Critiques de Andrea H. Japp (603)
Ma période "polar" et mon vif intérêt pour Andréa H. JAPP découverte à travers les quatre romans Les Mystères de Druon de Brévaux m'ont dirigée vers la lecture de cette édition intégrale : Le cycle des Gloria.
Ainsi, La Parabole du tueur, Le Sacrifice du papillon, Dans l'oeil de l'ange et La raison des femmes voient une équipe du FBI à la tête de laquelle James CAGNEY, profileur, tente bien que mal d'élucider des crimes odieux, atroces.
Les enquêtes semblent si complexes qu"il s'adjoint les services d'une astucieuse et géniale mathématicienne en la personne de Gloria PARKER-SIMMONS.
Les relations professionnelles entre les deux personnages et les liens inextricables qui vont se nouer entre eux vont apparaître très difficultueux, voire conflictuels. Ils apparaissent ainsi peu convaincants, enchevêtrés dans des personnalités instables, déséquilibrées, fragiles.
Aussi, quel avis donner sur ces romans policiers si ce n'est de constater que je n'ai malheureusement pas adhéré entièrement â ces histoires. Pourtant, les meurtres odieux sont là, les assassins (tueur en série, homme, femme) sont abjects, les crimes atroces, les enquêtes traditionnelles avec interrogatoires, rapport de police scientifique, épluchages d'archives etc... Mais force est de constater que la sauce ne prend pas. Je suis restée dans chacune des enquêtes à côté de celles-ci sans jamais réussir à me sentir captiver, convaincre par celles-ci.
Commenter  J’apprécie         70
Ma période "polar" et mon vif intérêt pour Andréa H. JAPP découverte à travers les quatre romans Les Mystères de Druon de Brévaux m'ont dirigée vers la lecture de cette édition intégrale : Le cycle des Gloria.
Ainsi, La Parabole du tueur, Le Sacrifice du papillon, Dans l'oeil de l'ange et La raison des femmes voient une équipe du FBI à la tête de laquelle James CAGNEY, profileur, tente bien que mal d'élucider des crimes odieux, atroces.
Les enquêtes semblent si complexes qu"il s'adjoint les services d'une astucieuse et géniale mathématicienne en la personne de Gloria PARKER-SIMMONS.
Les relations professionnelles entre les deux personnages et les liens inextricables qui vont se nouer entre eux vont apparaître très difficultueux, voire conflictuels. Ils apparaissent ainsi peu convaincants, enchevêtrés dans des personnalités instables, déséquilibrés, fragiles.
Aussi, quel avis donner sur ces romans policiers si ce n'est de constater que je n'ai malheureusement pas adhéré entièrement â ces histoires. Pourtant, les meurtres odieux sont là, les assassins (tueur en série, homme, femme) sont abjects, les crimes atroces, les enquêtes traditionnelles avec interrogatoires, rapport de police scientifique, épluchages d'archives etc... Mais force est de constater que la sauce ne prend pas. Je suis restée dans chacune des enquêtes à côté de celles-ci sans jamais réussir à me sentir captiver, convaincre par celles-ci.
Commenter  J’apprécie         70
Quatrième et dernière aventure du mire itinérant. Une nouvelle enquête et l'intrigue générale qui se dénoue. Un texte toujours aussi érudit, ponctué de nombreuses notes de bas de page. Toujours autant d'états d'âme des personnages. Voilà donc un roman qui termine la série comme elle a commencé. Bref, je suis heureux que ce tome soit le dernier : plus aurait sans doute gâché la lecture.
Et comme Japp connaît son métier, elle en profite pour introduire le personnage de sa prochaine saga ! De l'art du spin-off en littérature...
Commenter  J’apprécie         70
Lacrimae, deuxième tome des aventures de Druon de Brevaux, mire en 1306, nous permet de continuer de suivre au travers de la lecture la vie de Druon de Brevaux qui toujours en quête de vérité par rapport à l'arrestation de son père ,l'inquisition l'ayant torturé et condamné à mort, se voit ralenti car il doit y à nouveau résoudre une enquête. Lacrimae est construit comme Aesculapius avec un peu d'Histoire mêlée au roman. Par contre si l'on a aimé le tome 1, on est pressé de lire la suite.
Commenter  J’apprécie         70
Mes amis, quelle joie de retrouver cette auteure ! J'avais adoré sa plume, il y a un moment, avec les livres de La dame sans terre. C'est avec un livre de la même veine que j'ai été une nouvelle fois enchantée. Mais commençons par le commencement.
"Les enquêtes de M. Mortagne, bourreau : Le brasier de justice" est le premier tome, je l'espère, d'une longue saga. Dans les policiers historiques de Japp (elle écrit aussi des policiers contemporains), on retrouve souvent la même époque, le Moyen Age, vers 1300-1400 (il en va de même pour la précédente trilogie : Les mystères de Druon de Brévaux). On retrouve aussi des personnages ou lieux à travers les livres (je pense notamment aux monniales de l'abbaye des Clairets). C'est une période qui m'intéresse beaucoup, c'est déjà un bon point.
Cette fois-ci, le personnage principale est un bourreau. Personnage peu commun, avouons le. Et ceci m'a intrigué ainsi que la fond de la couverture, le bûcher. Je ne suis pas fan des enquêtes mais celle-ci m'a aussi interpellé. Ni une ni deux, je me suis lancée dans cette lecture, pour mon plus grand plaisir.
Outre l'intrigue(s) policière(s), c'est l'époque qui sont mit en avant. Les moeurs et coutumes, le langage. Alors bien sûr, passionnée d'Histoire, ça m'a tout de suite plut. Ce qui m'a moins plut par contre c'est le grand nombre de notes de bas de page. Je ne vais pas dire que ça m'a gâché ma lecture mais je n'avais pas toujours le réflexe d'aller les consulter, dommage.
Tant que je suis sur ma lancée des petites choses qui m'ont déplu, ce sont aussi tous les personnages. J'ai eu dû mal à retenir les noms, les associer dans leurs affaires ou leur fonction. Ceci dit c'est peut-être moi qui n'étais pas assez attentive.
Pour finir, j'ai aimé les interrogatoires de Cadet-Venelle, on voit peu à peu se se profiler le dénouement. Et paf, un évènement vient tout bousculer et en deux temps trois mouvements on a trouvé le coupable et pourquoi... Un peu trop rapide à mon goût. Mais là n'est pas le premier but de ces romans, je suppose que l'on va découvrir une machination qui vient de beaucoup plus haut...
Voilà, je terminerais en disant que j'ai hâte de lire le second tome pour connaître la suite des évènements.
Commenter  J’apprécie         70
Une seule critique pour les 4 tomes, parce que cette saga constitue bien un ensemble complet et cohérent. Je copie donc la même critique à chaque fois.
Dans cette grande fresque historique, Andrea H Japp fait revivre pour nous la France du XIVe siècle, avec ses luttes de pouvoir entre le roi, le pape et les ordres de moines combattants, ses injustices fondamentales liées à la naissance, au sexe ou à l'argent, et ses particularités : l'inquisition, les sorcières, les 'enherbements'... Au centre de ce canevas, Agnès de Souarcy, une jeune veuve, intelligente, courageuse, honnête et belle, qui fait naître autour d'elle de grandes passions, sans qu'on comprenne bien pourquoi (du moins au début).
Rien de très original, donc, mais pourtant un excellent roman àmes yeux. En effet, on pénètre vraiment dans l'univers de l'héroïne, on vit avec elle dans son manoir du Perche, avec sa fille Mathilde, son mystérieux serviteur Clément, Gilbert le Simple et la 'mefaisante' Mabile... On suit Clément à l'abbaye des Clairets, on y découvre la vie des moniales, les différentes fonctions qu'elles occupent, la routine des offices... De même pour la vue quotidienne des templiers, des hospitaliers, des banquiers, des serviteurs ou du camerlingue... C'est comme un livre d'histoire, mais avec une intrigue en plus, pour maintenir notre intérêt éveillé et lier le tout !
Et l'intrigue est bonne, avec un poil de mysticisme, des méchants prêts à tout et rusés, beaucoup d'amour, des crimes en pagaille dans l'abbaye et autour, un peu de féminisme, une multitude de personnages secondaires drôles, attachants ou étonnants... J'ai souri aux premiers moments entre Agnès et Artus d'Authon - l'histoire des abeilles ou les trois mots, par exemple. J'ai frémi lors de l'enquête aux Clairets, menée avec intelligence et audace par Annelette Beaupré, la religieuse râleuse au bon cœur. J'ai été émue par Eleusie de Beaufort, Clémence de Larnay ou le chevalier de Leone, si pur et dévoué à sa quête qu'il risque de la faire échouer.
J'ai bien aimé le style aussi, fait de belles phrases fluides semées de vocabulaire médiéval : 'manants', 'esconces', 'enherbement' et autres 'palsambleu'... Ces mots un peu mystérieux ajoutent à la poésie de l'histoire et nous transportent au temps d'Agnes de Souarcy (nous faisant oublier les notes de bas de page trop répétitives !)
Enfin, peut-être est-ce naïf de ma part, mais j'aime la morale de l'histoire : on arrive à ses objectifs en se battant pour eux; la justice finit toujours pas triompher; la bonté et la générosité mènent à l'amour, à l'amitié et au bonheur... Ce n'est pas toujours vrai dans le monde réel. Raison de plus pour moi pour apprécier ces livres optimistes et 'moraux'.
Commenter  J’apprécie         70
savoureux! fou rire et frisson assurés!
Commenter  J’apprécie         70
Derrière ce titre absurde se cache un récit désopilant!
Une vraie bouffée de légèreté et de franche rigolade!
Commenter  J’apprécie         70
le meilleur polar de la chick lit ou le meilleur roman de la chick lit à mon avis. Quand un auteur comme Andrea Japp fait une incursion du coté des poulettes, ça déménage!! la seule qui m'avait autant fait rire c'est Janet Evanovich avec les mésaventures de Stephanie Plum : du polar de poulettes là aussi!!
Commenter  J’apprécie         70
Ce roman historique en quatre tomes, bâti comme un polar, n'est pas à proprement parler un chef-d'oeuvre mais se laisse lire malgré tout sans déplaisir.
Les empoisonnements en série des moniales de l'abbaye des Clairets rappellent vaguement les mystérieux crimes dont sont victimes les moines du Nom de la Rose d'Umberto Eco. Un petit reproche tout de même, on se perd quelque peu dans cette foule de personnages trop lisses pour ne pas finir par les mélanger au bout du compte. En dehors de leur nom et leur tâche au sein du couvent toutes les moniales se ressemblent plus ou moins et cela fait perdre considérablement de l'intérêt à l'enquête.
En dehors de ça, les quatre tomes d'Andrea Japp conservent une facture classique du roman historique type. Bien construit dans l'ensemble, facile à lire mais sans surprise.
Commenter  J’apprécie         70
La quête de vérité se poursuit pour Monsieur Justice toujours tourmenté par Marie de Salvin.
Celle-ci le conduit sur les traces de l'assassinat d'Henriette de Tisans, fille aînée d'Arnaud de Tisan, le sous bailli.
Mais les apparences sont trompeuses et Monsieur Justice devra chercher la vérité.
Un second tome comme je les aime. Ou l'histoire se mêle à l'Histoire.
C'est agréablement écrit pour qui apprécie le Moyen-Âge.
Je n'en n'écrit pas plus... Pressée que je suis de découvrir le dernier tome des aventures de mon bourreau préféré.
Commenter  J’apprécie         60
"Car la femelle de l'espèce est plus mortelle que le mâle". Dans ce roman paru en 1996, Andrea H. Japp illustre avec talent cette citation extraite d'un poème De Rudyard Kipling.
Sarah Magnani vit à Northend, le quartier italien de Boston, où la tradition veut que l'on se débrouille avec ses problèmes en restant entre soi. Elle est effacée, soumise à son mari, à ses autorisations et interdictions. Jusqu'au jour où Sophia, sa fille de 12 ans disparaît. La police traîne des pieds pour enquêter, respectant le code moral, ancestral qui régit la vie des italiens en édictant où est le Bien, où est le Mal et quelle est la punition.
J'ai immédiatement trouvé Sarah sympathique, qui à l'occasion d'un drame, fait exploser le menteur petit confort quotidien ayant assuré la cohérence de ses 15 ans de vie conjugale, pour voler au secours de sa fille sans craindre le FBI ou la mafia chinoise qu'elle affronte quelquefois en dépit du bon sens, comme une femelle aux abois. Sarah mène un double combat, pour retrouver son enfant et pour retrouver sa personnalité, son libre-arbitre confisqués par son mari et la diaspora italienne. J'ai également beaucoup apprécié la description de Boston dont l'auteure restitue l'atmosphère et les rivalités qui opposent les différentes communautés, sur fond de racisme quotidien et malheureusement ordinaire.
Un roman nerveux et rapide, à l'écriture sèche, précise, un rythme trépidant, un épilogue plausible. Un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie         60
Je remercie les éditions Pygmalion pour cette découverte que j'ai adoré ++++++++
Un très très bon cosy mystery qui change des classiques de ce genre. Un vrai vent de fraîcheur, d'humour, de suspens.
Chloé et Louise ont peu de choses en commun mais l'amitié qui les lie est indéfectible. Après un douloureux divorce, Louise a décidé de devenir fleuriste. Et si Chloé est dentiste, c'est avec plaisir qu'elle consacre ses après-midi à aider son amie, ça la change des molaires. Jusqu'au jour où une surprise macabre les attend dans l'arrière-boutique : un type très très mort au milieu des branches d'amandier. Pas de panique, les innocents ne vont pas en prison. Mais lorsque les preuves commencent à s'accumuler contre nos deux héroïnes, le calme n'est plus de mise.
Andrea H Japp est une auteure et scientifique avec plus de 40 romans à son compteur.
J'ai adoré cette histoire! Chloe et Louise m'ont fait mourir de rire, les personnages secondaires ne sont pas en reste non plus. Chloe et Louise sont différentes mais meilleures amies qui se complètent merveilleusement.
Le suspens est maintenu jusqu'au bout, l intrigue est originale.
La plume d'Andréa est vivante ,fraîche, agréable à lire ,entraînante.
Un coup de cœur 😍
Commenter  J’apprécie         60
Je pense que ce dernier opus est le meilleur de la série.... Les masques tombent, les meurtriers sont défaits ! Haha ! Sans spolier ceci dit car on reste un peu sur sa faim.
Dans ce tome, plusieurs vérités sont révélées. Le rythme des évènements est soutenu. Un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie         60
Toujours un sans faute pour ce deuxième tome, dans lequel on retrouve Agnès de Souarcy, son infâme demi-frère, le beau Francesco de Leone et l'ange de la mort l'inquisiteur Nicolas Florin.
Je ne dévoile pas l'histoire car d'autres l'ont fait avant moi et le quatrième de couverture s'en charge.
J'ai juste envie de confirmer qu'Andrea H.Japp écrit magnifiquement.
Commenter  J’apprécie         60
Cette nouvelle série historique se déroule à la même époque et dans les mêmes lieux que la saga de la même auteure Une Dame sans terre. Sa construction est similaire : sur fond d'inquisition, un mystère lié à une pierre rouge qui ne sera éclairé qu'au final et à chaque tome une enquête menée par le héros de cette série, Druon de Brévaux.
Druon de Brévaux est un mire itinérant (ancêtre du médecin) qui se retrouve capturé, avec son apprenti Huguelin, par une "seigneur dame" pour avoir posé des collets sur ses terres. Sommé de prouver qu'il est apte en son art, il se retrouve mêlé à une sombre histoire de bête, directement inspirée de ce qu'on sait de l'affaire de la bête du Gevaudan qui reste mystérieuse, aujourd'hui encore.
Après avoir beaucoup aimé La Dame sans terre, je suis heureuse de retrouver des héros médiévaux dans une ambiance un peu différente cette fois, malgré d'évidentes ressemblances. J'apprécie que cet épisode fasse la part belle aux femmes : nous avons Béatrice, baronne d'Antigny, une dame seigneur (ce qui a dû être fort rare à l'époque), Igraine, une femme mage, un mire qui est en fait une mire (Héluise, fille de Jehan Fauvel, l'un des détenteurs successifs de l'étrange pierre rouge, mire trahi par son meilleur ami Foulques de Sevrin, ambitieux évêque d'Alençon) et deux autres femmes bien plus avisées qu'on ne le permettait à l'époque, Hélène, épouse du baron Herbert d'Antigny et Annette, femme de Jean Lemercier, chef du conseil de village.
Le cadre étant maintenant bien planté (complots et manigances des pouvoirs en place à l'époque de Philippe le Bel, assortis de trahisons et tueries à tous les niveaux et d'une pointe d'humanisme et de modernité), j'ouvre le 2e tome avec impatience.
Commenter  J’apprécie         60
Ce dernier tome vient couronner la série qui met en scène Diane Silver, une redoutable profileuse, sur trois enquêtes relatives à des tueurs en série avec, en toile de fond un justicier, tueur de tueurs, mystérieux à souhait.
J'ai trouvé ce dernier opus un peu poussif par rapport aux deux premiers. L'enquête n'avance pas. À la moitié du livre, on en est toujours au même point.
Le dénouement des questions en suspens par rapport à Nathan et l'évolution de sa relation avec Diane ont pour effet de rendre ce personnage de plus en plus inconsistant, je trouve.
Par ailleurs l'humanisation de Diane qui remet de l'ordre dans sa vie, dans sa tête et plus encore aboutit à un épilogue assez peu crédible.
En résumé, bien qu'elle m'ait un peu déçue sur la fin, j'ai tout de même lu cette série avec plaisir et je vais continuer avec cette auteure en choisissant cette fois une série historique.
Commenter  J’apprécie         60