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Critiques de Antonio Muñoz Molina (234)
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Dans la grande nuit des temps

Trop de pensée présent ou passé, pas assez de dialogue.

On s'y perd .
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Pleine lune

Ce roman, bien écrit par ailleurs, fût trop difficile à cause du thème d'une agression sur une enfant. Je n'ai donc pas été capable de le terminer. Ce genre de réalité, pénible à penser, encore plus pénible à en connaître les détails et le côté malsain de ces meurtriers pédophiles, fût très pénible. Mais pour un club de lecture, j'ai quand même tenté d'en lire le plus possible. C'est pas nécessaire de s'imposer de telle lecture et ce roman est sorti rapidement de ma bibliothèque.
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L'hiver à Lisbonne

C’est avec nonchalance que l’auteur nous amène péniblement à Lisbonne. J’avais choisi d’emporter ce livre dans ma valise pour savourer méticuleusement une écriture de circonstance dans la capitale lisboète, mais j’ai du attendre les 3/4 du récit pour qu’enfin l’action se déroule à Lisbonne. Le temps que l’on y arrive je venais à peine de repartir. Ma stratégie rigide de lecteur obsessionnel a failli marcher. De toute façon de Lisbonne nous n’en avons que de furtives descriptions de rues ou de bâtiments : à peine une demi page. Pour le reste c’est la brume, le froid et l’humidité océanique qui sont plutôt mis en avant et utilisés pour créer une ambiance enveloppante, noire et propice au récit policier développé ici de manière kaléidoscopique. L’auteur multiplie les flash-back et les ellipses pour ciseler son intrigue, sauf dans la dernière partie où, pour marquer l’approche haletante de sa résolution, il optera pour une linéarité de la narration.



N’étant définitivement pas un lecteur assidu de ce genre de littérature, je n’ai pas pris un plaisir intense à la lecture. Tout y est pourtant : le gin, le jazz, les cigarettes, les revolvers, les personnages crapuleux qui ont une tendance lourde à ne pas pardonner, les dettes, l’engrenage. Bref je n’ai pas été surpris ni intrigué. Heureusement que Molina fait preuve à différents endroits d’un humour débridé qui permet de sauver un peu cette histoire dont on ne se sort que laborieusement.
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Comme l'ombre qui s'en va

Troisième roman étranger de cette rentrée littéraire, avant d'attaquer quelques français (Del Amo, Tuil, Sylvain Prudhomme et Céline Minard, dont j'avais adoré 'Faillir être flingué'). Je ne connaissais pas Antonio Munoz Molina, même si j'avais lu ici ou là quelques articles particulièrement enthousiastes sur 'Dans la grande nuit des temps'. J'ai été séduite par cette longue enquête consacrée à l'assassin de Martin Luther King, James Earl Ray. A travers le portrait de cet homme discret et solitaire, Molina brosse un magnifique tableau de Lisbonne, au printemps 1968. La langue est superbe, d'une impressionnante richesse, servie par une traduction de grande qualité. J'ai tout particulièrement apprécié la construction du roman: les chapitres alternent entre l'aspect strictement biographique et l'intime, la description de la cavale de Ray après son forfait et la naissance de la vocation d'écrivain chez Molina. Une lecture que je recommande.
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Le sceau du secret

L'histoire se passe vers la fin de l'époque franquiste. La difficulté de garder un lourd secret est révélée à la fois par le caractère du protagoniste, jeune homme de Jerez qui va étudier le journalisme à Madrid, et par le caractère secret de cette époque de conspirateurs de tout acabit. Question de survie pour tous à la mesure de ses moyens. Espagne encore sous la dictature en même temps que se profile à l'horizon des changements importants en France et au Portugal (révolution des œillets...). L'espoir de l'ouverture à la liberté pour cette Espagne qui a tant souffert pendant cette période noire de son histoire, se manifeste avec la mort du dictateur. Littérature engagée...
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Le royaume des voix

Dans la foulée, j'ai lu un deuxième livre de cet auteur, qui m'a légèrement moins plu. Ce roman se passe toujours dans le même village andalou et comporte aussi une belle histoire d'amour.
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Pleine lune

Livre très étrange.

Beaucoup, trop, de narrations.

Une fin que je cherche encore à comprendre.

L'histoire de base est bonne, mais le récit trop compliqué, ça part un peu dans tous les sens, on s'enfonce dans des détails complètement inutiles à l'histoire.

C'est brouillon, difficile à lire.
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Pleine lune

Livre d'une grande dureté : l'écrivain fouille dans les entrailles de ses malheureuses victimes comme dans la tête de ses personnages. Tout est mis à nu. Aucune distance n'est possible. On est happé par ce roman noir et poisseux. Dans un style touffu, où les idées fixes tournent encore et encore sur les pages, obsédantes, sans issues.
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Dans la grande nuit des temps

Je suis restée sur ce quai de gare sur lequel Molina fait entrer en scène son personnage.

Je suis probablement passé à côté, à renouveller plus tard.
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Le vent de la lune

"Le vent de la lune" de Antonio Munoz Molina. Un livre de souvenirs de l'adolescence d'un jeune espagnol ...

Ça nous rappelle tellement de choses... et c'est bien écrit et bien traduit.

Extraordinairement bien écrit.

Pour les vieux de mon âge, un rappel des souvenirs de notre adolescence même si ce roman se passe en Espagne.

Une belle critique de la société espagnole des années 1960; société pas si éloigné de la notre.

Un auteur génial. Un roman (autobiographique, sûrement ...) avec un climat de douceurs familiales mais

avec une difficulté d'accepter les différences, un poête chez les cultivateurs !!!!

Tout simplement passionnant.

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Tes pas dans l'escalier

Comment dire ? J'ai lu toutes les critiques et je comprends le point de vue de chacun des lecteurs... C'est un livre écrit au présent, en des phrases simples et claires qui s'enchaînent facilement. Elles sont le plus souvent déclaratives ou descriptives. C'est très bien écrit et j'y ai trouvé du plaisir.

Mais ce présent perpétuel finit par clocher et la répétition des faits, pensées et propos par lasser. Pourtant, le passé est bien présent lui aussi, peut-être même trop, puisque l'on ne parvient pas toujours à discerner le moment où se situe le discours du narrateur. Le futur est lui aussi évoqué à maintes reprises, mais sans offrir davantage d'ouvertures à la pensée et de perspectives à la vie. À côté du temps et de l'attente,

j'ai le sentiment qu'une autre thématique importante est celle de la confusion, confusion des perceptions, en lien avec les propos scientifiques sur le fonctionnement du cerveau humain, et de la fragilité de ce que nous prenons pour des réalités intangibles. Faut-il y voir une critique de nos temps présents ?

Je referme le livre sans aucune certitude par rapport à l'histoire elle-même. Le narrateur nous a-t-il menés en bateau depuis le début ? Peut-être que oui, peut-être que non, est ce simportant de le savoir ? Qui sort de la voiture et monte l'escalier à la dernière page ? Que celui qui a compris me le dise !
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Tes pas dans l'escalier

J'ai tout d'abord été très séduite par le style de ce livre et très vite intriguée par le mystère qui hante cette histoire . J'ai imaginé divers scénarios pour expliquer l'absence de Cécilia. J'ai espéré trouver des clés au fil de la lecture , mais j'ai fini par me lasser d'attendre et de ne rien voir venir . Au final , la lecture de ce livre m'a mise plutôt mal à l'aise et j'avais hâte de le terminer . J'ai eu beaucoup de mal à suivre les méandres de la pensée du narrateur, à comprendre les raisons de sa solitude dans cette ville où il avait rêvé de commencer une nouvelle vie en compagnie de la femme qu'il aime et qui n'arrive jamais ...
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Tes pas dans l'escalier

Un roman délicat d'un homme qui attend sa femme à Lisbonne après avoir quitté New-York. On trouve dans ce roman le passage d'une vie passée, la vie dans une mégapole, intense et riche à ce passage à une vie à l'abri du tumulte dans la quietude et le repos des rues anguleuses et rafraichissantes de Lisbonne. Mais un Lisbonne qui sonne creux sans Cécilia, l'amour attendu du narrateur qui n'existe que dans les souvenirs de cette vie de leur amour naissant à New-York. On échafaude des hypothèses. On pourrait être dans la peau d'Alain Delon dans soleil trompeur. Il y a quelque chose qui cloche dans cette douceur Lisboete. Il me reste quelques pages pour le découvrir. En espérant que l'attente vaudra cette mise en bouche.
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Tes pas dans l'escalier

Bonjour les gens-qui-lisent !

Je viens de m'inscrire il n'y a que quelques minutes, après quelques années de consultations, recherches, notations.

Bref, ayant terminé "Tes pas dans l'escalier", je me permets deux remarques:

La première étant que je ne comprends pas pourquoi cet auteur de tant de chefs d'œuvres (évidemment en premier "Dans la grande nuit des temps", et quelques autres que j'ai aussi lus), n'a pas encore été "nobélisé" :-((

La deuxième étant que comme vous avez lu ma première, j'ai été très gêné, malgré toutes les qualités etc etc, par mes souvenirs du film de Alain Raisnais, "Mon oncle d'Amérique", conçu avec la collaboration de Henri Laborit (Cecilia ?), rats/humains dans labyrinthe, parallèles USA/ Europe, avenir/passé, dégénérescence mémorielle... Après avoir bien plongé dans ce livre, j'avais un peu l'impression d'une espèce de plagiat.

A-M-Molina a quand même l'art de mettre les événements récents d'un monde dispersé en quelques phrases parfaites.

Avec lui on comprend la différence entre roman(s) et littérature !
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Un promeneur solitaire dans la foule

Un promeneur solitaire dans la foule est un journal ou l'auteur délivre les images qu'il voit au quotidien dans ses déambulations dans Madrid, Paris ou New York.



Aucune histoire, aucune intrigue, c'est vide. Juste une succession d'impression, de sensation, pas assez pour donner du corps a ce livre. Je n'ai terminé de journal que parce que j'avais apprécié l'auteur dans L'hiver à Lisbonne
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Un promeneur solitaire dans la foule

expressive, un documentarisme journalistique et une plongé dans la culture. En raison de ces états divers et

La narration, la description et la méditation intègrent la méthodologie de exercice littéraire brillant marqué par une curiosité vitale, une confiance en soi expressive, un documentarisme journalistique et une plongé dans la culture. En raison de ces états divers et de son ironie cachée, un livre captivant, mais difficile. C'est un livre d'artisan, différent, au style très libre et unique. Mais ce n'est pas un roman. C'est un monologue intérieur qui boit de la réalité et tente de refléter le monde dans lequel nous vivons. On y entends ces voix celle, narrative de l'auteur se mélangeant aux voix de la ville moderne et à celles de son passé;

Ecriture extrêmement dense , parfois volontairement confuse et soulante, voir obsessionnelle. Plus qu'une lecture L'auteur propose une expérience de lecture singulière.

Pour moi une expérience forte ,presque inoubliable ou Muñoz Molina sur un rythme lent de sonate, propose des images qui dénoncent la destruction du monde livre un chant poétique à l'écologie non sectaire à amour de la vie, tout en nous donnant des indices sur la façon dont il est devenu lui même écrivain par rapprochement avec Poe, Pessoa, De Quincey, Whitman, Dickens, Lorca...

tout cela donne certes un livre clivant, difficile, que vous pourrez détester ou adorer.

J'essaye quand même de raconter les grands traits de cette narration:

C'est un livre qui ouvre de nombreuses portes, et qui nous mènera à une multitude d'auteurs que, probablement, nous n'avons pas encore lus. L'auteur nous raconte l'histoire d'un narrateur qui suit un marcheur anonyme à travers la ville, qui prend des notes, mémorise toutes sortes de stimuli audiovisuels (j'achète de l'or et de l'argent, par exemple, des matériaux de démolition purs) et fouine les gros titres des journaux des gens à côté de lui dans le métro. On ne connaît pas le nom du narrateur ou du marcheur, mais on sait ce que ressentent Thomas de Quincey, Charles Baudelaire, Fernando Pessoa, Edgar Allan Poe, James Joyce, Walter Benjamin, Herman Melville, Federico García Lorca ou Walt Whitman. Tous ces écrivains, justement, sont des descripteurs et ils nous pont parlé, dans de nombreux cas, de villes qu'ils ne connaissaient pas ou qu'ils affrontaient pour la première fois, et c'est là que réside une grande partie du secret de ce livre, car souvent le la nous ne savons plus très bien de quelle ville il nous parle, car ce qu'il veut, c'est que nous comprenions comment nous ne connaissons pas nos propres villes et comment nous sommes des étrangers dans notre propre monde. Nous portons un téléphone portable qui nous fait baisser la tête qui nous isole du monde qui nous entoure et nous ne lisons pas dans la rue ce que la ville nous propose comme écritures : Nous ne lisons pas les publicités sur les murs qui cachent des vies entières. En marchant isolément, nous avons perdu la merveilleuse habitude d'écouter des conversations au coup par coup et d'imaginer d'où vient cette phrase et où elle va. Si nous analysons seulement la moitié d'une conversation téléphonique - celle de l'interlocuteur qui est à côté de nous - nous pouvons imaginer quelle était la question ou quelle aurait été la réponse. Les écrivains ne tirent-ils pas souvent de ces ficelles et ces bribes de conversations entendues pour construire leur propre monde? créer son propre monde à partir de celui de quelqu'un d'autre à peine entraperçu fait partie du génie de l' écrivain. c'est tout le contraire. Il sait que nous ne jouissons pas tous de son plaisir quotidien, et plutôt il nous dit qu'il est heureux comme ça, et que nous l'aimons aussi. Il est heureux ainsi, malgré une légère rechute d'une vieille dépression. Il a réalisé, dans la vraie vie, un cahier avec des coupures de presse et des publicités, des dessins et des photographies et peut être vu partiellement entre le texte. Et il semble qu'il ait passé un merveilleux moment avec cette expérience.

Muñoz Molina manie le langage avec tant d talent et d' habilité, que l'on peu lire ce livre de façon relativement fluide et facile malgré son étrange format.

S'il pouvait passer pour un vieux bougon ressassant que le "monde c'était mieux avant", et que "maintenant il va trop vite", ce n'est finalement pas l'impression qu'il nous laisse; au contraire. Il est un peu dépressif certes, mais il aime ça et nous dit que nous aussi on pourrait s'exercer à ce curieux exercice et en fin de compte aimer ça!
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L'hiver à Lisbonne

Histoire d'un amour aussi passionnel qu'impossible sur fond de jazz et de tableaux de maître.



La narration extrêmement descriptive encombre le fil de l'histoire qui peine à nous cueillir. On se perd dans des croisements de lieux et d'époques qui complexifient le tout pour pas grand chose. Ce n'est qu'à la bonne moitié de l'ouvrage qu'on commence enfin à se prendre à ce jeu de confession timide d'un pianiste de jazz amoureux d'un fantôme.
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Un promeneur solitaire dans la foule

[Une] somptueuse déambulation urbaine et littéraire.
Lien : https://www.lepoint.fr/cultu..
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Un promeneur solitaire dans la foule

De New York à Paris en passant par Madrid et Lisbonne, une singulière balade buissonnière.




Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Pleine lune

Je ne sais plus chez qui j'ai vu cet auteur? Pleine lune est un roman très particulier, une sorte de quête existentielle sur fond de polar, qui m'a un peu fait penser à Un roi sans divertissement de Giono pour l'ambiance et le propos, en partie. Ce roman raconte la traque d'un criminel crapuleux qui a assassiné une petite fille. C'est aussi l'inspecteur qui est à la recherche de son identité. Tout ça sur fond d'histoire de l'Espagne.
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