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Critiques de Bruno Loth (108)
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Ouvrier, mémoires de l'occupation : volume 1

Les cas de conscience, la résistance, la situation de l’industrie : autant de thèmes qui voisinent ici, dans un ensemble qui demeure saisissant.
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Ouvrier, mémoires de l'occupation : volume 1

« 1938. Jacques est ouvrier aux chantiers maritimes de Bordeaux Bacalan. Progressivement, avec la guerre en perspective, il voit le monde du travail se durcir et les acquis du Front Populaire être remis en cause… Il continue toutefois à profiter pleinement de ses moments de liberté, avec son frère Marceau, et ses copains des Auberges de Jeunesse. Mais bientôt, avec la grande débâcle de juin 1940, Bordeaux va apprendre à marcher au pas de l’oie » (Quatrième de couverture).



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Initialement, il n’était pas prévu que Bruno Loth donne une suite à Apprenti. En effet, l’auteur explique dans les bonus d’album que son père ne souhaitait pas revenir sur cette période de sa vie puisqu’il y associe nombre de souvenirs douloureux. Pourtant, le travail de mémoire qu’avait réalisé Jacques Loth à l’occasion d’Apprenti semble l’avoir préparé à cette idée de partager d’autres souvenirs.



Ainsi, ce premier tome d’Ouvrier prolonge le témoignage du père de Bruno Loth. Nous l’avions laissé apprenti en 1937 sur le chantier naval de Bordeaux, nous le retrouvons ouvrier un an plus dans ce nouveau volume contenant ses Mémoires.



Le rythme de l’album prend le temps de s’installer. Ainsi, il lui faudra une trentaine de pages pour traiter la période couvrant l’année 1938 et une bonne partie de 1939 (jusqu’au 1er septembre 1939). Cette période précédant celle de l’occupation se consacre au quotidien de Jacques Loth, partagé entre le chantier naval, les moments passés en famille ou avec des amis. Ce long passage préalable à l’occupation souffre d’une narration saccadée : le fait est que le lecteur doit de nouveau s’habituer aux différents protagonistes en même temps qu’il prend connaissance de nouveaux souvenirs de l’époque (week-end en famille, congés payés employés à partir en vacances avec des amis…). On passe rarement plus de trois pages sur un même événement. Cette longue introduction pourrait se résumer à une succession d’anecdotes où l’on profite de nouveau de l’ambiance (nostalgique et joyeuse) que j’avais décrite sur Apprenti ; on pourra notamment profiter de quelques passages chantants (un chant scout, Maurice Chevalier…) auxquels Bruno Loth n’aura plus recourt par la suite.



Sitôt passée la date du 1er septembre 1940, le ton du récit devient plus grave mais la lecture gagne en fluidité. Deux raisons à cela : 1/ des temps consacré aux transitions entre les épisodes font leur apparition et 2/ le laps de temps qui s’écoule entre chaque souvenir est moins conséquent. Le récit trouve ainsi sa cohérence et son unité. Il nous conduit ensuite sans difficulté jusqu’à la fin de ce premier volet consacré aux « Mémoires sous l’occupation ».



Tout comme dans Apprenti, on est une nouvelle fois sensible à la présence d’éléments historiques connus (comme l’exode des Espagnols sous Franco, l’arrivée des troupes allemandes en juin 1940…) et sur lesquels l’auteur prend le temps de s’arrêter si besoin. Ces éléments narratifs aident le lecteur à se situer dans le temps. Enfin, l’ambiance graphique fait la part belle aux gris/blancs avec quelques touches récurrentes de couleurs pour rehausser et tonifier l’ensemble (...).
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Apprenti, mémoires d'avant-guerre

Nous sommes en 1936, à Bordeaux. Nous suivons Jacques, un jeune homme de 16 ans, dans son apprentissage sur les chantiers navals.

Jacques est plutôt un bon élève à l'école et ses parents espèrent qu'il va réaliser de grandes études. Mais le jeune homme, devant les difficultés financières de la famille va préférer s'engager dans les ateliers de construction navale. Il va apprendre son métier avec Bertin qui va lui montrer comment se servir des outils et toutes les choses à savoir à l'atelier de traçage.

C'est aussi la découverte du sens de la hiérarchie. Les nouveaux apprentis, les arpettes, sont gentiment bizutés par les travailleurs aguerris et Jacques va devoir apprendre à se faire respecter.

A la fin de la journée, Jacques enfourne le vélo retapé de son père et va à la rencontre des plaisirs de son age.



Inspiré de la vie de son père, Bruno Loth fait surtout de "Apprenti" le portrait d'une époque emblématique où le monde ouvrier est en plein changement.

C'est l'époque du Front Populaire. Une certaine douceur de vivre règne. Les ouvriers, par leurs manifestations, ont obtenus la semaine de 40h et les congés payés. Les gens profitent des petits moments de plaisir : bals, pique-nique, sorties entre amis et même virée dans les maisons closes...

Hitler et la future deuxième guerre n'ont pas encore atteint le moral de la population même si la montée du nazisme est évoquée dans les conversations.

Graphiquement, les couleurs majoritairement grises et beiges donnent une ambiance douce et quelque peu suranné.



C'est donc un album sympathique dont il est question ici, entre portrait biographique et chronique historique d'un temps où les choses paraissaient plus faciles.
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Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas,..

On monte en puissance. Une adaptation très bien menée en deux albums.
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Les fantômes de Ermo, volume 1/2

Dans cette œuvre captivante, Bruno LOTH transcende les frontières du temps et de l'espace en fusionnant habilement une trame narrative fictive avec les contours imposants de l'Histoire. Sa plume artistique, imprégnée d'une subtile touche surnaturelle, guide les lecteurs à travers un récit initiatique et humaniste d'une portée universelle. Ermo, jeune orphelin des rues assoiffé d'aventures, se retrouve propulsé au cœur de l'été 1936, rejoignant la troupe du mystérieux magicien Sidi Oadin qui sillonne l'Espagne en roulotte. Cependant, l'innocence de ce voyage initiatique se voit rapidement éclipsée par les tumultes et les périls, car le pays tout entier sombre inexorablement dans les tourments de la guerre civile. L'album offre ainsi une plongée immersive dans les méandres de cette période historique, enrichie par des personnages attachants et un arrière-plan documenté avec précision. Destiné aux adolescents et aux adultes avides de comprendre les intrications de la Guerre Civile espagnole, en mettant particulièrement en lumière le rôle joué par les anarchistes, cette bande dessinée se pose comme un incontournable, invitant chacun à explorer les pages de l'Histoire tout en se laissant emporter par la magie de l'imagination.
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Dolorès

La détresse humaine

La guerre d’Espagne, une époque que je connais peu

Juste de nom et quelques lectures autour de cette période noire

Détresse humaine

Rester ou mourir

Fuir et peut-être mourir

Fuir vers l’inconnu

Fuir… être indésirable… être vivant… être survivant

~

Voyage dans le temps via « Dolorès »

On remonte le fil d’Ariane

On redécouvre un pan de l’Histoire

Une tragédie qui s’amenuise dans notre mémoire car c’est loin tout ça, c’est du passé, c’est plus du tout pareil, ça ne se passerait plus ainsi…

Il suffit de regarder autour de nous pour constater que ce passé n’est pas si lointain, que ça n’a pas vraiment changé, que ça se passe toujours ainsi…

La guerre est toujours présente

La haine de l’étranger également

L’incompréhension domine notre monde

~

« Dolorès » est une enquête…

Une enquête humaine

Une enquête de famille

Une preuve d’amour

Une transmission

Un message d’amour

Un devoir de mémoire

« Dolorès » est une lecture bouleversante
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John Bost, un précurseur

Une BD intéressante pour découvrir John Bost et la genèse de ses foyers. Le contexte narratif est le recrutement d'un adjoint qui aurait en charge de seconder puis de succéder à John Bost. La BD revient sur le parcours atypique de John Bost et explore sa personnalité complexe. Nous découvrons ainsi ce qui a animé John Bost à devenir Pasteur, puis à créer les premiers foyers. La BD aborde aussi des thématiques comme le fonctionnement ou le financement des foyers.
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Dolorès

Histoire d'une personne âgée, Marie, en maison de retraite qui fait des cauchemars sur son enfance. En réalité, elle s'appelle Dolorès et Espagnole. Sa fille va chercher la vérité en Espagne.



Une belle histoire sur la guerre d'Espagne et entre mère et filles.
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Ouvrier, mémoires de l'occupation : volume 1

Suite des mémoires de Jacques Loth. En 1938, Jacques est ouvrier aux chantiers maritimes et la guerre se profile et arrive à Bordeaux avec l'occupation allemande. Cette DB retrace l'histoire d'un jeune homme ordinaire dans les années 1940 et du monde du travail ouvrier. On retrouve les aspirations, les difficultés, la vie de l'époque. Je trouve cette BD d'autant plus intéressante qu'elle se déroule dans une région que je connais bien. Les dessins sont simples et collent bien au récit.
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Viva l'anarchie, tome 1 : La rencontre de M..

Le duo Bruno et Corentin Loth dévoile enfin le deuxième volume du diptyque "Viva l´Anarchie ! La rencontre de Makhno et Durruti", publié par La Boîte à Bulles, un album plein d'action et d'intrigues qui raconte la rencontre historique entre deux figures de proue du mouvement anarchiste international.
Lien : https://www.actuabd.com/Viva..
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Viva l'anarchie, tome 1 : La rencontre de M..

C’est ce face à face qui permet aux Loth de revenir sur les combats, les mouvances complètement oubliées si tant est qu’elles aient été bien connues qui ont failli changer l’ordre des choses et ouvrir une voie nouvelle dans les rapports humains dont Bakounine sera le maître à penser.
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Guernica

C'est l'un des ravages les plus célèbres de la guerre d'Espagne, mais aussi l'œuvre de Pablo Picasso la plus connue. L'album de Bruno Loth en retrace les étapes, avec pédagogie et humanisme. Une réussite tout en sobriété.
Lien : https://www.actuabd.com/Guer..
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Guernica

Bruno Loth offre un instantané de ce malheureux jour [...] C’est toujours avec la même volonté de raconter la guerre, à hauteur d’hommes, qu’il déploie, dans un format à l’italienne, des dessins d’une belle simplicité et humilité, colorisés adroitement par son fils, Corentin, qui apporte un joli effet à l’oeuvre de son père, souvent caractérisée par une bichromie assumée.
Lien : http://www.bodoi.info/guerni..
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Guernica

La démarche de l’auteur s’avère à la fois semblable et différente de celle du maître. Le sujet demeure ; cela dit, plutôt que d’en faire une allégorie de la guerre et de la souffrance, il le présente dans toute son humanité. Ce ne sont pas des symboles qui souffrent, ce sont des gens [...] Un scénario intelligent et habilement construit, faisant preuve de beaucoup de sensibilité.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Guernica

Très lisible, porté par le trait précis et les couleurs directes de Corentin Loth (le fils du dessinateur), l’album est une réussite indéniable.
Lien : http://bdzoom.com/138933/lar..
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Ermo, tome 1 : Le magicien



Bande dessinée de petite taille, de Bruno Loth, qui nous raconte les aventures d’Ermo, jeune orphelin qui veut devenir magicien mais qui, malgré lui, va subir de plein fouet la guerre civile espagnole.

Sous des traits qui peuvent sembler trop simples, avec même l’apparence d’une histoire pour jeune public, l’auteur n’omet nullement la dure réalité de ce conflit naissant. La réalité est visible à travers la misère, comme par exemple le héros et ses deux amis (du début) qui sont des orphelins vagabonds ou encore ce pauvre homme page 3, sans jambes se déplaçant sur un chariot. Mais surtout le réalité de la guerre c’est la violence des mouvements de droite conservateurs, que sont les phalangistes, l’Eglise et l’Armée, qui sont prêts à tout pour reprendre le pays et rétablir l’ordre (le leur, cela va sans dire). Voyant la république naissante être contre leurs propres intérêts, ils préfèrent la mettre à terre. Et il semble pour terminer que l’auteur ne nous cache pas les violences qui sont les prémisses de ce conflit, que ça soit la destruction des biens ou même les affrontements décrits avec un certain réalisme.

Sa vision historique est ici assez originale. Nous ne sommes pas à Madrid, cadre majoritairement choisi pour les récits sur la guerre d’Espagne, mais dans un petit village du sud du pays qui semble très rural. Et pour une fois ce n’est pas le parti communiste qui est mis en avant, mais le mouvement du POUM, parti marxiste à tendance antistalinienne (il faut le noter), qui a l’air d’être implanté localement (avec même un maire élu dans la commune). On voit aussi comment cette jeune démocratie a déjà du plomb dans l’aile, avant même le début des hostilités. Dans la ville, la coalition des réactionnaires réussit à mettre la main sur le pouvoir (arrestation du maire qui est remplacé par le chef des phalangistes). D’un autre côté, on voit aussi comment les républicains ont pu y croire (car les soldats se sont rangés dans leur camp).

Maintenant il faut présenter en détail les personnages. Ermo, le héros, rêve de devenir magicien et a deux atouts dans sa manche, il est malin mais surtout il est accompagné par les spectres de ses parents morts. Cette part magique de l’histoire va, à plusieurs reprises, aider notre héros à s’en sortir, comme lors de l’évasion de la prison. Mais il y a un groupe d’artistes qui entoure le héros, qu’il s’agisse de Sidi (magicien), sa compagne Fina (guichetière et assistante du magicien), de la jeune fille Anabela, et pour terminer l’homme à tout faire Juan. Bien que ce ne soit pas le thème principal de ce premier tome, nous pouvons pressentir qu’Ermo s’est trouvé une famille dans ce groupe d’artistes. Du coté des gentils, on trouve des personnages secondaires : Manolo (père de famille) mortellement blessé pour s’être opposé aux phalangistes, le plus grand de ses fils qui fait face aux tueurs de son père pour le venger et en outre, nous avons le maire de la commune qui, lui, après avoir été libéré des geôles de l’armée, prend la tête des troupes fidèles à la république. Dans le camp adverse, on a des personnages très hauts en couleur : avec, d’une part le général Panceta (personnage petit et gros) rêvant de marcher sur la république et de tuer tous ses adversaires, mais qui finit caché sous un rideau et d’autre part son neveu Enrique (aussi gradé dans l’armée) qui doit tirer sur les syndicalistes et qui, après deux baffes, finit par dire « Vive le front populaire, vive l’anarchie ». Mais les deux méchants les plus importants sont Don Alejandro, chef des phalangistes, qui prend la place du maire de la commune, et son fidèle compagnon le père Martinez. Autant Don Alejandro cherche à devenir respectable sans y arriver, autant le père Martinez s’éloigne vraiment de son rôle de prêtre (éloigné donc de la charité chrétienne), jusqu’à refuser d’aider un mourant. Don Alejandro et le père Martinez auront une fin digne des fins de méchants dans les films (mais je n’en dis pas plus).

Et pour terminer, il me semble qu’il faut parler des couleurs. C’est une BD quasiment toute en noir et blanc (avec des nuances de gris), si ce n’est que les dessins sont accompagnés de plusieurs nuances de rouge qui tournent parfois au rose. Ce contraste permet trois choses : il attire l’œil du lecteur, nous rappelle ensuite les deux tendances qui s’affrontent, l’extrême droite avec la couleur noire et l’extrême gauche avec la couleur rouge, et enfin cela permet d’augmenter l’aspect dramatique de l’histoire (avec le rouge du sang, des flammes etc…)


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Les fantômes de Ermo, tome 2

Après Dolorès, Bruno Loth évoque à nouveau la Guerre d'Espagne, cette fois au coeur du conflit, à travers les yeux d'un orphelin embarqué dans un cirque itinérant. Vaste fresque fourmillant de personnages réels et fantasmés, avec une grande sympathie pour les anarchistes combattants.
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Les fantômes de Ermo, tome 2

Dernier ensemble d'une fresque authentique et majeure vécue à hauteur d'enfant, Les fantômes d'Ermo mélange habilement le destin des petites et grandes personnalités.
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Les fantômes de Ermo, volume 1/2

Mariant efficacement Histoire, aventure et pointe de fantastique, Bruno Loth permet de (re)découvrir la guerre d’Espagne à travers le regard d’un enfant. Pour savoir ce que deviendront Ermo et ses compagnons, rendez-vous dans le deuxième tome !
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Les fantômes de Ermo, volume 1/2

Avec Les fantômes de Ermo, l'auteur Bruno Loth a fourni un très gros travail. Ses dessins sont bien fournis, ses vignettes sont savamment cadrées et elles offrent parfois de jolis détails.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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