Citations de Ariel Holzl (245)
Puis miss Thistletea avait cassé sa pipe.
Une belle pipe en argile, qu’elle avait l’habitude de fumer avant de s’endormir. Elle était donc passée aux cigarettes.
N’est-ce pas par soucis d’égalité que les armes ont été inventées ? Pour que tout un chacun puisse s’éventrer, et se poinçonner, et s’entre-découper, dans un glorieux rééquilibrage des forces ?
En tant que nouvelle, et avec des années de retard scolaire, Dolorine partait battue d'avance.
pour y remédier, Monsieur Nyx l'avait encouragée à (poignarder) se bagarrer avec le plus grand élève dès le premier jour. Par la suite, s'arranger pour recevoir le plus de punitions possible et déclencher des batailles de nourriture au cours des repas n'était pas non plus à négliger.
Enfin, si tout le reste échouait, il lui avait expliqué comment se tailler un couteau à partir d'une brosse dents.
Le sombre fiacre était mené par un conducteur dont les bonnes manières et la conversation s'arrêtaient aux épaules, puisque tous les cochers de cette compagnie maudite avaient été proprement décapités par un baron irascible qui ne supportait plus leurs retards incessants.
Si le verre est moitié vide, je le remplis jusqu'à ras bord avec du sang. Si la vie me donne des citrons, je les presse dans les yeux de la première personne que je croise, jusqu'à ce qu'elle me rapporte des kiwis à la place.
J'aime bien les kiwis : ils sont verdâtres, et hirsutes, et chétifs, et ils s'écrasent très facilement entre vos doigts. C'est un fruit qui connaît sa place, le kiwi.
Les maris, c'est comme les chatons : ils paraissent mignons au début, mais ils grossissent, réclament de plus en plus d'attention et risquent même de vous faire des petits. Vous finissez par ne plus avoir qu'une idée en tête : noyer tout le monde
C'est peut-être difficile à comprendre pour un assassin, [...], mais tout ne peut pas se régler dans la vie en raccourcissant celle des autres !
La première année après la disparition de leur mère, les trois filles avaient vécu confortablement sur la dot mise de côté à l'intention du mariage de Tristabelle. L'aînée destinait cette somme à un futur époux avec autant de ferveur qu'un condamné au gibet tressant de ses propres mains la corde destinée à le pendre.
Ah, te voilà enfin ! la salue-t-il en venant lui ouvrir. Et pas une goutte de sang sur ta robe, quel miracle... Vu ton attitude d'aujourd'hui, je craignais que tu ne sois allée assassiner nos hôtes avant le souper !
Mais que reste-t-il à se dire? Des mensonges ordinaires? Ou de terribles vérités? Dans les deux cas, le destin ne les épargnera pas.
𝑪𝒉𝒂𝒄𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒔 𝒓𝒖𝒏𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒔𝒔𝒆̀𝒅𝒆 𝒖𝒏 𝒑𝒆𝒖 𝒅𝒆 𝒍'𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅'𝒖𝒏 𝒅𝒊𝒆𝒖 𝒐𝒖 𝒅'𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆́𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒊𝒏𝒅𝒊𝒔𝒑𝒆𝒏𝒔𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒂̀ 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆 𝒆𝒙𝒊𝒔𝒕𝒆𝒏𝒄𝒆 (...) 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒔𝒆𝒓𝒂 𝒗𝒆𝒏𝒖, 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒇𝒆𝒓𝒆𝒛 𝒓𝒆𝒏𝒂𝒊̂𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒊𝒆𝒖𝒙.
Il lui avait offert sa sensibilité et avec elle, un nouveau regard sur le monde. C'était là son dernier cadeau.
Un foyer suffit souvent à contenter le cœur, quelle que soit sa taille...
[...] on peut prendre plaisir à un jeu sans en sortir vainqueur…
Une reine doit toujours donner l’impression d’en savoir davantage que le reste du monde.
Parfois, à trop traîner avec les morts, j’ai l’impression que j’en oublie de vivre.
Les miroirs sont capables de confronter celui qui s'y regarde à de douloureuses vérités. Pas étonnant qu'on n'en trouve guère dans les royaumes...
Les autres éclipsiens arrivèrent comme des ennuis : l'un après l'autre, puis tous à la fois.
-_…. Comment avez-vous survécu?
- Comme tout le monde. Un jour après l'autre.
-Odd... souffle Ivy. Tes aveux prouvent à quel point tu es loin de tout ça. Ne te renferme pas dans ton propre esprit. […]
-Crois-en mon expérience, la culpabilité devient vite une prison. Et regretter des choix que d'autres nous imposent n'est que torture de l'âme. Tu as déjà mon pardon. Pardonne-toi également.