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EAN : 9782246826316
96 pages
Grasset (03/03/2021)
3.7/5   35 notes
Résumé :
Le grand écrivain Amos Oz, récemment disparu, s'est intéressé à la figure du traître toute sa vie - comme son oeuvre romanesque en témoigne. Dans un discours prononcé à Berlin en 2017, il a voulu revenir sur le plus célèbre d'entre eux, et réfléchir au rôle qu'a joué la prétendue trahison de Jésus par Judas dans la naissance de l'antisémitisme chrétien. Il se fait conteur en nous présentant une version alternative de l'histoire connue, et en nous interrogeant sur le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Court texte (une cinquantaine de pages), mais en même temps à très forte «valeur émotionnelle ajoutée» pour les lecteurs qui apprécient l'oeuvre et admirent le courage intellectuel d'un des plus grands écrivains israéliens, disparu en 2018, et a fortiori pour ceux qui, comme moi, auront eu l'occasion de lire son dernier roman publié (2014), «Judas» dont certaines thématiques seront reprises et développées ici.

Adapté à partir des notes éparses prises par Amos Oz en vue d'une conférence de l'Eglise Luthérienne à Berlin en 2017, JESUS ET JUDAS, fait partie, avec la toute dernière allocution donnée par l'auteur à l'université de Tel-Aviv en 2018, six mois avant sa mort (et publiée également en français sous le titre «Rien n'est joué»), du testament oral légué par un homme et écrivain exceptionnel, qui aura voué sa vie et son oeuvre à prôner le dialogue et l'entente entre les peuples, et plus particulièrement entre ses compatriotes Israéliens et Palestiniens.
JESUS ET JUDAS est en même temps un brillant réquisitoire contre la pensée unique en général qui considère comme « traîtres » les voix qui s'élèvent pour défendre haut et fort, selon les mots magnifiques trouvés par Delphine Horvilleur, auteure de la préface à cette édition, «la polyphonie des mondes et les incertitudes qui les sauvent», et dont l'auteur lui-même, accusé longtemps par une partie considérable de l'élite intellectuelle et politique de son pays de trahison envers Israël et envers le « véritable » sionisme, fut systématiquement accablé.
D'une voix personnelle empreinte néanmoins de bienveillance, dépourvue de toute trace personnelle «ressentimentaire», mais jamais en revanche, même quand elle approche des sujets graves, d'une pointe d'humour qui ne rend en fin de compte que plus éloquente sa démonstration de la bêtise cachée derrière toute adhésion aveugle à des croyances tenues pour des vérités incontestables, la pensée d'Amos Oz fait encore une fois preuve ici, au crépuscule de sa vie, d'une grande générosité et compassion, cherchant davantage à comprendre qu'à accuser, espérant malgré tout et toujours qu'un jour l'aliénation et la haine céderont enfin la place à la curiosité et à l'empathie pour l'autre «différent».

Contre les fanatismes idéologiques ravivant les fantasmes, les conflits et la haine accumulés au fil des siècles entre peuples, et aussi entre grandes religions monothéistes, Amos Oz prescrit l'exercice fondamental, si cher d'ailleurs à la tradition même du judaïsme dans laquelle l'écrivain se reconnaît, de l'interrogation, du débat et du dialogue ouvert. Plutôt qu'épingler leurs divergences fondamentales, il vaut mieux consacrer toute son attention sur l'étude comparative de leurs points de vue et croyances, sur leur héritage commun, y compris afin de pouvoir mieux comprendre les enjeux qui auraient pu être à l'origine de leurs lignes de rupture historiques.
Ainsi, par exemple, de cette illustration habile que représentent les spéculations attribuées au départ à l'un de ses personnages de fiction, Shmuel Asch, dans «Judas», et que l'auteur reprendra ici à son compte. La figure de l'apôtre et traître est devenue à travers les âges l'emblème par excellence du «juif». Si l'on ne peut certainement pas mettre sur son compte exclusif et le rendre seul et unique responsable de l'antisémitisme millénaire qui pèse sur la communauté juive, le personnage de Judas a nourri abondamment l'imaginaire populaire depuis le Moyen Âge, le transformant en une sorte d'archétype exemplaire du «juif traître» digne de mépris et dont il faudra toujours se méfier… «Dans tous les dictionnaires européens d'ailleurs - nous rappelle à juste titre l'écrivain – «Judas» est synonyme de «traître» ». Aussi, depuis qu'on s'est mis à représenter la Cène, «à côté de onze hommes de belle prestance », aperçoit-on la plupart du temps «une petite créature simiesque, répugnante, avec de grandes oreilles, un nez crochu, des yeux bigleux, des dents gâtées, un sourire sournois et avide sur des lèvres épaisses ». «C'est nous, les Juifs -conclut-il non sans une pointe d'ironie! Images qui selon les contextes et les régimes politiques en vigueur pourront être aisément puisées «dans le vaste réservoir de l'iconographie chrétienne des générations passées». Et puis, que dire enfin de cette très curieuse assonance dans un grand nombre de langues occidentales, entre un patronyme et un gentilé (Judas et «Jude», Judas et « Judíos», Judas et «Judeus»…) à l'origine d'un amalgame linguistique parmi les plus nauséabonds qu'il soit ?!
A la base, pourtant, nous invite à réfléchir Amos Oz, tout en reprenant l'un des thèmes qu'il avait abordés, donc, dans un premier temps au travers de la thèse universitaire «Jésus dans la tradition juive» de son personnage fictif Shmuel Asch , à regarder de plus près et entre les lignes, cette histoire de Judas telle que rapportée dans les Évangiles officiels, pourrait s'avérer farcie de contradictions ! Pourquoi, par exemple, un homme tel Judas, l'apôtre le mieux loti parmi tous les autres, riche propriétaire terrien, aurait été tenté de vendre son maître et messie pour trente misérables sicles d'argent ? Ou encore, qu'est-ce que cette histoire à dormir debout de baiser donné à Jésus comme un moyen de le signaler aux hommes envoyés le capturer? Jésus, un homme que tout le monde connaissait à Jérusalem, battant sans cesse depuis un moment le pavé dans les principales artères de la ville et ayant, entre autres, provoqué un scandale public mémorable lorsqu'il avait semé la zizanie parmi les marchands du Temple ?? Et ainsi de suite...Voilà pour le teasing!
Relevant d'une logique interne implacable, la démonstration réalisée par Amos Oz des véritables motivations qui auraient amené Judas à convaincre le Christ de se livrer au supplice de la croix (et que, bien sûr, je ne vous referai pas en entier ici, vous incitant à en suivre pas à pas l'argumentaire, en parcourant cette lecture aussi concise qu'époustouflante), fait du "traître" historique présumé, en réalité «le premier, et dernier véritable chrétien»!!

S'il y a cependant une preuve qui serait dans tous les cas irréfutable ici, c'est que la liberté de penser représente l'un des plus précieux attributs, auquel tout système de croyances ou d'idées dignes de ce nom devrait aspirer et promouvoir!
Ne serions-nous pas, malgré l'apparente multiplication exponentielle des moyens de diffusion d'idées et de communication, en train de nous éloigner de cet idéal ? La cacophonie croissante, à laquelle nos sociétés actuelles «hyperconnectées» semblent paradoxalement nous condamner, ne risque-t-elle pas de conduire des individus en perte de repères à prendre de plus en plus pour de l'argent comptant des simplifications de pensée et des raccourcis idéologiquement clivants ?
Dans une préface sous forme de lettre-posthume qui à elle seule vaut le détour, touchante de sincérité et d'émotion, la rabbin et pour certains "traîtresse" elle aussi, Delphine Horvilleur, rendant pleinement hommage à la libre-pensée lumineuse d'Amos Oz, et tout en souhaitant que celle-ci puisse continuer d'inspirer les nouvelles générations, à un moment où l'on voit ressurgir en force «un manichéisme de western, qui répartit le monde en bons et en méchants », conclura par ces mots :
«Je t'écris mais tu n'es plus là, et je suis en deuil de ce que tu aurais trouvé à dire et à écrire encore sur ce que l'on s'apprête à vivre. Et j'aimerais que d'autres textes inédits nous parviennent, des discours ou des romans posthumes (…) J'aimerais tant que nous puissions les lire et nous dire que non, il n'est pas trop tard.»
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J'adore ce genre de bijou inclassable, à ranger dans la catégorie : « lis-ça, ça va te prendre un quart d'heure et tu seras moins conne, après ». de quoi s'agit-il ? Amos Oz revisite la personnalité de Judas que l'histoire a immortalisé comme un traître absolu. D'ailleurs, les nazis ont beaucoup puisé leur répertoire haineux dans l'imagerie chrétienne. Un bouc-émissaire juif, tueur de Dieu, c'était le casting idéal.
Dans une exégèse osée, Oz (allitérations en « oz ») affirme que le comportement de Judas est insensé. du point de vue de la fiction, ça ne fonctionne pas. Tout le monde connaissait Jésus, inutile de l'embrasser. Les trente sicles d'argent pour lesquels il a trahi son maître sont équivalents à six cents euros. Faire assassiner un homme qu'on vénère pour six cents euros, est-ce crédible ? D'autant que Judas Iscariote n'était pas désargenté.
Sa vraie motivation n'était pas là. le problème, c'est qu'il y avait beaucoup trop de prédicateurs à Jérusalem, un peu comme dans « La vie de Brian » des Monty Pythons. Difficile, dans ses conditions, de se faire remarquer. Alors Judas fait du marketing et des RP, organise la mise en scène. Il croit sincèrement à la rédemption de son rabbi. C'est par dépit qu'il se pend, constatant que Jésus se vide de son sang comme le commun des mortels. Il n'est pas assez patient pour voir la résurrection.
Intéressante, provocante, l'histoire d'Oz se glisse parmi d'autres réflexions savoureuses, sur l'amour universel, par exemple. de quoi énerver tout le monde. Comme il le dit : « Si les juifs et les Chrétiens sont aussi fâchés les uns que les autres, j'aurai peut-être accompli une bonne action ».
Bilan : 🌹🌹
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Cette conférence d'Amos Oz bénéficie d'une belle préface de Delphine Horvilleur, pour laquelle j'ai une immense estime.

Amos Oz nous livre une méditation sur Judas et la façon dont l'imaginaire occidental a cristallisé sur sa figure la haine du juif en tant que traître.

Il propose une autre interprétation du personnage de Judas, aussi redoutable à mon sens : celle du fanatique qui aurait voulu que le royaume des cieux se réalisât sur terre et aurait poussé Jésus vers son supplice.

Supplice qui aurait révélé que Jésus n'était qu'un homme. Ce qui n'est pas gênant, puisque, dans le christianisme, la divinité du Christ peut être interprétée dans sens allégorique. Est-il d'ailleurs imaginable et même utile qu'il en soit autrement ?

Amos Oz, ardent défenseur d'une cohabitation pacifique entre juifs et Palestiniens, ne peut qu'être sensible à ces deux thèmes : le fanatisme qui empêche la réconciliation ; la trahison, lui qui fut considéré comme traitre à leur cause par les juifs conservateurs.

Cette approche est intéressante. Pourtant je ne suis pas convaincue par l'idée que la figure de Judas soit à elle seule la cause de l'antisémitisme. Elle s'est trouvée là pour la focaliser, c'est vrai.

Mais considérant que Jésus et les apôtres étaient juifs et que la dénomination "chrétiens" ne leur a été apposée qu'à postériori pour qualifier une nouvelle approche religieuse et administrative en Occident, je demeure perplexe.

Je suspens toutefois mon jugement car Amos Oz a consacré sa vie à cette question, et je le crédite de meilleures connaissances que moi, théoriques et sur le terrain.

Un bon livre, donc, qui gagne à avoir été accompagné par une présentation de Delphine Horvilleur, elle aussi en but à l'accusation de trahison par une grande partie de la communauté juive. Car encore aujourd'hui, à peine si c'est concevable, les trois monothéismes excluent très majoritairement les femmes des fonctions de représentation officielle et de prêtrise.

Juifs et femmes, les traîtres éternels...

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En un siècle quelques 500 ouvrages ont été écrits sur Jésus et Judas. Si Dieu est fondalement bon, en revanche le mal est incompréhensible. La trahison n'est jamais loin de la foi. Pourquoi Judas cet individu choisi par Jésus pour faire partie de son cercle, trahit-t-il le maître? et de plus pour une somme dérisoire vu la gravité de l'acte? Par cupidité vraiment ? S'agissait-il d'une habile négociation destinée à éviter le pire à Jésus et ses compagnons? L'auteur voudrait-il nous montrer un Judas non cupide, mais plutôt diplomate pour chercher une occasion favorable pour livrer Jésus à l'insu de la foule? Ce verbe livrer revient avec une curieuse insistance dans ce récit; faudrait-t-il canoniser Judas et le parer d'une auréole, comme les autres disciples? En jouxtant les deux grandes religions monothéistes ce fait reste intimement lié au Mystère de la passion, en respectant les contradictions de l'auteur, sur des sujets pour lesquelles, je suis en accord.
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Adaptation d'une allocution prononcée par Amon Oz en 2017. Qui était Judas ? Cet archétype du traître a eu une influence considérable dans le développement de l'antisémitisme chrétien et européen. Pourtant, son histoire de trahison ne tient pas la route : il avait de l'argent et sa "rétribution" de trente deniers était bien faible. En outre, il s'est suicidé juste après ce qui ne colle pas avec l'image du personnage immoral et sans scrupules. Enfin Jésus était connu comme le loup blanc à Jérusalem, les soldats n'avaient besoin de personne pour l'arrêter.
Alors pourquoi ? Pour accomplir les Ecritures, hâter la venue du royaume de Dieu sur terre, le geste d'un fanatique religieux qui aspirait à la rédemption accélérée du monde?
Beaucoup d'humour : un Judas, conseiller en communication de Jésus qui le pousse à se "vendre". Un texte précédé par une préface de Delphine Horwilleur.
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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
16 avril 2021
Lumineuse préface de Delphine Horvilleur au récit d’Amos Oz, "Jésus et Judas".
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La loyauté, la trahison, la foi et l'athéisme constituent quelques thèmes significatifs -quoique non exhaustifs- de mon roman, Judas. L'un des protagonistes, un vieil intellectuel israélien du nom de Gershom Wald raconte que dans sa jeunesse en Pologne, il se trouvait dans le même wagon que deux bonnes sœurs catholiques. La plus âgée semblait très digne et respectable. L'autre avait l'air angélique, timide et réservé. Assis en face d'elles, Gershom Wald était plongé dans un journal en hébreu.
-Excusez-moi, monsieur, vous lisez bien un journal juif, n'est-ce pas? demanda la plus âgée.
-Oui, ma sœur, répondit Wald, je suis juif et je vais bientôt m'établir à Jérusalem.
Suivit un long silence, que la plus jeune nonne finit par briser.
-Il était si bon, comment avez-vous pu lui faire cela? lui reprocha-t-elle d'une voix douce, au bord des larmes.
-Vous savez, il se trouve que j'ai raté ce terrible drame, répliqua Wald. J'avais rendez-vous chez le dentiste ce vendredi matin-là, à Jérusalem.

J'ai une autre confession à vous faire: c'est à moi que cet incident est arrivé, en réalité. Pas en Pologne, mais dans un autre pays catholique européen au cours d'un interminable voyage en train. (...) Je m'en veux de ne pas avoir placé la fameuse réplique du rendez-vous chez le dentiste à ce moment-là.
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(p.13)
J'ai assisté à une conférence à l'étranger", as-tu dit. "Elle était donnée par un homme qui affirmait fièrement que nous étions des héritiers, les descendants des prophètes. Il fallait corriger immédiatement son propos : non, nous ne sommes pas les descendants des prophètes car la plupart d'entre eux n'ont pas eu de descendance. Mais nous sommes les héritiers de ceux qui leur ont jeté des pierres pour qu'ils se taisent."
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C'est à la lecture des Évangiles que j'ai appris à aimer Jésus: sa poésie, sa vision du monde, sa tendresse souvent teintée d'arrogance et de colère, son humour irrésistible, sa parole réconfortante et subtile, son enseignement étonnamment joyeux. Inutile de dire que je ne partageais pas ses positions sur tous les sujets.
L'idée que chacun puisse aimer son prochain. C'est trop beau pour être vrai. Et contraire à la nature humaine, car qui aime tout le monde n'aime personne. L'amour est une denrée rare.
Quant à présenter l'autre joue à son ennemi...
Pages: 28, 29.
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Nulle autre narration n’a généré tant de haine, de violence, de brimades, de carnage, n’a versé autant de sang que cette effroyable histoire ou se mêlent la trahison, l’argent et le baiser de la mort
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Vidéo de Amos Oz
1/10 Amos Oz : Ailleurs peut-être (France Culture - Adaptation radiophonique). Diffusion sur France Culture du 20 juin au 1er juillet 2016. Photographie : Arad. Amos Oz. 2004 © MICHA BAR AM / MAGNUM PHOTOS. La vie de tous les jours dans un kibboutz imaginaire des années 60, décrite par un des plus grands écrivains israéliens contemporains. Roman traduit de l’hébreu par Judith Kauffmann. Adaptation : Victoria Kaario. Réalisation : Jean-Matthieu Zahnd. Conseillère littéraire : Emmanuelle Chevrière. Ce feuilleton en dix épisodes est l’adaptation du premier roman d’Amos Oz, « Ailleurs peut-être », publié aux Éditions Gallimard. Amos Oz y dépeint la vie des membres d’un kibboutz imaginaire, celui de Metsoudat-Ram, dans les années soixante. Sur le fil d’une année, Ezra, Reouven, Bronka, Noga et les autres, s’aiment, se trompent, se quittent, font des enfants, légitimes ou pas. Et ces drames intimes qui jalonnent le récit n’entravent en rien la marche de la vie collective, rythmée tant par les célébrations communistes que par les rumeurs qui empoisonnent la vie des villageois. 1er épisode : Un village idyllique, Messieurs-dames 2ème épisode : Le charme de la banalité quotidienne 3ème épisode : Le Premier Mai 4ème épisode : Puissance du mal 5ème épisode : Deux femmes 6ème épisode : Soirées poétiques 7ème épisode : Un personnage diabolique 8ème épisode : Tu es à nous 9ème épisode : Idylle familiale 10ème épisode : Tableau final Avec : Violaine Schwartz, Quentin Baillot, Jean-Gabriel Nordmann, Evelyne Guimmara, Mohamed Rouabhi, Christine Culerier, Rebecca Stella, Nicolas Lê Quang et bien d’autres Bruitage : Sophie Bissantz Equipe de réalisation : Bernard Lagnel et Anil Bhosle Assistante de réalisation : Julie Gainet Source : France Culture
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Mon père parlait 11 langues, mais il a fait mon éducation en Hébreu, j'étais alors un « petit chauvin déguisé en pacifiste». Un «nationaliste hypocrite et doucereux », un « fanatique », qui jouait à la guerre et s’enflammait contre les Anglais et les Arabes, j'étais, j'étais, comme une panthère dans la .....?......

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