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Critiques de Anders Roslund (172)
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3 secondes : Le compte à rebours a commencé

Ce thriller écrit à quatre mains convoque une des figures classiques du polar , littérature et surtout cinéma : l'agent infiltré et son double jeu entre police et voyous.

Piet, ex-détenu, ex-toxicomane, a été choisi par les forces de police pour infiltrer la mafia polonaise qui sévit en Suède en l'inondant de stupéfiants type amphétamines.Nom de code Paula. Mais lorsqu'une opération de police tourne mal, entraînant la mort d'un autre agent infiltré, il est missionné pour infiltrer en tant que prisonnier une prison ultra sécurisé afin de démanteler de l'intérieur un trafic de drogue.



Tout sonne vrai dans ce thriller sous haute tension, les scènes de violence extrême qui illustrent la réalité carcérale de façon brute, comme les descriptions ultra détaillées, quasi documentaires sur les modalités du trafics d'amphétamines ( de son acheminement de Pologne en Suède via des mules jusqu'à son commerce ). du coup, 3 Secondes ( premier tome d'une trilogie ) fait penser par moment à Stieg Larsson et son Millenium : son souci du détail obsessionnel, sa thématique paranoïaque sur la corruption des autorités ( policière et politique ), la densité et la complexité d’une intrigue très riche. La comparaison s'arrête là.



J'ai avalé les 700 pages sans problème, quelques passages répétitifs certes mais jamais cela ne m'a dérangée ni ennuyée. Après un démarrage andante qui permet de poser les personnages et le contexte, les deux derniers tiers sont menés en mode allegro presto et deviennent très addictifs avec leurs rebondissements très intelligemment articulés entre eux.



Les deux personnages principaux sont très bien campés. Celui du flic désabusé et opiniâtre dans sa quête de vérité pour comprendre qui est Piet ; celui de l'agent double est très réussi. Il vit les événements comme un voyage rédempteur, ce qui est très intéressant. Surtout, toutes ses décisions sont nimbés de mystères. Une fois en prison, on sent qu'il exécute un plan soigneusement élaboré pour pouvoir survivre : lui seul le connaît, certainement pas le lecteur qui le découvre progressivement et partiellement, ce qui accroit le suspense. La dissimulation permanente crée une torsion explosive jusqu'à un dénouement vraiment inattendu.



Un excellent thriller, haletant, ultra solide et très bien construit.



Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs Livre de Poche catégorie polar / thriller
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3 heures : Un seul peut survivre

Comme à son habitude depuis des années, le commissaire Ewert Grens, en ce samedi matin, est assis sur "son" rocher, le regard porté sur une Baltique d'huile, tout près de la maison de soins où sa femme Anni séjournait. Un moment bien à lui bientôt interrompu par un appel. Erik Wilson, son patron, lui somme d'aller tout de suite à l'hôpital de Söder, plus exactement à la morgue. L'agent mortuaire a, en effet, un cadavre en trop. Un cadavre qui ne se trouvait pas dans l'un des tiroirs la veille au soir. Il s'agit d'un jeune homme noir, au corps plutôt maigre. Après examen, il s'avère qu'il a été étouffé et que plusieurs fragments de phosphate d'aluminium, provenant vraisemblablement d'un extincteur à poudre, ont été relevés. Dans une autre morgue, un autre corps a été déposé aussi. Celui d'une jeune femme, visiblement décédée de la même façon. Puis trois autres. Puis soixante-huit autres dans un container, sur le port. Une macabre découverte qui ébranle le commissaire et toute son équipe. Et quand ce dernier découvre les empreintes de Piet Hoffman sur l'un des téléphones satellitaires, cousus à l'intérieur d'un vêtement, il n'a pas d'autre choix que de le contacter, malgré la promesse faite de ne plus jamais se revoir...



Troisième volet de cette saga mettant en scène le commissaire Ewert Grens et l'infiltré Piet Hoffman... Une trilogie qui, apparemment, devrait se prolonger comme le souligne Anders Roslund dans la postface. Non plus écrit à quatre mains comme les précédents, l'ami et collègue d'Anders Roslund, Börge Hellström, étant décédé en 2017, ce volet se veut dans la continuité des premiers. Suite à la découverte de plus de 70 cadavres dans un container, des personnes ayant fui l'Afrique de l'Ouest et ayant espéré une vie meilleure en Europe, le commissaire Ewert Grens va devoir retrouver Piet Hoffman qui, cette fois-ci, travaille pour une société privée assurant la protection des convois de nourriture, au Niger. Les deux hommes vont devoir collaborer pour tenter de mettre la main sur ceux qui organisent tous ces trafics d'êtres humains. Une mission, comme toutes les autres, menée tambour battant. De Stokholm à Niamey en passant par Tripoli, Anders Roslund nous emmène sur les traces de ceux qui profitent de la misère. Un sujet malheureusement d'actualité (qui n'est pas sans rappeler le sort des 39 migrants retrouvés morts en Angleterre) et traité avec un certain réalisme. Au rythme soutenu, à l'intrigue bien ficelée, aux moult rebondissements, ce roman nous plonge dans une ambiance de plus en plus tendue. L'on reprochera à l'auteur des redites qui alourdissent la lecture. Mais l'on attend tout de même avec impatience... 3 jours ?

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3 secondes : Le compte à rebours a commencé

Un trafic de drogue depuis la Pologne, des mules pleines de capsules d'amphétamine enrobées dans une masse de caoutchouc, un appartement au 79 Västmannagatan. À l'intérieur, Piet Hoffmann, le vendeur, le client et deux brutes épaisses, Mariusz et Jerry, sensées superviser le bon déroulement de la transaction. Mais, lorsque Hoffman s'avère un peu trop curieux quant au soi-disant passé carcéral du client, les esprits s'échauffent. L'ambiance s'alourdit, une tension soudaine est palpable. Et ce dernier se retrouve tout à coup avec un Radom sur la tempe. À peine a-t-il eu le temps de dire, en suédois, qu'il était de la police, une langue que les deux brutes ne comprennent pas, qu'il se retrouve à terre, une balle dans la tête. Pour Piet, le choc, la colère, le malaise sont d'autant plus durs qu'il ne doit rien laisser paraître. Cette mission, qu'il effectue sous son nom d'emprunt, Paula, s'est malheureusement soldée par un meurtre. Lui-même informateur infiltré pour la police suédoise, il doit informer aussitôt Erik Wilson, son supérieur, nettoyer tout le bordel et... rentrer chez lui, auprès de ses enfants et sa femme qui ne se doute de rien...

L'enquête est confiée à l'inspecteur Ewert Grens. Une enquête extrêmement compliquée d'autant que les tenants et les aboutissants vont vite lui échapper...



"3 secondes", premier volet d'une trilogie (suivront "3 minutes" et "3 heures") nous entraine au coeur d'une machination implacable et d'une enquête, de prime abord, insaisissable pour l'inspecteur Ewert Grens et son équipe. Piet Hoffmann, alias Paula, va, suite à une mission foirée, se retrouver au coeur d'une nouvelle mission encore plus dangereuse, sans se douter des coups bas qui vont pleuvoir. Captivant et saisissant, ce polar fait montre d'une mise en scène impitoyable et tortueuse. D'un côté, l'on suit l'infiltration de Piet Hoffmann, de l'autre, l'enquête menée par Grens, un inspecteur un brin irascible déjà croisé dans les précédents romans du duo. Immanquablement, les événements vont s'entremêler. Jeux de manipulation, rebondissements, machination des hommes de pouvoir, intrigue retorse et diablement efficace, rythme effréné... Anders Roslund et Börge Hellström combinent intelligemment fiction, réalité et critique sociale et politique.

Remarquable et haletant !



À noter que ce roman a été adapté au cinéma sous le titre "The informer".
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3 minutes : Personne ne sait qui il est, ma..



Pour Piet Hoffman, vivre était désormais synonyme de survivre... Depuis sa fuite en Suède où, aux yeux de tous, il est considéré comme mort, Piet s'est installé en Colombie et a infiltré, depuis 2 ans maintenant, l'un des plus puissants cartels de la drogue pour le compte du gouvernement américain. Surnommé El Sueco, il s'est fait une très bonne place et est devenu, au fil des mois, l'homme de confiance et le garde du corps du trésorier, et accessoirement tueur à gages, El Mestizo. Qui lui-même lui a donné toute sa confiance. En tant qu'infiltré, seules trois personnes sont au courant de sa situation : Lucia Mendez, responsable de la DEA en Colombie, Sue Materson, directrice de la DEA aux États-Unis et Erik Wilson, l'ancien contact suédois qui l'a exfiltré secrètement de Suède et l'a présenté à Sue. Mais, aux États-Unis, la guerre contre la drogue fait rage et Timothy D. Crouse, le Président de la Chambre des représentants, en a fait une affaire personnelle depuis que sa fille est décédée d'une overdose. Quand ce dernier se fait enlever, lors d'un déplacement en Colombie, par la guérilla du PRC, le gouvernement américain passe aussitôt à l'attaque et dresse la liste de tous les membres de ce cartel à abattre. Piet Hoffman est l'un d'eux...



Après "3 secondes", voici le deuxième volet de cette trilogie pour le moins mouvementé dans lequel l'on retrouve Piet Hoffman au cœur d'une nouvelle mission (cette fois-ci pour le compte des Américains) mais aussi Erik Wilson et, évidemment, Ewert Grens, l'inspecteur de l'hôtel de police de Kronoberg. Celui-là même qui traquait Piet Hoffman et devait le neutraliser. Celui-là même qui, pourtant, va aider l'infiltré à sortir d'une bien mauvaise passe. El Sueco, faisant intégralement partie de la guérilla du PRC, va se retrouver dans la liste des personnes à éliminer. Et cela par le propre gouvernement pour qui il travaille et a déjà fourni une aide précieuse, que ce soit pour démanteler une livraison de cocaïne ou localiser un labo de fabrication. Tout aussi captivant que le premier volet, "3 minutes" ne manque ni de rebondissements ni d'aventures. Anders Roslund et Börge Hellström nous livrent un véritable roman d'espionnage et d'adrénaline, entre faux-semblants, mensonges, traques, règlements de comptes et cocaïne. Au cœur de la jungle colombienne, l'atmosphère se veut tout aussi oppressante qu'étouffante.

Un thriller dense, remarquable et au rythme soutenu...

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L'honneur d'Edward Finnigan

Marcusville, Ohio, autrefois. Cela fait maintenant quatre ans que John Meyer Frey croupit en prison pour le meurtre de la jeune Elizabeth Finnigan. Quatre ans qu'il ne dort presque plus, attendant l'heure de son exécution, se prenant à espérer qu'il y a quelque chose après la mort...

Suède, aujourd'hui. Sur un ferry reliant la Suède à la Finlande, John Schwarz, chanteur dans un orchestre, remarque, sur la piste de danse, un homme bourré, la main baladeuse. Le sommant d'arrêter son manège et de déguerpir, John, énervé par son comportement agressif et dédaigneux, lui envoie un bon coup de pied dans la gueule. Une plainte ayant été portée, il sait que les flics l'attendent à leur arrivée au port. Mais, avant de se faire coffrer, une chose qu'il redoute depuis des années, il décide de rentrer chez lui, au moins ne serait-ce que pour embrasser sa femme et son fils...

Le commissaire Ewert Grens, en charge de cette enquête, ne sait pas encore qu'il va déterrer une bien étrange et sombre affaire...



Quel lien peut-il bien y avoir entre un jeune détenu dans les couloirs de la mort, au fin fond de l'Amérique, et ce chanteur amateur au geste violent, à Stockholm, sachant que vingt années séparent ces deux événements ? A priori aucun. Mais c'est sans compter sur le flair d'Ewert Grens et son équipe. De l'état de l'Ohio à la Suède, de la prison à l'hôtel de police, Anders Roslung et Börge Hellström nous entrainent au cœur d'une affaire aussi incroyable qu'obscure. Opposant vengeance personnelle et justice, innocence et culpabilité, les auteurs abordent clairement le problème de la peine de mort, encore appliquée dans bon nombre d'états américains. Percutant, captivant de bout en bout, ce roman noir, au premières pages fébriles et aux dernières renversantes, nous plonge dans une atmosphère tendue, violente et angoissante. Le duo d'auteurs, implacable, nous offre un roman alerte qui interpelle.
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3 secondes : Le compte à rebours a commencé

Pas de peau, Piet.

Enfin Paula, ton nouveau nom d'infiltré.

Objectif premier, démanteler la mafia polonaise avide de développer son p'tit bizness en prison.

Objectif second, rester vivant.

Le second prévalant certainement sur le premier, s'pèce d'égoïste, va.

Car jouer sur deux tableaux, c'est possiblement miser sur deux non-partants.



Roslund/Hellstrom, un duo qui jusqu'ici a toujours fait dans l'efficace, le percutant.

Si 3 secondes, premier opus d'une trilogie annoncée, tape fort, il n'oblitère pas quelques coups de mou dans la corde à nœuds.



Histoire de contrebalancer moult langueurs monotones, les auteurs se seront fendus d'une galerie de portraits aux p'tits oignons.

Ici, on ne survole pas, non, on ferait plutôt dans le vol de précision, le descriptif chirurgical.



Du flic pugnace (et très, trop, largement pris pour un con) aux hautes instances entubatoires en passant par la tranche de jambon dans le casse-dalle, j'ai nommé l'indic', trois prétendants magnifiques au jeu de la vérité.

La leur, brodée à la dentelle de Calais, et particulièrement adaptée à ce jeu de dupes qui ne dit pas son nom.



3 secondes s'avère comme un premier opus réjouissant qui ne demande qu'à monter en puissance dans les deux suivants.
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La bête

C'est lors d'un transfert de la prison d'Aspsås vers l'hôpital que Bernt Lund réussit à s'échapper malgré les chaines qui le maintenaient prisonnier et les deux gardiens qui le surveillaient. Une chasse à l'homme commence alors car, selon les psychiatres qui ont étudié le cas de ce violeur, il pourrait à nouveau recommencer. En effet, alors qu'il avait violé puis tué deux petites filles quatre ans auparavant, il n'éprouvait aucun remord, bien au contraire. le commissaire Ewert Grens et son adjoint Sven Sundkvist, de la police de Stockholm, sont chargés de l'enquête et doivent impérativement le retrouver au plus vite. Toute la police est mise à contribution, les écoles et les parcs pour enfants sont sous haute surveillance et la population est en émoi. Malgré tout cela, un couple de randonneurs retrouvent le corps d'une petite fille, qui selon l'autopsie, aura été violée puis assassinée. Pour le légiste, cela ne fait aucun doute, il porte la marque de Lund...



Ce polar ne fait pas dans le minimalisme. Les auteurs vont droit au but, sans concessions. C'est violent, sombre, glauque et brut. Les mots sont crus, incisifs, choisis pour nous faire frissonner, nous écoeurer parfois ou nous émouvoir. L'écriture est finement ciselée, les chapitres très courts ajoutent un rythme soutenu et terriblement accrocheur, malgré l'horreur et la misère. Un polar très noir qui se distingue de par son originalité, sa trame, son scénario haletant, des personnages parfois attachants parfois répugnants, une atmosphère lourde et stressante. Toute une série de questions se pose alors sur le fait de se faire justice soi-même, de la compétence de la police et de la surveillance suffisante ou non des délinquants.

Un polar très original qui fait réfléchir et qui interpelle...



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La fille des souterrains

Deux enquêtes en parallèle sur lesquelles s'acharneront Grens, le commissaire -particulièrement lui car il vit des moments éprouvants dans sa vie personnelle- et ses 2 enquêteurs. Une enquête sur la découverte dans un lit de sous-sol d'hôpital d'une femme transpercée de coups de couteaux et mangée par les rats puis une autre sur 43 petits enfants laissés pour compte au centre ville de Stockholm.

Cet opus s'appuie sur des faits réels et me semble, de ce fait, encore plus accablant. Accablant parce que je vis dans un monde où on considère de petites personnes presque comme des déchets; accablant car c'est une société où il n'y a plus de place pour ceux souffrant de maladies mentales; accablant parce que des gens disparaissent et qu'il n'y a personne pour les rechercher....Oui Roslund et Hellstrom ont le chic pour nous mettre face à toutes nos lacunes sociales sans qu'ils aient besoin de nous faire la morale. Ça se passe à Stockholm mais cela pourrait être chez vous, chez moi, ailleurs, partout.
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L'honneur d'Edward Finnigan

A tous les amateurs de pendaison, de balle dans la nuque (parfois facturée à la famille, y a pas de petites économies), de fusillade, de lapidation (pierres de petit ou fort gabarit), de décapitation, d'injection léthale, de master class à la Wauquiez...passez votre chemin, rien à attendre d'un tel récit à même de susciter l'embryon d'un début d'enthousiasme.

Pour les autres, c'est open-bar mais rappelez-vous que sans alcool, la fête est plus tartignolle, enfin quelque chose d'approchant...



C'est l'histoire d'un mec qu'a pas eu d'bol.

Finir ses jours en appréhendant follement l'heure fatidique dans le couloir de la mort vend tout sauf du rêve.

Le gars a vilainement fauté, il a finalement payé, fin de l'histoire.

Oui mais non.

Roslund et Hellström ont le chic pour se casser le ciboulot tout en soulevant des problématiques tristement d'actualité sous couvert de thriller rondement menés, poil au pif.



La Bête et Box 21, abordant guillerettement les réjouissants thèmes de la pédophilie et de la prostitution, vous avaient déjà titillé gaillardement les zygomatiques, l'honneur d'Eward Finnigan ne devrait pas être en reste.



Le récit est plombant, certes.

Le twist final prête furieusement au sourcillement Fillonesque teinté d'une vague moue dubitative, certes².

Mais que le cheminement fut plaisant, complexe à souhait, anxiogène au possible.



Une écriture à quatre mains alerte, audacieuse, oppressante et très visuelle font de ce troisième opus un régal de lecture, n'était ce final plus que tiré par les implants capillaires.

Un épilogue improbable qui devrait, toutefois, susciter une réflexion bien légitime de la part du lecteur certainement horrifié à l'idée de se retrouver dans une situation dont on connait l'issue finale à défaut d'en connaître précisément la date. L'espoir fait vivre , dit-on. Il génère surtout d'incessants questionnements éperdus, sorte d'atroce mise en bouche avant de pouvoir converser chaudement avec l'ami Phistophélès...
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Box 21

Lydia, jeune femme de 20 ans, vient d'être admise à l'hôpital pour de multiples blessures dont pas moins de 37 coups de fouet dans le dos ! Sa faute ? Avoir voulu tenir tête à son mac, Dimitri, et tenter d'échapper à ses griffes qui l'emprisonnaient dans une chambre verrouillée depuis 3 ans. 12 passes par jour, tel était le prix à payer pour qu'il garde bien au frais son passeport. Esclave sexuelle lituanienne, elle n'aura pas eu le temps de visiter ce beau pays à part le visage des hommes qui la maltraitaient, la harcelaient et l'humiliaient.

Ewert Grens, flic bourru et atypique, lui, prépare sa revanche. En effet, Jochum Lang, responsable de l'état végétatif dans lequel se trouve sa femme Anni, doit tout juste sortir de prison. Après 25 ans d'attente, il est temps pour lui de mettre fin à son parcours de délinquant et de petite frappe ! Malheureusement, Jochum, lui, a bien d'autres idées en tête que de se ranger...

Dans le même temps, Hilding Oldéus, un jeune toxico et ancien compagnon de cellule de Jochum, vient de se faire admettre aux urgences pour une overdose. Cocktail explosif d'amphétamine et de détergent, ça peut faire mal par où ça passe ! Surtout quand on la refourgue à une jeune femme qui n'est autre que la nièce de Mio, l'ange gardien de Jochum...

Tout ce petit monde va donc immanquablement se croiser dans cet hôpital qui sera le lieu de nombreux drames...



Roslund et Hellstrom n'y vont pas de main morte dans ce polar ! A peine le temps de souffler que l'action redémarre, les chapitres courts et les changements de narration aidant inévitablement à maintenir le lecteur en haleine. Avec autant de thèmes abordés tels que la prostitution, l'esclavage sexuel, la vengeance ou l'amitié, les auteurs semblent savoir de quoi ils parlent et pour cause... C'est noir, parfois glauque, les mots sont crus, les scènes parfois violentes, les héros traînent tous un passé douloureux et le style est vraiment alerte et incisif. Ce polar sans concession, au scénario impeccable et implacable et au final époustouflant ne peut malheureusement pas nous laisser de marbre.



Box 21... n'hésitez pas à l'ouvrir!
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Qui est là ?

Lorsque l'on est policier, il y a des affaires qui marquent plus que d'autres...



Alors qu'il était en poste depuis quelques années, le jeune commissaire est un jour appelé pour des nuisances sonores dans un immeuble. Alors qu'il pensait avoir affaire à un simple conflit de voisinage,  Ewert Grens va découvrir l'inimaginable qui le marquera à jamais. En ouvrant la porte, il va découvrir dans une mare de sang une petite fille fêtant seule son cinquième anniversaire...



Vingt ans après, alors qu'il est proche de la retraite, il est de nouveau amené à retourner sur les lieux suite à un cambriolage. Alors qu'il décide de se repencher sur ses anciennes notes, de nombreux mystères vont apparaître...  Et si les deux affaires étaient liées? Est-ce que l'enfant de l'époque peut courir un risque? Face à ces nombreux constats, une course contre la montre va alors s'enclencher car une véritable boîte de pandore pourrait s'ouvrir à jamais... 



En voyant la couverture de "qui est là?" sur Netgalley France, j'ai tout de suite eu envie de découvrir cet ouvrage.



Dès les premiers mots de l'auteur j'ai complètement été emportée dans l'histoire de la découverte de la fillette. Malgré cette impression, je me suis rendue compte que j'ai parfois eu des difficultés à avancer car plusieurs narrations s'entrecroisent et le rythme du récit est très variable. Cependant, j'ai été contente de lire ce polar Suédois qui est une invitation au voyage et qui a pour personnages principaux des hommes auxquels on s'attache très facilement.



Je tiens à remercier les Editions Fayard et Mazarine ainsi que Netgalley France pour la découverte du dernier ouvrage d'Anders Roslund qui offre aux fans de l'auteur de retrouver le commissaire Ewert Grens...
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L'honneur d'Edward Finnigan

Marcusville, un bled qui pourrait s’apparenter au trou du cul de l’Ohio. Pas grand-chose là-bas en dehors de son dinner avec sa serveuse bien roulée en patins à roulettes et de sa prison, blanche et lugubre. Une prison avec le fameux couloir de la mort où attendent patiemment l’heure de leur fin quelques prisonniers solitaires.



Vingt ans après, un orchestre amateur joue sur un ferry en Suède. Quelques danseurs, vieux couples aux cheveux grisonnants. Et une bagarre qui éclate entre le chanteur voyou et un passager légèrement ivre et malotru. Coups et blessures sévères pour le mec bourré, la police suédoise s’apprête à arrêter le musicien dès son appareillage à quai.



Quel lien y-a-t-il entre ces deux histoires ? Une affaire bien étrange que celle-ci. Une première partie qui mêle ces deux vies indépendamment comme si aucun rapport n’existait. Et puis l’explication. Et la seconde partie qui sonne comme un réquisitoire pour ou contre la peine de mort. L’innocence d’un homme, l’honneur d’Edward Finnigan, dont sa fille a été assassinée, il y a plus de vingt ans, un inspecteur de police suédois qui tente d’éclairer l’affaire et la politique qui s’en mêle. Extradition ou pas, d’un prisonnier condamné à mort dans un autre pays.
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3 secondes : Le compte à rebours a commencé

Voilà un beau pavé de 700 pages ! Et qui peut donc paraitre un peu inquiétant au premier abord, pour celles et ceux que les gros livres rebutent un peu…



Évidemment, il y a une phase de mise en place – surtout, j’imagine, lorsqu’il s’agit d’ouvrir une trilogie : on doit se situer dans un « environnement » un peu complexe, pour qu’il y ait matière pour trois opus -, mais, pour ma part, cela a été très vite et très naturellement. On commence par suivre, même si on ne le sait pas immédiatement, une mule qui a la bonne idée de prendre le ferry entre la Pologne et la Suède… et ça tangue un peu, sinon sur la mer, au moins dans l’estomac du pauvre type. Puis on découvre Erik Wilson, et on entend parler de Paula. Et, là, ça commence vraiment.



Je n’ai pas souvenir d’avoir déjà lu un livre comme celui-ci. Le milieu de la drogue dans les pays de l’Est, on connait un peu de réputation, on se doute que ce n’est pas franchement blanc-bleu. Par contre, j’avoue que je n’avais pas forcément enregistré la proximité entre la Suède, le Danemark et la Pologne, notamment, et toutes les incidences que cela peut avoir, notamment en termes de criminalité.



Mais ce qui est tout à fait passionnant, dans ce livre, c’est toute la mise en abime de cette question des infiltrés et de leur emploi par la police. Sans avoir jamais réfléchi à la question, j’aurais intuitivement pensé que, en effet, c’était une bonne réponse à l’évolution de la criminalité et à l’irruption des mafias violentes d’Europe de l’Est. Mais j’aurais dû, sans doute, me douter qu’il existe rarement des réponses simples à des questions aussi complexes. Et, donc, imaginer que cela pose de nombreux problèmes.



Mais, j’avoue, tout cela m’avait échappé. Naïveté ? Angélisme ? Peut-être.



Et, pourtant, il y a quelques passages de pure poésie du XXIe siècle. Comme l’extrait qui ouvre cette chronique. J’ignorais naturellement que les amphétamines pouvait avoir une odeur – ainsi, d’ailleurs, que, pures, elles n’en ont pas -, et que c’est le solvant employé qui détermine leur éventuelle odeur. Ici, produite en Pologne, avec pour solvant des engrais pour fleurs, elles ont une odeur caractéristique de tulipe… Ainsi, cela inspire notre infiltré, qui va utiliser des tulipes en boutons pour transporter discrètement les quantités dont il a besoin, jusque dans les lieux les plus improbables – mais je vous laisse découvrir !



Et puis la hiérarchie policière s’en mêle, ainsi que les politiques. Et, là, naturellement, les choses se gâtent. Mais, là encore, je ne voudrais pas spoiler. Toujours est-il que ce volet de l’histoire est lui aussi très intéressant.



Enfin, alors que l’on s’approche de la fin, on peut commencer à deviner ce qui va se produire. Mais cela n’est pas dérangeant : on reste curieux de la façon dont l’auteur va nous envelopper tout cela… et pas uniquement dans des boutons de tulipes !



Bref, une très belle découverte… et deux tomes à suivre que je ne manquerai pas de me procurer !
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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La bête

Malaise.

Voila le mot qui résume cette lecture. Ce n'est pas un concept négatif, une sorte de malaise salutaire.

Un sujet qui peut difficilement être plus éprouvant. En même temps, on ne se lance pas dans la lecture d'un roman parlant de pédophilie et de torture, la fleur au fusil...

Le récit est cru, surtout au début. Mais, aussi difficile à supporter qu'elle soit, cette crudité n'est pas gratuite. Elle est là pour amener le lecteur à la réflexion lors de la deuxième partie du livre.

Parce que ce livre est un roman noir, mais ce n'est pas un thriller, même s'il en utilise certains code. Ce bouquin constitue, sous couvert de divertissement, une vraie base de cogitation sur comment réagir face à ces horreurs.

Et c'est là qu’émerge le vrai talent des deux auteurs. Ils n'orientent pas la réflexion, au contraire, ils la complexifient (et ils savent de quoi ils parlent un journaliste "couplé" avec une véritable victime d'abus sexuels ayant passé quelques temps à l'ombre).

Un polar comme un débat de société. Sur le châtiment, la réparation, la prison.

Mauvaise action pour de bonnes raisons, bonne action pour de mauvaises raisons, mauvaise action pour de mauvaises raisons.

Un sujet de méditation en partie prolongé plus tard par les auteurs dans l'excellent "L'honneur d'Edward Finnigan ".

Malaise salvateur. Un livre fort pour qui aura le courage de s'y plonger. Reste après à réussir à surnager.
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La bête

En cette période de grande chaleur, rien ne vaut un petit détour par la Suède et ses polars, juste histoire de respirer l’air pur et frais de cette contrée lointaine et sauvage. Mais au lieu de respirer un air pur, je parlerai plus de suffocation ; de sauvage, je pense aussi et surtout à barbare. Me voilà au tréfonds de l’horreur et de la sauvagerie humaine, me voilà dans le cœur de la pédophilie et du milieu carcéral.



Les polars, c’est bien mais c’est toujours (souvent) un peu la même chose. J’apprécie Henning Mankell plus dans sa littérature suédo-africaine sans son célèbre inspecteur Wallander. J’ai lu Nesbo, Indridason, Edwardson, Sjöwall et Wahlöö – entre autres. Mais Roslund & Hellstrom (un duo d’écrivains dont le nom me ferait plus penser à un groupe de trash métal nordique) fut une véritable découverte avec ce premier opus de 2004 « La Bête ». Certes, l’histoire est sombre, étouffante limite écœurante mais le traitement est tout autre. Différents points de vue y sont traités sans jamais flirtés avec la facilité et le voyeurisme : le violeur et pédophile, les inspecteurs, les compagnons de cellule, la population, le père… Un ensemble homogène de protagonistes qui ont tous un intérêt central dans l’histoire et qui à tour de rôle amènera matière à réflexion dans les travers de l’être humain.



Bien entendu, un roman policier ne se raconte pas. Il se vit, et je vous invite donc sur ce terrain. Vous ne serez pas déçu pour peu que ce genre de littérature, glauque et noire, vous attire un minimum. Mais dès que vous aurez pénétré l’antre du Mal, vous aurez du mal à sourire face à la Bête ! Les pointeurs n’auront plus de secret pour vous et vous aurez un aperçu de cette société suédoise (décrite depuis des années dans la série des Wallander) basculer dans l’horreur, la violence et la sauvagerie barbare.



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3 secondes : Le compte à rebours a commencé

Préparez-vous à prendre une sacrée gifle avec ce roman, 3 secondes, publié aux éditions Mazarine, est un véritable scénario de cinéma ( c’est d’ailleurs pour cela qu’il est adapté sur le grand écran sous le titre The informer).

Tout commence de façon qui pour moi, s’est révélé être assez confuse, les noms, les lieux Suédois sont si compliqués! J’ai vraiment eu peur de ne pas trouver mes marques, eh bien ce n’est pas le cas, j’ai très rapidement trouvé le bon fauteuil, la bonne position de lecture et de là, j’ai plongé à corps perdu dans cette histoire incroyablement bien ficelée...
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La fille des souterrains

Les romans de Roslund & Hellström sont éprouvants.

Parce que leurs polars sont toujours basés sur des faits réels. Parce que la trame part toujours de la réalité et parle de la misère et de la violence de nos sociétés occidentales.

Éprouvant, mais touchant. Ebranlant mais salutaire. Violent, mais plein d'humanité. Une fois de plus, ce roman marque et secoue le lecteur.

C'est un polar, il en a les codes, les personnages (des personnages récurrents dont ont suit l'évolution avec attention, même s'il n'est pas indispensable d'avoir lu les précédents pour s’imprégner du texte) et une vraie histoire.

C'est aussi un roman à message, comme les précédents, qui dénonce des situations inacceptables dans un monde "moderne" (ici les enfants laissés pour compte).

Encore une fois, une réussite magistrale et un ton unique dans le milieu du polar, subtil, qui fait réfléchir tout en se lisant d'une traite.
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La bête

Roslund et Hellstrom , à l'instar de notre Jeannot Alesi national , ne connaissent qu'un moyen pour se rendre d'un point A à un point B : tout droit et à fonds , à fond , à fonds ! Ce qui s'est révélé etre plus qu'aléatoire en Formule 1 - en effet , imaginer pouvoir obtenir le rendu d'un superbe gazon anglais avec une tondeuse de pres de 800 cv sous le capot n'était peut-etre pas l'idée du siecle - s'est affirmé comme incroyablement éfficace dans le domaine du polar !!



Roslund ( le journaliste ) associé à Hellstrom ( le bad boy ayant cotoyé les institutions pénitentiaires plus souvent que de raison ) apparaissent comme étant les deux nouveaux fleurons du polar Suedois . Je sais ce que vous pensez , j'ai eu exactement la meme réaction empreinte d'une légere lassitude assortie d'un énorme scepticisme au fort relent d'incertitude à la méfiance douteuse et circonspecte à la lecture de ces effets marketings à répétition . Seulement voilà , une fois la derniere page tournée , l'on est finalement devant un fait indéniable : tu viendrais pas de te prendre une méchante claquette sur le coin de ton acnéique visage poupin ? Quelqu'un aurait-il vu mon clearasil au biactol ?



Alors quid de l'histoire ? Des histoires pour le coup car à une éfficace et glauque affaire de pédophilie vient intelligemment se greffer un sanglant couplet vengeresque !

Bernt Lund est un prédateur sexuel . Quatre ans auparavant , il a été arreté puis emprisonné pour avoir violé et assassiné deux fillettes sans en avoir éprouvé le moindre remords...Lors d'un transfert , il parvient à fausser compagnie à ses deux gardiens et court désormais les rues en quete de sa nouvelle proie !

Si le theme est loin d'etre novateur en matiere de thriller , le schéma narratif apparait comme étant le véritable point fort de ce récit . Les auteurs taillent dans le gras . Pas de longues descriptions à l'horizon mais de l'action pur jus ! Son pendant cinématographique : à bout portant ! Des theme difficiles traités de façon chirurgicale ! La crudité de leurs propos devraient faire monter le rouge aux joues de plus d'une grenouille de bénitier ! C'est violent , sombre , désabusé : comme un p'tit arriere-gout d'existence...

La force de cette histoire , outre le fait de divertir magistralement , réside en sa faculté à vous faire réfléchir un tant soit peu sur le bien fondé - ou non - de son épilogue . Lorsque l'on a connu la perte d'un etre cher , peut-on alors s'ériger en justicier masqué au prétexte d'éviter que d'autres familles ne connaissent le meme sort ? La loi stipule clairement qu'à moins de vouloir vous offrir un séjour tous frais payés au sein de l'un des innombrables bouges portant le nom de prison , il vous est fortement conseillé d'oublier ! Le coeur , lui , vous fait entendre un tout autre discours !

Autre point des plus interessants , cette faculté qu'a la foule de deifier , du jour au lendemain , toute personne ayant eu le courage de ses actes , aussi répréhensibles soient-ils , et en faire un modele d'exemplarité . Comme si la meute s'était trouvée ou retrouvée en un chef , un leader maximo qui légitimerait alors l'ensemble de leurs actes trop longtemps réprimés . Un cocktail molotov à qui il manquait juste une méche pour enfin faire ce pourquoi il est destiné : exploser !

Un polar d'ambiance tres sombre sans une once de lumiere . L'espoir , connais pas . Le theme l'explique aisément . Le passé carcéral de l'un des auteurs tend à crédibiliser les nombreuses descriptions de ces prisons d'un autre temps ! La loi du plus fort y regne ! Servir ou asservir ! Des établissements pénitentiaires censés réhabiliter de jeunes voyous incarcérés avec les pires criminels qui soient : le doute est permis...



Ce serait vraiment trop bete de passer à coté de La Bete . Deux raisons à cela : tout d'abord parceque son cheminement devrait vous inviter à la réflexion . Et puis vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenu ! La Bete a rugi , la peur s'est insinuée , la douleur a explosé...
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Box 21

Une jeune Lituanienne est hospitalisée à Stockholm après avoir été tabassée par son souteneur, contre lequel elle avait osé se rebeller.

Le commissaire Ewert Grens cherche à "faire tomber", notamment par esprit de vengeance, un mafieux local qui vient de sortir de prison.

Les chemins de la prostituée et du policier vont se croiser...



Plus que son intrigue, plutôt banale, c'est la description du monde de la prostitution dans un pays occidental qui a retenu mon attention. Ce polar ressemble à ceux de Patrick Bard, par cette manière commune de décrire des aspects peu reluisants de nos sociétés.



Le style et la lecture sont agréables, même si l'on n'échappe pas à certaines habitudes de ce genre de littérature, notamment les descriptions de la vie du principal enquêteur.



Je lirai volontiers d'autres romans de ces auteurs, 'L'honneur d'Edward Finnigan' m'ayant beaucoup plu.
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Qui est là ?

Grâce aux éditions Fayard, via net galley, j'ai découvert : Qui est là ? de Anders Roslund.

Cinq bougies sur un gâteau d'anniversaire. Zana est aux anges. Pourtant, ce jour va sonner le glas de son enfance et changer à jamais la vie de toute sa famille.

Lorsque le commissaire Ewert Grens entre dans cet appartement à Stockholm à la suite d'une plainte d'un voisin, l'odeur de pourriture et de décomposition le prend à la gorge.

Ce qu'il voit ne cessera de hanter sa mémoire.

Vingt ans plus tard, après une infraction où rien n'a été volé, il est amené à retourner au même endroit.

Que sont venus chercher les cambrioleurs ?

Quand il découvre ensuite que le dossier de l'époque a disparu des archives sécurisées de la police, Ewert est persuadé que Zana est en danger. Le temps lui est compté : il doit à tout prix retrouver la petite fille d'alors avant ses poursuivants..

Qui est là ? est un roman dont le début m'a captivé car nous sommes avec une petite fille qui fête son anniversaire quand arrive un drame.

Cela démarre fort donc, malheureusement je trouve que ça retombe assez vite.

J'ai eu beaucoup de mal à accrocher avec ma lecture par moment, je me suis un peu perdue avec les personnages, les différentes situations. C'est dommage car vraiment, cela commençait pourtant bien.

J'ai apprécié de retrouver le commissaire Ewert Grens 20ans après le début d'une affaire hors du commun qui l'a marqué. Il est surprenant que l'appartement soit cambriolé sans que rien ne soit volé. Pourquoi ? Que cherchaient les intrus ?

A partir de ce moment ci s'engage une course contre la montre pour retrouver l'enfant (qui a bien grandi) avant qu'elle ne soit retrouvé par ceux qui la cherchent.

On suit également le personnage de Piet Hoffman, ancien criminel repenti.

il y a des retours en arrière, on suit donc plusieurs personnages et par moment j'ai un peu perdue le fil du récit.

C'est intéressant toutefois je trouve que l'ensemble est un peu inégal : par moment il y a des longueurs et par moment j'ai peiné à reprendre mon souffle !

Par contre, j'ai apprécié le final, que j'ai trouvé réussi.

Qui est là ? est un roman policier intéressant, même son mon avis est peu mitigé je trouve qu'il mérite trois étoiles et demie.

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