Citations de Camilla Läckberg (1233)
Nulle part aussi clairement que dans les films pornos n'apparaît l'importance que les hommes accordent à leur sperme. Il y est distribué à des femmes pantelantes et recueillies, bouches entrouvertes, comme si c'était un cadeau.
Un psychologue raconte que les enfants de parents alcooliques auraient tendance à développer un fort besoin de contrôle sur leur environnement du fait d'avoir été totalement impuissants face aux problèmes durant leur enfance.
Gösta ne pouvait s'empêcher de se demander comment tous ces Suédois, qui hurlaient avec les loups que les réfugiés ne devraient pas venir ici peser que nos ressources, réagiraient si la Suède était à feu et à sang et leurs enfants en danger permanent. Ne seraient-ils pas eux aussi prêts à tout pour les sauver ?
Dans un moment de faiblesse, l'idée de vengeance lui avait traversé l'esprit, mais il l'avait écarté presque immédiatement. Il savait par expérience que la vengeance n'apportait rien de bon, seulement davantage de noirceur.
Tôt ou tard, tout le monde devait répondre de ses actes.
Cette première fois ne fut pas aussi fantastique qu’elle l’est toujours dans les romans d’amour, mais elle fut un mélange de sentiments forts et d’embarras, comme dans la vraie vie.
Preben se tourna vers Elin.
- Où Elin a-t-elle appris tout cela ?
- De ma grand-mère, répondit brièvement Elin...
- Et que sait encore guérir Elin ?...
- Eh bien, à peu près tout, sauf les douleurs trop graves.
- Chez les hommes comme les bêtes ? s'enquit avec curiosité Preben
- Oui, dit Elin
Annoncer la mort d'un proche faisait partie des tâches poubelle absolues du policier et annoncer à des parents la mort de leur enfant était la pire de tout. Ça dépassait l'entendement. Personne ne devrait être forcé de délivrer de tels messages.
Les personnes en larmes ont le même effet sur autrui que les accidents de circulation.Personne ne peut s'empêcher de regarder.
-Ah, vous allez vous marier, quelle bonne idée !
Pas du tout, j'ai juste envie d'avoir une robe de mariée dans ma garde-robe. Pour mon plaisir personnel, pensais Erica vertement, mais elle garda le commentaire pour elle.
Maman et lui avaient un don, le don d𠆚ider autrui, il était de leur devoir de l’utiliser au maximum.
Tu parles d’un baratin. Pourquoi faire des enfants alors, si on n𠆚vait pas le temps de les voir?
Si on avait une boule de cristal qui nous montrait tout ce qu'on allait vivre dans sa vie, on n'aurait sans doute pas la force de se lever le matin. L'objectif est probablement qu'on reçoive la vie par portions. Qu'on reçoive les chagrins et les problèmes par morceaux juste assez gros pour pouvoir les avaler.
Les accusations, les mots durs, les injures, rien ne pouvait l𠆚tteindre. Qu𠆞st-ce que c’était, quelques heures d’insultes comparées à des années de culpabilité ? Qu𠆞st-ce que c’était, quelques heures d’insultes comparées à une vie sans sa princesse des glaces ?
Jacob la releva, prit son élan et frappa. L'air quitta ses poumons quand le poing heurta son ventre. Birgitta s'effondra. Il la regarda avec dégoût.
"Tu m'espionnes ? Putain de bonne femme ! Je t'ai pourtant interdit d'entrer dans cette pièce".
Il ne la laissa pas répondre. Il lui décocha un coup de pied. Birgitta leva les bras pour se protéger, le pied frappa son coude, et Jacob grimaça de douleur. Ses yeux s'allumèrent, brûlant de rage.
" Je viens d'acheter la boutique. Les horaires viennent de changer et vous terminez dans cinq minutes."
Si on n'ose pas prendre de risques, on n'ose pas vivre.
Erica se demandait comment les parents de Nea avaient accueilli la nouvelle.
Qu’est-ce qui était pire : savoir que la personne qui avait assassiné leur fille était
un voisin, un visage connu, quelqu’un qu’ils avaient fréquenté ? Ou un parfait
inconnu ? Probablement, ça ne comptait pas. De toute façon, leur petite fille
avait disparu.
Erica resta devant le portrait de la mère de Viola. Il la rendait à la fois
heureuse et triste. Heureuse car elle souhaitait à tous une mère dégageant autant
de chaleur. Triste, car c’était si loin de ce que sa soeur et elle avaient connu dans
leur enfance. Elles n’avaient jamais eu une mère qui faisait le pain, qui souriait,
qui embrassait ses enfants et leur disait qu’elle les aimait.
Erica eut aussitôt mauvaise conscience. Elle s’était juré d’être l’exact opposé
de sa propre mère. Toujours présente, chaleureuse, drôle et pleine d’amour. Mais
voilà qu’elle s’était encore absentée pour son travail en les faisant garder pour la
énième fois – elle en perdait le compte. Mais elle donnait aux enfants des
quantités d’amour, et ils adoraient être avec leur grand-mère, ou chez Anna, avec
leurs cousins. Ils n’étaient pas à plaindre. Et si elle ne travaillait pas, elle ne
serait plus Erica. Elle aimait à la fois ses enfants et son travail.
La
confiance d’un enfant était un des plus fragiles dons divins
Elles avaient eu de l’argent pour acheter des glaces, et sont donc
descendues au kiosque. Après être restées là un moment, elles sont rentrées à
pied.—
C’est assez loin, dit Martin. Je ne sais pas si je voudrais que deux jeunes
filles fassent ça avec ma fille de quatre ans.
— C’était une époque un peu différente, dit Erica. La conception de la sécurité
n’était pas vraiment la même, quand j’étais petite, ma soeur et moi étions debout
entre les sièges pendant que papa conduisait. Sans ceinture. C’est difficile à
croire aujourd’hui mais, alors, ça n’avait rien d’étrange. Mais revenons à nos
moutons