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Critiques de André Comte-Sponville (283)
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Le Bonheur, désespérément

Le bonheur en acte : pour une sagesse du désespoir

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En voilà un petit ouvrage vraiment bien ! Je ne lui trouve presque que des qualités : pratique et pragmatique, très bien « amené » dans sa progression, pédagogue, fournissant de nombreux exemples, doté d'humour et de rigueur (nombreuses notes, références et citations).



La pop'philosophie fait ici des merveilles, l'ouvrage se montrant profondément clair et didactique. Ne vous attendez pas à une étude savante et exhaustive du bonheur mais plutôt à une introduction destinée à tout le monde, débutant comme connaisseur. André Comte-Sponville réutilise en les associant les théories stoïque, bouddhiste et Spinoziste, faisant du bonheur une sagesse de l' « inespoir », c'est-à-dire, qui n'a que trop conscience des chimères de l'espérance et qui préfère une lucidité triste à un bonheur faux. Sa conception se résume alors en 3 verbes : connaître, agir et aimer. Le côté "pratique" et immédiatement applicable est un gros plus, reste à franchir le cap.



Le livre pourrait pécher par une réflexion un peu trop superficielle, inévitable en environ 60 pages, mais cela est dû à la nature même de l'exercice, un exposé de 2h devant un public, retranscrit ici en un opuscule.



En conclusion, si vous vous posez des questions sur le bonheur, comment l'atteindre, si la vérité est conciliable avec la joie, etc., ce livre constitue la parfaite introduction dont vous avez besoin, pour ensuite passez à quelque chose de plus développé.
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Le Bonheur, désespérément

J'ai découvert cet auteur par une émission de télévision. Autant j'ai été passionnée par ses réflexions et la présentation de son livre, autant au moment de le lire, ce fut une déception. J'ai trouvé les réflexions trop simplistes, comme destiné finalement à des étudiants découvrant la philosophie.
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Le plaisir de penser

4 mois pour finir la lecture de ce livre.

C’est beaucoup.



Cet ouvrage, d’un grand philosophe français était plein de promesses et ce d’autant plus que le titre laissait présager beaucoup d’intérêt.

Force est de constater, que je n’ai pas trouvé ce que je pensais y trouver.



C’est un ouvrage, certes intéressant, mais plus pour des élèves de classe de terminale que pour moi.
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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

60 auteurs plus ou moins connus, plus ou moins journalistes, plus ou moins écrivains, plus ou moins "anciens", plus ou moins philosophes... chacun s'exprime sur la liberté d'expression. Chacun s'exprime sur les conséquences des attentats. Certains le font avec humour ; d'autres avec poésie. BHL rencontre F. Lenoir. R. Puértolas joue la carte de l'humour alors que K. Pancol met au goût du jour R. Denos. La tendresse cohabite avec les réflexions politiques ou philosophiques. Voltaire croise J.L Fournier ainsi que V. Hugo, M. Chattam ou T. de Rosnay.

Lecture enrichissante et divertissante
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L'Amour, la solitude

L’amour la solitude/André Comte-Sponville

L’auteur n’est plus à présenter, tant ses écrits ont connu de succès mérité d’ailleurs. Comme d’habitude, il aime bien que soit parfaitement défini le sujet, et en premier lieu la philosophie.

« La philosophie est une pratique discursive qui a la vie pour objet, la raison pour moyen, et le bonheur pour but. »

Je trouve cette définition assez bonne, mais cela n’enlève rien au fait que la philosophie est beaucoup plus que cela.

Et d’abord le bonheur est –il vraiment le seul but de la philosophie ? De plus on peut parfaitement être heureux sans philosopher ! De même qu’on peut philosopher sans être heureux !

On peut dire plus simplement sous forme d’aphorisme que philosopher, c’est penser sa vie et vivre sa pensée.

Étymologiquement, la philosophie est l’amour de la sagesse. Et ce pour la santé de l’âme comme disait Épicure.

Ensuite, l’auteur aborde les rapports entre l’individu et la société : pour lui le respect d’autrui est une valeur sociale fondamentale. Hélas elle se perd…

Et la nature de l’homme : l’humanité est-elle dominée par sa nature biologique ou sa nature historique ? Opposition entre le corps et l’esprit !

Antagonisme entre peuple et foule : « le peuple s’est donné les tribunaux, les scrutins ; la foule ne sait que lyncher ou acclamer ». Ce raccourci recèle une certaine vérité que Comte-Sponville nous explique.

Et puis il nous fait part d’une manière assez provocatrice de son dédain d’une certaine littérature et notamment du roman. Et même de beaucoup d’écrits philosophiques.

« Tu veux la vérité ? La philosophie n’a aucune importance. Les romans n’ont aucune importance. Il n’y a que l’amitié qui compte ; il n’y a que l’amour qui compte. Disons mieux : il n’y a que l’amour et la solitude qui comptent. »

« La vraie vie, ce n’est pas la littérature. »

« Toutes les bibliothèques se ressemblent : ce ne sont que des morts verticalement serrés ! »

Comte-Sponville se fait là iconoclaste.

Ne pas confondre solitude et isolement. On peut très bien ressentir la solitude au milieu d’une foule.

Avec une certaine poésie, l’auteur nous parle de choses graves et complexes.

Quoique athée, il fait référence souvent à Jésus et Bouddha. Spinoza reste son philosophe préféré, celui qui lui parle et qui parle de la vraie vie. Avec Montaigne qui dit : « Pour moi, j’aime la vie. »

Et Mozart incomparable, irremplaçable…et le vent doux qui bruit dans les frondaisons…et le quintette en ut de Schubert… et le piano de Dinu Lipatti. Et l’amour… La vie, la voilà !

Comte-Sponville aime plus la vie, la vraie vie que la philosophie. Il le montre et c’est son credo :

« L’art au service de la vie et non pas la vie au service de l’art. »

Lorsqu’il aborde le thème de l’amour :

« Ce n’est pas la valeur de l’objet aimé qui justifie l’amour, c’est l’amour qui donne à l’objet aimé sa valeur. »

« La passion n’est pas le tout de l’amour et même elle n’en est pas l’essentiel…La vraie question est de savoir s’il faut cesser d’aimer quand on cesse d’être amoureux. »

Mais ne nous berçons pas d’illusion :

« La religion se trompe. L’amour n’est pas plus fort que la mort, pas plus fort que la souffrance, pas plus fort que la haine. »

Comte- Sponville nous montre que paradoxalement la désespérance engendre le bonheur, la paix, la sagesse : la voie vers le bonheur passe par le renoncement. C’est l’enseignement du Bouddha. Hélas notre vie est souffrance dit encore le Bouddha, car nous ne savons pas nous affranchir des désirs et nous passons notre vie à espérer encore et encore.

Au terme de son livre, l’auteur nous fait part de son sentiment concernant la mort : c’est un chapitre très émouvant, bien senti et qui nous touche tous au plus profond de nous mêmes.

« Avoir peur de la mort, c’est avoir peur de rien…La mort n’est rien, soit, mais nous mourons, et ça, ce n’est pas rien …Philosopher c’est apprendre à vivre, certes, non à mourir. Mais comment vivre heureux sans apprendre à accepter la mort ? »

Une ultime réflexion sur la contingence de l’être, « un abîme dont les religions se nourrissent mais qu’aucune ne saurait abolir », vient clore magnifiquement cette discussion.

Un très bon livre rassemblant trois entretiens avec une romancière, un poète et un philosophe abordant de nombreux thèmes de la vie quotidienne. Pas de métaphysique complexe ni de dissertation fumeuse ou absconse. À lire et relire.



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Le Bonheur, désespérément

J’ai connu André Comte-Sponville par hasard sur YouTube, et mon premier choix s’est orienté vers ce livre, sur la célèbre thématique du bonheur, qui est le transcrit d’une conférence donnée.



C’est un des premiers livres de philosophie où j’ai réussi à aller jusqu’au bout ! C’est assez limpide avec de solides références.

C’est une bonne thèse pour ceux qui veulent découvrir « le bonheur en acte ».



Pour faire simple, le bonheur n’est pas un but. Le vivre, c’est désespérer (dans le sens d’arrêter d’espérer). Désespérer, c’est voir le monde, soi et les autres, tels qu’ils sont, dans la vérité vraie (en tous cas celle de l’instant T car la vérité absolue n’est atteignable que par Dieu).



Au fond, on s’en fout de connaître la vérité, il faut accepter ce qui est avec les sentiments qui en découlent, et avoir la volonté d’agir sans espérer.
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L'esprit de l'athéisme : Introduction à une spi..

Avec intelligence, honnêteté et clarté, l’auteur explique d’abord qu’on peut tout à fait se passer de religion (chapitre 1). Au chapitre 2, il expose les arguments qui l’ont convaincu que Dieu n’existe pas. Tout cela est humble, efficace, accessible et passionnant. Respectueux des autres quelles que soient leurs croyances, il pourfend quand même avec raison les extrémistes, aussi bien certains croyants fanatiques que certains athées tout aussi obtus et intolérants, bref tous ceux qui font la confusion entre croire qu’on sait et savoir qu’on croit.



En ce qui me concerne, ce qu’il exprime résonne en moi comme une évidence que j’aurais aimé savoir mettre en mots de façon si approfondie. Mais le 3ème chapitre, “Quelle spiritualité pour les athées ?” s’adresse plutôt à des philosophes très cultivés, ce que je ne suis pas. C’est vraiment ardu et bien élitiste.
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Contre la peur et cent autres propos

A. Comte-Sponville se prête à un exercice ou il excelle: de courtes dissertations sur des thèmes philosophiques. 2-4 pages sur des sujets qui étaient d'actualités quand il les a publiés dans la presse, et qui sont encore pertinents aujourd'hui avec le recul du temps, car A. Comte-Sponville sait prendre du recul, et de la hauteur.

Il nous faudrait un petit A. Comte-Sponville dans la tête quand nous réagissons trop vivement à l'actualité. ça ferait du bien. Et ça fait vraiment du bien de le lire.

Il n'y a pas que le recul, il y a aussi un certain humanisme.

C'est un vrai petit vade mecum à savourer avec plaisir. De la philosophie accessible à tous. Cela fait dire à certains qu'il ne fait pas oeuvre de philosophe, alors il ne fait peut être pas oeuvre de chercheur mais en tous cas, il a sa place comme utilisateur avisé de l'outil philosophique pour réinventer le monde.
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Petit traité des grandes vertus

Ce Petit traité des grandes vertus est hétéroclite : certains chapitres sont brillants et très enrichissants ; d’autres ennuyeux et inutiles.



J’emploie ici le mot « inutile » car ce livre contient des enseignements censés être appliqué de manière concrète. Comte-Sponville écrit donc un traité pratique de morale, basé sur les vertus capitales.



Ainsi, la plupart des vertus choisies par l’auteur coulent de source : les vertus cardinales (justice, prudence, courage, tempérance), la générosité, la gratitude, etc… Pour la plupart de celles-ci, l’auteur livre un excellent travail de définition indispensable, une petite histoire philosophique pour la recontextualiser, et des exemples concrets.



D’autres vertus sont plus obscures, plus clivantes, mais dont le choix est parfaitement justifié par l’auteur : ainsi de l’amour, la politesse, la simplicité etc…



En revanche, le choix semble parfois incompréhensible. La douceur, la pureté, la compassion, l’humour… Sont-ce des qualités à placer au même rang que l’humilité et la miséricorde ? Si oui, alors l’auteur n’a pas su m’en convaincre. Prenons la pureté par exemple : la définition donnée est plutôt floue, et trop proche des définitions de l’amour données ensuite.



Mais on pardonne sans problème notre André, qui malgré tout a réussi un travail de synthèse et de vulgarisation admirable. On pourrait encore lui reprocher des positions parfois trop libérales, ou encore un recours au point Godwin presque systématique, mais les ¾ du livre nous en empêchent, par leur clarté, leur profondeur et surtout leur utilité.

La maxime de la vertu, sur lequel l’auteur insiste par 2 fois, sera celle que je retiendrai avant tout : Agis comme si tu aimais.

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Intimes convictions

Ici Hubert Reeves se laisse aller a son intime conviction. Cette intime conviction qui façonne le diagnostique des médecins et se forge avec le temps. Et ce n'est pas pour rien qui prétend sans doute a juste titre qui aime parler avec eux. Aussi, ici , ont retrouvera des leçons dont l'origine et le fort de son expérience et de sa réflexion.

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Contre la peur et cent autres propos

Ce livre regroupe une centaine de brefs articles de presse (des "propos") rédigés par A.Comte-Sponville, intellectuel de gauche, entre les années 2008 et 2017, et publiés alors par des journaux tels que Challenges, le Monde des religions, Psychologies. Il peut donc s'agir tantôt de réflexions intemporelles, de portée philosophique ou d'analyse historique par exemple, tantôt de réflexions sur l'actualité politique du moment.

L'ensemble est relativement intéressant. On apprécie particulièrement l'encouragement à l'action et au courage (pour résoudre les innombrables problèmes contemporains…..) et la condamnation des postures différentes mais tellement plus fréquentes: l'optimisme de principe, ou le déni des réalités, au nom du "politiquement correct", évangile de son camp.

Par contre la trop fréquente recherche d'un équilibre du type "en même temps" peut agacer, car, pour résoudre une difficulté, il ne suffit pas d'en analyser finement les causes, il faut prendre la bonne décision, et pour cela, trancher.

A.Comte-Sponville nous rejoint parfois sur ce point, préférant l'efficacité, malgré parfois ses effets collatéraux regrettables, à l'hypocrisie de la recherche d'un tiède compromis.

Dans l'ensemble, il faut reconnaître à l'ensemble une certaine hauteur de ton, qui justifie la lecture de ce recueil d'articles.



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Impromptus

Puisqu'il s'agit de musique, le lecteur qui connait déjà la vision du monde de A.Comte-Sponville trouvera ici des variations sur ses thèmes favoris ; comme toujours brillament développés dans un style limpide et accessible au commun des mortels.
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Dimanche : Le temps suspendu

J'ai trouvé cet exemplaire de la revue "Autrement" dans une brocante et immédiatement 2 souvenirs de mes "jeunes années" sont remontés à ma mémoire. Le premier est celui des différents numéros d'"Autrement" que j'ai eu l'occasion de lire. Le deuxième est celui des dimanches de mon enfance et de mon adolescence, car je me retrouve bien dans certains des souvenirs évoqués au fil de ce numéro.

On y trouve des éléments historiques comme l'histoire du mot "dimanche" , le dimanche dans les campagnes françaises du XVIIIe siècle, la tentative de remplacer le dimanche par le décadi, les luttes pour le repos dominical ou l'évolution des rituels dans les paroisses rurales de la 2e moitié du XXe siècle.

Il y a aussi des éléments plus philosophies ou sociologiques comme les musées, le sport, la télé, les pharmacies de garde, les urgences psychiatriques ou le dimanche des enfants de divorcés.

Le tout est agrémenté de quelques nouvelles et de photographies en noir-blanc d'Anne Testut et de Robert Doisneau.

Tout cela est bien nostalgique car même si le sous-titre est "Le temps suspendu", le temps a poursuivi son cours et les dimanches eux aussi ont bien changé !
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Le Sexe ni la mort

Ce livre est plus ardu à lire que les 3 autres de Comte-Sponville que j'ai déjà lus ("C'est chose tendre que la vie", "Le goût de vivre" et "L'amour la solitude"). Les 2 premières parties sont des conférences dans lesquelles on retrouve l'aptitude de Comte-Sponville à s'adresser aux personnes peu habituées à lire de la philosophie, et surtout à faire sentir en quoi le choix de telle ou telle approche peut refléter ou affecter la vision du monde de chacun. Le premier essai, qui est celui qui m'a le plus intéressé, porte sur le classique triptyque eros-philia-agape, illustré par la propre expérience de l'auteur, présenté de façon très concrète. Le second essai aborde sexualité, érotisme, pornographie. Je n'ai pas pu venir à bout du troisième, "entre passion et vertu", nettement plus technique et moins accessible au commun des mortels, fatigué le soir après une journée de boulot. L'appendice "devenir rien" m'a éclairé sur la philosophie (ou la Mystique ?) de S.Weil, dont j'avais souvent entendu parler, sans vraiment la connaître. J'ai beaucoup apprécié la façon qu'a A.Comte-Sponville de décrire l'approche de S.Weil de façon très positive, pour finalement conclure qu'il n'a pas du tout la même façon qu'elle d'aborder la vie.
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Le plaisir de penser

L'introduction rêvée à la philosophie
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A-t-on encore besoin d'une religion ?

Un livre intéressant et bien monté sur le devenir de la religion. Le débat d'ouvre intelligemment.
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Petit traité des grandes vertus

Rien de révolutionnaire, mais des évidences qu'il est toujours bon de se remettre en tête, le tout écrit avec un style clair et accessible à tout le monde.
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Le Bonheur, désespérément

Tant d’enseignements et de piste de réflexion sur nous-même en si peu de page. Ici rien de pompeux, l’auteur aborde des sujets profonds en toute simplicité.
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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

Le livre :



Le 7 janvier 2015, les frères Kouachi assassinent les dessinateurs, journalistes, correcteur, psychanalyste, agent de sécurité, agent d’entretien de Charlie Hebdo et en blessent d'autres. Quelque jours après, Amedy Coulibaly assassine une policière, prend en otage des clients de l’Hyper Casher de Vincennes et en assassine certains. En France, cette flambée de violence crée la stupeur. Le 11 janvier, des milliers de français se rassemblent et marchent dans les rues de Paris pour affirmer leur choc, leur tristesse, leur soutien aux familles des victimes, et leur attachement à la liberté d’expression.



60 écrivains ont écrit dans ce recueil de textes sur cet événement…



Autour du livre :



Comme d’autres français, j’ai été sous le choc d’apprendre l’assassinat des dessinateurs : Cabu, Charb, Wolinski, Tignous, Honoré, de la psychanalyste Elsa Cayat, du correcteur Mustapha Ourrad, de l’économiste Bernard Maris, du journaliste Michel Renaud, de l’agent d’entretien Frédéric Boisseau, de l’agent de sécurité Franck Brinsolaro, du policier Ahmed Merabet, de la policière Clarissa Jean-Philippe, des clients de l’Hyper Casher.



Je ne lisais par Charlie Hebdo, ne connaissant pas trop ce titre de presse.



J’ai souhaité marcher le 11 janvier avec tant de français car je voulais moi aussi partager ma stupeur de cette violence et montrer mon attachement à la liberté d’expression.



Charlie Hebdo était un journal avec beaucoup d’humour, d’impertinence envers tous mais rien ne justifie la mort d’hommes.



De beaux textes de Jacques Attali, Gwenaëlle Aubry, Beaumarchais, Voltaire… à lire.



Voici le texte que j’ai publié sur mon blog le 7 janvier au soir.



Je compte lire « La BD est Charlie » recueil de dessins hommage aux victimes des violences de janvier et bien sûr le traité sur la tolérance de Voltaire.
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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

Voilà bientôt deux mois qu'ont eu lieu les attentats à Charlie Hebdo, ainsi que l'attentat antisémite.

Nous avons tous été choqués, avons réagi, à chaud.

A présent, l'affaire est retombée, mais nous n'oublierons pas. Au contraire. Il faut se battre, trouver des solutions, analyser, pour aller de l'avant.

Et, dans cette quête, ce recueil est essentiel, il me semble.

Soixante auteurs, contemporains (Katherine Pancol, Frédérique Deghelt, Tatiana de Rosnay, Eric-Emmanuel Schmitt) , ainsi que quelques auteurs classiques (Voltaire, Victor Hugo, Beaumarchais), livrent dans ce recueil leurs pensées, leur avis sur les combats à mener pour défendre la liberté d'expression.



Les textes s'enchaînent, tantôt longs, tantôt courts, quelques lignes, un poème, une lettre. Les formes de textes sont variées, mais il vaut mieux ne pas tout lire d'un coup, si vous ne voulez pas faire une overdose!

C'est dense, très dense, et 162 pages de témoignages, d'explications sur un même sujet, peuvent paraître très longs.



Je trouve ce recueil très complet, car les auteurs écrivent aussi bien sur leur ressenti, que sur les sujets relatifs à ces attentats. Il y a beaucoup d'explications sociopolitiques très recherchées, et ce sont souvent des choses auxquelles nous n'avions pas pensé, que nous ne savions pas.

A la fin de chaque texte, vous aurez appris quelque chose, je vous l'assure.

Les écrivains qui s'expriment sont talentueux, et, bien qu'il faille prendre souvent son temps pour tout assimiler, on finit par les comprendre et notre point de vue évolue, énormément.

C'est émouvant, certes, mais c'est tellement plus que ça! C'est riche en explications et en réflexions de tout ordre; on apprend énormément de choses!







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