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Citations de August Strindberg (174)


ADOLF: Attention à ne pas aller croire que tu es la seule personne sensée dans un monde peuplé d'imbéciles.
TEKLA: C'est pourtant ce que chacun croit plus ou moins, non?
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KURT : Quel drôle de monde : c'est toi qui commets la faute - et c'est lui qui sera déshonoré...
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Depuis l'Ether sublime j'ai suivi la foudre
Et voyagé sur un nuage...mais
Le nuage est tombé, et je descends...
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LE CAPITAINE. – […] De bonne heure je me suis confectionné un sac où je fourrais toutes mes humiliations, et quand il était plein, à la mer ! Je crois que personne n’a essuyé autant d’humiliations que moi. Mais j’ai passé l’éponge, j’ai continué à marcher, elles n’existaient plus.
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KURT se lève. – Qu’en sais-tu ? Mais qu’est-ce que vous faites dans cette maison ? qu’est-ce qui se passe ici ? On dirait que les tentures ont une odeur empoisonnée, et on se sent mal dès qu’on entre. Je m’en irais, si je n’avais promis à Alice de rester. Il y a des cadavres sous les planchers, et je ne sais quel vent de haine qui vous empêche de respirer.
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LE CAPITAINE – […] Ce qu’il y a d’intéressant dans l’expérience, c’est que dès l’arrivée d’un étranger à la maison, nous nagions dans le bonheur… pour commencer…
ALICE. – Mais après ?
LE CAPITAINE. – Mieux vaut n’en pas parler.
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LE MONSIEUR. – Pauvre Gerda ! Dans des cas pareils, on n’a pas le droit de leur dire, aux hommes, qu’il y a une justice, une justice qui venge les affronts…parce qu’ils mentent quand ils disent qu’ils aiment la justice. Et il faut y aller doucement, avec leur saleté !
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La société obéit à la loi d'Archimède sur l'équilibre des liquides dans les vases communicants. Les deux surfaces tendent à venir au même niveau. Mais l'équilibre ne peut se produire que si la surface la plus élevée s'abaisse pendant que la plus basse monte. C'est à quoi tend l'effort social moderne. Et l'on aboutira ! Certainement ! Et après, la paix régnera.
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Deux mois de frottement avec d'autres humains, deux mois seulement ; et, grâce à la loi de la modification, il avait perdu la meilleure part de lui-même. Il s'était habitué à donner raison à tous pour éviter une rupture ; en lui avait surgi un homme sociable et souple – et sans caractère. La tête emplie de futilités, contraint de parler une langue abrégée, simplifiée, il reconnaissait que sa gamme idiomatique avait perdu les demi-tons, que ses idées s'étaient aiguillées sur de vieux rails usés, retournaient à la voie de garage.
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Au début, la disproportion entre ce qu'il était réellement et ce qu'on le croyait être lui parut plaisante ; mais lorsque, dans la suite, la froideur fut suivie d'actes hostiles, il en ressentit une influence défavorable à son état d'âme – comme si un nuage chargé de deux électricités eût plané au-dessus de lui, irritant son fluide nerveux, cherchant à l'anéantir en le neutralisant. Il subissait l'impression que les pensées de cette foule, orientées vers sa personne, avaient le pouvoir de l'abaisser peu à peu, de peser sur son estime propre, en sorte que le moment viendrait où il n'aurait plus foi en lui-même ni en sa supériorité intellectuelle, mais où il partagerait l'opinion des autres le tenant, lui, pour le dément et eux, pour les sains d'esprit.
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J'ai passé d'ailleurs les trois quarts de mon existence sur les lits : cela me permets d'arroser de sang ma. pulpe cérébrale, pour qu'elle pousse des boutons que je me plais ensuite, par amusement, à greffer sur les sauvageons des autres.
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Par expérience, il savait, certes, que la façon la plus aisée de conquérir les bonnes grâces d'une femme était de la laisser jouer à la maman, avec toutes les petites libertés intimes attachées à cet emploi.
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15 juin

Je descends dans Paris pour transformer un chèque en billets et en or. Le quai Voltaire vacille sous mes pieds, ce qui m'étonne. Je sais pourtant bien que le pont du Carrousel oscille sous le poids des voitures, mais ce matin, le mouvement se propage jusque dans la cour des Tuileries et dans l'avenue de l'Opéra. Certes, une ville vibre toujours, mais pour le sentir, il faut des nerfs aiguisés.
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(...) nous nous embrassons tellement que les gens de l'hôtel pensent que nous sommes amants, plutôt que mari et femme.
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Tekla (lui donne tendrement une petite tape sur la joue) – Veut-il se taire, ou je vais l’embrasser !
Adolphe, se défendant. – Allons, allons ! – Quelqu’un pourrait venir !
Tekla. – Qu’est-ce que ça peut me faire ! Je n’ai pas le droit d’embrasser mon mari, peut-être ? C’est mon droit le plus légitime.
Adolphe. – Oui, mais est-ce que tu te rends compte ? Nous nous embrassons tant qu’ici, à l’hôtel, ils ne croient pas que nous sommes mariés. Et nos disputes n’y changent rien ! Tous les amoureux en font autant, paraît-il !
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Et c'est ainsi qu'il s'élança dans la vie ! Pour se développer et malgré tout cela rester toujours tel qu'il était.
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LE CAPITAINE : [...]Mais peut-être pourrais-tu m'expliquer pourquoi vous, les femmes, traitez les hommes adultes comme s'ils étaient encore des enfants ?

MARGRET : Je ne suis pas bien savante. Mais c'est peut-être que vous êtes tous, les vieux comme les jeunes, les enfants des femmes...
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LAURA
Peut-être y a-t-il eu en moi une obscure aspiration à t’éliminer comme on élimine un obstacle. Tu crois découvrir derrière ma conduite un plan concerté ; il se peut qu’il existe sans que je le sache, il se peut aussi qu’il n’existe pas. Je n’ai jamais réfléchi à ce qui se passait, tout s’est glissé dans le sillon que tu as tracé toi-même. Aussi puis-je me déclarer innocente devant Dieu et devant ma conscience, même si en fait je ne le suis pas.
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« […] la solitude a du bon et du mauvais, mais quand personne n'exige plus rien de vous, on a sa liberté. La liberté d'aller et venir, de penser et d'agir, de manger, de dormir à sa guise. »
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ALICE. – […] Que veux-tu d’elle ? Rien. Tu ne veux pas baiser sa bouche parce que tu croirais en mourir. Quand tes pensées volent vers elle, c’est comme si la mort approchait. Et c’est la mort, enfant, c’est cette mort qui donne la vie.
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