AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Anton Tchekhov (1354)


J' avais passé par différentes administrations, mais mes dix emplois se res-
-semblaient comme des gouttes d' eau : il fallait rester assis, écrire, entendre
les observations bêtes ou grossières, en attendant le jour qu' on me renvoyât .
Commenter  J’apprécie          20
Je lui répondis :
-Vous me flattez, Excellence, en supposant que je puisse m' envoler dans
les airs .
Commenter  J’apprécie          20
TREPLEV : La pièce est terminée.
ARKADINA : Pourquoi tu t’énerves comme ça ?
TREPLEV : J’ai dit que la pièce était finie, c’est terminé !
ARKADINA : Mais qu'est-ce qui te prend ?
TREPLEV : Pardon ! J’avais oublié que seuls de rare
s élus ont le droit d’écrire des pièces et de les jouer sur scène !
ARKADINA : Qu’est ce qu’il a ? Qu'est-ce qui lui prend ?
SORINE : Traiter comme ça un jeune amour propre, sans raison. Pourquoi tu fais ça ?
ARKADINA : Qu’est ce que je lui ai dit ?
SORINE : Tu l’as blessé. C’est un crime !
ARKADINA : Il nous avait prévenus lui-même que c’était une plaisanterie. Je l’ai donc pris comme une plaisanterie. Maintenant tu veux me cracher dessus, eh bien vas-y !
SORINE : Tout de même, tu ne peux pas te comporter comme ça, merde ! C’est une pièce !
Commenter  J’apprécie          20
La paresse et l'oisiveté, c'est contagieux!
- (Oncle Vania) -
Commenter  J’apprécie          20
L'actuel Commandant de l'Île, le général Kononovitch, est résolument opposé aux châtiments corporels. Lorsqu'on soumet à son approbation les condamnations des directions de police et du tribunal de Khabarovsk, il écrit d'ordinaire : "Approuvé, à l'exception du châtiment corporel." Malheureusement, faute de temps, il visite très rarement les prisons et ignore avec quelle fréquence on inflige les verges dans son Île, et même à deux cents ou trois cents pas de sa résidence ; il ne juge des peines infligées que d'après les bordereaux. un jour où je me trouvais dans son salon, il me dit en présence de certains fonctionnaires et d'un ingénieur des mines de passage : "Chez nous à Sakhaline on ne recourt que très rarement aux peines corporelles. Presque jamais."
Commenter  J’apprécie          20
Des dames de leur connaissance s 'émurent et se mirent à checher pour Anne un
bon mari ;et l 'on découvrit bientôt Modeste Alexéiévitch,ni jeune,ni beau,mais riche . .
Commenter  J’apprécie          20
Et les nuits,elle pleurait .La pensée obsédante la torturait qu 'on chasserait son père
du lycée à cause de son vice , qu 'il ne pourrait pas survivre à cette déchéance et
mourrait comme sa mère .
Commenter  J’apprécie          20
Elle avait épousé un homme riche;mais elle n 'avait pas
d 'argent.Sa robe de mariée avait été faite à crédit et quand,aujourd'hui,son père et ses frères l 'accompagnaient ,
elle avait compris, à leur mine, qu 'ils restaient sans le sou .
Commenter  J’apprécie          20
Son voyage avait duré quatre ans,et,dans ces quatre années,j 'avais joué,il faut le confesser,dans ses relations un rôle peu enviable,étrange .Lorsqu 'elle se faisait
actrice,lorsqu 'elle m 'avait écrit son amour,lorsque l 'esprit de dissipation s'emparait
d 'elle,et qu 'il fallait,sur sa demande,lui envoyer ou mille ou deux milles roubles ;
lorqu 'elle m 'écrivait sa détermination de mourir,puis la mort de son enfant, je per-
-dait chaque fois la tête et me contentais de penser beaucoup à elle et de lui écrire
de longues et ennuyeuses lettres ,que j 'aurais pu ne pas lui écrire .Et pourtant ,je
remplaçais son père,et je l 'aimais comme ma fille .
Commenter  J’apprécie          20
LIOUBOV ANDREEVNA
Il faut être un homme à votre âge, il faut comprendre ceux qui aiment. Il faut aimer soi-même... tomber amoureux! (Avec colère :) Oui, oui et ce n'est pas de la pureté, vous n'êtes qu'un petit garçon, un type ridicule, un avorton....

TROFIMOV, épouvanté
Mais qu'est ce qu'elle dit ?

LIOUBOV ANDREEVNA
" Je suis au dessus de l'amour "! Vous n'êtes pas au dessus de l'amour, vous n'êtes tout bonnement q'un empoté, comme dit notre Firs. Quand je pense, à votre âge, ne pas avoir de maîtresse!...

TROFIMOV, épouvanté
C'est affreux! Mais que dit-elle? (Il se dirige rapidement vers la salle, la tête dans les mains.) C'est affreux... Je n'en peux plus, je m'en vais... (Il sort, mais revient aussitôt.) Tout est fini entre nous!

Il va vers le vestibule.

LIOUBOV ANDREEVNA, criant derrière lui.
Pétia, attendez! Que vous êtes drôle! C'était une plaisanterie, Pétia! (On entend quelqu'un monter vivement l'escalier, dans l'entrée, puis rouler en bas avec fracas. Ania et Varia poussent des cris, mais très vite, on entend des rires.) Que se passe-t-il ?

Ania entre en courant

ANIA, riant.
Pétia est tombé dans l'escalier!

Elle se sauve.

LIOUBOV ANDREEVNA
Quel drôle de type, ce Pétia...
Commenter  J’apprécie          20
Mon père est mort, j'ai vieilli ; tout ce qui m'a charmée, flatté, tout ce qui a nourri mon espoir - le bruit de la pluie, les grondements du tonnerre, les rêves de bonheur, les entretiens sur l'amour -, tout cela n'est plus qu'un souvenir et je ne vois devant moi qu'une plaine vaste et déserte ; dans cette plaine pas une âme qui vive, et là-bas l'horizon est sombre, effrayant...
Un coup de sonnette... C'est Piotr. Quand je vois les arbres en hiver et que je me rappelle comme ils verdissaient pour moi, l'été, je murmure:
"Mes chéris !"
Et quand je vois des gens avec qui j'ai passé mon printemps, je suis prise de mélancolie, j'ai chaud au cœur et je murmure la même chose.
Commenter  J’apprécie          20
Le Russe est très enclin aux pensées élevées, mais, dans la vie, dites-moi, pourquoi en reste-t-il si bas ? Pourquoi ?
Commenter  J’apprécie          20
L’aiguillon humain est plus à craindre que celui du serpent,
Commenter  J’apprécie          20
Oh ! comme je voudrais ne plus me souvenir de rien ! Arracher de mes épaules cet habit tout usé, dans lequel je me suis marié, voilà trente-trois ans !.... (il retire son habit d’un geste rageur) et c’est là-dedans que je fais toujours des conférences dans un but de bienfaisance...
Commenter  J’apprécie          20
On a demandé à ma femme de me faire prononcer ici, dans un but de bienfaisance, une conférence sur un sujet accessible à tous. On veut une conférence, eh bien, va pour une conférence, pour ma part, cela m’est parfaitement égal.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai toujours cru que la richesse se sent, que les richards doivent avoir un sens particulier, inconnu aux pauvres. Il m'était souvent arrivé de passer en voiture devant le grand verger de Nadejda, dominé par le vaste et lourd château aux fenêtres toujours voilées, et de me demander ce qu'elle ressentait à cet instant précis, s'il y avait du bonheur derrière ces stores, etc. Un jour, je la vis de loin, revenant dans un léger cabriolet attelé d'un beau cheval blanc qu'elle conduisait, et je ne fis pas que l'envier, pêcheur que je suis, je trouvai même à sa façon de se tenir, à ses gestes, quelque chose de plus qu'aux gens fortunés. Ainsi, au premier coup d'oeil, les personnes naturellement serviles trouvent-elles un air racé au physique commun de quiconque a plus de répondant qu'eux.
Commenter  J’apprécie          20
Cette beauté était inaccessible, avait l'air sévère, souriait rarement, mais alors si elle souriait, elle "ranimait de son sourire la flamme mourante des bougies"...C'était maintenant une vieillarde cacochyme et bavarde avec des yeux aigris et des dents jaunes...Pouah !
C'est révoltant ! pensait Bakhromkine en griffonnant machinalement avec son crayon sur du papier. Aucune volonté malveillante ne fait autant de crasses à l'homme que la Nature. Si cette beauté avait su alors qu'avec le temps elle se transformerait en quelque chose d'aussi minable, elle serait morte d'horreur..."
Commenter  J’apprécie          20
Mais voici qu'au sommet d'une colline apparaît un peuplier solitaire; qui l'a planté, ce qu'il fait ici. Dieu seul le sait? On avait du mal à détacher les yeux de sa silhouette élancée et de son habit vert.
Commenter  J’apprécie          20
Châtain clair, bouclé, tête nue, dépoitraillé, Dymov paraissait beau et d'une force extraordinaire ; chacun de ses mouvements indiquait le polisson et l'hercule, sachant son prix. Il remuait les épaules, mettait le poing sur la hanche, parlait et riait plus fort que les autres avec l'air de se préparer à soulever de la main un objet très lourd pur stupéfier le monde entier. Son regard ironique, égaré, glissait sur la route, le convoi et le ciel, sans s'arrêter sur rien, et semblait chercher une victime à tuer par désœuvrement ou un objet de moquerie.
Commenter  J’apprécie          20
Qu'est-ce que l'être ? L'être est ce qui est par soi-même et ne nécessite aucune intervention extérieure pour sa réalisation.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anton Tchekhov Voir plus

Quiz Voir plus

Le clafoutis de Tchekhov

Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

Nikita
Volôdia
Fiodor
Boris
Andreï

10 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Anton TchekhovCréer un quiz sur cet auteur

{* *}