Amos Oz

livre auto _ biographie plein de profondeur

Dans un village duquel toute vie animale a disparu, deux enfants s'interrogent... Les animaux ont-ils réellement existé un jour ? Pourquoi ont-ils disparu ? Que leur cachent leurs parents et grands-parents de ce passé qu'ils ignorent ? Il ne fait pas bon être curieux ni même simplement sensible ou différent dans ce village sec. Le petit Nimi le sait bien qui a fini par attraper la « hennite » et erre en haillons depuis qu'il a osé pénétrer la forêt interdite.

Un soir, les deux enfants-héros, Maya et Matti décident à leur tour d'entrer dans la forêt à la recherche des animaux disparus.

C'est une fable intéressante mais je n'y ai pas tellement accroché en fait.

J'ai aimé un ou deux personnages comme le vieux pêcheur aveugle ou l'institutrice mais j'ai trouvé l'ambiance de l'histoire plutôt sordide. J'ai sans doute raté les symboles et la signification profonde de l'histoire mais bon.
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Oui ce recueil de nouvelles était épatant..épatant...

ça a valeur de témoignage sur le Proche-Orient, ça permet de comprendre la situation actuelle. Cette haine qui est là, entre juifs et arabes, au quotidien, enfin dans une des nouvelles, c'est un état des lieux qui laisse entrevoir le marasme de la situation. C'est ce qui m'a le plus intéressé, c'est ça, ces "scènes de la vie villageoise". ça intéresse le lecteur, ça lui donne envie de voyager en Israël.

Un livre à lire !!
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Futur prix nobel 2010?

La vie d’un écrivain n’est jamais facile. Pour Amos Oz, il en est aussi ainsi, surtout depuis son succès planétaire et son rôle dans « le renouveau de la littérature israélienne » que les médias se plaisent tant à lui donner. Agacé par les éternelles (et oh combien répétitives) questions du type « pourquoi écrivez-vous ? », « pour qui ? », « quel message voulait vous transmettre ? » etc, l’auteur de Vie et mort en quatre rimes va nous livrer, sans honte ni fierté, une fiction ou la part d’autobiographie est fortement marquée.



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Dans un village où les animaux ont disparu, on enseigne leur existence aux enfants comme on leur apprendrait un conte. Tout le monde vit dans la peur. Ceux qui partent à leur recherche dans la forêt environnante en reviennent fous. Deux enfants tentent pourtant l'expérience pour apprendre la vérité.

Un conte magnifique superbement écrit.

Les deux morts de ma grand-mère, d'Amos Oz, regroupe une douzaine d'extraits d'interviews, d'essais, de discours...

Le thème le plus récurrent est l'interrogation sur l'identité juive et israelienne, sa culture, ses contradictions, ses complexes et ses paradoxes. Oz manie extrèmement bien l'art du paradoxe qui émaille quasiment toutes ses analyses, notamment celle du film Shoah de Lanzmann et celle du texte qui a donné son titre au recueil.

Cependant j'avouerais que je n'ai pas trouvé ce choix très adéquat, car elle n'est pas très représentative de l'ensemble de l'oeuvre en ce sens qu'elle constitue une analyse assez poussée, presque rébarbative, de la cause.



J'ai également assez peu gouté à son interprétation du rôle de l'écrivain dans nos sociétés.

Cette suite de nouvelles est plutôt une suite de portraits d'habitants d'un kibboutz en Israël. Les juifs d'Europe qui avaient fui les persécutions voulaient construire un lieu collectif pour mettre en pratique leurs idées socialistes. Le kibboutz est le lieu d'un communisme agricole où l'avis et la vie de l'individu sont subordonnés à la parole et au travail collectif. Les jeunes, évidemment, souhaitent s'émanciper et trouver leur chemin individuel, loin de cette grande famille qui n'empêche pas la jalousie, les rivalités, l'enfermement. Le kibboutz n'est pas une prison mais cela y ressemble de plus en plus. En arrière plan, les arabes sont menaçants mais invisibles et châtiés durement (village rasé). Cette fresque semble regretter le temps des pionniers. Le kibboutz ne répond plus aux aspirations des jeunes israéliens.

Livre dont le titre serait mieux traduit par Entre membres du Kibboutz.Des nouvelles critiques et tendres sur le kibboutz.On y critique l' éducation en commun des petits enfants de moins de 6 ans qui n' empêche pas la violence entre enfants.Il y a la solitude du kibboutz, une jeune fille séduite par un intellectuel de l' âge de son père.Un jeune homme qui ne se décide pas à quitter le kibboutz pour des études en Italie.Un monde presque disparu en Israël tué par la politique de la Droite de Bégin à Netanyahou

Lumineuse préface de Delphine Horvilleur au récit d’Amos Oz, "Jésus et Judas".
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..

C'est un livre mélancolique, qui met en scène des personnages profondément seuls, qui ont renoncé à vivre. Des êtres que la vie a trahis. Dépassés par l'histoire, aussi. Des êtres qui ont perdu leurs illusions. "L'Évangile selon Judas" (le titre complet du livre, abrégé lors de la traduction française) est un livre aux multiples facettes : politiques, religieuses ...



Mais c'est avant tout l'histoire de Shmuel (/Samuel) qui m'a le plus intéressé. C'est un jeune homme sans appui. Sa famille, qu'il n'a véritablement jamais aimée, ne peut plus financer ses études. Sa petite amie l'abandonne. Un jour, alors qu'il punaise sur un tableau de petites-annonces une liste d'affaires qu'il compte vendre, il remarque une offre singulière. On recherche un "homme de compagnie" pour un vieil homme, en échange du gîte, du couvert, et d'un salaire dérisoire. Shmuel, perdu, met alors le pied dans un monde étrange, presque fantastique, qu'il rejoint seulement le temps d'un hiver hiérosolymitain.



L'histoire de Shmuel aide à mieux comprendre le désespoir de Judas. Judas croyait, en participant à la mise à mort du Christ, prouver qu'il était bien le fils de Dieu. C'est Jésus, en agonisant sur sa croix, sans accomplir de miracle, qui a trahi Judas, et non l'inverse. Judas décide alors de se pendre. Shmuel, lui, s'interroge.



Lisez ce livre vertigineux ! Merci, très grand Amos Oz.

L'histoire se déroule en hiver entre fin 1959 et début 1960 a Jérusalem .Shmuel Asch jeune étudiant de 25 ans socialiste et hypersensible arrête ses études par dépit amoureux .Celui-ci projette avoir un boulot moins stressant .Une offre d'emploi l'amène sous le toit de Gershom Wald, vieillard invalide de 70 ans très cultivé et sa veuve belle fille(Atalia).

Durant cette période Shmuel débat avec le vieux sur des sujets politiques et religieux. Parallèlement, il est éprit d'amour pour la veuve de 45 ans, qui cultive une rancœur profonde envers les hommes. La question religieuse dont il fait mention : "jésus dans la tradition juif" (thèse inachevée d'shmuel asch ) et de judas .Pour ce qui est de la politique on a :Le motif de la guerre de 1948 judéo-arabe ,la politique de Ben Gourion et La trahison de Shealtiel Abravanel (le père de d'atalia).Judas étant envoyé par les prêtes afin d’espionner jésus il finit par devenir un de ses fidèles serviteur. Voulant réfuter les différents prêtes de leurs soupçons. Jésus répondait inlassablement : « L'an prochain à Jérusalem. L'année prochaine peut-être ».

Lorsque vint ce moment ainsi que la condamnation à mort de Jésus, judas espéra qu'il accomplît un énième miracle et qu'il descendît de la croix « incitant le monde entier à reconnaître sa divinité ». Hélas ! « Le sens de sa vie, sa raison d'être, volait en éclats sous ses yeux horrifiés. Comprenant qu'il avait provoqué de ses propres mains la perte de l'être qu'il aimait et admirait, il s'éloigna et alla se pendre………

Une magnifique et bouleversante saga familiale.L' histoire d' une femme victime d' un mari trop sec et de difficultés d' intégration en Israël.Une vision critique de la droite israélienne aussi.L' histoire du fils de cette femme(l' auteur) de sa découverte des légendes et de la littérature, son amour pour sa mère.Un livre bouleversant sur Israël et le peuple juif au 20è siècle, plein d' humour aussi.Il ne nécessite pas de culture philosophique,très bien traduit

...Il s'efforçait toujours d'être aimable et spirituel et ressassait les mêmes blagues (qu'il appelait anecdotes ou boutades), mais il forçait un peu le ton, ce n'était pas de l'humour mais une sorte de déclaration d'intention positive sur la nécessité de plaisanter en ces temps troubles" (page 22, Ed. Gallimard) - Amos Oz , à propos de son père (un livre que l'on garde en mémoire, longtemps après l'avoir refermé)

Bon roman. Le scénario est original avec ce huis-clos entre ces trois personnages (a priori) improbables. C'est une bonne plongée dans l'univers à la fois juif (dans son rapport au christianisme) et israëlien (dans la problématique géopolitique entre peuples juifs et arabes). En revanche, la question de la trahison, si on en parle effectivement, n'est pas si centrale au point que le titre "Judas" soit pertinent. De beaux passages sentimentaux. De profondes réflexions d'introspection.

Un huis clos très prenant teinté d' un érotisme alambiqué font de ce livre une réussite.

C'est bon.

Je croyais, vu le nom de l'auteure de la première lettre, que l'auteur du roman était une femme.

Encore un bon livre de nouvelles d'Amos Oz. Dans le même kibboutz que "scènes de vie villageoise" AO nous présente 8 nouvelles tragi-comiques sur l'évolution du microcosme. Paru en 2012. Sentiments. Drôlerie. Mélancolie. Bib Chedid. 15/20

Super bouquin. Des nouvelles qui se lisent comme un roman. Personnages forts, drôles, attachants, magnifiquement decrits dans leurs actes, interactions, pensées. Découvertes d'Amos Oz. Je vais poursuivre. Emprunté bib Chedid.