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Peut-être un peu trop d'attentes avec ce roman, vu les critiques très positives, et je crois que cela a biaisé un peu ma lecture. Entendons-nous bien, j'ai beaucoup aimé ce premier tome de Fingus Malister. C'est un roman jeunesse qui montre déjà, dès le premier tome, un potentiel assez énorme, mais je m'attendais à avoir un coup de coeur... J'avais eu le même ressenti avec le premier volume de la Passe-miroir, qui s'est ensuite révélé l'un de mes romans préférés. Donc, je me dis que cela pourrait aussi être le cas avec Fingus Malister. L'univers noir et en même temps drôle donne à cet univers jeunesse un petit quelque chose de plus, qui a de quoi charmer les adultes. On voit tout de suite que Fingus Malister n'est pas un roman comme les autres avec son héros pas si sympathique que cela. Fingus a des circonstances atténuantes : orphelin, héritier d'une famille maléfique, guère apprécié par les habitants de son village... Sa seule amie : Polly, une jeune sorcière adorable que j'ai grandement appréciée. le duo improbable va ainsi nous conduire dans différentes aventures ayant pour but d'aider Fingus à entrer dans une école de magie. Les situations cocasses et le caractère pas si facile que cela de Fingus rendent l'ensemble amusant. Bien qu'à un moment donné, on se dit que Polly est une jeune fille qui a une patience d'ange pour supporter un ami qui l'embrigade dans des aventures dangereuses et qui, de surcroît, la traite comme son sous-fifre. Mais Polly a une mission. Elle veut que Fingus reste dans le droit chemin. de là, on se dit qu'au final, la jeune sorcière serait peut-être bien l'héroïne cachée de l'histoire. Une révélation qui tend aussi à voir leur amitié sous une autre perspective. J'ai trouvé cela assez chagrin même si je pense vraiment que Polly aime Fingus car elle voit au-delà de ce qu'il projette. Polly devient, en quelque sorte, le Jiminy Cricket de sire Malister. Une influence positive mais aussi tenue. Et c'est vraiment cela qui m'a le plus intéressé dans le roman. Car en plus du côté loufoque et humour noir, l'évolution des deux personnages a un potentiel fou. Bedlam a aussi son charme. Et plus on apprend à découvrir le village des deux enfants, plus on a envie d'en apprendre plus. Il y a tellement de petits endroits mystérieux avec une histoire, liée de près ou de loin à la famille Malister, qu'on se dit qu'Ariel Holzl a de quoi s'amuser pendant un petit moment encore. Fingus Malister est donc une histoire avec un gros potentiel. Ce premier tome est charmant et pose bien les bases autant en ce qui concerne l'univers que l'histoire des personnages. L'humour noir et le côté fantaisie ont de quoi me plaire et j'attends donc de voir ce que la suite peut nous apporter. Plein de promesses, et d'aventures rocambolesques à n'en pas douter. + Lire la suite |