arme du crime ont été retrouvés. L’assassin a été confondu : tous les indices accusent Glenn Bennec, le professeur de sport de l’adolescente de dix-sept ans. Il clame son innocence. Cet homme séduisant était aussi très proche de la mère de la victime. La jeune fille l’a découvert le soir de sa disparition. Cependant, la semaine précédant le début du récit, le mis en cause a été libéré pour vice de procédure.



Nina Kaminski vient d’intégrer le commissariat de police de Rennes. En raison de rivalités internes, elle a été mal accueillie par son supérieur et elle est évincée des enquêtes. Elle a été chargée de convoyer Glenn Bennec de la prison à son domicile. Depuis, elle formule des doutes sur sa culpabilité. Elle brave alors les ordres de sa hiérarchie, écoute son intuition et prend certaines libertés avec la réglementation. Elle est investie et téméraire. J’aimerais, énormément, la retrouver dans un deuxième opus.



La première scène du livre se déroule à Saint-Malo, sur un bateau. Morgane observe le corps mort de l’assassin de sa fille, qu’elle a tenté de ranimer. Il a reçu deux balles dans la poitrine et une dans la tête. Dans le pistolet de l’arme qu’elle tient à la main, trois munitions manquent. Cet homme, qui devait la mener à sa fille, ne peut plus parler. Elle s’en veut…



Le récit alterne avec les trois temporalités : avant le drame, le jour de libération du prévenu et la semaine suivante. Chaque aller-retour entre le passé et le présent apporte des éléments supplémentaires. Ces derniers orientent nos doutes, étayent nos hypothèses, les réfutent, ou ouvrent de nouvelles pistes. Nous ne voulons pas croire à certains faits, les apparences nous malmènent. J’ai envisagé différents scénarios : aucun n’était juste. Les révélations finales ont été une immense surprise pour moi. Emportée par la frénésie de tourner les pages, peut-être n’ai-je pas été assez attentive aux signes ? En effet, j’ai trouvé la narration, resserrée et vive, véritablement addictive. J’ai adoré La mère et l’assassin.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Le Journal de Mary

Le journal de Mary, l’histoire de l’amour caché de JFK



Mary a 16 ans quand elle rencontre JFK, ce jeune homme chétif, mais doté d’une arrogance sans limites tombe sous le charme. Sûr de lui, aimant les femmes, il n’aura de cesse de lui faire la cour sans succès. Si le charme opère, c’est un autre homme que la jeune femme épousera quelques années plus tard. Le futur président ne l’oubliera jamais et même si de son côté il épouse Jackie Kennedy et collectionne les conquêtes, Mary continuera à le hanter. Leurs chemins se croisent, mais la vie est ainsi faite que jamais les circonstances ne se prêteront à ce que leur amour soit enfin officialisé. Amants, leur histoire se nourrit de séparations, de retrouvailles et d’une incroyable correspondance. Quand JFK annonce à Mary qu’elle devra partir et se cacher si jamais il lui arrivait quelque chose, elle ne peut croire que quelqu’un veuille tuer le président. En 1963, lorsque JFK est assassiné, Mary ne fuit pas et un an plus tard, elle sera retrouvée assassinée. Son carnet dans lequel elle parlait de sa relation avec le président n’a apparemment jamais été retrouvé.



Un portrait de JFK qui désacralise la fonction présidentielle



Dans « Le journal de Mary », Alexandra Echkenazi dresse le portrait d’un homme enjoué, charmeur et profondément amoureux. Ce livre est certes une romance, mais il retrace aussi la vie d’un jeune homme, arrivé à présidence des USA plus par devoir envers sa famille que par ambition personnelle. On y dépeint une Jackie Kennedy, avide de pouvoir, laissant consciemment une distance la séparer de son époux qu’elle sait infidèle. Dans « Le journal de Mary », on parle d’un président malade, en proie à de fulgurantes douleurs musculaires, d’un homme très seul malgré tous ceux qui papillonnent autour de lui, un homme qui semble chercher à se faire prendre, car quitter l’investiture de lui-même est impensable.



Mon avis :



J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui mêle humour et amour. J’ai particulièrement aimé la correspondance entre Mary et JFK, qui visiblement avait tout compris, ne dit-on pas : « femme qui rit à moitié dans son lit » ?



Je n’avais jamais entendu parler de cette femme, pourtant cette histoire, bien que romancée, est basée sur des faits réels. Alexandra Echkenazi brosse un portrait de Jackie Kennedy beaucoup moins lisse que ce à quoi l'on est habitué et elle parvient même à nous faire paraître désagréable, celle qui fût – et est toujours – adulée par des millions de personnes. Mais Mary serait-elle si attachante, si elle était dépeinte comme la maîtresse d’un homme marié à une femme extraordinaire ? Car Mary est attachante et tout le roman est porté par la personnalité de ce personnage. Elle est sérieuse, mais fantasque, fragile, mais battante, et semble rayonner sans effort. Mary est l’étincelle de folie qui manque dans la vie du Président, elle est celle qui lui fait garder les pieds sur terre, celle qui le relie à une vie moins exposée et celle avec qui il rêve d’une vie loin de cette surexposition. Mais une fois le mandat terminé et la passation de pouvoir faite, la vie d’un ex-président des USA peut-elle être « normale » ? J’en doute, et visiblement, JFK en doutait aussi, mais Mary était celle qui lui permettait de croire qu’un jour, sa vie lui appartiendrait vraiment.



Je vous invite vraiment à lire « Le journal de Mary » d’Alexandra Echkenazi pour :



— La correspondance exceptionnelle entre JFK et Mary



— Le personnage de Mary qui est particulièrement attachant



— Découvrir un moment de la vie de JFK dont on parle assez peu



— Le plaisir de livre un bon roman d’amour




Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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La mère et l'assassin

Chronique d’une Flingueuse : Le Chat Pitre de Sophie pour Collectif Polar

Voici une lecture qui, si elle a été plaisante, ne m’a pas convaincue

Mais que nous raconte » La mère et l’assassin »

A Saint-Malo, à bord d’un voilier de plaisance, Morgane Le Dantec tient dans ses bras Glenn Bennec, l’homme accusé d’avoir tué Océane, sa fille de 17 ans, trois mois auparavant. Quelques jours plus tôt, la lieutenante Nina Kaminski se plonge dans le dossier de Glenn Bennec dans lequel elle trouve de nombreuses incohérences et doute de sa culpabilité. Elle reprend l’enquête en secret.

L’écriture est fluide et agréable. Mais l’histoire est assez classique. Du coup pas de grandes surprises pour moi . Mon esprit tordu en demande peut-être plus pour être totalement emballé. Mais cela reste une bonne lecture .

Et… Si vous aimez les intrigues avec comme toile de fond la mer ,la plage ,un avant goût de vacances, alors plongez mais attention à la noyade 😉
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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La mère et l'assassin

Bonsoir les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 221 pages sur ma liseuse.

Meurtre,disparition,amour,rebondissements,vengeance on va dire que pour son 1er thriller l'auteure n'a pas fait dans la dentelle.

J'ai bien aimé les personnages quecsont Morgane,Nina,et à degré moindre Marie mais........

Cette enquête se lâche difficilement tant les rebondissements sont omniprésents.

Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel

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Le joueur de baccara

Le joueur de baccara de Alexandra Echkenazi est un excellent roman, qui m'a été envoyé par net galley et les éditions Belfond.

Le joueur de baccara est un livre mettant à l'honneur Ian Fleming, le créateur du personnage de James Bond. D'ailleurs, nous retrouvons énormément de clins d’œil au personnage de 007 dans ce roman.

Il y a énormément de rebondissements, on ne s'ennuie jamais et c'est un vrai régal à lire.

Je l'ai lu d'une traite, sans savoir ce qui m'attendait, et j'ai adoré l'aventure :)

Pour une fois, je n'en dirais pas plus car ce roman fait partie de ceux qu'il faut lire, mais qu'il n'est pas forcément facile de décrire.

J'ai eu un coup de cœur et je mets un gros cinq étoiles :)
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Le Journal de Mary

Un beau travail d'imagination et de transposition pour relater la relation amoureuse entre le Président Kennedy et Mary Pinchot Meyer. Alexandra Echkenazi a su faire de ses recherches un remarquable roman émouvant sur une belle et tragique histoire d'amour.
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La mère et l'assassin

C’est ma découverte du Festival sans nom !



À chaque salon, j’achète un livre dont je n’ai jamais entendu parler et dont je ne connais pas l’auteur.



À Mulhouse, j’ai choisi Alexandra Echkenazi. J’ai été intriguée par cette jeune femme très souriante qui m’a pitché son roman de telle manière qu’il m’a été impossible de résister.



Eh bien, c’est une agréable surprise et une belle découverte !



Promesses tenues pour ce roman dépaysant qui se lit tout seul.



L’écriture fluide de l’autrice en fait un ouvrage qui se dévore. Rien d’extraordinaire dans cette histoire, pourtant il y a un je ne sais quoi qui m’a agrippée du début à la fin. Le suspense ? Les personnages attachants ? Le décor et l’air marin ? Un peu de tout, je crois.



De plus, l’autrice maîtrise son intrigue. Elle s’amuse quelque peu avec son lecteur pour le surprendre et le balader, ce qui n’était pas pour me déplaire.



Même si j’ai soupçonné certains éléments du dénouement, ça n’a pas gâché mon plaisir de lecture.



Un ouvrage que je vous recommande si vous souhaitez passer un très bon moment.
Lien : https://livrite.fr/la-mere-e..
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La mère et l'assassin

Morgane a deux filles, Océane et Alizée. Avec Titouan ils formaient un couple uni et leur famille était soudée, jusqu'à ce qu'Oceane disparaisse. Le tueur présumé de sa fille, Glenn, est sur le point d'être libéré. Morgane se tient prête, une arme à la main bien décidée à se faire justice. Nina, policière enceinte mise au placard à cause de son état, s'intéresse à cette affaire car en effet, le corps d'Océane n'a jamais été retrouvé. Que s'est-il réellement passé ?

J'ai été totalement happée par cette histoire.

Le désir de Morgane est compréhensible, elle est folle de douleur de la perte de sa fille. D'autant que Glenn le professeur de surf d'Océane à déjà été sanctionné pour une histoire de moeurs avec une autre de ces étudiantes. Mais l'histoire est bien plus complexe que cela.

J'ai aimé suivre Morgane, une femme dans la quarantaine qui a tout et qui pourtant va prendre des chemins de traverse. Nina est aussi est personnage fort qui m'a beaucoup plu.

Ce polar est plein de rebondissements. Glenn est le coupable idéal mais quand on creuse l'histoire on s'aperçoit qu'il n'est peut-être pas le véritable coupable.

A la moitié du livre apparaît un nouveau personnage, qui pourrait lui aussi être coupable.

J'ai aimé que la psychologie des personnages soit bien travaillé. Je ne me suis jamais ennuyée et la fin m'a prise par surprise. Je n'aurai jamais pu découvrir ni le véritable coupable ni le véritable mobile.

Je vous recommande ce thriller.

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La mère et l'assassin

Voilà un thriller addictif qui vous tiendra en haleine de la première à la dernière ligne !

Chapitres courts, jeu de temporalité, personnages mystérieux, enquêtrice tenace et nombreux rebondissements sont les points forts de ce thriller réussi !

Même si j'ai deviné un point essentiel avant la révélation finale, cela n'a pas gâché le plaisir de ma lecture, bien au contraire !

C'était haletant et captivant, bien ficelé et bien écrit !

Vous l'aurez compris, c'est le thriller idéal pour cet été 🌞 !

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Le joueur de baccara



Ian Fleming a été Colonel de la Navy durant la Seconde guerre mondiale. Il était en charge d’écrire les faux scénarii que les agents doubles transmettaient à l’ennemi. Sa plume était appréciée.

À évoluer dans ce milieu, il est devenu l’écrivain que l’on connaît, le père de James Bond. Ce personnage serait inspiré de Dusko Popov, considéré comme l’un des plus grands espions de tous les temps.

Ce roman est un vrai plaisir à lire. Les clins d’œil appuyés aux symboles de l’agent 007 sont un grand bonheur pour les fans (notamment la fameuse recette de la Vodka Martini, etc.). Le récit tient aussi la route : vrais ennemis, magnifiques femmes, sentiments amoureux exacerbés, désir promptement satisfait dans la plus grande élégance ; même Q est là. Faire la part de la fiction et des faits réels reviendra aux puristes et à ceux qui liront la post-face très intéressante de l’auteur.

Je recommande bien évidemment ce roman original dans lequel les amoureux de James Bond retrouveront avec joie les balbutiements créatifs de ce personnage mythique.

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Le Journal de Mary

Mary Meyer a flirté avec un certain John Fitzgerald Kennedy, dit Jack, lorsqu'elle avait seize ans. L’aventure n’a duré qu’une soirée avant que Mary ne s’éloigne de ce charmeur qui s’était déjà fait une réputation de coureur de jupons. Mary et Jack en conservent cependant chacun un vif souvenir, d’autant plus que Jack cherche à entretenir la flamme par une correspondance assidue adressée à Mary. Quand ils se rencontrent à nouveau, une vingtaine d’années plus tard, Mary est mère de famille tandis que Jack doit s’afficher comme le parfait époux qu’il n’est pas, et ce dans la perspective de sa possible candidature à l’élection présidentielle.



Ce journal (fictif) de Mary Meyer nous raconte l’histoire mouvementée de ses relations avec JFK. Il s’achève brutalement quelques mois après l’assassinat de Kennedy (à Dallas le 22 novembre 1962). Cette fiction repose sur des personnages réels : Mary Meyer a bien existé et été assassinée quelques mois après JFK, comme indiqué en début d’ouvrage, pour des motifs qui posent encore question…



La justesse du ton et la finesse d’analyse des principaux protagonistes m’ont impressionné. On apprend beaucoup sur le personnage de Kennedy, et le contexte historique de la guerre froide constitue une toile de fond intéressante. L’ultra-conformisme de la société américaine du début des années 1960 et son conservatisme sont aussi parfaitement restitués, même si l’on perçoit les prémices d’évolutions sociétales intéressantes.



Une lecture qui m’a captivé, bien que je sois a priori peu intéressé par le sujet, n’étant pas friand des histoires de people.
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La mère et l'assassin

Morgane est sur son bateau une arme à la main, et le cadavre de Glenn à ses pieds.

Glenn Bennec est I'assassin d'Océane, la fille disparue de Morgane, elle en est sûre

Tout l'accuse ! Pourtant, il clame son innocence depuis le début.

Il sera libéré de sa préventive trois mois plus tard pour vice de procédure.



Quel scénario!!

Que de rebondissements dans cette intrigue extrêmement bien ficelée. C'est incroyablement bien écrit, on ne peut fermer ce livre qu'à Ia

fin, il se dévore en quelques heures tellement c'est captivant.



Les femmes sont mises à l'honneur dans ce triller et ça fait du bien.

Les tourments d'une femme enceinte, une femme flic, la relation mère fille, le regard de la femme elle-même sur sa vie, ses démons.. Dans la société actuelle où tout est encore fragile tout est montré du doigt.



La plume addictive de @alexandraechkenazi m'a tenu en haleine jusqu' à la dernière page de ce récit très réussi.



Je vous conseille vivement ce roman époustouflant.
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