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Critiques de Caroline Dorka-Fenech (168)
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Rosa dolorosa

Un roman que vous ne lâcherez pas une fois commencé comme je n'ai pas lâché Rosa.



Rosa est l'héroïne.

Rosa "dolorosa".

Une femme douloureuse. Au sens propre et figuré.



Rosa, la fille de San Remo, à l'enfance qu'on devine pitoyable.

Rosa, jeune épouse d'un homme violent dont elle a un enfant à 19 ans.

Rosa, mère courage, qui, son enfant sous le bras, se bat pour leur construire une vie sympa.

Rosa, mère d'un jeune homme à 42 ans seulement, qui s'autorise enfin bonheur et jouissance.

Rosa dont la vie bascule, sans prévenir, évidemment.



C'est un sacré bon premier roman puisque Rosa s'est vite incarnée. Rosa jamais ne nous a échappé.

Sa douleur devient nôtre dans une intrigue savamment menée.



Le récit est fin, jamais trop étayé, puissant mine de rien.

C'est le récit moderne d'une mère courage qu'on ne doit ignorer.
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Rosa dolorosa

un roman noir sur la relation mère-fils ...

une relation qui peut devenir toxique si les deux sont trop fusionnels ! Comme ça, directement, dès la fin je pense recommander ce livre à l'autrice Claire Favan qui excelle dans ce domaine ... 😉 D'ailleurs, si on m'avait caché le nom de l'autrice, j'aurais dit c'est elle qui l'a écrit ! Mais toutefois, leur plume ne sont pas pareille ^^ Dans celui-ci, la plume est plus "blanche" au contraire de C.Favan qui elle est très dark (thriller) ... J'ai passé un très bon moment !
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Rosa dolorosa

Coup de coeur pour ce roman qui traite de la relation maternelle. Jusqu'où peut aller cet amour pour Rosa, mère de Lino, 23 ans accusé du meurtre d'un enfant.

J'ai lu ce roman d'une traite, tellement j'ai été happée par cette histoire.

Le roman est bie construit alternant entre des moments plus lents et d'autres plus rythmés. La fin m'a surprise et plus que la crédibilité c'est l'intention qui m'a beaucoup plu.

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Rosa dolorosa

A Nice, Rosa et son fils Lino s'apprêtent à concrétiser leur rêve : acheter un hôtel à rénover.



Mais Lino est arrêté et accusé d'un crime auquel Rosa ne peut croire.



Rosa se lance dans une quête dévorante pour prouver l'innocence de son fils. Pris dans les rets du désir et de la culpabilité, Lino et Rosa pourront ils échapper à leur destin ?



L'amour maternel est au coeur de ce récit, l'amour inconditionnel d'une mère pour son fils.



La lectrice que je suis, a été happée par ce combat superbe et bouleversant.



Sous une écriture fluide, fine et addictive, CAROLINE DORKA-FENECH signe un premier roman bouleversant.
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Rosa dolorosa

Nous somme dans le vieux Nice. Rosa vit avec son fils Lino dont elle est tellement fière, 19 ans à peine les sépare. Leur relation est des plus exclusive entre le restaurant qu’ils tiennent et leur projet d’hôtel dont rêve Lino avec un immense aquarium de méduses dans le hall. Le soir, ils sortent même en boîte de nuit, celle tenue par leur ami Marc avec qui Rosa a une liaison secrète qu’elle n’ose parler à Lino par peur de lui faire de la peine. Mais un jour la police débarque à leur restaurant, l’enfant à qui Lino donne des cours de plongée a été retrouvé mort, Lino est le suspect n°1. Rosa ne peut y croire, c’est forcément une erreur, elle est prête à tout pour le prouver. Mais jusqu’où peut-on aller par amour pour son enfant ?

Caroline Dorka-Fennech crée une ambiance envoûtante sur des airs de roman policier portée par une écriture sensuelle pleine de sensibilité. On rentre dans ce livre presque de manière religieuse, par peur de déranger ce duo passionnel, et on suit cette mère douleur avec autant d’affection que d’appréhension dans son combat pour laver l’honneur de son fils, l’intégrité de l’amour de sa vie. De manière quasi-cinématographique, on découvre le portrait d’une femme, le combat d’une mère entre poésie et animalité.

Un premier roman touchant et émouvant qui happe le lecteur dans un tourbillon d’amour maternel
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Rosa dolorosa

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

Encore un livre qui fait parti de mes coups de cœur de cette rentrée littéraire !!

Mais un MÉGA COUP DE CŒUR 🤩

Ouvert et lu d’une traite.

💣Ce roman est une BOMBE 💣

Wahou, une claque, parfaitement maîtrisé .... bref j’ai ADORÉ.

J’ai trouvé mon @mathieumenegaux version féminine !!!

À LIRE DE TOUTE URGENCE

Bravo Caroline et ne met pas 10 ans pour écrire le prochain ⭐️
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Rosa dolorosa

Une mère, Rosa et un fils, Lino, ils ont une relation très forte, fusionnelle. Ils ont un projet d' hôtel à Nice. Mais un terrible évènement va tout perturber: Lino va être soupçonné de meurtre et tout sera remis en question.

C'est une mère aimante qui va se battre pour son fils, pour prouver son innocence ,elle en est sure, mais jusqu'où ira-t-elle? Et comment l'entourage réagira-t il?

L'écriture est sensible, agréable, avec une belle intrigue. Un roman émouvant.
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Tempêtes et brouillards

Ce second roman de Caroline Dorka-Fenech, reprend de façon magistrale les thématiques – essentielles – de « Rosa dolorosa », son premier ouvrage, que nous avions adoré : la famille (monoparentale ou au sens large), la mort qui arrête toute poursuite et possibilité de réconciliation, le deuil, si difficile à faire et encore plus quand la personne disparue est trop aimée, trop haïe, ou les deux, on ne sait plus...

Comment faire quand un père a délaissé et malmené ses enfants, pour finalement les trahir et les abandonner en les taxant d’ingratitude, alors qu’ils sont encore marqués par les abus et sévices subis quand ils étaient plus jeunes ? Comment accéder au pardon, libérateur, quand la colère et le sentiment d’injustice risquent de vous dévorer à chaque instant ? Comment admettre que le coupable ne pourra plus jamais exprimer de regrets ni offrir de réparation ? Ni même admettre, y compris face à lui-même, les torts qu’il a causés ? Et pourtant il y a eu aussi des moments d’affection et de douceur...

Comment survivre à la malédiction paternelle ? L’auteure se place d’emblée (et ce dès la couverture) sous l’égide du roi Lear, père aveuglé par la colère et l’orgueil (aveuglement redoublé par celui, traduit physiquement, du comte de Gloucester qui finira par divaguer, les yeux crevés, pour châtiment de son erreur de jugement), qui répudie cruellement la seule de ses filles qui l’aime vraiment, mais il y a dans leurs destinées parallèles deux différences de taille : Lear aime ses filles, et ne les a jamais maltraitées. Et surtout les retrouvailles avec Cordélia, sa préférée injustement rejetée, auront lieu, apportant consolation, apaisement, rétablissement du bon ordre des choses (et si l’histoire finit tragiquement cela au moins a été obtenu).

Rien de tel pour Carina (chérie pourtant en espagnol, jolie en italien), la petite dernière bafouée qui devra se reconstruire seule avec ses questions, son chagrin, son amertume, ses doutes et sa jalousie vis-à-vis d’une rivale du même âge qu’elle (même si bien sûr cette rivalité ne devrait pas être, mais nous sommes en terrain incestueux et la blessure n’en est que plus vive).

Mais comme sa sœur d’infortune à travers les siècles, Carina n’a pas su rassurer son père sur l’amour qu’elle lui porte, elle ne sait pas dire les mots qu’il faut. Contrairement à la jeune épouse, toute de dévouement et de soumission inconditionnelle, en tout cas en apparence.

Seule à affronter les tempêtes et brouillards qu’on lui jette...

La tempête comme symbole d’une fureur cosmique, dévastatrice et qui se déchaîne quand un personnage a été trop loin, le brouillard comme empêchement d’y voir clair et de retrouver sa route dans un labyrinthe cotonneux, jusqu’à la dissolution peut-être. Et qui brouille les pistes, les accès jusqu’aux vrais sentiments, aux personnalités véritables.

La tempête qui survient quand Lear déshérite la seule qu’il aurait fallu épargner et qui submerge intérieurement notre héroïne quand le même sort lui est réservé.

Et cette question de l’héritage est admirablement posée : qu’est-ce qui doit être transmis, à qui, et pourquoi ? Qui a « mérité » tel ou tel traitement, fût-il post-mortem ? Qu’ai-je fait pour que cela m’arrive se disent Carina et ses frères, et avec eux tous les enfants mal-aimés, rejetant la faute, toujours, d’abord sur eux-mêmes.

Abordant aussi les questions de piété filiale, de la tragédie du manque d’amour (« les horreurs d’une vie sans amour » disait Hubert Selby Junior), de la lutte violente entre démons et guides vers la lumière, de l’urgence d’écrire pour se sauver et des pouvoirs rédempteurs de l’art, de la compréhension qui délivre, du patriarcat, du poids des traditions (différentes en France et au Maroc), du retour aux origines, ce très beau texte est aussi fascinant par sa structure même, avec une mise en abyme de l’écriture, la narratrice évoquant l’écrivaine elle-même et son premier titre. Un procédé littéraire particulièrement intéressant, abouti et puissant.

Dans les deux cas, la quête sera longue, la protagoniste devra faire évoluer dans la douleur et l’introspection la vision d’un homme aimé (fils, père) jusqu’au fanatisme.

Un livre que nous n’hésitons pas à recommander, comme le précédent.



#Tempêtesetbrouillards #NetGalleyFrance
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Tempêtes et brouillards

L’auto-fiction française est un genre dans lequel je ne me sens pas à l’aise, parce que je n’y trouve jamais mon compte.



Je comprends le besoin d’écrire, je peux en apprécier le style (tant qu’il sait se démarquer de la nuée de romans publiés autour de ces thématiques) ; les rapports conflictuels avec le père en quête de rédemption, ou le pardon venant des enfants ont tendance à me laisser stoïque.



D’ailleurs l’exercice de lecture me rappelle souvent ces devoirs qu’on faisait en dernier quand on était gosse, ceux faits par dépit et qu’on s’efforce de terminer le plus rapidement possible.



Tempêtes et brouillards a pourtant suscité ma curiosité ; j’étais avide de voir en quoi la référence au Roi Lear de Shakespeare allait permettre au récit de prendre une ampleur qui finirait par me convaincre, ou du moins qu’il ne faut pas rester sur ses aprioris.



Je pense que ce récit m’a apprivoisé. J’y ai trouvé une certaine analogie avec le true crime L’Empreinte d'Alexandria Marzano Lesnevich. Dans Tempêtes et brouillards, la narratrice tente de comprendre la colère, creuse le pourquoi de la haine envers le patriarche, alors même qu’on les justifie à la découverte de chaque éléments.



Le nouveau roman de Caroline Dorka-Fenech est avant tout bien écrit, et bien que je me sente complètement étranger au sujet, certaines situations renvoient forcément à des choses personnelles, agissant ainsi comme une catharsis à l’idée de savoir comment certaines personnes traversent certains drames.



Merci pour ce chamboulement de zone de confort et bons vents dans cette nouvelle rentrée !


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Rosa dolorosa

Rosa Dolorosa



L’histoire se passe à Nice où Rosa, 42 ans, s’apprête à ouvrir un hôtel avec son fils Lino. Un hôtel 3 étoiles où trônera dans le hall d’entrée un immense aquarium contenant 12 méduses.



Bras dessus bras dessous, Rosa déambule avec Lino fièrement. Car elle l’adore Lino. Elle le chérit par dessus tout. Leur relation est fusionnelle, et dresse presque un rempart face au monde extérieur.



Jusqu’au jour où la police débarque pour emmener Lino. Accusé d’avoir tuer un enfant. C’est la faille. C’est l’incompréhension.



Rosa Dolorosa c’est surtout l’amour maternel mis à l’épreuve. C’est cette infime brèche qui s’ouvre sous ses pieds alors qu’elle ne tarissait d’éloges face à ce fils prodige. C’est revivre une naissance, chercher le détail dans une enfance adorée. C’est transpirer cet amour indicible qui les relie.



C’est aussi une lecture en apnée dont j’ai tourné fébrilement les pages pour comprendre, pour savoir… un filet énigmatique se déployant telle la méduse, ne me laissant aucun répit.



Bravo Caroline Dorka-Fenech, dire que j’ai aimé ce livre est un euphémisme. Vraiment troublant.

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Rosa dolorosa

Un titre sobre, une couverture lumineuse pour une quatrième sombre...Rosa Dolorosa est le premier roman de Caroline Dorka-Fenech et comment vous dire comment ce roman est puissant sans trop vous en dévoiler le contenu ? Rosa, 42 ans vit à Nice avec son fils Lino. Alors que l'hôtel qu'ils viennent d'acquérir va connaître ses premiers travaux, la vie de ce duo fusionnel mère/fils va connaître une turbulence de taille. Lorsque Lino est arrêté pour le meurtre du petit Martin, la vie paisible est chamboulée. Ce roman est une merveille littéraire. La plume franche de Caroline Dorka-Fenech est addictive et le récit finement mené. L'auteure met en lumière l'amour d'une mère, la capacité à repousser les limites, comment nous pouvons nous mettre en second plan pour ne faire exister que la chair de notre chair : notre enfant. Rosa Dolorosa est une lecture singulière à l'atmosphère hypnotique. Ce roman, c'est un éventail d'émotions, de questions, parfois dérangeant. C'est une mise à nu avec une fin à laquelle je ne m'attendais pas. Bref, une auteure à suivre.

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Rosa dolorosa

Jusqu’où l’amour maternel peut-il conduire ?



Rosa tient un petit restaurant et vit avec son fils Lino. Ils ont une relation fusionnelle. Leur projet commun est d’ouvrir un hôtel où à l’entrée ils installeraient un aquarium où 12 méduses flotteraient.



Durant ses loisirs Lino fait de la plongée avec Martin, un enfant de 8 ans. Jusqu’au jour où le petit garçon est retrouvé mort. Lino est immédiatement soupçonné.



Pour Rosa il est impossible que Lino soit coupable. Elle ne va alors vivre que pour l’innocenter, bravant tous les dangers.



C’est le combat d’une mère louve prête à tout pour sauver son fils, l’amour inconditionnel d’une mère pour son enfant.



Pour beaucoup ce roman a été un coup de cœur. Hélas je n’ai été ni touchée ni convaincue par ce roman. Je suis visiblement passée à côté… les phrases répétitives de Rosa pour appuyer son désespoir m’ont plutôt agacée 🫢, la plume ne m’a pas emportée. Je n’étais pas le bon public pour ce roman et j’en suis la première désolée car je me réjouissais de le lire. N’hésitez pas à vous faire votre propre avis !
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Rosa dolorosa

Rosa Dolorosa



Quel coup de coeur pour cette mère à l'amour infaillible et à la confiance sans limite pour son fils, accusé du pire !



Ce roman captivant, ne m'a pas laissé indemne car le sujet est poignant et le rythme haletant. On suit Rosa avec ferveur, on a envie d'y croire aussi, on a envie de savoir comment elle va s'en sortir, comment elle va réussir à dénouer le fil et trouver comment sauver Lino.

Ce fils tendre, gentil, passionné de méduses et de plongée, qui avait de grands rêves pour rénover ensemble un ancien hôtel prestigieux pour en faire un hôtel de luxe.

Rosa prête à tout pour son fils, à oublier ses douleurs et ses projets pour l'aider.



Elle souffre mais elle est forte, comme la méduse qui sait se faire discrète pour survivre et ne saigne jamais.



Une lecture que je ne suis pas prête d'oublier !

Merci Babelio et Livre de Poche pour cette découverte lors de la masse critique

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Rosa dolorosa

Elle Rosa,

Lui Lino,

Elle est encore jeune (42 ans)

Lui, aussi, est jeune (23 ans)

Elles est sa mère, sa seule mère

Lui c'est son fils, sa chair, son sang

Elle vit seule depuis son divorce

Lui n'a pas de petite amie

Elle tient un restaurant dans Nice

Lui est passionné de plongée.

Elle pense tout connaître de lui

Lui semble lui cacher des choses

Elle n'ose penser à l'inimaginable

Lui qui a certainement commis l'irréparable.

Eux vivent ensemble depuis toujours

Eux, c'est un amour fusionnel

Eux ont pour projet d'ouvrir un hôtel 3 étoiles

Eux envers et contre tout

Mes sentiments :

+ une intrigue qui nous tient en haleine

+ un roman court à la plume captivante et entraînante

+ une mère, sa mère

+ si je me suis imaginé à la place de Rosa, je me suis également mis à la la place d'Anna l'autre maman

+ Marc son amant qui reste à ses côtés jusqu'au bout

+ la quatrième de couverture hypnotisante et magnifique

- Lino qui a une attitude étrange et des réactions violentes parfois

- un sentiment de malaise qui amplifie au fil du roman

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Rosa dolorosa

Ce livre m'a beaucoup remuée, on y sent tout l'amour qu'une mère porte à son enfant, même devenu adulte. Etre parent, c'est pour la vie ! Rosa et son fils Lino forment un beau duo complice, avec des projets professionnels qui les réunissent. Et quand Lino est arrêté, le mère ne croit pas une seconde à la culpabilité de son fils, elle va remuer ciel et terre pour l'innocenter jusqu'à en perdre la raison...
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Rosa dolorosa

Ça commence par une tâche sur la jambe.

Une floraison veineuse, une malsaine arborescence aux racines funestes, des excroissances de peur cachant au plus profond des veines une vérité tragique.

Un réseau tentaculaire, « fourreaux de fantômes » quand la mort s’invite, distillant de son venin un sombre présage, un labyrinthe d’hypothèses pour répondre à cette effroyable question : « pourquoi ? ».

C’est la brulure d’une piqûre de méduse qui vous consume de l’intérieur, douleur insoutenable d’une mère dont le fils est accusé du meurtre d’un enfant.

Quand la lave coule dans les veines, quand les flammes incontrôlables ravagent l’âme, aveuglantes de tout leur amour.

Quand l’accusation provoque une déflagration.



C’est le bouillonnement intérieur de Rosa qui répond au tempérament de feu de Lino.

C’est l’agitation interne comme action indispensable en réaction à l’immobilité extérieure, au calme, à l’inaction.

Pour être présente. Pour être vivante.

Quand le temps englue Rosa dans une attente interminable, la réduisant au statut de spectatrice.

Quand le temps s’arrête, quand le temps défile, quand il est indéfinissable.

Le mouvement rassure, quand l’immobilité angoisse.

Le mouvement c’est la vie, c’est rester maître de son destin.

Si la tache condamne son corps au repos, elle condamne son âme à mort.

Alors elle choisit ; agir au péril de sa vie. Sacrifier son corps pour sauver son âme. Se sacrifier pour sauver son fils. Elle est une mère. Elle est une femme. Elle est une méduse.

Elle est la déesse des Océans, dont la piqure préviendra des douleurs à venir quand l’eau apaisera les douleurs du passé.



Quand les mots de Rosa se tarissent, ne pouvant expliciter l’inenvisageable, ne pouvant dire l’innommable, ceux de Caroline Dorka-Fenech enserrent le lecteur dans un récit sombre et lumineux, fort et doux, tentacules distillant un venin d’humanité poétique se répandant dans son âme bien après la lecture.
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Rosa dolorosa

Une histoire qui attrape le lecteur et ne le lâche qu'à la toute dernière phrase! Rosa, cette mère "dolorosa" est si présente sous l'écriture fine et imagée de l'auteur qu'elle semble réelle, fruit d'un véritable fait divers tragique. Un premier roman bien construit, rythmé, passionnant.
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Rosa dolorosa

L'amour d'une mère est inconditionnel, on le sait tous.

Jusqu'où peut-elle aller pour son fils ? Jusqu'au bout.....

Je ne peux pas dévoiler le livre, mais on en ressort bouleversé pour plusieurs jours. Ce livre est un véritable ouragan qui ne peut pas laisser indifférent. L'écriture est simple mais très efficace.
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Rosa dolorosa

Rosa, la mater dolorosa a ému nombre de lecteurs par son courage et son abnégation alors que son fils de 19 ans à peine est accusé du meurtre d’un enfant. Mais le thème, aussi douloureux soit-il n’a pas suffit à me faire partager cet enthousiasme généralisé.



Pour Rosa, Lino est innocent, il est impossible que ce jeune homme plein d’ambition avec lequel elle projette d’ouvrir un hôtel puisse se transformer en monstre, le temps d’un coup de folie. Pas son fils, pas son Lino. Rosa fera tout pour prouver l’innocence de cet enfant qu’elle aime plus que sa propre vie, pour le sauver et pour sauver son cœur de mère par la même occasion. L’histoire est douloureuse, c’est ce qui la rend belle, le tragique sublime. Mais je ne fais pas partie des lecteurs emportés par cette histoire déchirante, les émotions m’ont manqué. Deux raisons à cela : j’ai trouvé que cette histoire était vite expédiée, ça manque de profondeur et d’ancrage pour me donner le temps de ressentir peine, colère ou tristesse. Le train passe à une vitesse folle sans laisser le temps d’admirer le paysage, en quelques pages, on passe d’un Lino innocent à un Lino présumé coupable, entre temps un enfant est mort et c’est à peine si l’on effleure le tragique de la situation. Sans verser dans le pathos, il me semble qu’il y avait tellement matière à faire plus, à faire mieux, car il y a des liens étroits qui existent entre les différents protagonistes de cette histoire, la complexité de ces relations aurait pu être plus fouillée.



Deuxième raison, étroitement liée à la première : le style de l’auteure m’a lui aussi semblé dépourvu d’émotions. En dehors de quelques phrases plus travaillées, c’est un enchaînement de sujets, verbes, compléments, point. Ce point, tout le temps ce point qui sanctionne, qui clôt le sujet à peine entamé, qui ne souffre d’aucune discussion. Et le problème quand on commence à repérer ce genre de systématisme dans un texte c’est qu’on finit par ne voir plus que ça : sujet, verbe, complément, point. Les dialogues sont à l’image du reste, tout est factuel, d’une normalité qui tourne à la banalité et qui cadre peu avec ce que j’espère de la littérature, à tel point que j’ai éprouvé des difficultés à trouver quelques phrases à citer en exergue sur le billet de mon blog.



Si j’ai pu apprécier la complexité du sujet et toutes les interrogations qu’il soulève, je reste sur un sentiment de gâchis quant à la manière dont il a été traité. Mais tout ceci n’est qu’un point de vue personnel, bien évidemment. Ce point, toujours ce point…
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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Tempêtes et brouillards

Reçu de Babelio en amont de la rencontre avec l'auteur, fin février, j'ai un sentiment mitigé après la lecture de ce livre.



On y découvre Carina, la narratrice, mal dans sa peau, mal dans sa vie, après une enfance difficile. Sa mère a abandonné le foyer quand elle avait 6 ans laissant ses trois enfants à la garde et à la charge de son mari, un homme violent.



Aujourd'hui, à 36 ans, Carina ne s'est pas remise de cet abandon et est interloquée quand son père annonce son départ pour le Maroc où il envisage de passer sa retraite, retrouvant ainsi le pays où il est né et qu'il a dû quitter à la fin des années 50.



Etonnement et colère car le père n'a jamais manifesté un quelconque intérêt pour ce pays ni sa culture. Sentiment d'abandon alors qu'elle ne voyait que rarement ce père détesté.



Un roman empli de colère et de rancœur qui s'amplifient encore quand le père se convertit à l'islam pour épouser une jeune femme de l'âge de sa fille.



Fortement inspiré de l'histoire personnelle de l'auteur qui se défend pourtant vivement d'avoir produit de l'autofiction ou une autobiographie, j'avoue avoir été troublé par la colère profonde qui se dégage de cet ouvrage, et qui ne trouve toujours pas la paix en sa conclusion.



Un livre qui en devient un peu lourd à lire ... on aurait envie de lui suggérer de tourner la page, pardonner si elle le peut, mais mettre ce passé oppressant derrière elle et couper vraiment les ponts avec ce père toxique.



Je remercie Babelio pour m'avoir adressé ce livre atypique et m'avoir permis de rencontrer son auteur.
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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