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Critiques de Arthur Rimbaud (268)
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Une saison en enfer

L’artiste nous raconte sa relation intense avec le poète à l’occasion du 150e anniversaire de la parution d’Une saison en enfer.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Une saison en enfer

Très bel objet livre ! Les photos, les dessins de Patti Smith , les manuscrits enrichissent une oeuvre déjà magnifique. Les poèmes sont pour beaucoup tout simplement fabuleux. Les lettres à la fin sont émouvantes et rendent Rimbaud tellement vivant ! Cette deuxième partie de vie d'aventurier à Aden Arabie est dingue. Quel destin !
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Illuminations

Je ne suis pas vraiment ce que l'on pourrait appeler un grand fan de poésie. Je lis principalement de la poésie pour me faire un avis sur des auteurs connus et j'y trouve parfois des oeuvres intéressantes mais je n'y passerais pas des heures à m'extasier.



Ce qui fait que l'introduction de mon livre m'a laissé plutôt surpris. Ce n'est pas la première fois que je vois une introduction aussi sérieuse en poésie mais je n'arrive pas à comprendre. Pour moi la poésie est un style plutôt léger que l'on doit aborder avec ouverture mais là on est à l'opposé même de cela.

Une fois cette introdution passée on ne peut pas dire que je sois arrivé en terrain habituel. Pas de vers, pas de rimes mais de la prose sans structure.

Toutefois, j'ai trouvé que c'était interessant. Intéressant et complètement drogué parce que pour arriver à tirer des images aussi illogique il faut être hors d'un état normal de conscience.



La surprise suivante fut le peu de longueur de l'oeuvre. Une soixantaine de pages puis l'on passe à de la correspondance avec ses proches puis sa famille. Qu'à cela ne tienne, la correspondance révèle un homme qui semble lutter avec sa destinée ( et à un moment où il n'écrit plus de poèmes ) mais je ne comprenais pas vraiment la logique non plus.



Il faut attendre de tomber sur la chronologie en fin de livre pour comprendre comment a vécu Rimbaud et le moins que l'on puisse dire c'est que la vie de bohème ne saurait mieux se décrire. Un coup il va à Paris puis il revient puis il repart ... Il vit avec Verlaine, lui fait quitter sa femme et son fils puis le sort du train lorsqu'il repart. C'est vraiment accrobatique et ceci explique la teneur de ses lettres qui montrent une vie pour le moins décousue.



Bref, un très bon recueil de poème bien qu'un peu court. J'ai apprécié les images surréalistes.
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Une saison en enfer

Patti Smith, qui lança les noces ardentes du rock brut et de la poésie, est dans son élément et fait merveille. Elle accompagne le texte intégral de dessins, de photos, et surtout d’écrits qui éclairent sur le cheminement du poète.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Cahier de Douai

"Le cahier de Douai" est beaucoup plus abordable que les poèmes que Rimbaud composera plus tard ("Illuminations", "Une saison en enfer"). Néanmoins, en lisant les annotations, on se rend compte que ses textes possèdent déjà une certaine complexité. Tout en nuance (par exemple dans "Les Effarés" où il ne se contente pas de dénoncer la misère), parodiant ici et là des poèmes que le lecteur d'aujourd'hui ne connaît peut-être pas (souvent ceux de Victor Hugo), Rimbaud aime bien cacher des plaisanteries qu'on ne perçoit pas du premier coup.

Il est bon de relire Rimbaud à la lumière des recherches les plus récentes et de se rendre compte qu'on est parfois allé un peu vite en besogne dans l'interprétation (par exemple en affirmant que "Le dormeur du val" est un texte antimilitariste).

Les trois lectures linéaires proposées (sur "Les effarés", "Première soirée" et "Roman") montrent en tout cas la même chose : Rimbaud aimait l'humour !
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Une saison en enfer

Patti Smith chanteuse, poétesse, écrivaine et musicienne américaine, souvent qualifiée de rimbaldienne, nous envoute avec son Une saison en enfer 1873.

Déjà 150 ans !...

Foudroyée par le poème alors adolescente, Patti Smith s'en empare, totalement, absolument, divinement, dans la collection Grande Blanche de Gallimard.

Dans cet ouvrage illustré qu'elle a entièrement conçu, elle a choisi de mettre en regard les poèmes d'Une saison en enfer avec des moments de sa propre histoire, grâce à ses dessins, ses photos, des documents, des textes inédits.

Se dessine ainsi la relation très particulière qu'elle entretient avec le poète depuis toujours, de sa grande inspiration, de son amour, de l'imaginer en amant (elle en rêve !), sa folie, sa vie, son chemin : Arthur Rimbaud !

Et avec douceur, humour et simplicité comme toujours.

Un livre d'art certes, mais un livre d'amour avant tout et pour "toujours et à jamais" !

Gros coup de coeur !!!





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Une saison en enfer

Une saison en enfer a 150 ans !

Ce recueil de poésie fulgurante fut imprimé à compte d'auteur à l'automne 1873 par Rimbaud, puis abandonné chez l'imprimeur de Bruxelles pour défaut de paiement. C'est grâce à Verlaine, qui avait reçu un des exemplaires des mains de Rimbaud, que le lecteur a pu découvrir ces textes.



Une saison en enfer contient tout de la poésie de Rimbaud : dans ces poèmes en prose, il transpose sa vie, ses sentiments, il les code dans un langage exalté. Ce classique de la poésie, où Rimbaud dit son projet, ses amours, sa vision de la langue, est composé des sections "Mauvais sang", "Nuit de l'enfer", "Délires I et II", "L'impossible", "L'éclair", "Matin", "Adieu". En quelques pages, on entre dans le cerveau explosif de ce jeune poète qui porte un regard très lucide sur ses écrits.

Son portrait brossé par la "vierge folle", derrière laquelle on devine son amant Verlaine, est un des textes les plus forts, les plus audacieux si on le replace dans son époque.



La suite sur Le Manoir des lettres.
Lien : https://lemanoirdeslettres.f..
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Oeuvres poetiques by Arthur Rimbaud

J'apprécie particulièrement ces ouvrages où un dossier pédagogique accompagne une oeuvre. Les informations pertinentes servent le texte d'un point de vue historique et social. Elles permettent aussi de découvrir les différents mouvements littéraires et artistiques en s'appuyant sur d'autres oeuvres. Dans ce classicoLycée, les éditions Belin- Gallimard abordent l'oeuvre d'Arthur Rimbaud, en prélevant des poèmes écrits en 1870-1871, et des poèmes extraits des recueils Une saison en enfer et Illuminations. Rimbaud est un poète de la seconde moitié du 19e siècle. Il a étudié à Charleville et a écrit ses premiers poèmes en latin qui lui valurent plusieurs prix. Il monte à Paris grâce à l'intervention de Paul Verlaine, son aîné de dix ans. Dans ses premiers poèmes écrit en 1870-1871, il adopte des formes traditionnelles (rimes, sonnets...) pour exprimer un critique virulente de l'ordre social, politique et religieux. Peu à peu, il abandonne le vers régulier pour le poème en prose. "A l'adolescent que je fus. A ce saint vieillard, ermitage ou mission. / A l'esprit des pauvres. A un très haut clergé. (extrait de Dévotion - Illuminations).

Arthur Rimbaud explore l'inconnu dans une nature symbolique. Il veut réinventer le monde dans un siècle encore enfermé dans une société corsetée. Arthur Rimbaud cultive son indépendance en cela il est considéré comme un poète maudit.

Remarquable !
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Illuminations

Toute première rencontre avec Rimbaud (eh oui à plus de cinquante ans !), excusez ma naïveté dans le domaine …. Et brandissant cette naïveté comme un bouclier, je vais d’emblée jeter un pavé dans la mare : Rimbaud a-t-il tenté de tuer la poésie avec ce recueil ? Je dis Rimbaud mais cela pourrait être un autre … car j’ai vu, dans certaines critiques, que la paternité de Rimbaud pour (certains de) ces poèmes était contestée.



Le moins que l’on puisse dire c’est que ces poèmes en prose (et là je vous épargne le débat sur poèmes en prose versus prose poétique) ne ressemblent en rien à la poésie de l’époque : pas d’unité du thème (ou des thèmes) qui rassemblerait les poèmes du recueil, si ce n’est cette volonté de rompre avec ce qui existait jusque-là, pas d’interlocuteur fixe, pas de « nobles sentiments », aucun des thèmes classiques en poésie traités ici, comme un amour malheureux, l’angoisse de la mort, la vacuité de l’existence, … Pire, Rimbaud affiche clairement son rejet du lyrisme, du romantisme et aussi de la vulgarité des sentiments « ordinaires » (par exemple rejet d’une certaine générosité dans le « conte » ou encore le poème « nocturne vulgaire »). Non, basta de tout cela, et Rimbaud écrit et hurle : ‘quel ennui, l’heure du « cher corps » et « cher cœur » ’. « Assez vu », nous dit un Rimbaud assoiffé de renouveau (« soldes » entre autre) et pris d’une envie de renverser les conventions établies (« déluge », « mouvements », …)



Les poèmes ne se soldent pas par une leçon, un sens, ou même un thème évident. Non ici les poèmes forment une suite successive, discontinue et somme toute assez incohérente de fragments, de rêveries, ou même d’hallucinations. Ils sont propices à mille interprétations ou à aucune, car c’est le danger d’une telle poésie.



Mais peut-être s’agit-il plus de faire vivre au lecteur une expérience ? On lit, on relit, on pose le livre, puis on reprend le poème. On croit alors le comprendre, mais toujours il y a la clausule abrupte, déstabilisante et souvent négative. Par exemple : « il y a enfin, quand l’on a faim et soif, quelqu’un qui vous chasse ». Ou le magnifique « la musique savante manque à notre désir ». On en perd son latin, on en sort dépité, désorienté, dérouté. Lecture perturbante et exigeante.



Et que dire de la forme de ces poèmes : phrases sans verbe (une pensée pour un de mes anciens prof de français qui visiblement n’avait pas lu Rimbaud) ou sans structure, néologismes inventés par l’auteur, mots anglais et allemands parsemés ci et là, tirets et parenthèses intempestifs et j’en passe. Rimbaud joue et revendique une grande liberté. La probable fameuse licence poétique, me direz-vous.



Et ces poèmes, alors ? Inclassables … Tantôt mystiques, prophétiques (par exemple le sombre « Je vois la suite ! Ma sagesse est aussi dédaignée que le chaos. Qu’est mon départ auprès de la stupeur qui vous attend ? »), voire complétement hermétiques . Certains me font penser aux koans du bouddhisme zen de la tradition Rinzaï (veillées, dévotion, h). D’autres sont truffés de références bibliques (vagabond, …) ou mythologiques (bottom, antique). D’autres encore, par leur simplicité et une certaine naïveté, ressemblent plus à des contes, des histoires qu’un enfant écrirait, si ce n’était une fois de plus ces clausules assassines … Et quand il a «embrassé l’aube d’été », quand « une fleur [lui] dit son nom », « quand il dénonce l’aube au coq », Rimbaud a des allures de petit prince, celui de Saint Ex, je trouve.



Mais c’est aussi une poésie descriptive qui dit le mouvement et le spectacle des villes modernes et monstrueuses, riches en nouveautés et en dramaturgie, tout comme chez Emile Verhaeren. Mais Rimbaud va plus loin en déconstruisant l’espace, en déstructurant le paysage, un peu à la façon des peintres cubistes. D’autres peintres viennent d’ailleurs à l’esprit comme Ensor (le poème « parade » par exemple), Munch ou même Van Gogh, avec les courbes de ses ciels et de ses champs. Ce n’est pas tout : la poésie de Rimbaud m’a fait penser, de nouveau en toute naïveté, aux bijoux de Wolfers (un bijoutier belge Art Nouveau) – notamment le très beau poème Fleurs - ou aux entrelacs des balcons des maisons Horta.



Et puis Rimbaud est aussi le roi des associations incongrus (préfigurant peut-être les surréalistes, je pense de nouveau à une artiste belge, Marianne Van Hirtum) et des oxymores. En veux-tu en voilà : les gouffres d’azur, les puits de feu, le bonheur insupportable, les herbages d’acier et d’émeraude, le pavillon en viande saignante sur la soie des mers et des fleurs arctiques et la sublime rose d’eau.



Alors, Rimbaud a-t-il tenté de tuer la poésie ?Peut-être a-t-il simplement voulu s’en moquer. Rimbaud, trublion et bad boy du XIXème siècle. Un véritable équilibriste qui aimait les risques :



« J’ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaines d’or d’étoiles à étoiles, et je danse. »



Il restera pour moi l’enfant terrible de la poésie française. Un enfant un peu triste parce qu’extrêmement lucide. Un enfant qui se réfugie dans ses rêveries et ses divagations poétiques, peuplées d’êtres imaginaires qui avancent en pagaille et dont Rimbaud nous dit « j’ai seul la clef de cette parade sauvage» …

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Poésies

Rimbaud c'est le vent des muses qui disperse l'inexplicable, la source du puits inépuisable et invisible d'où sortent ces vers de génie.

Voyance inaccessible au commun des mortels, mots insondables comme des hiéroglyphes interdits aux non-initiés d'un secret poétique bien gardé dans le seul coeur de Rimbaud.

Comme Villon, Rimbaud c'est la désinvolture, l'insolence, la rébellion permanente, mais à la différence de son glorieux aîné, Rimbaud n'est pas vraiment un poète voyou ou retors, plutôt un révolté de l'existence envers lui-même et tout ce qui l'entoure.

Narcissique, imbu de sa personne, certain de sa supériorité poétique, il renvoie ses précurseurs littéraires à leurs chères études, seul Baudelaire trouvant grâce à ses yeux.

Si son inspiration première se trouve dans son quotidien, elle ne tarde pas à déborder sur la situation politique de l'époque, entre guerres franco-allemande et révolution communarde.

Mais sa poésie complexe se veut avant tout universelle, évoquant les villes, l'univers industriel, la mer, les voyages imaginaires ou réels sans oublier de multiples petits tableaux poétiques de la vie des gens au gré de ses déplacements incessants.

Si Rimbaud révolutionne l'art poétique par les mots, les impressions, les sensations ou les sonorités, il se pose en instigateur du vers libre ou de la poésie en prose avec un ton novateur bien à lui, des genres peu développés à part par Baudelaire.

Mais l'hostilité du monde littéraire bien-pensant de l'époque et ses déboires conjugaux devenus d'encombrants faits divers, le font abandonner la poésie précocement. Le poète se fera voyageur, soldat, trafiquant, marchand, mais même éloigné des vers, il ne pourra s'empêcher d'écrire une correspondance nombreuse et gardera l'aura mystique du poète maudit en s'intéressant à l'islam et au coran.

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Poésies

Il y a du fiel chez le jeune Rimbaud, comme une insatisfaction perpétuelle à trop s'attarder sur son oeuvre. Ses mots, comme autant de peaux mortes sont ses mues. Matériau instable comme une pierre radioactive au rayonnement nocif, sa prose a quelque chose d'empoisonné, une vraie inquiétude. Son éternelle jeunesse rebelle n'est pas insouciante , parce qu' on dirait qu'il a toujours su, et joue à tourmenter notre bourgeoise sympathie. Il bouscule inlassablement nos attentes, fuit devant nous et lui , ne cède jamais à l' inertie, et finit par fuir l'écriture elle même, ce carcan maudit. Comme il ne faut s'habituer à rien, je ne peux pas m'installer confortablement en lisant Rimbaud, peut être suis-je trop lent, fatigué de le suivre dans sa fièvre créatrice et destructrice, trop d'impétuosité, trop d'intelligence. Je reste loin, étranger , distancé à jamais par cette langue insaisissable, j'arrive trop tard sur ses sonnets toujours déjà désertés.

Pourtant jeune écolier, son dormeur du val m'avait envoûté, et déjà dérangé je me souviens très bien, j'avais illustré ce trou de verdure d'un soldat étendu sous un arbre (que j'avais ajouté) et m'étais attardé exagérément sur sa blessure au point de traverser le papier avec mon feutre rouge, déjà je me sentais coupable de quelque chose.

C'est cet inconfort qui me trouble chez ce poète génial, cette capacité dérangeante de piquer notre curiosité en même temps que notre amour propre.

Lecture fiévreuse... âmes sensibles s'abstenir.

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Poésies

S'il y a un seul et unique livre à lire quand on a 17 ans et que l'on est sérieux, c'est bien celui-là. C'est le livre de la révolte de la jeunesse contre l'immobilisme des anciens, des déconvenues amoureuses dont l'on se venge. L'auteur vit dans un idéal inaccessible qui le fera rompre ses relations avec l'occident pour devenir contrebandier, vendeur d'esclave, loin de la civilisation. Il n'y reviendra que pour mourir et au début de la consécration. Toute sa vie est dans sa poésie. Dans notre époque actuelle, une piqure de rappel est obligatoire ? Rêvons grand. Ne rêvons pas de star Ac et autre.

« On est pas sérieux quand on a dix-sept ans

et que l'on a des tilleuls verts sur la promenade »
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Illuminations

La prose poétique ne la décrit pas: les illuminations ne sont pas des poèmes parnassiens. Ce sont des expériences, totales, fougueuses, des aventures où à chaque fois on risque sa peau: folie, brûlure, secousse, dégoût, vertige..



On ne se lasse pas de les lire, de les vivre par procuration. Comme le poète-enfant avec l'aube sentait "un peu son immense corps" et l'étreignait avant de sombrer dans un sommeil brutal de bête assouvie.
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Je ne suis pas venu ici pour être heureux : C..

Lecture difficile et triste de ces lettres de Rimbaud - impossible de les lire toutes d’un trait bien sûr comme un roman que ce livre n’est pas. Un fil conducteur: l’éternel manque d’argent, de sa période jeune poète ( arrêté sans billet à la descente du train il est conduit juste à côté de la Gare de Lyon à Paris en …prison! ) à sa période de marchand de l’autre côté de la Méditerranée. Puis son ennui profond et une solitude non moins cruelle dans un pays qu’il semble ne pas aimer, dont il supporte mal le climat, où il ne réussit pas dans ses affaires et qu’il ne peut quitter par manque d’argent… Il passe ainsi d’un projet à un autre sans guère plus de réussite. Le fait que l’on ne lise pas les réponses à ces lettres comme dans une relation épistolaire souligne le temps passé entre une lettre envoyée et la réponse reçue: 2 ou 3 mois!!! Un autre temps… Et puis sa fin de vie: chute de cheval et traumatisme du genou, cancer osseux amputation gangrène et à sa mort la famille qui devra payer la note de l’hôpital…Vous avez dit poète maudit ?
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Les Cahiers de Douai

Un grand merci aux éditions lelivrescolaire.fr et à Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique Jeunesse et jeune adulte de mai 2023.



Livre qui permet aux étudiants de BAC général et technologique de découvrir l'homme aux semelles de vent, Arthur Rimbaud et ses Cahiers de Douai.

22 poèmes que le poète carolo avait confié à Paul Demeny pour qu'il s'en débarrasse, et heureusement pour nous, ce dernier ne l'a pas écouté.

Parmi les poèmes il y a les célèbres pépites Sensation, Le Dormeur du Val, Ophélie, Ma Bohème.

Cette version permet aux étudiants de découvrir les textes tout en répondant à des questions et en faisant des exercices seuls ou en groupe, afin de se familiariser avec Rimbaud et de faire le parallèle avec d'autres poètes et artistes.

Il est enrichi d'une version numérique.



J'aurais aimé avoir eu à étudier cet ouvrage, et encore plus avec ces outils interactifs.
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Les Cahiers de Douai

Ce recueil de poèmes me rappelle mes études de littérature, j’ai adoré me replonger dans ce genre de lecture. Arthur Rimbaud est un auteur bien connu et redécouvrir sa plume, ici, m’a fait un bien fou.

Une plume légère, drôle parfois triste, un mélange de plusieurs émotions au fil des pages et des poèmes.



En dehors de ce recueil, le livre en lui même est parfait pour l’étudier, les documents supplémentaires aux poèmes apportent énormément d’informations et permet d’étudier l’écriture de cet auteur profondément.



Je le conseil à toutes les personnes qui voudrais découvrir notre culture littéraire classique.
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Poésies

Arthur, roi maudit de la poésie, amoureux violent de Verlaine, magicien de la fracture de la versification, maître dans l’art de la fugue loin des siens, marcheur solitaire, pauvre hère, héros moderne, marchand d’armes abandonné, gangrené de ces violences accumulées… On n’est pas sérieux quand on a 17 ans pour l’éternité.



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Poésies

Il est difficile de décrire l’expérience qu’est la lecture des œuvres majeures de Rimbaud.

Ses Poésies, mélange de naïveté, de bravade adolescente et de grâce, semblent le bilan de toute la tradition lyrique, à la fois magnifiques exemples de celle-ci et destruction de tous les vieux clichés. On a l’impression, en les lisant, que c’est un point de rupture : on ne peut plus ensuite écrire comme avant.

Justement, qu’écrire ensuite ? C’est la question que semblent poser les œuvres ultérieures de Rimbaud. Les Vers nouveaux m’ont bien moins plu, trop hermétiques à mon goût. J’ai l’impression d’être en face d’un langage nouveau qui se cherche, mais, à mon avis, sans vraiment réussir. Les recueils en prose, Une Saison en enfer et les Illuminations, sont au contraire des réussites absolues. Non qu’ils soient beaucoup plus clairs, mais la « prose de diamant » de Rimbaud (la formule est de Verlaine) crée des images extraordinaires.

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Les Cahiers de Douai

Tout le monde a forcément déjà lu un poème d’Arthur Rimbaud, ne serait-ce qu’à l’école. Eh bien, ce livre nous replonge directement dans l’ambiance des cours de français.



J’ai relu avec plaisir les poèmes présents dans ce livre scolaire. Parce que, oui, il s’agit d’un livre scolaire avec les notes de bas de pages pour expliquer les mots peu communs ou que l’on n’utilise plus guère.



Avec des exercices (bon là c’est moins sympa les souvenirs de classe) à faire seul ou en classe. Il y a un dossier pédagogique à la fin. On y découvre aussi d’autre artistes, poètes ou peintres.

Je ferai peut-être cet été (pendant mes vacances) un exercice qui me tente bien page 156 : « « Répondre à une lettre de Rimbaud », après avoir lu les lettres de Rimbaud à Georges Izambard et Théodore de Banville, écrivez la lettre de réponse de l’un d’eux au jeune poète ».



Il y a aussi beaucoup de contenu numérique sur un site dédié avec les poèmes lus, des explications et une partie réservée aux professeurs.



Merci Babelio et le Livre scolaire pour ce retour sur mes années de lycée.

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Les Cahiers de Douai

En complément de l'oeuvre intégrale, cette édition comporte un dossier pédagogique de 80 pages conçu pour les élèves de 1re ! Des activités d’appropriation – mises en voix, débats, productions écrites – favorisent la mise en activité des élèves et une approche sensible de l'œuvre. De nombreux prolongements culturels et artistiques sont proposés afin de multiplier les points de contact avec les poèmes. Des illustrations et une iconographie variée (le tout en couleurs !) rendent l'ouvrage agréable à feuilleter.
Lien : https://www.lelivrescolaire...
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