Anna Jacobs

Pour la famille Blake, la vie n'est pas facile. Dans une Angleterre des filatures privées du coton américain pour cause de guerre de Sécession, les quatre filles et leur père peinent à trouver du travail. Tous subsistent difficilement. Mais la situation va empirer quand Edwin, le père, décède. Cassandra, Maia, Xanthe et Pandora se retrouvent prise en charge par leur oncle et sa mégère de femme. Cette dernière n'a qu'une ambition, que les quatre jeunes femmes quittent l'Angleterre. Et c'est ce qu'à force de manigances, elle va réussir à obtenir. Adieu le Lancashire et bonjour l'Australie. Pour cette fratrie si farouche et indépendante, l'aventure ne fait que commencer...



Si comme moi vous adorez les sagas familiales qui se passent dans les contrées lointaines, nul doute que vous allez trouver votre bonheur dans ce roman. Pour moi, ça a été le cas, j'ai adoré. Je l'ai dévoré en quelques jours tant je me suis prise d'affection pour les sœurs Blake et leurs caractères indépendants (bien que peu apprécié à l'époque), notamment Cassandra qui n'as pas sa langue dans sa poche malgré tous les malheurs qui lui arrivent. J'ai retrouvé tout ce que j'aime dans les romans de Sarah Lark ou Tamara McKinley: le souffle romanesque, l'amour, la fraternité, l'entraide... L'écriture est très fluide et prenante et je n'ai pas vu passer les pages. C'est finalement le seul point noir de ce roman: il se termine. Aucun doute que je lirais la suite des aventures australiennes des sœurs Blake tant ce livre est un coup de cœur.



Merci à Babélio et aux éditions l'Archipel pour cet envoi (le petit carnet en plus est top).

Les éditions l’Archipel, nous propose ici un fois de plus un magnifique roman. Le destin de Cassandra est une lecture qui vous émeut d’un bout à l’autre. Des personnages attachants aux relations fortes et vraies. Des événements qui jalonnent leurs vies et la compliquent alors que la Guerre aux Etats-Unis met déjà le Lancashire dans une situation de chômage et de pauvreté. Une jalousie et une haine incommensurable va frapper les sœurs Blake et modifier leur destin, elles vont pourtant faire preuve de courage et de volonté, elles vont se soutenir et tenter de vaincre la méchanceté et l’acharnement dont elles font l’objet.

Au milieu d’une époque où la condition de la femme est quasi inexistante, excepté au travers de la situation sociale et financière de son époux, quatre filles non mariées vont devoir combattre avec toutes leurs forces afin de survivre.
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Lancashire, mars 1857. Le père de Liza vient la chercher chez les Pringle pour qui elle travaille comme femme de chambre. Il lui annonce que sa mère est malade et qu’elle doit quitter son emploi. Forcée d’obéir, elle envisage de fuir. Hélas, son père prévoit de la marier avec Teddy Marshall, un de ses amis de beuverie. La jeune femme refuse d’épouser cet homme violent et plus vieux qu’elle. Un terrible événement la convainc de partir sans attendre. Elle rejoint alors la famille Pringle et les accompagne en Australie. Seule la distance la sauvera de ses frères et de son père. Hélas, sur le bateau, ses espoirs d’avenir heureux et libre s’effondrent. Le passé a imprimé sa marque.



Pendant la traversée, elle se lie à d’autres personnes, qui, comme elle, rejoignent l’Australie par obligation. L’une d’elles, Josiah obéit à l’injonction de son père. Il effectue le voyage avec son épouse et avec Benedict, un fermier chargé de lui enseigner les bases de l’agriculture. Aucun d’eux n’a choisi cet exil… Leur rencontre offre des possibilités à Liza. Une opportunité raisonnable s’offre à elle, occultant celle du cœur.



Vers la terre promise est le premier tome de la nouvelle saga d’Anna Jacobs : Le vent de l’espoir. J’ai retrouvé les ingrédients que j’aime tant chez cette auteure : de l’évasion, des rebondissements, du romanesque entravé, des évènements tragiques, des amitiés fortes, de l’espoir et de la solidarité. J’ai été frappée par les renversements de situation.



Pauvre Liza ! Sa vie est parcheminée de coups du sort dramatiques. Elle est assommée par les épreuves. Elle plie, mais ne rompt pas. J’ai admiré son courage et sa détermination. Elle ne sombre pas, se raccroche à ce qui est beau et peut être préservé, alors que mes espérances s’effondraient les unes après les autres. Je l’ai aimée passionnément et j’applaudissais sa lucidité. J’ai été émue par les nombreux rebondissements égrenant sa destinée et aboutissant à des issues que je n’avais pas imaginées. A travers elle et d’autres personnages, l’auteure traite des thématiques présentes dans tous ses romans : la condition féminine, les différences de classes et les injustices sociales, au XIXe siècle. J’ai aussi adoré un autre personnage. J’ai été séduite par ses valeurs, sa générosité et son altruisme. Je ne cite pas son nom, afin de vous laisser le plaisir de le connaître et peut-être de tomber amoureux de lui.



J’ai eu un coup de cœur pour ce roman.


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J'avoue que c'est avec plaisir que j'ai retrouvé les aventures de Cassandra et ses soeurs, lesquelles aventures qui m'ont beaucoup touchée dans le premier tome de cette saga! Et dans ce deuxième tome, on retrouve la même fluidité et la même sympathie de la plume de Anna Jacobs, ce côté un peu trop naturel , simpliste et naïf des personnages. Dans un monde où la douceur serait bienvenue dans les relations malgré la crise qui sévit en Angleterre après la chute du commerce de coton au niveau international suite à la guerre de sécession qui paralyse l'Amérique, mais voici qu'une graine de méchanceté virulente vient agiter l'univers de Cassandra et ses soeurs en la personne de Mme Blake, la femme de leur oncle dans le premier tome, et en la personne de Harry Prebble, le nouveau gérant du grand magasin des Blake dans ce deuxième tome. Harry Prebblei décide de rendre la vie dure à Pandora, l'une des sœurs de Cassandra, plutôt la dernière des sœurs, celle qui a souffert du mal du pays, une fois qu'elles aient été expédiées de force en Australie. En effet, rongée par ce mal, Pandora n'a pas hésité un seul instant à revenir en Angleterre dès que l'occasion s'est présentée laissant les trois autres sœurs dans cette colonie australienne, une société encore en pleine construction....

Tome 2 de cette saga qui m'a un peu refroidie au départ, trop de répétition du tome 1, des longueurs, ... des thèmes trop repris.



Mais, cela dit, je suis contente d'en avoir appris plus sur Pandora qui est un personnage attachant aussi, avec sa propre personnalité et qui permet d'aborder d'autres points.



Le personnage de Zacchary est aussi mis en lumière et il est tellement adorable qu'il ferait le gendre idéal.

Un nouveau personnage avec le jeune Léo envoyé dans la fosse au lion.

Encore beaucoup d'humanité dans ce tome, de dépaysement aussi même si l'Angleterre est toujours très présente.



En route pour le tome 3 (en espérant moins de longueur...)

Nous suivons dans ce roman deux histoires en parallèle, celle de Keara, jeune fille pauvre irlandaise et celle de Mark, qui fuit l’Angleterre pour échapper à un mariage forcé. Bien sûr, ces deux histoires vont se croiser, mais avec quelques surprises…

C’est le quatrième livre que je lis de Anna Jacobs, premier d’une troisième trilogie. C’est celui que j’ai apprécié le moins. J’y ai retrouvé beaucoup trop d’éléments déjà présents dans le premier tome de celle de Cassandra : des sœurs qui deviennent orphelines, l’enlèvement de l’une à un moment, les sœurs qui arrivent en Australie de façon séparée, une grossesse de la sœur aînée pendant le voyage, sa volonté de retrouver ses sœurs, … Et j’ai appris beaucoup moins de choses sur l’Australie, la partie historique est moins développée à mon avis., que ce soit le contexte en Angleterre/Irlande ou la colonisation de l’Australie. Peut-être est ce du justement au fait que ces thèmes avaient été déjà abordés dans les livres précédents et donc que ce n’était plus une découverte pour moi.

Cela dit, j’ai quand même passé un bon moment à suivre les aventures de Keara et de Mark. Anna Jacobs aime raconter des histoires et nous entraîner dans de multiples péripéties. Quelques longueurs, et quelques redites ont cependant un peu freiné ma lecture. Keara est malgré tout une héroïne attachante.

Je remercie Mylène des Éditions de l’Archipel pour le partage de ce roman, qui m’a permis d’oublier un peu les moments difficiles que je traverse actuellement. #Lespionnièresuneplaceausoleil #NetGalleyFrance

Swan Hill est un colonie australienne. En ce milieu de 19ème siècle, la ville commence tout juste à s'étendre. On suit dans ce roman Isabella et Bram, mariés un peu par devers eux. Qui, partant de Singapour, vont s'établir à Swan Hill pour développer leur commerce.

Par certains cotés, j'ai pensé à La petite maison dans la prairie, avec sa petite ville, ses rumeurs et les pionniers qui rêvent de faire fortune, ou de changer de vie. La personnages offrent une jolie galerie de caractères et de figures locales hautes en couleur. On s'attache à cette petite ville et à ses habitant, même si certaines péripéties se résolvent un peu trop facilement, offrant un vie un rien trop facile aux personnages.

Mais qu'importe, la lecture est plaisante est fluide, grâce au style enlevé de l'auteur qui nous offre ici un joli roman.

Merci aux éditions de l'Archipel et à Netgalley pour cette lecture.

À nouveau, l’auteure rappelle les faits importants des deux tomes précédents. Le destin de Cassandra était centré sur Cassandra, Cassandra et ses sœurs sur Pandora et L’héritage de Cassandra sur les jumelles Maia et Xanthe. Cependant, les personnages des premiers opus sont présents.





Maia et Xanthe travaillent pour Conn, un condamné de justice. Elles sont heureuses auprès de lui et sa mère, mais Xanthe désire découvrir le monde. Maia est plus casanière que sa sœur et aspire à une vie plus simple, d’autant plus qu’elle est amoureuse, même si l’histoire n’est pas concrétisée.





L’arrivée d’un jeune homme, Ronan, bouscule tous leurs projets. Il n’est pas venu seul…





Les jumelles sont très proches et pourtant, elles ont une personnalité différente. Maia est plus douce et sa sœur est plus affirmée, mais elles démontrent, toutes deux, comme toutes les femmes de la famille Blake, une force de caractère, imputable à l’éducation reçue par leur regretté père. Xanthe a conscience des risques de voyager seule, quand on est une femme, à la fin du XIXe siècle, mais ne veut pas étouffer ses rêves. Elle se montre passionnée et déterminée lorsque les circonstances l’exigent. Maia, quant à elle, accepte de subir le rejet de la société bien-pensante, pour vivre la vie qu’elle souhaite. Elle sait s’effacer lorsque la situation l’exige, mais ne veut pas être écrasée par le poids de la morale.





Bien que conscientes de leur condition sociale, les sœurs Blake refusent, avec raison, qu’on ne les respecte pas et que la société veuille guider leurs vies. En 1866, cette volonté est très courageuse. De plus, ...





La suite sur mon blog ...




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Après les péripéties qui ont conduit à leur exil en Australie, les quatre soeurs Blake sont enfin réunies à l'autre bout du monde tandis que la vie continue en Angleterre. L'arrivée du notaire de leur oncle va cependant pousser la fratrie à devoir remettre en question cette nouvelle vie et Pandora va donc faire le chemin inverse et retrourner dans ce Lancashire qui lui manque tant, laissant derrière elle ses trois soeurs, une séparation qui va s'avérer difficile et un retour qui va être compliqué car les choses ont bien changées pendant son absence.



A peine quelques jours après avoir terminé le tome 1, me voilà de nouveau plongée au coeur de la fratrie Blake. J'ai encore passé un excellent moment, mais ce n'est cette fois pas un coup de coeur. La faute en est à une intrigue un peu répétitive, surtout au début où l'on reprend exactement la fin du précédent tome mais d'un point de vue différent et qui n'apporte absolument rien en plus puisqu'on connaissait déjà toute l'intrigue. On a aussi encore une fois droit à un long moment à bord du bateau pour faire le voyage Angleterre/Australie, voyage qui avait déjà été effectué par les soeurs. Je pense qu'on aurait pu se passer de ses reddits. Pour le reste, ça reste une très bonne lecture et j'ai adoré être en compagnie des soeurs Blake, principalement de Pandora car les 3 autres sont très peu présentes dans ce tome. Le roman se lit toujours très bien et l'auteur multiplie les rebondissements. Aucun doute que je lirais la fin de cette trilogie.

A conseiller aux amateurs de saga familiale qui se passe à l'autre bout du monde.

Lancashire, 1857. Liza, 17 ans, mène une vie plutôt agréable chez les Pringle jusqu'à ce que son père l'oblige à rentrer chez elle pour prendre soin de sa famille. Sa déception est grande lorsqu'elle découvre qu'elle doit épouser un homme de 35 ans, caricature des hommes machistes, très violent de l'époque... (c'est pas si vieux 😝).



Pour échapper à cette union qui ne donnerait envie à aucune personne saine d'esprit, elle s'enfuit et rejoint les Pringle juste avant leur départ pour l'Australie à bord d'un bateau. Personne ne sait alors où elle se trouve ni son secret. J'aime beaucoup Mme Pringle ; elle est douce et sincère.



À bord du navire, une découverte choquante bouleverse son avenir. Son futur va sans aucun doute changer, mais pourquoi ? Je ne préfère pas le dire pour que vous puissiez être surpris ! Spoiler ne sert pas à grand-chose 😅 J'ai bien apprécié les 3-4 mois de voyage, mais j'ai été étonné que Mme Pringle accepte sans broncher l'échange 🤔



Je ne sais pas si les livres d'Anna Jacobs suivent toujours la même trame, les mêmes lieux avec des personnages différents. Ça me rappelle beaucoup la trilogie "Cassandra", chroniquée il y a peu. Toutefois, je trouve ce roman encore mieux. Je m'accroche en bien ou en mal à presque tous les personnages. Ce n'est pas courant.



C'est hallucinant qu'à partir de 14 ans, les jeunes femmes sont considérées comme de vraies femmes... C'est tellement jeune ! L'époque n'épargnait rien au sexe féminin 😢 Alors qu'on sait désormais qu'un sexe/ un genre ne fait pas de quelqu'un un être supérieur aux autres.



Il est vrai que Liza n'a pas souvent de la chance, elle accumule les bourbiers on dirait, la pauvre 😅 Mais je l'adore ! Elle persévère, elle est forte mais sensible, elle est juste et parfois un peu trop gentille même si elle a de fortes convictions.



Anna Jacobs parle ici de féminisme, de la condition féminine, des différences de castes, des sévices d'autrefois, du rêve australien, des viols, de la maladie, du racisme, de l'indépendance, de l'amour et de l'amitié, de l'agriculture..



Cette nouvelle vie en Australie ne sera pas de tout repos !



📚 Le vent de l'espoir

✍ Anna Jacobs, @editionsdelarchipel

J’ai découvert Anna Jacobs avec la saga Cassandra qui m’avait captivée à l’époque.

J’adore décidément cette plume qui je trouve s’est encore affinée pour nous livrer un récit riche, dense et captivant.



L’histoire se situe dans la deuxième moitié du 19ème siècle et se déroule en Irlande, en Angleterre et en Australie. Nous suivons Keara qui ait l’ainée des trois filles Michaels. Sa mère est de santé fragile et son père est un alcoolique notoire qui laisse sa famille vivre dans une complète misère.

Keara est débrouillarde et ruse afin de pouvoir trouver de la nourriture pour sa mère et ses petites sœurs.

Quand elle entre au service des Mullane elle se rend très vite indispensable aux yeux de Lavinia, l’épouse de Theo.

Keara est très attachée à son Irlande natale mais afin d’assurer la subsistance de sa famille elle se doit d’accompagner les Mullane en Angleterre.

Malheureux en ménage, Theo Mullane n’est pas indifférent aux charmes de la Jeune Keara ce qui amènera son épouse à intriguer afin d’éloigner la jeune fille qui va être contrainte d’embarquer pour l’Australie.

En parallèle nous suivons les aventures de Mark Gibson qui pour échapper aux souhaits de mariage de sa famille a décidé de fuir en Australie. Amadoué par une personne qui s’avèrera finalement peu recommandable, il se lance comme chercheur d’or avant de se réorienter professionnellement dans une autre direction.



Coup de cœur pour ce premier tome qui est très divertissant, on s’attache aux différents protagonistes, à leurs histoires, j’ai « tremblé » pour certains et j’en ai « détesté » d’autres.

C’est une brique mais il n’y a pas de longueur, on suit de nombreux personnages mais on n’est jamais perdu dans l’histoire.



Si vous êtes des amateurs de ce genre de saga, foncez ça va vous plaire !



#Challenge Pavés 2022

On entame le 3e et dernier tome des soeurs de Cassandra. Cette dernière étant mariée et installée en Australie, Pandora la seconde soeur, ainsi retournée aux sources dans le Lancashire avec son époux Zachary, il reste donc les jumelles, toujours domestiques à Galway house, aussi en Australie.

Quelques thèmes comme la différence de classe sociale pour un mariage sont très évoqués dans la saga, les mariages convenus et voués à l'échec, la folie qui cause des dommages à autrui, sans compter la condamnation d'innocents réduits à prouver et se battre toute une vie pour se faire entendre.

Malgré tout cela, Anna Jacobs sait nous emmener bien loin dans sa romance et nous fait passer de bons moments avec cette lecture riche en éléments diversifiés mais tout à fait prévisibles.

J'ai vraiment apprécié cette trilogie qui m'a bien évadée, que demander de plus?

1868, Irlande. La jeune Ismay rêve que son frère, Bram, installé en Australie, gagne assez d’argent, pour permettre à sa famille de le rejoindre. Bram, que nous avions découvert dans le premier tome, a ouvert un magasin, dans la colonie de Swan Hill, où il vit heureux avec son épouse, Isabella. Pour Ismay, cet exil devient urgent : son père veut la marier à Rory Flynn, alors qu’elle déteste ce garçon violent et irrespectueux (il a des gestes déplacés à son encontre). La jeune fille trouve un salut provisoire en étant employée par le maître du domaine, Monsieur Kieran (le frère de Conn pour ceux qui ont lu Les pionniers). Hélas, un jour terrible, Rory la brute l’agresse et il commet l’innommable pour la forcer à l’épouser. La seule issue pour elle est d’embarquer pour l’Australie.





Lors de la traversée, elle rencontre Harriet et son neveu Adam. Ce dernier est le fils illégitime de John Joseph Harbisher, qui vient de mourir. Jusque dans la mort, son père s’est arrangé pour se débarrasser de lui : il hérite de plusieurs biens immobiliers et de la moitié d’une goélette… en Australie. Le testament est truffé de conditions pour embêter le jeune homme. Il sait, pertinemment, qu’il va au-devant de déceptions.





Pendant le voyage, Ismay a une surprise très désagréable et elle a besoin d’une protection, qu’elle trouve auprès de ses nouveaux amis. La jeune fille attire la bienveillance à son encontre. Adam et sa tante s’attachent à elle et leur amitié évite des drames. Est-elle suffisante face à la détermination de ceux qui veulent leur nuire ?





Le récit des péripéties d’Ismay et d’Adam est entrecoupé par celui de la vie dans la station Swan Hill. Nous retrouvons avec plaisir Bram et Isabella, à qui le premier opus, Les pionniers, était consacré. Une grande part est accordée à Flora, qui rêve de vivre sa vie et qui ne supporte plus sa mère, après le mal que celle-ci lui a fait. Le passé se rappelle à elle. Elle apprend, alors, des faits qui la sidèrent. Elle décide de prendre son destin en main, mais est, une fois encore, entravée. Monsieur Lee est, lui aussi, présent. Grâce à lui, des situations sont renversées. Nous retrouvons, également, Livia, un personnage de la trilogie de Cassandra. Plusieurs personnages de cette série sont évoqués, comme s’ils venaient nous faire un petit coucou amical. J’adore ces clins d’œil.





Dans Au bout du rêve, comme dans ses autres romans, Anna Jacobs traite de sujets tragiques, tout en enrobant le lecteur, d’un cocon de douceur. A travers Ismay, la condition féminine de la fin du XIXe siècle est dépeinte : l’autorité du père jusqu’à l’asservissement, les violences sexuelles, la situation conjugale qui détermine le statut social, mais aussi la solidarité féminine. Alors qu’elle traverse des épreuves, elle est épaulée par des personnes au grand cœur, des hommes et des femmes qui n’acceptent pas l’assujettissement de la femme et le combattent quand ils y sont confrontés. Elle est une jeune fille courageuse et adorable, qui tente de maîtriser son existence. L’histoire d’Adam est douloureuse, pourtant ce jeune homme a appris à ne pas se laisser envahir par les regrets ; le rejet qu’il a subi, toute sa vie, de la part de son père, lui a permis de connaître Harriet, l’héritage empoissonné est à l’origine de sa rencontre avec Ismay. J’ai une grande tendresse pour lui.





J’ai eu un coup de cœur pour Swan Hill, Au bout du rêve. Le souffle romanesque de cette saga a créé un ouragan dans mon cœur : je suis complètement fan.






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Keara est une jeune adolescente irlandaise qui a une vie difficile dans les années 1860. Son père est alcoolique, sa mère est très faible, elle doit s'occuper de ses deux soeurs. Une chance s'offre à elle quand une voisine la prend sous son aile et l'aide à devenir femme de chambre...C'est une promesse de jours meilleurs pour sa famille. Malheureusement, sa maitresse est une femme faible et égoïste qui va beaucoup infuencer la vie qu'elle va devoir mener....



Mark, lui, doit fuir l'Angleterre car il n'a pas été très raisonnable avec une jeune fille. Il achète un billet sur un paquebot pour l'Australie, promesse de jours meilleurs et de soleil...Il ne sait pas encore dans quoi il s'embarque, mais il est bien décidé à trouver une situation rentable qui lui permettra de s'occuper d'une famille...



J'ai beaucoup aimé cette histoire, les destins de ces deux personnages entremêlés. C'est d'abord les histoires qui poussent les personnages à s'expatrier qui m'ont séduit, puis surtout leur capacité à se construire une nouvelle vie.



Mon gros regret sur ce livre, c'est la quatrième de couverture qui en dit beaucoup beaucoup trop long sur l'intrigue.



Merci à Netgalley et aux Editions l'Archipel pour cette belle lecture.

Cassandra et ses sœurs est le second tome d'une saga que j'ai plus apprécié encore que le premier intitulé Le destin de Cassandra. Je l'ai trouvé davantage divertissant du fait que l'histoire développe en alternance la situation qui se déroule en Angleterre et celle évoluant en Australie, rendant le rythme plus dynamique.

Dans cette suite, on s'intéresse à Pandora, 22 ans, la plus jolie des quatre sœurs. Elle ne se sent pas heureuse en Australie, un pays dont la chaleur et le caractère aride et désertique ne lui conviennent guère. Elle a le mal du pays et se languit de sa lande, de son village et de ses voisins. Ce qu'elle ignore, c'est que ses sœurs et elle ont hérité du magasin de leur oncle, ainsi que de maisons et pavillons en location et d'une somme d'argent confortable. C'est Zachary Carr, un employé modèle de son défunt oncle, un homme honnête, intelligent et courtois qui est chargé par le notaire d'annoncer l'héritage sur place et d'assurer le retour des quatre sœurs en Angleterre. C'est l'occasion rêvée pour Pandora de retourner dans son Lancashire natal.

Mais le voyage peut se montrer rude jusqu’à destination et le sournois et misogyne Harry Prebbel, gérant par intérim du magasin, pourrait leur poser bien des problèmes pour garder sa place à tout prix...

Une suite qui tient toutes ses promesses de dépaysement et d'aventures, entre péripéties, dangers et romance, que j'ai davantage aimé que le premier tome. Le style meilleur reste néanmoins, à mon avis, un peu en-dessous de celui d'autres autrices du même genre, mais la saga est agréable à suivre car elle n'a pas d'autres prétentions que celles de l'évasion et du divertissement entre les amours des uns et la malveillance des autres. De quoi passer de belles heures de lecture... en attendant la suite de cette saga...

"Le Vent de l'Espoir" est la nouvelle saga familiale australienne d'Anna Jacobs qui débute avec ce premier tome très réussi "Vers la Terre Promise" !



Lancashire, 1857. Liza, 17 ans, est employée au service des Pringle, un jeune couple qui la traite bien. Mais son père exige soudain qu’elle revienne vivre parmi les siens pour s’occuper de sa mère malade et de ses jeunes frère et sœur.



Liza déchante, mais sa déception n’est rien comparée à la décision qu’a prise pour elle son père : elle épousera un veuf bien plus âgé qu’elle. Pour échapper aux avances pressantes de cet homme qui lui répugne, Liza s’enfuit.

In extremis, la jeune femme parvient à rejoindre les Pringle avant qu’ils embarquent pour l’Australie, terre lointaine où ils vont tenter fortune.



Liza se croit enfin tranquille. Mais, à bord du navire, elle fait une terrible découverte, qui, pense-t-elle, lui ôte toute perspective d’avenir. À moins que ce territoire nouveau et sauvage ne soit la promesse d’occasions que jamais son Lancashire natal n’aurait pu lui offrir…



Je remercie les @editionsdelarchipel et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce premier tome qui donne en vie de lire la suite.



J'ai trouvé ce premier opus très dépaysant avec ces paysages anglais et australiens très bien décrits, ce qui permet d'avoir un bon moment d'évasion. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde grâce aux nombreuses scènes d'action qui permettent de capter l'attention du lecteur jusqu'au dénouement.



Liza est un personnage rebelle très attachant qui a de nombreuses mésaventures dans ce monde patriarcal où la femme n'a pas son mot à dire. L'autrice décrit dans toute sa dureté les abus que peuvent subir les femmes à cette époque et les épreuves qui forgent leur tempérament. D'autant plus lorsqu'elles sont propulsées sur une terre inconnue comme l'Australie, très différente de l'Angleterre.



Ce roman d'amour est aussi un récit sociétal qui met en exergue le contraste entre les différentes classes sociales en Angleterre et la vie rude dans de bush australien où la solidarité entre colons et aborigènes joue un rôle primordial si l'on veut survivre. J'ai beaucoup aimé le thème du féminisme qui est abordé avec finesse par l'autrice. J'ai hâte de retrouver Liza, personnalité forte et fragile à la fois, dans ses prochaines aventures du tome 2 !

Une chance à saisir est le quatrième tome de la saga Swan Hill. Chaque opus est consacré à de nouveaux personnages intégrant la colonie.



Angleterre, 1870. A la mort de son mari violent, Jacinta demande assistance au cousin de ce dernier. Or, Gérald Blacklea est, lui aussi, un être abject. Pour protéger son fils, elle n’a qu’une issue : fuir en Australie-Occidentale et épouser un colon qu’elle ne connaît pas. Hélas, le danger la poursuit sur le bateau.



En effet, Bram Deagan, l’un des premiers colons de Swan Hill, incurable romantique, est parvenu à convaincre son ami Mitchell d’effectuer des démarches pour se marier. A cette époque, peu de femmes vivaient dans cet endroit isolé et certaines effectuaient la traversée pour trouver un mari. Comme de nombreux personnages de la série, souvent, elles fuyaient une menace, en Angleterre.



Eleanor, elle, effectue la traversée par amour. Désormais veuve, elle espère que Dougal, qu’elle a rencontré dans le tome précédent, ne l’a pas oubliée. Elle est accompagnée de Quentin. Ce notaire est un ami d’Adam et d’Harriet, présentés dans Au bout du rêve. Tous deux offrent leur protection à Jacinta et à son fils, Ben. Hélas, leur ennemi est déterminé et dangereux.



Comme dans les tomes précédents, le récit alterne entre le quotidien des habitants de Swan Hill et le périple maritime des nouveaux exilés. Anna Jacobs insère, subtilement, des informations sur les premiers colons. Des passerelles relient les différents livres de la saga et ceux des autres séries. C’est très discret. Je me suis souvenue de certains personnages en lisant mes anciennes chroniques. Certains d’entre eux m’avaient marquée et j’étais ravie de découvrir la suite de leur histoire. J’ai apprécié qu’Anna Jacobs rappelle les éléments essentiels de leur passé. J’aime cette sensation de retrouver des proches qui m’ont manqué.



J’ai été très touchée par le destin de Jacinta. Cible de la folie et de l’égoïsme de Gérald Blacklea, elle se montre extrêmement courageuse pour préserver son enfant et lui offrir, enfin, le bonheur. Comme une louve, elle veille sur lui et envisage toutes les possibilités pour le mettre à l’abri. A travers elle, l’auteure traite une thématique présente dans tous ses romans : la condition féminine. Elle montre aussi le pouvoir de la solidarité, de la magie des rencontres et de celui de l’amitié. Elle mêle le romanesque, les éléments tragiques, l’évasion, l’enracinement sur une nouvelle terre, la fuite et l’espoir d’une vie meilleure, les décisions périlleuses imposées par les épreuves et la douceur des sentiments.



J’ai eu un immense coup de cœur pour Une chance à saisir. Il confirme qu’Anna Jacobs est une de mes auteures préférées de sagas romanesques, aux côtés de Kate McAlistair et de Tamara McKinley.


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Lancashire, 1863. Âgée de quarante-deux ans, Hannah Firth est veuve depuis peu. Son fils cadet, Malachi, vient d’embarquer pour l’Australie et son autre fils, Lemuel, est venu s’installer chez elle, avec son épouse et son enfant. Au bout de deux jours seulement, la cohabitation se révèle être un enfer : sa belle-fille, Patty, est infecte avec elle et la traite comme une esclave. Hélas, elle n’a pas d’argent pour partir. Elle rêve de trouver un emploi et de recommencer sa vie. Mais sa bru ne l’entend pas ainsi : elle échafaude un piège pour la décrédibiliser. Son plan est machiavélique et fonctionne parfaitement. Après des épreuves terribles, Hannah n’a qu’une issue : fuir et se cacher, car Patty est prête à tous les stratagèmes pour retrouver sa main-d’oeuvre gratuite. J’ai été très touchée par la souffrance d’Hannah, par sa générosité, son courage et sa gentillesse.

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Pendant son périple, elle croise la route de Nathaniel, poursuivi par la méchanceté du fils de son propriétaire, à qui il voue une haine tenace. Veuf depuis peu, il lui reproche, avec raison, d’avoir meurtri les derniers instants de son épouse adorée. Pourtant, Walter n’éprouve aucun remords, il est déterminé à détruire entièrement la vie de Nathaniel et de son petit garçon. Hannah et lui unissent leurs forces pour affronter leurs ennemis.

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A travers l’histoire de ses personnages féminins, Anna Jacobs décrit la condition féminine, à la fin du XIXe siècle. Veuve, Hannah n’est pas libre de ses choix et elle ne peut vivre seule. Une jeune fille de son village, Ginnie est victime, elle aussi, de l’autorité de son violent beau-père. Lady Ann, quant à elle, est confrontée, également, à l’emprise patriarcale. Toutes ces femmes se rebellent et tentent de maîtriser leur destin, mais la société et, surtout, la perversité de leur entourage, limitent leurs actions. Face à la cruauté, elles sont solidaires et leur vaillance est exemplaire. Elles bénéficient d’un soutien capital : celui de certains hommes, décidés à combattre les injustices. Je me suis attachée à ces derniers, j’ai aimé leur sensibilité et leur détermination. Cependant, l’imagination cruelle des tortionnaires est sans limites, elle est renforcée et légitimée par de puissants appuis.

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Un rêve à portée de main est le troisième tome de la saga Les Pionnières. Cependant, comme les faits se déroulent, entièrement, en Angleterre et que les héroïnes des opus précédents, émigrées en Australie, n’apparaissent pas, il m’a semblé qu’il était un roman indépendant. Pour moi, c’est une nouvelle histoire, qui, comme tous les livres d’Anna Jacobs, mêle l’évasion au romanesque, les douleurs à l’espoir et montre que les avancées sociales, sont, dans un premier temps, amorcées de manière individuelle avant de devenir une lutte collective. J’ai adoré cette fresque romantique et intime.




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La Traversée est le troisième tome de la série Swan Hill.





1869. Après la mort de son mari que ses parents l’avaient forcée à épouser, Maura Deagan est entrée à Brent Hall en qualité de bonne. Pour elle, cet emploi est un havre de paix. Son bonheur est immense lorsqu’elle est promue aide-gouvernante. Hélas, peu de temps après, elle reçoit une lettre qui brise ses rêves. L’épidémie de typhus qui a frappé l’Irlande, a emporté son frère Eamon et son épouse, laissant une petite fille : Brenna. Lorsqu’elle arrive à Shilmara, elle apprend que la maladie a décimé sa famille. Son frère Sean, sa femme et plusieurs de leurs enfants sont, eux aussi, décédés. Seuls deux, Ryan et Noreen, ont survécu. Maura est effondrée, elle ne peut pas prendre en charge trois enfants. Mr Kieran, le maître du domaine, lui indique qu’il existe une autre alternative à l’orphelinat. Il a reçu une lettre de Bram (un des héros principaux de la saga), le neveu de Maura. Celui-ci le prie d’insister pour que ses frères et sœurs le rejoignent en Australie. « Il est prêt à couvrir tous les frais de voyage et à s’occuper d’eux une fois sur place. » (p. 50) Malgré son sentiment de se sacrifier une nouvelle fois, Maura accepte d’accompagner les enfants. Elle est la seule famille qu’il reste en Irlande à Ryan, Brenna et Noreen.





Tous les quatre embarquent à bord du SS Delta, en troisième classe. La traversée est longue, aussi Maura participe à différentes activités. Elle se rend utile sur le bateau, provoquant la jalousie d’une passagère de première classe. Le voyage est encore plus difficile qu’elle ne l’avait anticipé, d’autant plus qu’une terrible tempête se lève. Le récit alterne entre les péripéties de Maura, les nouveaux défis que Bram relève, en Australie, et l’histoire de Hugh Beaufort. Il est le père aimant d’une petite fille à la santé fragile. Il espère que le climat équatorial lui sera bénéfique. Il a tout quitté pour le bien de son enfant. Maura et lui s’entraident…





Au fil des pages, Maura se dévoile. Au départ, elle refuse la responsabilité des enfants, qui empêche son projet de vie. Mais sa conscience, suivie de son cœur, l’emporte sur ses désirs. Mais quand un nouveau rêve se présente, la destinée lui enlève, une fois encore, le droit d’y croire. Je me suis attachée à cette jeune femme que j’ai appris à connaître. A travers son histoire, Anna Jacobs décrit la condition féminine et les injustices sociales.





Dans cette saga, les traversées en bateau favorisent les rencontres. Dans le tome précédent, Ismay, la sœur de Bram, avait connu Adam et sa tante Harriet, lors de son périple maritime. Les personnages passent beaucoup de temps en mer. Les bateaux sont des lieux de vie et les flots sont témoins et acteurs de l’intrigue par les bouleversements qu’ils provoquent. Chaque opus présente des nouveaux personnages. Dans celui-ci, Maura est l’héroïne principale, mais les héros déjà installés à Swan Hill interviennent longuement et ceux des autres sagas de l’auteure font des apparitions. Cela donne la sensation de retrouver un foyer aimé et des amis chers.





J’ai eu un immense coup de cœur pour ce troisième tome de la saga Swan Hill et j’espère fortement retrouver ses protagonistes. Je les aime tant.




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Nous découvrons de nouveaux personnages, qui viennent mêler leurs destins à ceux que nous avons rencontré dans le premier opus. Nous suivons principalement Ismay cette jeune femme qui veut rejoindre son frère Bram qui s’est établi en Australie. Dans cette attente, elle fait des pieds et des mains pour échapper au diktat de son père qui est décidé à la marier à Rory, ce jeune homme qu’elle trouve abject et qui va nous le démontrer très vite. Difficile pourtant de désobéir à son père quand on vit en Irlande au milieu du 19ème siècle, cette terrible époque où le femme n’est encore traitée qu’avec mépris par la plupart des représentants de la gente masculine. Mais, c’est sans compter sur la détermination de la jeune femme et sur des rencontres qui pourraient se révéler providentielles.
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