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Critiques de Caroline Dorka-Fenech (168)
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Rosa dolorosa

Je suis bien embêtée car j'ai à la fois détesté et adoré ce livre. Le style et l'écriture m'ont captivé presque hypnotisé mais aussi percuté. Difficile d'en parler sans avoir l'impression de révéler. Je dirai juste qu'il s'agit d'un drame magistralement raconté.
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Rosa dolorosa

Tu la vois, lecteur, la tâche violacée à l’arrière de ton genou ? Ce sont les ultrasons de ton utérus qui s’instiguent dans tes artères, sournois, insidieux. Système veineux congestionné, obstrué, à l’instar de tes yeux qui refusent de voir l’évidence. Regarder grandir sa progéniture, lecteur, une danse capiteuse, à l’image de celle, langoureuse, des méduses, qui vibrent à l’unisson dans un ballet hypnotique que tu observes avec fascination et dont tu as conscience, néanmoins, que la moindre piqûre te causerait des blessures irrémédiables.



Les pages de ce roman court et dense, poissent, lecteur, collent tes doigts et font monter avec lenteur l’intensité dramatique.



Le calvaire de Rosa,

La sidération de Rosa,

Le doute vénéneux de Rosa.



Lecteur, bien sûr, tu es absolument certain que ton propre enfant serait incapable de commettre l’irréparable. Et pourtant… Quand l’ignominie s’incruste dans tes veines, lecteur, je me demande ce qui reste de l’amour filial. Reste-t-il intact ? S’étiole-t-il ? Ne forme-t-il plus qu’une tache qui s’étend derrière ton genou ? Non, finalement, je préfère ne pas savoir.

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Pour d'autres chroniques collantes et d'autres ballets insidieux, rendez-vous aussi sur Instagram :
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Rosa dolorosa

J’ai lu ce roman grâce aux nombreuses chroniques Instagram qui parlaient toutes en termes élogieux de ce livre.

Je n’ai pas été déçue ♥



Un roman court (256 pages), mais tellement efficace.

C’est une histoire bouleversante, un récit vibrant dans lequel j’ai plongé totalement. A noter qu’il s’agit du premier roman de cette auteure 👏



Rosa aime son fils Lino d’un amour exclusif, fusionnel. Ils ne font presque qu’un, vivent et travaillent ensemble. Elle le couve, le protège, et réalise avec lui des rêves d’avenir.

Mais voilà un enfant meurt, et Lino est le suspect numéro 1.

Rosa va se battre, elle va chercher, elle va se perdre aussi. Pour elle pas de doute, son fils est innocent… mais pour la police les indices concordent…

Ne cherchez pas un roman qui étudierait la psychologie de la mère ou du fils, un roman qui disséquerait leur passé ou qui sonderait leurs relations, non tout simplement ce livre nous raconte l’histoire de Rosa, la dérive de sa vie et son amour inconditionnel pour Lino. C’est vrai, c’est dur et si réel.

J’ai suivi le cheminement d’une mère face à l’arrestation de son fils chéri. J’ai ressenti ses certitudes, ses doutes, ses peurs, ses folies et j’ai été emmenée au coeur de la vie de cette mère dont le monde s’effondre. C’est un roman direct, sans fioritures, mais avec une sensibilité et une force toujours présentes.



Une fois commencé, je n’ai pas lâché ce roman, et je l’ai lu en quelques heures, happée par Rosa, happée par cet amour maternel et cette histoire dramatique.



Qui sait de quoi nous pourrions être capables pour sauver nos enfants ? Jusqu’où pourrions-nous aller ? Pour savoir jusqu’où Rosa sera capable d’aller, il vous faudra lire ce livre et je ne peux que vous le conseiller.&#xNaN

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Rosa dolorosa

Un récit marquant qui ne peut laisser indifférent.



Rosa. Femme de caractère. Italienne, brune, belle, forte. On l'imagine sans peine, dans ses robes, déambulant dans le Vieux-Nice au bras de son fils Lino. Ce fils dont elle est si fière. Ce fils de 23 ans qu'elle chérit d'un amour inconditionnel. L'amour unique d'une mère.



Ensemble, ils vont ouvrir un hôtel. Ils vont réaliser le rêve de Lino. Mais ce beau projet est brutalement compromis. Le jeune homme est accusé du meurtre d'un enfant.



Le monde s'écroule pour Rosa. Commence un parcours douloureux, au propre comme au figuré car les jambes de Rosa la font terriblement souffrir. Un parcours pour innocenter son fils qui ne peut pas être coupable. Il ne peut avoir commis l'impensable. Pas son fils.



Au fil du récit, on est happés par cette quête d'innocence et de vérité d'une mère prête à se mettre en danger. Mais le doute est là, insidieux. Ce "Et si..." en suspens, tellement lourd, qu'on ne veut ni voir, ni entendre... Le malaise s'installe.



La fin se lit en apnée, vraiment. Je suis restée soufflée. Sidérée, hypnotisée par le ballet des méduses. Flottant entre deux eaux, entre deux mots, deux sentiments. Avec cette question qui reste : jusqu'où une mère peut- elle aller par amour ?



Je ne vous en dis pas plus, il faut le lire pour comprendre.



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Rosa dolorosa

Lino, le fils de Rosa est accusé de meurtre. Il est son fils unique, adoré et elle va le défendre à ses risques et périls.

Le rythme de lecture est effréné car les péripéties s’enchaînent pour Rosa et on a véritablement envie de connaître le dénouement de l’histoire. Bon j’avoue malgré tout que je n’ai pas aimé la fin....et que cette relation mère-fils, qui me parle puisque j’ai des fils, m’a interrogée, m’a dérangée...que ferai-je si un de mes fils commettait un acte répréhensible ?

Finalement, action et réflexion, un bon duo pour moi dans un livre, dommage pour cette fin.
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Rosa dolorosa



Rosa a 42 ans, elle est la maman de Lino qui en a 23. Lino vit encore chez sa mère, ils ont cette fusion délicieuse qu’une mère a avec son enfant. Ils ont enfin trouvé un investisseur pour mener à bien leur rêve : ouvrir leur hôtel, le Gloria. Sa singularité se fera dans l’entrée : un immense aquarium dans lequel nagera 12 méduses, une ambiance lactescente ! Lino a cette passion de la plongée qu’il partage d’ailleurs avec Martin, le jeune fils d’Anna, une employée de Rosa dans son restaurant le Petit Soleil.



Rosa a mal aux jambes, très mal aux jambes. Elle a des arborescences violettes qui se propagent mais elle se tait. Comme des petites méduses sous sa peau…

Un beau matin, en plein service, elle voit la police rentrer dans son immeuble, juste en face du Petit Soleil. Comme toute mère, voyant les policiers s’arrêter devant son appartement elle se dit que c’est sur son fils n’a rien fait, ils font erreur. Pourtant Lino va être mis en garde de vue, Martin a été retrouvé mort sur la plage. Lino est le premier suspect. Elle a mal au coeur, très mal au coeur.



Elle se noie dans une incompréhension qui se mue presque en démence. Son fils ne peut être que innocent, ce fils qu’elle a senti bouger dans son ventre, qu’elle a bercé, élevé seule loin d’un père violent, ce fils qui pourtant est incarcéré. Elle se sent esseulée par la colère.



Médusée par cette situation, elle va enchaîner les insomnies, chercher une solution pour prouver que Lino est innocent. Elle va pousser les frontières du possible. C’est le combat d’une mère qui se voue à son enfant. Nous explose en pleine figure la question suivante : qu’est ce que signifie être une bonne mère dans cette situation? Être mère, ce rôle d’une puissance incomparable où les peurs peuvent engloutir la sérénité du cœur.



Ce roman est un coup de cœur, un coup de poing dans mon cœur. Cette mère dévouée à son fils malgré tout. Cette mère qui ne sait plus comment être mère. La raison est annihilée par les battements du cœur, par l’amour viscéral pour son enfant. C’est une plume vive, pleine d’émotion qui nous embarque dans le tumulte de ce duo, bouleversant !



Les dernières pages…..m’ont fait l’effet d’une bombe. Ça a explosé en moi !



« Elle ne savait pas comment être mère à cette minute. Tout ce qu’elle croyait savoir, c’était qu’il avait besoin d’elle. »
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Rosa dolorosa

Un roman totalement addictif et renversant, un roman qui vous prend aux tripes et vous bouleverse, un roman sur l’amour maternel, sur ce lien filial intrinsèque sans limite et pur.



La plume de l’auteur vous embarque, vous happe dans la tourmente que va connaître Rosa. Son fils est accusé du meurtre d’un enfant, un enfant avec qui il était très lié. « Lino, non impossible qu’il ait commis un tel geste ? » Mais Lino part en garde en vue et tout s’effondre.



On assiste à son combat, son questionnement et sa quête de vérité. C’est fort, c’est beau et en parallèle leur projet commun tente de voir le jour ; le fils et la mère , liés par le destin, liés par un projet : monter leur propre hôtel où serait installé un aquarium repli de méduses.



C’est touchant, c’est frustrant et j’ai beaucoup aimé l’allégorie mis en exergue avec ces créatures des mers aux filaments venimeux.

L’amour maternel est ici disséqué avec justesse, avec vérité, avec douceur et c’est totalement hypnotique.



La fin vient ponctuer ce lot d’émotions que l’on traine depuis le début du roman et nous laisse stupéfait. Rosa Dolorosa fait partie de ces livres que l’on referme en se disant : « Non, ce n’est pas possible ! »



Lu dans le cadre du prix des lecteurs, ce titre fait partie de la sélection du mois de mars et je pense qu’il sera mon coup de cœur.

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Rosa dolorosa

Intense, exclusif et inconditionnel, tel est l’amour que Rosa porte à Lino, son fils, jeune adulte de 23 ans. Un fils qu’elle a élevé seule après la séparation avec son mari et avec qui elle a une relation fusionnelle. Ils vivent ensemble, travaillent ensemble et ont le rêve fou de vouloir ouvrir un hôtel, projet en passe de se concrétiser. Jusqu’au jour où Lino est accusé du pire des crimes…

.

Ce livre c’est une bombe qui a percuté mon cœur de maman. Connait-on vraiment ses enfants ? Jusqu’où peut-on aller pour les protéger ? Jusqu’à quel point l’amour maternel peut-il aveugler ? À quel moment doit-on lâcher nos enfants, les laisser vivre leur vie, assumer leurs choix et leurs erreurs ? Toutes ces questions qu’un jour ou l’autre une mère se pose, traitées ici dans un contexte dramatique, mais avec acuité et finesse. J’ai éprouvé beaucoup de tendresse pour Rosa, cette femme en milieu de vie qui essaie de se libérer de ce rôle écrasant de mère, qui sait qu’elle doit penser à elle mais qui s’oublie et s’efface par loyauté à l’amour absolu qu’elle porte à ce fils unique. Une femme qui émeut par son courage, sa ténacité et son abnégation.

À sa suite, on traverse tous les états, de la sidération au déni, de la conscience à la colère, jusqu’au poison insidieux du doute, glaçant, implacable. Étapes où l’auteur met en parallèle les douleurs morales de cette femme à ses douleurs physiques dont le paroxysme correspond à la culpabilité qu’elle finit par s’infliger. Un roman percutant et addictif que l’on lit la gorge nouée en attente du dénouement, un récit où la tension monte, s’installe, s’instille et dont on redoute fébrilement l’issue.

C’est bouleversant et dérangeant aussi car en le refermant impossible de ne pas se poser la question : « Et moi, qu’aurais-je fait ? »
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Rosa dolorosa



Rosa dolorosa.

Catherine DORKA- FENECH



Nice, sa vieille ville, sa promenade, sa plage.

C’est là que vivent Rosa et son fils Lino.

Ils habitent ensemble (Lino a 21 ans) et travaillent ensemble au restaurant « le petit soleil » et surtout, ils sont en train de réaliser leur rêve commun : acheter un vieux bâtiment dont ils feront un hôtel 3 étoiles « Le Gloria ».

Un présent agréable, un avenir formidable…

Si seulement la police n’avait pas débarqué un matin pour emmener Lino et l’accuser du meurtre de Martin, le petit garçon d’une serveuse du « Petit soleil ».

Débute alors le parcours de la combattante qu’est Rosa, devenu mater dolorosa pour ce fils qu’elle aime et défend bec et ongles.

Lino est-il coupable ?

Rosa peut-elle mettre de côté son amour maternel pour envisager le pire ?

Pas facile d’être une mère dans une telle situation…

Rosa vit cette épreuve de tout son être, sa tête, ses jambes, ses tripes.

Jusqu’à s’éloigner de Marc l’homme qu’elle aime et qui l’aime et veut l’aider.

Mais qui peut bien aider Rosa dolorosa ?



Un roman qui débute bien, le rythme est agréable, les mots aussi et les répétitions impulsent une vraie dynamique.

Les personnages secondaires sont une vraie valeur ajoutée à l’histoire.

L’arrivée du drame et le suspense qui suit sont bien amenés.

Une histoire pas prévisible qui se termine comme j’aime dans une belle région.



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Rosa dolorosa

Ce roman est fluide, dynamique. Il vous capture et vous captive dès les premières pages. La précision dont fait preuve l’auteure est admirable et sa description des émotions fait vibrer un lecteur très vite conquis. Il n’y a pas un mot de trop dans ce récit déchirant, tout a sa juste place, le rendant à la fois très authentique et particulièrement poignant.



Il est si accessible que l’on s’empare rapidement de l’histoire en la vivant aux côtés de Rosa. Cette mère dévouée, à la fois forte et fragile a le don de vous entrainer dans le tourbillon de ses réflexions. Elle bouscule tout ce qui semblait être convenu et suscite une très forte empathie.



Abordé un crime du point de vue de la famille de l’accusé et provoquer autant d’émotions et de sympathie que pour la famille de la victime est un projet audacieux et réussi ! Au-delà de l’originalité de l’angle choisi, le talent de l’auteure est d’avoir su démontrer, sans enlever quoi que ce soit à l’horreur d’un crime et à la douleur des proches de la victime, que d’autres personnes souffrent aussi en miroir et que souvent ils sont oubliés.



Ce drame est déchirant, il aborde tant l’amour si fort d’une mère, celui qu’on ne peut pas toucher, même du bout des doigts que les limites de celui-ci. Il ne s’agit pas de les définir, mais bien de montrer à quel point il n’y en a pas, L’amour inconditionnel décrit avec une ardeur absorbante et bouleversante.
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Rosa dolorosa

Une mère et son fils dans une relation fusionnelle. Jusqu'au jour où un enfant meurt, victime d'un pédophile. Tout accuse Lino, le fils aimé. Jusqu'où une mère peut elle aller pour sauver son fils ?

Ce roman, très maîtrisé, nous emmène jusqu'à un dénouement bouleversant.
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Rosa dolorosa





Bon alors là  je suis littéralement scotchée  par ce roman.... allez je recommence mes a priori...



 Que 288 pages( habituée au grand pavé de base et américain en général svp), ça  se passe en France, à  Nice,  pas loin  de chez moi en plus ,sous le soleil de la Méditerranée que l'on  apprécie tant.





Je me suis pris une claque  magistrale  tellement  c'était  excellent !!  288 pages de pur bonheur. Il y a tout dans cette  intrigue:l'émotion,  l'amour, le doute, la dévotion,  la passion ,on ne lit pas le livre , on le VIT!





 De base une histoire banale ... Rosa  et son fils Nino, âgé de 23 ans ont quitté l'Italie  pour suivre le rêve  de ce dernier... avoir son hôtel  à  Nice .



Passionné de plongée  et de méduses,  il rêve d' y inclure un immense aquarium , avec 12 de celles ci en guise d'accueil  à  la future clientèle. 





un terrible drame va mettre en péril son rêve  car Nino est accusé de meurtre d'un  petit garçon  prénommé  Martin, âgé  de 8 ans et qui mieux que sa mère,  va  le défendre corps et âmes envers et contre tous.





Voilà  le commencement  d'une  histoire tragique qui nous embarque sentimentalement  dans une lutte  qui nous prend aux tripes.



A la manière d'une mater dolorosa( mère  de douleur) Rosa va s'acharner à  mener une quête dévorante pour innocenter son fils.





La parfaite mamma italienne comme je me l'imagine: tout de noir vêtue , cheveux noirs, caractère bien trempée,  avec ses blessures du passé , téméraire,  prête  à tout  par amour inconditionnel  pour son fils. 





Par le récit  très  détaillé de ces sentiments purs et infaillibles  de cette mère ,  de ce déchirement  intérieur entre croire son fils innocent et le doute,  on ne peut plus lâcher le livre , on angoisse avec elle, on veut connaitre la vérité.





L'amour  d'une  mère  pour son enfant ne connait  ni loi, ni pitié , ni limite ... Jusqu'à  quel point!! 















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Rosa dolorosa

Bonjour, Rentrée littéraire en ce jeudi avec encore un premier roman (j'en ai pas mal dans mon himalaya à lire) qui parle de l'amour maternel. Rosa Dolorosa de @caroline Dorka-Fenech. Un roman puissant sur l'amour inconditionnel d'une mère pour son fils. Il est vrai que lorsque l'on est mère on peut se demander parfois jusqu'au nous serions capable d'aller pour sauver ses enfants, les sauver de la maladie, de la peur mais aussi de les défendre bec et ongles et de ne jamais douter de leur innocence. C'est ce qu'il arrive à Rosa, elle est fusionnelle avec son fils Lino qu'elle adule. Ils veulent ouvrir un hôtel dans le vieux Nice. Tout se prépare tranquillement jusqu'au jour où Lino est arrêté pour le meurtre d'un enfant. Elle va chercher à le défendre à trouver son alibi, elle ne peut pas croire en sa culpabilité. Mais jusqu'où est-elle prête à aller ? est-il vraiment coupable ? J'ai beaucoup aimé ce livre avec Rosa qui irradie d'amour, qui se bat comme une lionne.

Quatrième de couv." Elles étaient au nombre de douze. Douze méduses qui plongèrent parmi les bulles éclairées au néon dans l'aquarium. Leurs tentacules flottant comme des fourreaux de fantômes. "

Dans les rues serpentines du Vieux-Nice, Rosa déambule au bras de son fils, Lino. Ensemble ils rêvent de posséder un hôtel dans lequel un immense aquarium accueillerait des méduses. À peine dix-neuf ans d'écart, ils forment un duo inséparable. Jusqu'au jour où Lino est arrêté et emprisonné pour le meurtre d'un enfant. Pour Rosa, l'innocence de son fils est incontestable. Dans un ballet d'images charnelles, poétiques, la mater dolorosa se lance dans une quête sublime et dévorante. Mais jusqu'où l'amour maternel peut-il conduire ?

Née en 1975, Caroline Dorka-Fenech, diplômée de lettres modernes et de l'Atelier scénario de la FEMIS, a travaillé comme lectrice de scénarios, script doctor et enseignante. Rosa dolorosa, son premier roman, est le fruit d'un travail de dix ans.
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Rosa dolorosa

J’ai découvert cette lecture grâce à Alexandra, du compte Instagram @ifeelbooks, que je remercie pour son conseil de lecture.



L’HISTOIRE

Dans les rues serpentines du Vieux-Nice, Rosa déambule au bras de son fils, Lino. Ensemble ils rêvent de posséder un hôtel dans lequel un immense aquarium accueillerait des méduses. Ils ont à peine dix-neuf ans d’écart et forment un duo inséparable. Jusqu’au jour où Lino est arrêté et emprisonné pour le meurtre d’un enfant.
Pour Rosa, l’innocence de son fils est incontestable. Elle se démène pour le prouver. Mais s’il est coupable, son acharnement fait-il d’elle une mère immorale ? Dans un ballet d’images charnelles, poétiques, la mater dolorosa se lance dans une quête sublime et dévorante. Mais jusqu’où l’amour maternel peut-il conduire ?



MON RESSENTI

GROS COUP de coeur ! Un roman qui m’a bouleversée, renversée … La plume de l’autrice est une Belle Plume, fluide, agréable et magique ! Magique car elle nous emporte au cœur même de l’histoire… tout au long de cette lecture, je ne sais comment l’expliquer, mais j’étais Rosa … j’ai eu mal avec elle … J’ai eu peur avec elle … J’ai espéré … j’ai pleuré … et je me suis posé beaucoup de questions ! « Rosa Dolorosa » est une pépite : un roman terrible et beau à la fois.

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Tempêtes et brouillards

Un texte étrange et le titre résume bien "tempêtes et brouillard" dans la tête de la narratrice-auteure.

Carina est la fille préférée de la famille. Son père décide d'aller s'installer au Maroc et il va se convertir à l'islam et épouser une jeune femme. Il va aussi surtout déshériter ses enfants.

Le titre du roman est tiré du « Roi Lear » de Shakespeare :

« Tempêtes et brouillards sur toi !

Que les incurables blessures de la malédiction d'un père

Déchirent tout ton être en tous les sens. »

La narratrice va se questionner sur sa relation avec son père. « Est ce que mon père m'aimait? Est ce que je l'aimais? » .

Des souvenirs vont jaillir, des doutes aussi, d'où les tempêtes et les brouillards. Beaucoup de questionnements de la part de cette jeune femme, apprentie écrivaine et qui se cherche et recherche les liens qu'elle a eu avec son père.

Dans ce texte, c'est un père qui décide de se convertir, même si c'est plus pour des questions pratiques, car sa fille ne le sent pas si religieux que cela, c'est plus pour pouvoir épouser sa jeune "amoureuse" marocaine.

Un texte qui m'a laissé un sentiment étrange face à ces questionnements, mais une belle écriture qui m'a incité à aller au bout de ce texte.

J'ai aimé quelques références (textes de Hubert Selby junior et son souhait de récupérer des livres de la bibliothèque familiale ( des beaux livres reliés, et des souvenirs de lecture d'enfance). Elle parle aussi très bien de la vie d'enfance avec ce père, violent, intransigeant et sa mère absente et "me revoilà à nouveau, dans l'appartement familial du seizième étage de la tour qui en compte dix huit au cœur d'une banlieue mal réputée.

Un texte sur les relations père/fille, un thème déjà abordé dans des livres récents, comme le beau "vers la violence" de Blandine Rinkel.

Et très envie de lire "le roi Lear" et de découvrir le premier texte de cette autrice.

#Tempêtesetbrouillards #NetGalleyFrance
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Tempêtes et brouillards



Ce roman est un vrai cri du cœur , une volonté de comprendre , d’entendre des mots qui ne viennent pas , qui ne viendront plus .

Un pardon est il possible ?

L’histoire débute rapidement : Carina apprend que son père a décidé de partir vivre sa retraite au Maroc. En quelques semaines, tout s’accélère : il épouse une femme Asma , de l’âge de sa fille,se convertit à l'islam et enfin annonce qu'il la déshérite, elle et ses frères .

Si ses frères ne réagissent pas de manière aussi brutale , c’est qu’il y a une raison , une douleur que Carina ne parvient pas à surmonter . Comment Carina pourra-t-elle réussir à se reconstruire après de qu’elle a vécu ?

Ce roman est poignant , bouleversant.

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Tempêtes et brouillards

Il est souvent dur de vous parler de ces lectures qui nous marquent, qui nous chamboulent. Et il y a énormément à dire sur ce roman et il va être difficile d'être concis.



Caroline Dorka-Fenech nous livre une analyse de l'amour filial, des relations père-fille, de l'héritage d'une vie, du passé et du futur qui se mêlent, de cette colère sourde, qui gronde et qui ravage tout sur son passage.



Le procédé stylistique puissant et incisif, la pression qui monte crescendo, le bien et le mal indistincts. Je retrouve ce qui m'avait tant plu dans Rosa Dolorosa.

Un double point de vue : Carina, fille et femme qui écrit pour comprendre l'origine de cette colère qui trouve ses racines dans l'enfance, prise dans la houle de la tempête émotionnelle. Écriture cathartique.

Et son père, sa prophétie, le roi Lear.



La réalité qui percute la fiction (à moins que ce ne soit le contraire) pour décrypter les émotions, les réactions, pour disséquer la pensée humaine, pour tenter de comprendre.

Les mots et les phrases, l'écriture du roman, l'écriture du roman dans le roman, procédé libérateur.

C'est une genèse et une fin. Une déclaration d'amour et de guerre. Le début de la fin. Le renouveau, le passé et ses cicatrices, véritable image de la vie dans toute sa complexité et son incertitude. Une histoire dans laquelle résonne la présence et la voix du Roi Lear.



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Caroline Dorka Fenech signe un nouveau roman incisif et poignant, une reconstitution contemporaine de la pièce de Shakespeare qui interroge avec puissance et humanité l'amour filial, l'héritage, la quête de l'amour du père, la recherche du pardon et de la résilience.

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Il faut que vous découvriez cette femme et ses romans ❤️.
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Tempêtes et brouillards





Carina égale à un volcan au bord de l’explosion dont la lave s’avère mortelle, dont le cœur bouillonne et crépite.

Carina, fille de Jean Hernandez, orpheline de mère depuis qu’elle a six ans, abandonnée par celle qui l’a mise au monde. Mater dolorosa.

Carina en souffrance absolue face à son passé, son enfance que nous découvrons brutalement.

Carina atterrée par le départ de son père pour le Maroc où il épousera une jeune femme.

Carina dans le perpétuel rejet de son père mais aussi aimantée par une sorte d’amour déconcertant pour lui.



C’est un livre écrire dans la nécessité de poser la douleur, d’y mettre des mots pour comprendre, gagner en légitimité. Les pensées sont nettes, tranchantes. Carina nous secoue, nous déconcerte.

Le pardon, éternel acte rédempteur mais à quel prix ?

Les liens familiaux sont dépouillés sous toutes leurs formes, qu’ils soient destructeurs ou salvateurs.



La douleur et les émotions de Carina sont tellement palpables. Elles débordent des mots.

Dans une intimité stupéfiante, Caroline Dorka Fenech nous offre une nouvelle fois un livre marquant, écrit à vif où la beauté de l’écriture prend un sens extraordinaire.

J’ai eu le sentiment de lire un livre où chaque mot a sa place, justement trouvé.
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Rosa dolorosa

Je ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais avec ce roman car je ne connais pas l’auteure et finalement j’ai apprécié cette lecture. Un roman court, qui nous tient en haleine du début à la fin. C’est assez perturbant, violent aussi, et pourtant impossible de le lâcher. Des révélations terribles seront faites au fil des pages, et on comprendra bien vite que le projet d’hôtel de Rosa et son fils ne verra jamais le jour… Cette histoire montre qu’une mère est prête à tout pour son enfant. L’amour maternel peut conduire à bien des folies…
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Rosa dolorosa

Je suis un peu passée a côté de ce roman. Je n'ai pas aimé le style de l'écriture, ce n'est pas très travaillé, les dialogues sont courts avec certaines descriptions qui apportent peu au contenu. J'aurais aimé que les personnages de Marc et de Lino soient plus définis, aient des caractères marqués. Lino n'aura fait que fuire les discussions avec sa mère du début à la fin. En parlant de cette dernière, il m'a été facile de la deviner plusieurs chapitres avant le swing final.



Il existe des thrillers plus haletants que celui ci. A la vie des éloges je m'attendais peut être à quelque chose de plus développé.
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