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Critiques de Amy Harmon (920)
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Ce que murmure le vent

New York, 2001. Anne vient de perdre son grand-père, Eoin Gallagher. Bien plus qu'un grand-père puisque c'est lui qui l'a élevée et lui a transmis la passion des histoires, faisant d'elle aujourd'hui une grande écrivaine. Avant de partir, il lui a fait promettre qu'elle irait répandre ses cendres en Irlande, sa terre natale, au milieu du Lough Gill, dans le village de Dromahair. S'il a tenu des propos qu'elle n'a pas saisis, elle tient à honorer ses dernières volontés et s'envole aussitôt vers Dublin, avant de s'installer au cœur du village de Sligo. À Dromahair, une vieille dame, Maeve, l'aide à trouver le cimetière où sont enterrés ses aïeux et lui confirme, comme son grand-père le lui avait montré sur une photographie, combien elle ressemble à son arrière-grand-mère, Anne, la maman d'Eoin qui a, semble-t-il, trouvé la mort, tout comme son mari, Declan, lors de l'insurrection de Pâques. Dans la barque qu'elle mène au milieu du lough, entourée d'une brume épaisse, Anne fait ses derniers adieux à son grand-père... Quand, soudain, elle entend quelqu'un siffloter, aperçoit trois hommes sur une barque dont l'un d'eux braque un révolver et tire... Elle est secourue par un homme étrangement habillé et se rend compte, peu de temps après, qu'on est en 1921 et que tout le monde autour d'elle la prend pour Anne, son arrière-grand-mère...



Outre un voyage en Irlande, c'est également un voyage dans le temps qui attend Anne Gallagher. Par on ne sait quelle explication, la jeune femme va être propulsé en 1921 et, par sa ressemblance avec son arrière-grand-mère, être prise pour telle. La voici ainsi mère de son grand-père, âgé de 6 ans. En usurpant sa place, elle va, peu à peu, apprendre à le connaître, ainsi que Thomas Smith, le meilleur ami de Declan, et sa belle-mère. Mais elle va également se plonger dans la grande Histoire de l'Irlande alors en conflit avec l'Angleterre. Ce pan historique, d'une incroyable richesse et documentation, est réellement captivant d'autant qu'Amy Harmon entrelace avec beaucoup d'émotions et d'intensité la fiction et la réalité. Les lettres de Thomas Smith, dévoilées à chaque fin de chapitre, donnent parfaitement à voir l'ampleur du conflit. La galerie de personnages, d'une profondeur rare, lumineux et courageux, donne vie et force à ce roman, et la relation entre Anne et Thomas est magnifique. L'atmosphère, si justement dépeinte, nous plonge dans une Irlande d'un autre temps, avec ses coutumes et ses légendes.

Un roman foisonnant et bouleversant...



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Ce que murmure le vent

2001, Anne, l'américaine, a fait la promesse à son grand-père mourant, de répandre ses cendres, en Irlande, sur le lac bordant l'ancienne propriétè familiale.

Sur le lough, alors que la brume l'entoure mystérieusement et que raisonne un coup de feu , Anne se retrouve brusquement projetée en 1921, où tout le monde la prend pour son arrière-grand-mère que l'on croyait morte dans les conflits qui opposent l'Irlande à l'Angleterre.

Son grand père a désormais six ans , et il est absolument ravi de retrouver sa ... mère !

Obligée de jouer la comédie, le temps d'y voir plus clair, le temps de comprendre comment cela est arrivé et comment elle peut retourner chez elle, Anne n'a d'autre choix, pour survivre, que de rester.

Entre une guerre civile qui s'invite à sa porte, son merveilleux grand-père orphelin, à qui elle a désespérément envie d'offrir de l'espoir, de l'amour et une éducation, le médecin qui l'a recueillie, Anne ne sait plus si elle veut rester ou partir. Mais cela dépend-t-il seulement d'elle ?





C'est une merveilleuse histoire que nous propose Amy Harmon.

Jusqu'où , Anne, peut-elle dire la vérité sans passer pour une folle ? Comment peut-elle prévenir ceux quelle aime , du danger sans passer pour une traitre, une espionne à la solde des Anglais ?

Comment être sûre de rester ? Surtout : se tenir éloignée du lough, des eaux profondes, de la brume...

Passé, présent et futur , communient brillamment, logiquement, se répondent et se distordent. Des journaux intimes donnent la réponse aux questions que se posent des personnages et servent de fil conducteur à l'histoire, la petite comme la grande. Et c'est ce qui est réussi dans ce roman, les conflits opposant l'Irlande, à l'Angleterre et parfois certains courants irlandais entre eux, sont traités avec autant d'intensité que ce qui se passe entre Anne et son grand-père redevenu un enfant, ou entre Anne et celui qui les a recueillis par amitié, le médecin Thomas Smith. Leur histoire est merveilleuse.

Le passage à une autre époque entouré de brume, d'eau, est poétique . L'atmosphère irlandaise est tour à tour, dépaysante, intense, magique...

Les débuts étaient poussifs, mais une fois installée dans l'histoire, je n'ai pas pu décrocher.



Une excellente surprise que ce roman que je verrais bien adapté à l'écran. Un million d'exemplaires vendus , il en prend le chemin.

Ultra romantique, ultra émouvant, magique, positif, charmant, intense...













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Nos faces cachées

Je dois tout d’abord vous dire que j’ai débuté cette lecture pendant mes vacances en ayant le désir de lire quelque chose de facile. Il était donc tout naturel que je me tourne vers du Young Adult.



Ce roman n’est pas un roman de jeunes filles à l’eau de rose, non, c’est un e magnifique histoire de tolérance, pleine de sensibilité et de bon sens.



J’ai presque versé ma larme, oui je dis presque car juste avant j’ai lu Pandemia, il est donc difficile de parler de larmichette car on bascule entre deux lectures tellement différentes.



Allez, soyons sérieux, Nos faces cachées est certes un roman qui parle de d’amour et de premiers émois entre jeunes gens, mais il parle surtout du handicap, de l’acceptation de l’autre, d’ouvrir les yeux sur la vraie beauté, celle de l’âme.



Des personnages riches et adorables, des moments d’humour et de profondes émotions.



Une lecture que je ne peux que recommander aux jeunes et aux moins jeunes, car nombreux sont ceux et celles qui comme moi, tout en étant adulte confirmée aiment se tourner vers la littérature jeunesse, lorsque les histoires sont belles et intelligemment écrites ce qui est tout à fait le cas ici.



Résumé:



Ambrose Young est beau comme un dieu. Grand, musclé, les cheveux jusqu’aux épaules et des yeux de braise qui vous transpercent le coeur. Le genre de beauté que l’on retrouve en couverture des romances, et c’est peu de dire que Fern Taylor en connaît un rayon. Elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu’il est si beau, Ambrose demeure inatteignable pour une fille comme Fern. Jusqu’à ce qu’il ne le soit plus…Nos faces cachées nous conte l’histoire de cinq jeunes hommes qui ont grandi ensemble et qui partent à la guerre. C’est une histoire de deuil. De deuil collectif et individuel, de deuil de la beauté, de vies brisées, d’identités perdues. L’histoire de l’amour que porte une fille à un garçon en mille morceaux, l’histoire de l’amour que porte ce guerrier meurtri dans sa chair à une fille ordinaire. Mais aussi l’histoire d’une amitié qui vient à bout des pires chagrins, d’un héroïsme qui dépasse sa propre définition. Une version moderne de La Belle et la Bête qui nous fera découvrir avec émotion qu’il y a un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous…
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Ce que murmure le vent

Fan de la série « Outlander », affectionnant le thème des voyages dans le temps, amoureuse de l’Amour, je ne pouvais passer à côté de ce roman !



Ce que murmure le vent (quel joli titre !) nous emporte dans une histoire impossible à oublier ! 2001, Etats-Unis. Anne Gallagher fait ses adieux à son grand-père Eoin, avec lequel elle a toujours vécu, qui a été sa plus grande joie, son confident, son meilleur ami. Pour respecter les dernières volontés d’Eoin, qui souhaite que ses cendres soient dispersées sur sa terre natale qu’il a quittée il y a de cela de nombreuses années, Anne se rend en Irlande où un évènement exceptionnel l’envoie en 1922 sur les traces de son histoire familiale, de son passé, de son futur…et de sa vie.



De son écriture franche, presque cinématographique, Amy Harmon nous délivre une passionnante chronique sur l’Irlande des années 1916 à 1922, exploitée, maltraitée, incomprise par les Anglais assoiffés de pouvoir ; Irlande chérie par ses habitants qui se retrouvent déchirés entre espoir d’un traité de paix et poursuite d’une rébellion pouvant conduire à l’établissement d’une république. C’est dans ce climat étouffant qu’Anne débarque dans la peau de son arrière-grand-mère disparue depuis 6 ans, mère et veuve au sein d’une famille inconnue (à l’exception d’un vieux camarade de vie qui n’est autre que son grand-père Eoin, devenu son « fils » !). Malgré tout, au fil des épreuves, Anne va découvrir des valeurs qu’elle n’avait jamais connues : la fraternité, l’amitié, la générosité, mais aussi l’Amour en la personne de Thomas Smith, médecin et ami de la famille. Leur histoire d’amour est d’une telle beauté qu’elle ne peut qu’émerveiller son lecteur ! Basée sur le respect, l’honnêteté, des centres d’intérêt communs (dont la poésie) et un amour fidèle et sincère, leur relation m’a profondément touchée ! Enfin, l’histoire d’Anne rejoignant la grande Histoire, Amy Harmon a eu la formidable idée d’introduire des personnalités clés de cette période irlandaise, comme Michael Collins qui joue un rôle déterminant dans le roman !



Les chapitres nous délivrent, au fil de poèmes de Yeats, du témoignage d’Anne, ou encore du journal intime de Thomas Smith, les secrets des « Anne Gallagher » et des êtres qui leur sont chers, d’une époque à une autre, secrets murmurés à notre oreille par le vent, car, comme le dit si bien Eoin, « le vent et l'eau connaissent tous les secrets de la Terre. Ils ont vu et entendu tout ce qui a été fait et dit. Et si tu écoutes, ils te raconteront les histoires et te chanteront les chansons. L'histoire de tous les gens qui ont vécu. Des millions et des millions de vies. Des millions et des millions d'histoires ».



Un beau coup de cœur !!

A lire !



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Ce que murmure le vent

New-York, 2001. Anne Gallagher se trouve au chevet de son grand-père, Eoin, en fin de vie. Durant ses derniers instants, il lui parle du passé, de l'Irlande et des lettres gardées précieusement toute sa vie dans le tiroir de la commode. Dans ces lettres se trouvent les réponses sur les origines familiales, et sur les événements qui l'ont conduit jusqu'aux Etats-Unis il y a bien longtemps de cela. Puis, Eoin décède. Anne a promis de le ramener en Irlande pour y disperser ses cendres auprès de ses ancêtres. Elle fait le voyage jusqu'à Dromahair, un petit village au nord du pays. Là-bas, après avoir pris le temps de découvrir les lieux, elle loue une barque pour naviguer sur le lac de Lough Gill et fait ses derniers adieux à Eoin en récitant un poème.



Anne tombe brusquement à l'eau. Elle se réveille en 1921 dans le domaine familial.



"Ce que murmure le vent" est une histoire de famille et de transmission. La double temporalité entre 2001 et 1921 est immersive dès les premières lignes. Chaque chapitre démarre sur un texte de W.B. Yeats, poète et dramaturge irlandais du 20ème siècle. On est très vite dans l'ambiance du pays avec ses plaines à perte de vue, son lac entourée d'arbre, le brouillard et le calme des lieux.



Lorsque Anne se réveille, elle se trouve entourée de ses ancêtres et tout le monde semble la prendre pour Annie, son arrière-grand-mère, brusquement disparue lors de l'insurrection sanglante de 1915. Si Anne connaît les grands événements qui ont marqué l'Irlande, elle doit tout apprendre. Là, elle ne connaît personne même si quelques noms lui rappellent ce que son grand-père lui racontait. Mais, surtout, elle doit trouver pourquoi elle se trouve quatre-vingt-ans dans le passé et comment retrouver sa vie en 2001.



L'histoire que Anne va vivre est celle de l'Irlande. Le conflit dont il est question a démarré durant la Première Guerre Mondiale et a perduré jusqu'en 1922, année durant laquelle le pays obtient son indépendance au prix de nombreuses vies et de lourds combats avec l'armée britannique. Anne va vivre le chaos de ces mois sombres et sanglants comme jamais elle ne l'avait imaginé.



Mais, elle n'est pas seule. Le docteur Thomas Smith est présent. Croyant qu'elle a oublié, il lui explique tout, l'accompagne partout, la protège de tous. Et elle va surtout voir Eoin, enfant, élevé par Thomas lorsque ses parents ont disparu lors d'une attaque à Dublin en 1915.



A travers les mots d'une femme venue du passé, les textes de W.B. Yeats, le journal tenu quotidiennement par Thomas Smith, Amy Harmon plonge le lecteur dans l'histoire irlandaise avec précision, passion et émotion. Ce livre est magnifique. J'ai énormément aimé me perdre dans les paysages décrits et m'imprégner de la légende de Niamh et Oisin de Tir Na Nog, l'île de l'éternelle jeunesse au son de la langue gaélique.



Entre épopée familiale, récit fantastique, légende et Histoire, une lecture absolument riche et immersive.


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Nos faces cachées

Le résumé : une fille, Fern, pas très populaire, pas très jolie, plutôt banale qui en pince secrètement pour Ambrose, le beau-gosse du lycée, sportif incompris. Quel cliché!! Mais attention ne vous fiez surtout pas à ce résumé, l'histoire de ces deux là est tellement plus profonde. Entre dictat de l'apparence, incompréhension, guerre, maladie..., chacun d'entre eux vit son lot d'épreuve. Cette histoire c'est le rapprochement entre deux âmes qui si elles n'avaient pas vécu toutes ces blessures ne se seraient probablement jamais trouvées. Je découvre l'auteur Amy Harmon avec ce roman et j'adhère totalement à son style, à sa plume, autant dire que ce ne sera pas le dernier.
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Ce que murmure le vent

Je ne savais pas du tout de quoi il était question avant de me lancer et c'est pas plus mal ! Quelle surprise ce voyage dans le temps à la Outlander ! Et surtout Anna Gallagher, l'héroïne de ce voyage tourmenté ne tombe pas sur des inconnus mais sur ses ancêtres ...

J'ai adoré, tout est bien amené pour que ce soit tout de même cohérent et l'on est happé par le récit jusqu'à ce beau final qui a été assez haletant. Le contexte historique de l'Irlande des années 20 est vraiment intéressant, il apporte une ambiance particulière à l'histoire, une part de doute et de suspicion, une part sombre.

Je suis passée par pas mal d'émotions, je recommande cette romance historique.

Challenge Mauvais genres 2022

Pioche dans ma PAL septembre 2022
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Nos faces cachées

J'ai (re)lu le résumé du roman sur le profil Babelio de ce dernier, et je l'ai tellement aimé que je n'ai pu résister à l'envie de le copier-coller ici... Oui, je sais, ce n'est pas moi qui ai rédigé. Mais je trouve ce livre magnifiquement décrit à travers ces mots :



"Ambrose Young est beau comme un dieu. Grand, musclé, les cheveux jusqu'aux épaules et des yeux de braise qui vous transpercent le cœur. Le genre de beauté que l'on retrouve en couverture des romances, et c'est peu de dire que Fern Taylor en connaît un rayon. Elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau, Ambrose demeure inatteignable pour une fille comme Fern. Jusqu'à ce qu'il ne le soit plus...

Nos faces cachées nous conte l'histoire de cinq jeunes hommes qui ont grandi ensemble et qui partent à la guerre. C'est une histoire de deuil. De deuil collectif et individuel, de deuil de la beauté, de vies brisées, d'identités perdues. L'histoire de l'amour que porte une fille à un garçon en mille morceaux, l'histoire de l'amour que porte ce guerrier meurtri dans sa chair à une fille ordinaire. Mais aussi l'histoire d'une amitié qui vient à bout des pires chagrins, d'un héroïsme qui dépasse sa propre définition. Une version moderne de La Belle et la Bête qui nous fera découvrir avec émotion qu'il y a un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous..."



Avouez, ce résumé était incroyable !?...



Enfin bon... que dire ?



Je n'étais pas fan de la couverture, mais ce livre était dans ma liste depuis un moment, sans que je me souvienne comment il y était arrivé. Alors j'ai décidé de l’emprunter, parce que la quatrième de couverture et les avis donnaient envie et compensaient cette couverture de gars torse nu que je n’aime pas du tout.



Pourtant, en commençant le livre, on ne se doute pas que ce dernier va nous faire ressentir autant d’émotions. L’incipit ne sort pas spécialement du lot et fait très "cliché". (en gros : l'ado timide et ordinaire qui s'intéresse au mec populaire et beau gosse du bahut...) À premier abord, ce roman nous semble juste sorti de Wattpad. (disclaimer : je fais des généralités pour évoquer les clichés du début, mais il y a aussi des énormes pépites sur cette plateforme ! Je ne critique donc absolument pas ce réseau social, j'y ai écrit moi-même durant une période !)



Honnêtement… j’ai lu une partie du livre en aimant bien, mais sans plus. À vrai dire, les émotions m’ont percutée de plein fouet dans les cent dernières pages du roman. Je ne m’y attendais pas. Je ne pensais pas que ce livre me ferait autant de mal. Mais il l’a fait.



J’ai adoré la fin. C’était beau, tout simplement.

Et la dernière ligne de l’épilogue… honnêtement je ne m’y attendais pas mais j’ai eu envie de pleurer.

C’était une fin… parfaite. Vraiment.

En arrivant à la fin de ce livre je me suis rendue compte que je n’avais pas envie de décrire ce livre comme étant triste. Mais comme étant beau, plutôt.

Tout simplement.



Je l'ai réalisé tard dans ma lecture, certes, mais je ne regrette pas cette découverte. Merci pour ce moment. ♥

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Nos faces cachées

C'est une très belle histoire, avec des personnages attachants, et beaucoup d'émotion. le livre commence comme un roman ado sur les amours de lycée, mais c'est bien plus que ça. Il y est question d'amour, de souffrance et de reconstruction, avec des remises en question, du deuil et la nécessité de voir au-delà des apparences. le genre de livre qui tire une larme et qu'on ne lâche pas avant la fin.
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Ce que murmure le vent

Par quoi commencer... Que dire qui sera à la hauteur de ce livre merveilleux?



Tout d'abord un grand bravo à l'auteure pour la maitrise des faits historiques et un grand merci pour la note finale dans laquelle elle explique la genèse du livre mais aussi la part de vérité, de certitude et de fiction.



Je me suis plongé dans ce livre avec une forme d'impatience fébrile, mais aussi d'anxiété car une des autres lectrices charleston avait parlé de outlander pour comparer ce livre à quelque chose d'existant... Comparaison qui n'est pas rien vu le succès de la saga!



En tournant les pages je n'ai pu que confirmer cette comparaison, sur le côté romance, voyage dans le passé et contexte historique (d'histoires assez semblables qui plus est, puisqu'il est ici question d'indépendance de l'Irlande, quand là-bas il était question d'indépendance de l'Ecosse).



Là s'arrête la ressemblance cependant! Car le style narratif ainsi que la romance n'ont rien à voir. La plume de Amy Harmon est fluide et légère, tout en poésie et jolies tournures, elle m'a plus d'une fois chamboulée et arracher des larmes. Moi qui suis assez peu férue des amours parfaits, des amours absolus et immédiats et surtout disons-le, très embêtante avec les romances, j'ai eu droit à une romance qui m'allait, ni trop simple ni trop compliquée, le genre d'histoire qui me fait rêver et que j'aurais aimé vivre... C'est un fait assez rare pour le souligner: J'AI AIME LA ROMANCE!



L'intrigue est de celles où l'auteur prend des risques. Le voyage dans le temps ce n'est pas rien, il faut s'accrocher aux détails et surtout, surtout ne pas se louper car d'un rien toute l'intrigue peut s'écrouler. J'ai noté toutes une foule de détails en me demandant comment diable Amy Harmon allait s'en tirer... Eh bien là encore elle m'a soufflée. Tout est pensé, tout est mesuré et rien n'est laissé au hasard! Même le choix des carnets donnés, laissés, perdus, retrouvés, tout absolument TOUT est sous contrôle. Pas un seul faux pas qui viendrait entacher la lecture et laisser un arrière-goût final de peut mieux faire.



Et pour ne rien gâcher, le cadre. L'Irlande, sa culture, ses légendes, sa vie, sa passion, son peuple... Tout y est, bien mis en avant sans être envahissant ni ralentir le récit. Mes vieux gênes, enterrés depuis plusieurs générations loin de leur terre d'origine, ont frémis, réveillés par ce livre magnifique... Je me voyais là-bas, je ressentais la vie qu'on peut y mener...
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Nos faces cachées

S'il y a bien un livre qui avait déclenché un véritable raz-de-marée à sa sortie, c'est celui-ci. J'étais assez perplexe à l'époque, je me méfie des raz de marée. Alors j'ai préféré attendre et le garder dans un coin de ma mémoire. Il n'y a pas longtemps, il a croisé ma route. Si je me souvenais de l'engouement qu'il avait suscité, les qualificatifs utilisés pour le décrire étaient flous. Ma lecture n'allait donc pas être orientée, conditionnée. J'étais un peu comme une page vierge, l'idéal pour le découvrir.



Le roman refermé, je me dis que j'ai bien fait d'attendre, et que malheureusement pour moi, il n'y aurait sans doute jamais eu de moment idéal.



La base de ce roman est pourtant intéressante et courageuse. Les thèmes abordées sont multiples : le passage de l'adolescence à l'âge adulte, les premiers émois, l'amitié, la tolérance, voir au-delà des apparences, l'acceptation de soi, la maladie, la violence, le drame et j'en passe. Beaucoup de sujets, peut-être trop d'ailleurs, car ils sont ébauchés sans jamais être développés vraiment. Le succès aux États-Unis vient, je pense, du fait que ce roman aborde les attentats des tours jumelles avec pour conséquence ce patriotisme qui s'est mué en engagement dans l'armée de beaucoup de jeunes. Ce point est d'ailleurs assez bien traité.



Les personnages sont relativement bien choisis, même s'ils n'échappent pas aux stéréotypes. Ça ne me dérange pas, j'aime bien les stéréotypes. Mention spéciale pour Bailey, bien sûr, qui porte bon nombre de passages.



Mais, je suis restée hermétique à cette lecture. Pas une larmichette, pas de gorge qui se serre, pas de gloussement, pas de grand huit des émotions. Pas d'attachement aux personnages. Et clairement, c'est ce que j'attendais de ces pages.



L'écriture est trop plate, va trop vite. L'auteure assène de jolies vérités sans les insérer dans des situations suffisamment étoffées pour qu'elles prennent vraiment de l'ampleur. Tout est esquissé, mais aurait vraiment gagné à être développé. J'ai le sentiment que dans ce roman, on est tombé un peu dans les travers du young adult. Des sentiments, des sujets graves, mais en peu de pages. Et comment traiter du mal-être humain, du regard de l'autre, de la maladie, de la mort, de l'emprisonnement personnel auquel nous conduisent certaines situations en ne faisait que survoler ces thèmes ?



La construction des personnages passe par le biais de flash back. Ce choix, pertinent au début, a perdu de son intérêt et de son sens ensuite. L'auteure a voulu donner une dimension à Fern, Ambrose, Bailey etc... par ce moyen, mais je m'y suis égarée. Je reconnais même en avoir sauté certains.



Malgré cette critique plutôt négative, je comprends l'engouement suscité. C'est un roman qui se lit vite, des mots simples, de la lecture « facile », qui brasse beaucoup de choses, mais je crois que j'aurais aimé justement que ce ne soit pas une « lecture facile ».
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Un tourbillon de sable et de cendre

Lors d’une opération masse critique j’ai noté mes choix dans mon pense-bête et ses choix comprenait : « Un tourbillon de sable et de cendre ». Par la suite j'ai pu constater que ce livre avait la cote auprès des lecteurs. J’ai pu le trouver en bibliothèque.



L’histoire se passe en Italie durant la deuxième guerre mondiale, période fachiste sous Benito Mussolini. Les allemands envahissent le nord de l’Italie jusqu’à Rome. Les grands-parents d’Angelo Bianco sont au service de la famille Rosselli. Il est convenu qu’Angelo handicapé d’une jambe de naissance et dont la maman est morte en couche aille vivre à Florence au sein de la famille Rosselli. Il provient d’Amérique. Toute la famille d’Angelo voit en lui un futur prêtre.



Eva est la cadette de la famille Rosselli. Elle a deux ans de moins qu’Angelo. Angelo et elle jouent ensemble grandissent et petit à petit un amour intense se noue entre eux. Angelo doit faire un choix et pour lui c’est la vocation de prête. Il va au séminaire à Rome. Eva est chassée de Florence car le bailleur de leur habitation du jour au lendemain expulse immédiatement la famille pour suivre les règles fascistes envers les juifs. Avant cela Eva a été chassé de l’orchestre où elle jouait du violon parce qu’elle est juive. Eva sera recueillie par un couvent à Rome. Les catholiques avaient à cœur de sauver les Juifs des griffes nazie en les cachant.



Le destin amènera Eva et Angelo dans l’oppression mais aussi parfois il seront condamnés à mourir et in extrémis sauvés. Elle sera aussi protégée par Angelo qui pratique la résistance. Un capitaine Allemand les oppose espérant obtenir d’Angelo, pour sauver Eva, le nom de couvents abritant des juifs. Angelo ne cède pas même sous la torture.



En toile de fond Amy Harmon décrit un amour intense qui se tisse entre Angelo et Eva, mais lui qui a été ordonné a prononcé des vœux de pauvreté, d’obéissance et de chasteté. Il a un accompagnateur spirituel, l’évêque Luciano qui lui rappelle qu’il est prêtre à vie.



Ce livre nous fait réfléchir :

Sur l’oppression des juifs et les camps de concentration

Sur le fait que durant les années quarante un catholique ne pouvait pas épouser une juive.

Sur le célibat du prête.

Sur un amour mis à mal.

Personnellement dans le cas d’Angelo je ne vois pas une notion de vocation centrée sur l’appel de Dieu puisque dès son enfance sa famille le voyait comme prêtre.



J’oserais me prononcer pour dire que la religion catholique doit être une relation de cœur à cœur entre les hommes et Dieu et entre les hommes et leurs semblables, que l’Eglise faites d’homme a des règles qui heureusement sont portées à la réflexion à divers échelons, laïcs, clergé par synode.



Bien que cette histoire ait quelques longueurs qui n’enchante pas, je vous recommande ce livre qui porte le lecteur vers la réflexion.

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La fille qui prenait les armes

La fille qui prenait les armes – Amy Harmon – USA - Âge non renseigné (étrange!) – 2023 – Charleston éditions

« — Connais-tu ta Bible ? demanda-t-il, comme pour me laisser une chance de me racheter.

— Oui. Et j’ai appris le catéchisme par cœur.

— Ah bon ?

Je me mis à réciter les questions et les réponses élaborées par l’assemblée des théologiens. »

--

« — Oui. Une femme est ce qu’elle fait d’elle-même… en suivant le conseil de Dieu, bien sûr. Nous avons tous besoin du conseil de Dieu »

--

« Avec la volonté de Dieu, nous serons réunis un jour. »

--

Bon voilà. Je vous ai mis quelques extraits du début ; et ça ne se passe pas tout à fait à notre époque… | Je n’ai pas retenu grand-chose, cela dit, les « allusions » religieuses suscitent autant ma curiosité que des Fois, mon indignation. Je ne veux pas du tout partir dans un débat Religieux mais c’est certainement tout ce que cette Lecture a à nous apprendre. Pour être ouvert d’esprit, disons que cette Histoire fera du Bien aux Catholiques ; - )…
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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La loi du coeur

Magnifique.



Des personnages frais, nouveaux, attachants et originaux qui évoluent sans prévisibilité.

Un contexte lui aussi original, qui change de l'éternel lycée américain avec tous ces gens "populaires" (enlevez ce mot de la langue française, mon dieu, j'en ai trop marre !) et ces intrigues à la noix. Là, on se retrouve plongé en plein Texas en compagnie de chevaux, de personnes qui mâchent leurs mots (« j'te donne », « j'sais pas »), de rodéos... Pas forcément dans cet ordre-là.

J'ai beaucoup aimé la dimension fantastique avec Moïse (je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler les prochains lecteurs), qui pour moi exprime d'une certaine façon toute l'absurdité de la vie avec son lot d'incompréhensions.

La narration est relativement réaliste, pas trop romancière dans le sens où il ne se passe pas des choses invraisemblables, qui n'arriveraient jamais dans la vraie vie.

Le point de vue proposé m'a paru lui aussi concret ; par conséquent, je me suis forcément retrouvée et identifiée aux deux protagonistes !

Une belle fin que j'ai trouvée bienvenue après tous les événements qui avaient eu lieu avant, qui apaise. Une autre fin m'aurait semblé trop lourde, trop larmoyante. L'équilibre est parfait entre tristesse et espoir, un vrai cocktail autrement nommé LA VIE.

Ce roman soulève plein de questions concernant la responsabilité, les relations humaines, le pardon, la sincérité, l'avis public... Une source de réflexions, donc, philosophiques.



Véritablement poignant et bouleversant, rempli d'émotions en tout genre qui ne vous laisseront pas de marbre - à moins de s'appeler Iron Man.

Je ne saurais vous décrire mon enthousiasme quant à ce livre, si ce n'est que je mets rarement 5/5. Et là, J'AI MIS 5/5.



LISEZ-LE !
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L'infini + un

Road trip, roman d'amour , c'est aussi un très bon livre sur une histoire improbable et touchante, la rencontre de deux personnes en souffrance qui ont du mal à trouver leur place dans le monde. J'ai apprécié cette lecture et l'écriture subtile de l'auteur.
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Ce que murmure le vent

Un très beau roman !

J'ai adoré cette lecture qui mélange roman d'amour et roman historique avec une touche de fantastique (voyage dans le temps) et qui m'a embarquée en Irlande, terre de légendes et de luttes pour la liberté.

J'ai été charmée par le cadre et le contexte historique, les personnages, l'amour entre Anne, Eoin et Thomas et les vers de Yeats en début de chapitre qui accompagnent parfaitement cette histoire.

Et j'avoue avoir terminé le roman en larmes, je ne savais pas trop comment cela allait finir et j'ai trouvé cette fin parfaite.

Une très belle lecture qui mériterait une adaptation cinématographique et qui me donne envie de lire d'autres romans de cette autrice.
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Nos faces cachées

BAM !… Voilà encore un ouvrage qui me donne une grosse claque ! J’ai reposé mon livre en étant toute bouleversée et la seule chose que j’ai trouvée à faire, c’est aller écrire à une amie en lui conseillant ce roman… Parce que, bon sang, c’était juste bouleversant et superbe ! Je n’imaginais pas autant aimer ce récit et en particulier les personnages. Fern, Ambrose et Bailey ont joué avec mon cœur. Les quitter à été très difficile, car ils m’ont fait passer par plusieurs émotions, en particulier Bailey, le cousin de Fern. Je crois que je l’ai aimé encore plus que les deux héros… Il est drôle, direct, taquin et touchant. Ses répliques m’ont fait rire à gorge déployée plus d’une fois. L’humour, c’est sa façon de repousser son chagrin et il le fait tellement bien ! J’ai aimé sa philosophie ainsi que sa façon de voir la vie. Enfin, j’ai été séduite par le duo qu’il forme avec Fern. Honnêtement, j’aurais adoré être leur amie…



Pourtant, je dois reconnaître que tout ne me plaisait pas au début du récit. En découvrant Fern, cette rouquine banale et bigleuse fantasmer sur Ambrose, le beau gosse sportif et parfait à qui tout sourit, j’ai eu peur. J’ai cru avoir affaire à une énième romance bidon pour les adolescentes où la fille, bien que lambda, fait chavirer le bellâtre grâce à sa beauté intérieure… Oh que j’avais tort ! Une fois le premier tiers passé, l’histoire prend un sombre tournant : Ambrose s’engage pour l’armée et part pour la guerre en Irak… Et c’est là où j’ai repris un direct dans le ventre : Amy Harmon ne fait pas dans le tout beau tout rose. Elle ose faire subir certains traumatismes à ses personnages. C’est réaliste et terriblement douloureux. Les émotions sont là ; l’auteure arrive à les retranscrire à merveille. La vie n’est pas belle. La guerre fait des ravages et personne ne revient indemne, que ce soit physique ou moral… En ville, loin des bombes et des rafales, ce n’est pas mieux…



Au risque de me répéter, ce livre est poignant et terriblement attendrissant. Fern va apprendre à apprivoiser le nouveau Ambrose et va, par la même occasion, me faire changer d’avis sur elle. Ce qu’elle fait pour lui est trop mignon. Voir leur relation évoluer m’a beaucoup touchée. Les nombreux flash-back sur la jeunesse, l’adolescence et l’Irak apportent un véritable plus au récit. Cela permet de creuser davantage les personnages principaux comme secondaires. Je pense que beaucoup ont et vont verser leur larmichette à la fin de « Nos faces cachées ». Personnellement, je n’en menais pas large ! Je ne pensais pas découvrir autant de bons sentiments dans cette œuvre young adult, ni voir autant de thématiques abordées… Si vous avez aimé « The Memory book » ou « Dis-moi si tu souris », foncez découvrir cette romance pleine d’émotions…


Lien : https://lespagesquitournent...
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Nos faces cachées

Je suis venue à ce livre par le deuxième roman de l'auteur ( L'infini +un ) que j'ai largement préféré à "Nos Faces cachées ".

Ambrose Young est la star incontestée du lycée , beau gosse, lutteur surdoué doté d'une voix magnifique , jusqu'au jour où il revient de la guerre en Irak ,complètement défiguré et détruit par la mort de ses copains .

Fern est totalement amoureuse de lui depuis qu'elle est petite . Et son nouvel aspect n'y changera rien . Fille de pasteur , elle est habituée depuis toute petite à s'occuper de son cousin handicapé ,(atteint d'une maladie grave et condamné à très brève échéance ). Elle "est " ses bras, ses mains, ses jambes . Elle a appris à regarder au delà de l'apparence, à voir la beauté intérieure .





J'ai un avis assez mitigé sur cette oeuvre .

D'abord parce qu'il brasse énormément de thèmes : (deuils, maladie, handicap, femme battue, attentats du 11 septembre 2001, guerre en Irak , soldats défiguré, beauté/laideur , divorce, amitié , l'amour, la solidarité, la générosité, la religion ) et ça fait beaucoup...

Je pense que c'est un peu trop pour un seul livre, que l'auteur aurait gagné à se concentrer sur un ou deux thèmes .Là , tout est abordé de façon trop superficielle , pour moi .



Une des raisons du succès de ce livre aux USA , est que ça parle aux américains , de leur vécu, de leur histoire (leurs attentats, leur guerre). Le tout porté par une auteure qui connait son sujet (son petit frère a fait la guerre en Irak) . Il souffle un vent très patriote sur ce roman, cela m'a laissée en tant que française , complètement sur la touche .

Une autre chose m'a gênée ,c'est le coté moralisateur et religieux . Certaines amies babélio parlent de" bons sentiments " , ont relevé un coté , je cite : "mielleux" , "puritain", "mièvre" . Je vous livre la dernière ligne de l'auteur , en toute fin de roman ,(elle y remercie ses proches et même Dieu) ) : " Et enfin , à notre Père qui est aux cieux , et qui met de la beauté dans la laideur" .

Gainsbourg disait : "la beauté cachée des laids, des laids, se voit sans délai, délai "...



Le message de ce roman est vraiment clair : Aimez vous les uns et les autres ; Prenez soin les uns des autres; Allez au delà des apparences etc...

Comment aller contre ces idées pleines de bon sens et de générosité . A l'heure actuelle, où les adolescents sont bercés par de fausses valeurs ,dans les médias et autres, moi , je dis que cela ne peut pas faire de mal que de temps en temps un OVNI littéraire leur rappelle qu'il ne faut pas être dupes de l'apparence , de la superficialité ,de tout ce qu'on nous vend à longueur de temps.

.. J'aurais aimé adorer ce roman, cette histoire d'amour , de bons sentiments . J'aurais aimé être totalement sous le charme .

Je l'ai été envers le personnage de Bailey, le cousin . J'ai aimé son humour , sa philosophie, le recul qu'il a sur sa maladie et son handicap .

Et c'est déjà pas si mal !
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L'infini + un

En commençant ce livre, je pensais que ça allait encore être un coup de coeur. Eh ben non !





J'ai beaucoup aimé le début, en retrouvant l'univers d'Amy Harmon que j'avais tant aimé dans Nos faces cachées. Puis, plus j'avançais dans ma lecture, plus j'avais l'impression que l'auteure tombait dans le commun et dans les clichés du genre, j'avais le bête sentiment de lire une romance quelconque comme on en voit à chaque coin de rue (ou plutôt de rayon). Les protagonistes sont loin d'être aussi approfondis que dans Nos faces cachées, ils ont la fâcheuse tendance d'avoir une mentalité de héros, à dire ce qu'il faut au bon moment « malgré leur passé houleux » et « malgré le fait que oui, ce sera dur »...

L'intrigue (si on peut appeler ça une intrigue) et les transitions sont trop faciles, trop superficielles pour être réelles (bon d'accord, il s'agit d'une fiction, mais je n'aime pas trop les fictions trop fictives... si vous voyez ce que je veux dire ! Je préfère quand elles se rapprochent du réel).

Et finalement le magnifique message que j'avais saisi (sur la conception de la beauté, la guerre, les attentats, les relations humaines) dans Nos faces cachées m'a cruellement manqué dans L'infini+un. Pas de message subliminal pour nous dans ce livre (ou, si vous l'avez trouvé, merci de m'en faire part immédiatement !!!). Une fin franchement bof bof, où tout se passe comme dans un conte de fées.

Je tiens également à mentionner le résumé, plutôt mensonger. Je n'ai pas trouvé Finn (ou Clyde, choisissez, c'est le même) cynique - en tout cas il ne dispose pas « d'un cynisme à toute épreuve »- ; Bonnie n'a pas plus envie que ça d'en finir avec la vie, je dirais plus qu'elle a envie d'en finir avec sa grand-mère et ses règles, mais pas avec LA vie ; "où il est question d'étoiles filantes" ? Où est-il question d'étoiles filantes dans ce roman ?...





En résumé, une bonne lecture (ça, c'est assurément vrai), mais qui je pense repose un peu trop sur le buzz du précédent roman de Amy Harmon. Mais laissez-vous tenter sans appréhension, L'infini+un est addictif et nous remue !
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Ce que murmure le vent

Ce que sait le vent

Je vous propose un petit voyage en Irlande, à travers le temps : après tout, la météo actuelle s’y prête parfaitement !

En 2001, Eoin Gallagher, 85 ans, a eu une vie bien remplie. Il a élevé sa petite fille Ann, avec laquelle il avait un lien très fort, lui a donné son amour des histoires (elle est d’ailleurs devenue écrivaine). Avant de rendre son dernier soupir, Eoin a demandé que ses cendres soient dispersées sur le Lough Gill, près de Dromahair en Irlande où il a vu le jour et où il n’est jamais retourné après en être parti à l’âge de 18 ans. Accablée de chagrin, Ann se rend en Irlande sur la terre de ses ancètres pour y ramener son grand-père. Après quelques jours, elle se décide à louer une petite barque pour respecter le vœu d’Eoin : alors qu’elle se trouve au milieu du lough, elle est prise dans un épais brouillard… Lorsqu’il se dissipe, un homme sur une péniche la vise avec un fusil. Grièvement blessée, près de se noyer, elle est sauvée in-extremis par le Dr Thomas Smith. Lorsqu’elle se réveille, elle est en 1921, et tous la reconnaissent comme étant Ann Gallagher, épouse de Declan, mort pendant l’insurrection de 1916, et mère d’Eoin… Ann est terrifiée : comment va-t-elle se sortir d’une telle situation ? Comment justifier cette « absence » pendant 5 ans, comment s’adapter à la vie en 1921 ? Et que dire à Eoin, ce petit garçon de 5 ans, persuadé que sa maman est de retour ?

Je lis peu de romans historiques et encore moins de littérature sentimentale : pourtant, je me suis laissée séduire par ce roman qui s’affranchit des frontières du temps.

Au-delà d’un voyage temporel et d’une très belle histoire d’amour, ce roman est avant tout un magnifique portrait de l’Irlande au moment où son destin bascule. A travers le quotidien d’Ann et de Thomas, et à la lecture du journal de Thomas, on découvre tout un pan de l’Histoire de l’île d’émeraude : la lutte pour l’indépendance, la naissance de l’IRA, les affrontements, les manœuvres politiques, les assassinats… On y croise des personnages historiques, dont Michael Collins, et des anonymes qui ont tous participé à la naissance de l’Eire.

Amy Harmon conjugue avec bonheur le passé et le présent, et le Lough Gill bruisse d’un vent romanesque sur la belle Irlande.

Belle découverte.

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