A la fois une leçon d'histoire mais aussi de partage, la vie ici décrite sont les années traversées par mes parents qui ont à peu près l'âge de l'auteur, permettant de découvrir des étapes dont on n'avait pas parlé ensemble, l'évolution sociale également. Des souvenirs aussi. Merci pour ce chef d'oeuvre de mémoire et d'acriture Mme Ernaux.
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Après avoir lu "l'occupation" bouquin de 70 pages qui, contrairement aux apparences, ne parle pas de la guerre mais de la prise de tête d'une femme jalouse qui passe son temps à se préoccuper de la nouvelle compagne de son ex... récit absolument passionnant ! MDR !
je me suis dis que j'allais emprunter un autre livre de cette merveilleuse femme qui a décroché le Nobel...
J'ai donc lu ou plutôt essayé de lire "regarde les lumières mon amour" !
Titre qui n'a bien entendu strictement aucun rapport avec le contenu puisque ce merveilleux ouvrage de 71 pages parle ... tenez vous bien ! des supermarchés ! et des hypermarchés ! Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est passionnant !....au moins autant que le précédent !
le pire c'est qu'elle semble en avoir écrit deux autres livres sur le même sujet "Journal du dehors" et "La vie extérieure"
inutile de préciser que je n'en ai parcouru que la moitié, certes c'est bien écrit...mais qu'est ce que c'est chiant !
Il va falloir que j'en trouve d'autres à lire pour essayer de comprendre comment on fait pour mériter une telle récompense !
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Récit très court sur une histoire d' amour atypique entre un jeune étudiant et une femme bien plus âgée et établie.
Récit agréable a lire et assez intéressant.
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Si j'avais su qu'il suffisait de publier son journal intime pour obtenir un prix Nobel...
Cette lettre d'Annie Ernaux m'a malheureusement procuré une lecture indifférente. Son empreinte sur mon esprit restera négligeable. le style est sobre, mais l'autrice s'enlise dans des analyses psychanalytiques de comptoir qu'elle n'aboutit jamais. Sa vie et ses problèmes sont loin d'être passionnants, originaux ou uniques. On pourrait donc penser qu'il est facile de s'y retrouver... Et pourtant, malgré la banalité de l'histoire, difficile pour moi de m'attacher à l'autrice ou à son entourage.
Les incohérences d'Annie Erneaux quant à ses émotions et ce qu'elle ressent par rapport à sa famille nous donnent l'impression d'être son psy. Sauf qu'elle ne nous paye pas. Sa capacité à tout ramener à elle nous donne donc juste envie de dissocier pendant une bonne partie de la séance et de lui répondre par des “hmmmm”.
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Lecture très courte mais touchante sur la relation d'Annie Ernaux avec un homme d'une vingtaine d'année quand elle en avait une cinquantaine. La façon dont elle aborde la beauté, la vieillesse, le désir, le temps est particulièrement réussie. Je retiens notamment le moment où elle décrit la façon dont elle voit en lui sa propre personne avant qu'elle se marie, du point de vue de la classe, lorsqu'elle observe les "gestes" de son amant lors des repas.
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« La langue de séduction des supermarchés faite de fausse bienveillance et de bonheurs promis ». Cette phrase m’a marqué à a manière dont elle dépeint le monde moderne.
C’est un réel talent de A. Ernaux dans ces nouvelles « rêveries d’un promeneur solitaire » de disserter au fur et à mesure des expériences et déambulation de son existence.
Un livre à lire pour penser avec elle.
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Pour parler de sa passion pour A. (le mâle Alpha donc...), l'auteur entend décrire précisément l'état d'esprit qui l'habite, sans se départir d'une objectivité sans faille qui lui sert de guide. Elle raconte donc l'attente de l'être aimé comme on établit une liste de courses, sans affect, sans chaleur, et avec un vocabulaire limité, de façon à ne pas altérer la vérité de sa transcription.
A la lecture de ce court récit autobiographique, j'ai trop souvent eu l'impression que l'auteur restait en surface pour cacher, ou pallier peut-être un flagrant manque d'imagination, voire de talent. Non seulement on se moque bien pas mal de ce qui arrive à la petite madame qui se fait balader par son amant tant ses préoccupations sont triviales, mais en plus c'est écrit avec les pieds. Manucurés, soit.
Cette autopsie de la passion est d'un ennui mortel. Si l'on excepte quelques tournures bien troussées et, soyons magnanimes, une deuxième partie un peu plus enlevée, l'ensemble est assommant.
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C'est le 1er livre que je lis d'Annie Ernaux. S'il décrit bien des aspects de la vie dans une une petite ville de province française des années 1950, j'ai trouvé cela assez ennuyeux. Pourtant plusieurs situations et détails pouvaient m'évoquer des souvenirs personnels. Il faut surement lire entre les lignes pour apprécier.
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Après avoir été bien déçu par le livre (1) de Patrick Modiano que j’avais lu dans la foulée de sa nomination au prix Nobel de littérature en 2014, voilà que l’histoire ce répète avec celui d’Annie Ernaux, lauréate de cette année. Deux ouvrages trouvés dans la bibliothèque de mon épouse me permettront de mettre ma culture à jour. Ils ne sont pas biens gros, je les estime à moins de 20 000 mots chacun. Je commence par les feuilleter. D’abord « La Place » qui s’avère être la chronique de la vie du père de l’autrice et de sa relation avec elle. Très peu passionné par cette histoire familiale débitée sans aucun lyrisme, je me tourne vers l’autre petit livre, « La Honte ». Celui-là commence un peu à la Camus : Mon père a voulu tuer ma mère un dimanche de juin, au début de l’après-midi. Enfin, ça bouge ! Mais non, cela se conclut par une banale promenade à bicyclette dans la campagne environnante. Ensuite, comme dans le livre précédent, on y va de la relation au monde d’une jeune-fille pauvre mais douée, maladivement honteuse de sa classe sociale. Le thème de la honte est omniprésent, on ne voit pas toujours pourquoi, si ce n’est justifier le titre de l’opuscule tout en essayant de donner une cohérence à des anecdotes sans trop de rapport les unes avec les autres. Ce n’est guère palpitant comme sujet mais au moins devrait-on se régaler par la beauté des phrases, leur rythme, leur sonorité, voire leur poésie. Au lieu de ça, un amas de banalités égrenées en phrases courtes et plates, une énumération de petits faits sans importance, l’évocation d’un temps qui ne peut intéresser que la personne qui se remémore un passé reconstruit.
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Coup de cœur ! les 10 premières pages m ont laissé septique je me suis même demandée si je continuerai ce livre… et passer la 10e page je ne pouvais plus le lâcher. ce livre nous rappelle notre rapport au temps. quel chef d œuvre ! à lire et relire !
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Un recueil de textes courts par une trentaine d’écrivains et écrivaines, sur le thème du train et du chemin de fer, en soutien aux cheminots en grève en 2018. Comme souvent dans ce genre d’ouvrage, il y a du très bon et des textes moins mémorables, mais l’ensemble est plutôt plaisant à lire, et engagé.
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A l'heure où le droit à l'IVG est remis en question, cette lecture est très intéressante. C'est un texte à lire. L'autrice y raconte son expérience quand elle était étudiante dans les années 60 en pleine interdiction. Comment elle a dû se débrouiller. C'est très court et très poignant. A recommander.
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