AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Cathy Bonidan (267)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le parfum de l'hellébore

J'ai lu le parfum de l'hellébore parce que la chronique de Yaena (qu'elle m'a signalée, et je l'en remercie encore) m'en a donné l'urgente envie sur Babelio... et j'ai été bouleversée. C'est un livre qui se passe à deux époques successives, fin des années 1950 puis époque actuelle. L'hellébore, c'est l'"herbe aux fous", et le point commun entre les différents personnages des deux époques est un centre psychiatrique pour adolescents : patients hospitalisés, jeune stagiaire, médecins, jardinier, chercheuse en sciences sociales, ouvrier, les personnages et leur entourage (dont je ne vous révèle pas la ou les époques respectives) ont tous un lien avec ce centre, lien qui s'organise autour du fil conducteur d'une jeune fille anorexique qui y a fait un séjour.



Au fur et à mesure de ce roman, on rit, on pleure, on tremble, on se désespère et on espère, en même temps que les personnages. Il est construit d'une manière qui fait résonner les histoires les unes avec les autres, notamment les histoires d'amour, en laissant des parallèles se faire à l'insu des personnages. Je sais bien ce qu'un psychanalyste en dirait : c'est le travail de l'inconscient. Mais je sais aussi ce qu'un lecteur en dit : c'est tout ce qui fait l'épaisseur d'un bon livre... car c'est un bon livre, bien écrit, qui nous fait passer par toutes les émotions.



Mais ce qui m'a frappée aussi, c'est le parallèle désolant entre le tournant qu'a pris la psychiatrie des années 1950 et celui d'aujourd'hui. A la fin des années 1950, les personnages découvrent, accablés, qu'il y a encore des hôpitaux qui laissent les patients à l'abandon, isolés, sans interlocuteurs capables d'écouter ce que dit leur folie, mais déjà assommés de psychotropes, que l'on venait de découvrir. Mais il y avait aussi des centres et des thérapeutes qui essayaient d'écouter, qui étaient attentifs à la relation humaine, qui cherchaient d'autres voies, ce qui était porteur d'espoir : c'est tout le sens du Parfum de l'hellébore. Aujourd'hui, par un bizarre retour de bâton, les patients qui étaient dans ces hôpitaux désastreux peuplent les prisons, les psychotropes ont pris la place que l'on sait dans les hôpitaux, et on ne parle plus de folie mais de troubles (comme si on voulait en évacuer la charge d'angoisse et d'individualité), de lien mais de protocole, d'écoute mais d'évaluation, on ne veut plus briser les chaînes mais enfermer au nom d'une illusion sécuritaire... "On juge du degré de civilisation d'une société à la façon dont elle traite ses fous", disaient les psychiatres de l'après-guerre. L'avons-nous déjà oublié ? Le parfum de l'hellébore nous incite à y revenir et à ne surtout pas oublier.
Commenter  J’apprécie          387
Chambre 128

Une charmante lecture qui donne le sourire ! Roman épistolaire qui remonte la trace d’un manuscrit déposé dans une chambre d’hôtel et trouvé par Anne-Lise lors d'un séjour en Bretagne. Elle l’envoie à l’adresse qui y figure et décide de chercher les toutes les personnes que le manuscrit a croisées. Toutes ces personnes vont se raconter dans l’échange de ces lettres et une nouvelle histoire va naître !



Surtout pas de bons sentiments mais des sentiments, de la gentillesse, de l’humanité sans exclure les aléas de la vie. Aucune de ces personnes n’auraient pu imaginer rencontrer les autres et leur vie en sera modifiée !



Le ton est juste, sans être larmoyant ou issu d'un conte de fées et j’ai été captivée par ces personnes entraperçues ou suivies jusqu’au dénouement. Un livre que je relirais avec plaisir.



Commenter  J’apprécie          350
Chambre 128

Quel chemin parcouru pour cette auteure issue de l'autoédition dont l'écriture s'est remarquablement distinguée sur un site de téléchargement gratuit. À ce titre, j'ai ouvert ce roman avec un plaisir anticipé. Et ce plaisir ne m'a plus quittée.

Beaucoup d'ingrédients savoureux dans Chambre 128 : roman épistolaire ( que j'affectionne particulièrement), intrigue quasi policière menée de manière collaborative et communautaire autour d'un manuscrit, dimension magique et fédératrice du livre qui bouscule les existences, rebat les cartes, tisse du lien. La peinture infiniment tendre des personnages réunis accidentellement autour du manuscrit ( quel lecteur ne rêverait pas d'intégrer cette généreuse bande ?). Le caractère badin, enlevé, un peu précieux des lettres ( petit bémol concernant le niveau de langue très homogène pour des personnages aux parcours si différents, il me semble que William a une maîtrise des tournures et circonvolutions de la langue étonnante pour un homme qui n'est pas natif).

Un bien joli moment de lecture !
Commenter  J’apprécie          352
Le parfum de l'hellébore

Voici un premier roman bâti en deux parties.

Dans la première, l’action se situe à la fin des années cinquante et dans la seconde c’est notre époque qui y sert de décor.



J’y ai donc trouvé deux ambiances différentes dues bien sûr au contexte historique, mais j’y ai également trouvé deux traitements romanesques différents. Autant le premier a emporté ma totale adhésion (construction basée sur un journal intime et sur des échanges épistolaires) et la lecture en fut rapide et addictive, autant le second m’a passablement ennuyée avec sa construction lente, ses retenues d’informations distillées au compte-gouttes (procédé ronronnant)et son histoire d’amour prévisible et sans intérêt.



Malgré ce bémol, cette lecture fut pour moi intéressante grâce au thème développé ici, la « folie » et le fonctionnement des asiles psychiatriques de l’époque. Un bilan mitigé donc mais pas négatif.



Anne, jeune fille de dix-huit ans, se voit contrainte par sa famille d’aller vivre chez son oncle à Paris. Là, elle aidera à l’administration de l’asile psychiatrique dont son oncle est le directeur. Peu à peu, elle s’intéressera aux patients et à leur pathologie, et en particulier à deux d’entre-eux : Gilles un jeune autiste et Béatrice jeune fille anorexique...

Commenter  J’apprécie          350
Où la vie nous conduira

J'ai eu la chance de découvrir "Où la vie nous conduira", le dernier roman de Cathy Bonidan, avant sa sortie grâce à NetGalley.



C'est un joli roman feel-good, qui rassemble toute une palette de personnages touchants, chacun à sa façon. Car ils sont des parcours bien différents : étudiant qui peine à joindre les deux bouts, enseignante dans une unité d'oncologie, retraitée solitaire depuis la mort de son mari, quadra déprimée par l'indifférence de sa famille, sans domicile fixe etc. C'est le hasard, ou plutôt une émission de télévision, qui va les réunir et les amener à se côtoyer jusqu'à former une sorte de famille de cœur.



J'ai aussi trouver intéressant de découvrir les dessous de la préparation d'une émission de télévision, à commencer par la sélection et la préparation des candidats…



La plume de Cathy Bonidan est très fluide et les chapitres assez courts, avec des changements de point de vue, donnent du rythme au récit, si bien que ce roman chaleureux se lit très vite…





#Oùlavienousconduira #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          340
Chambre 128

🔺UN LIVRE PEUT-IL CHANGER UNE VIE ? 🔺





Tout commence dans une chambre d'hôtel, la chambre 128 de l'hôtel Beau rivage. Anne-Lise trouve dans cette chambre un manuscrit, elle cherche son auteur et c'est le début d'une correspondance entre elle et Sylvestre. L'histoire pourrait tourner court sauf que la seconde moitié du manuscrit n'a pas été écrite par Sylvestre.



Anne Lise se lance alors dans une enquête littéraire et va entrer en contact avec tous ceux et celles qui ont eu ce manuscrit entre les mains.



C'est un peu "bigger than life" : Dans la vraie vie, tout le monde répondrait-il à la lettre d'une inconnue ? dans la vraie vie se met-on à nu aussi vite ? et je me suis demandée si l'écrivain n'anticipait pas ce "reproche" en faisant dire à un de ses personnages "je souris tout seul en pensant à tous les êtres étonnants qui ont pu feuilleter ces pages en amont de notre cambrioleur..".



Mais derrière le côté rocambolesque de ce livre, il y a une réflexion sur ce que nous apporte les livres, sur les décisions qu ils nous aident à prendre.





Il y aussi cette ambivalence entre la solitude de différents personnages (et tout lecteur n'est il pas un solitaire qui trouve un refuge dans les livres ?) et cette idée que le plus important dans la vie ce sont les rencontres réelles et la qualité des relations humaines.





💪Le super pouvoir de Chambre 128 ? 💪

🔺Mettre le pouvoir de l'écriture au cœur de la vie

🔺Donner envie par son optimisme de sortir de sa coquille, d'être plus aventureux et d'aller vers les autres.

🔺Et puis si vous aimez les romans épistolaires, il y a tout le plaisir de lire de longues lettres, de revivre la lenteur de la poste, de jouer avec les mots.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          343
Le parfum de l'hellébore

Ecriture délicate pour un sujet délicat : l’internement en centre psychiatrique dans les années 1950.



La première partie est constituée du journal intime d’une adolescente anorexique hospitalisée dans le centre psychiatrique Falret par sa famille et de lettres de la nièce du directeur, employée au centre, à sa meilleure amie restée au pays !



Deux visions des mêmes choses et deux âmes perdues, esseulées qui vont se rencontrer et venir en aide à un jeune autiste.



La seconde partie se déroule de nos jours. Sophie est étudiante en psychologie et prépare une thèse sur les conditions d’internement des adolescents et jeunes adultes dans les centres psychiatriques et plus particulièrement au centre Falret, fermé depuis, et auquel elle a eu accès. Elle retrouve une partie du journal de Béatrice et avec l’aide de deux frères rencontrés à cette occasion, elle va partir en quête du destin des deux jeunes filles !



Une plume simple et sobre qui traite avec délicatesse des personnalités torturées d’adolescentes en conflit avec leurs familles ! Roman très poignant par moment, très humain et réaliste, aussi est-il difficile de ne pas s’attacher à tous les personnages quelle que soit l’époque !



Seconde lecture de Cathy Bonidan qui confirme ce que j’avais ressenti avec Chambre 128.



Pioche dans ma PAL novembre 2021

Lecture THEMATIQUE novembre 2021 : Faites de la place pour Noël !
Commenter  J’apprécie          332
Victor Kessler n'a pas tout dit

Dans la catégorie "voyage douloureux dans le passé pour retrouver un meurtrier", un bon roman.

Deux destins entrecroisés : Victor, Bertille.

Victor condamné à 30 ans de prison pour le meurtre du jeune Simon. Vieillard sorti de prison désormais.

Bertille, jeune femme fragile, peureuse.... qui vit avec le souvenir de son frère.... et qui va croiser Victor.

A partir de là on suit le passé de l'un et l'autre.



On se laisse emmener en Lorraine, on suit l'histoire des deux personnages avec plaisir. Au final j'étais presque plus intriguée par Bertille, je ne comprenais pas d'où venaient ses peurs....



Un bon moment de lecture !

Commenter  J’apprécie          330
Le parfum de l'hellébore

Il est étrange de commencer en 1956, cette fiction, « Le Parfum de l'Hellébore », qui se déroule en milieu hospitalier. L'auteur Cathy Bonidan est vannetaise. En janvier 1955 une épidémie de variole se déclare à Vannes faisant une vingtaine de morts, dont le Dr Grosse. Parmi les victimes plusieurs jeunes filles. L'épidémie sera éteinte grâce à une vaccination de masse sur toute la Bretagne.



Ces faits encore présents dans la mémoire collective soulignent que la médecine en 1956 est très éloignée de celle que nous connaissons.

En 1955 des femmes meurent encore en couche, des enfants meurent en bas âge.

Que dire de la médecine psychiatrique, on lui donnait encore le nom de la maison des Fous, nom que l'on entend parfois en 2017 pour St Avé (56).



les électrochocs sont encore pratiqués dans les années 1970.



Soigner l'autisme ou l'anorexie en 1956, et le guérir était alors aussi improbable que de gravir l'Anapurna sans oxygène. "Dans tout l'asile, on entendait des cris et des plaintes. le personnel semblait traverser les couloirs, sans but, le regard vide et sans plus d'expression que les pensionnaires. de nombreux malades se traînaient au sol et bavait sans que quiconque se soucie de les remettre debout ni de leur essuyer la bouche.p223"



Ainsi la construction du roman en deux époques, apparaît d'une grande finesse, et nous aide à bien comprendre que les premières observations empiriques, ont mis du temps à s'imposer, et que la connaissance de la maladie qui fait le cœur de l'ouvrage, n'était pas totalement explicitée en 1957.



Pour Gilles, autiste, cette lente conquête de l'autonomie a pu se faire grâce à Serge, le jardinier, qui lentement et en dehors de toute contrainte a patiemment réalisé son éducation. Une éducation assise sur les saisons, une éducation ancestrale, charnelle et terrienne. Rien ne presse, silence ça pousse lui dira Serge, ne fait aucun effort, ; dessines dans la terre, avec un râteau comme un pinceau.



Il se dégage du livre de Cathy Bonidan, une grâce, une minuscule légèreté de connivence, dans laquelle Gilles a trouvé une paix intérieure, une aisance, une gestuelle douce et simple qu'il a pu assimiler sans avoir à produire un labeur.



Pourtant comme en regard un autre drame se joue. Une enfant de treize ans, Béatrice, anorexique, était en train de sombrer, les traits se creusant, sa malice désertait son regard, pourquoi ? Son entourage ne comprend pas et aujourd'hui encore le malaise semble être prêt à frapper, ici ou là une jeune fille, face à la même stupeur des soignants.



Béatrice largement adaptée au milieu scolaire réussit ses études, lectrice elle découvre avec bonheur la littérature, mais devant son corps, devant la nourriture son esprit dévisse.



Comme gilles on retrouve Béatrice dans la deuxième partie, on apprendra son destin qui ne laissera qu'un immense point d'interrogation, pourquoi Béatrice s'est laissé glisser dans une détresse insondable.



L'itinéraire de Gilles, est essentiel, c'est l'espoir de vivre, la conquête de la liberté à travers la présence de Serge.





Dire le pourquoi de ce métier d'enseignante, c'est donner du sens à la présence, c'est effacer le trouble, ce sentiment toxique de solitude, cette gangrène inhérente à ceux qui sont tombés dans la spirale de l'anorexie.



Béatrice confrontée à son anorexie, est éprouvée par un manque de vie partagée, de reconnaissance paternelle, de capacité à s'abandonner à des gestes charnels, à son doudou. La priver de livres fut stupide l'encourager à lire dans les bras d'un autre ou d'une autre n'aurait pu que la rattacher à la vie.



« Je viens de fêter mes 14 ans. Quel bel âge, direz-vous ! Et que l'on est entouré d'une famille aimante et attentive.p101

Ce livre nous touche, la souffrance est là présente à fleur de mots.

Commenter  J’apprécie          313
Chambre 128

Je ne m'attendais pas un roman épistolaire en lisant le résumé, mais j'ai beaucoup aimé cette belle histoire servie par la plume très agréable de Claire Bonidan.



La forme épistolaire donne du rythme au récit avec ses textes courts et le passage d'un correspondant à l'autre qui nous oblige à nous réajuster à chaque fois. Et cela fonctionne très bien, même si l'idée d'un tel échange de lettres peut paraître assez improbable à l'ère du téléphone et des mails...



A travers les lettres échangées, nous suivons à rebours le parcours d'un manuscrit qui avait disparu des années plus tôt. Chaque étape de l'enquête nous permet de rencontrer de nouveaux personnages qui ont chacun vu leur vie changer, plus ou moins, après la lecture du roman. Et au fil des courriers se tisse tout un réseau d'amis dont les liens se resserrent tandis que l'enquête avance et les confidences s'échangent.

Etrangement, je ressors de ma lecture avec l'impression que le personnage qu'on connaît peut-être le moins à la fin du livre, c'est celle qui est à l'initiative de tous ces échanges, Anne-Lise, celle qui a retrouvé le texte perdu.



Chambre 128 est aussi un bel hommage aux livres et à l'influence qu'ils peuvent avoir sur les lecteurs. Une très belle lecture...
Commenter  J’apprécie          301
Victor Kessler n'a pas tout dit

Puissant roman sur la condition humaine. Un coup de coeur pour cette quête haletante de la vérité.



En explorant une nouvelle fois le monde de l'enfance Cathy Bonidan nous ouvre les yeux sur des réalités cachées, gommées souvent, le douloureux problème de la violence faite aux enfants. Dans son nouveau roman "Victor Kessler n'a pas tout dit", il n'y a rien de spectaculaire, ni de violences scénarisées, car le récit balise le chemin, contourne les obstacles comme les secrets, ne ferme aucune porte ou évite d'en ouvrir une.





J'ai retrouvé la magicienne Joyce Carol Oates, dans l'écriture subtile de Cathy Bonidan. La romancière dévoile la réalité de la condition humaine, elle creuse avec rigueur les ressorts de l'âme des jeunes enfants, et s'attarde à décrypter leurs angoisses comme leurs difficultés à s'exprimer. L'exploration diabolique des faits et des gestes, comme les minuscules témoignages lui ouvre le plus profond des êtres en décrivant avec finesse la psychologie des adultes, et leur délicates ou difficiles relations avec l'apprentissage de la vie.





Les deux grandes figures du livre, Victor Kessler, et Bertille, celle qui va devenir au fil des pages sa confidente, son antenne, sa vigie. Victor est l'instituteur de l'école, celui qui s'attache à Simon Dulac, le fugueur, jusqu'à tout faire pour tenter de l'extraire de ses tourments. Victor est aussi amoureux de la soeur du petit Dulac.





C'est une magnifique fiction, une poignante descente dans le coeur des frères et des soeurs. Certains vont s'inviter et tenir un rôle qu'ils n'avaient pas prémédité comme Christophe Houdin le frère de Simon. Bertille ne pouvais l'imaginer rentrer dans la gendarmerie pour retrouver la trace de Simon. Pourtant celui qu'elle qualifie " de vraie brute", aura pour Bertille, des mots de grande tendresse, "cette femme si forte et si fragile en même temps, ses parts d'ombres me bouleversent, page 387".



Bertille est une fille qui évolue dans une famille trop rigide pour qu'elle puisse trouver naturellement son équilibre. Son frère est trisomique, elle sera pour lui plus qu'une soeur, une mère avec amour et tendresse, il sera victime d'une noyade. Elle deviendra après ce drame fragile et incapable d'affronter les hommes. Bertille fera avec Nicolas le mauvais choix. Ce mari apprenant que Bertille attend une fille, sera comme un chêne recevant la foudre. Bertille devient une troisième victime, la victime de violences conjugales.





C'est pourtant Bertille qui va sortir Victor de sa torpeur qui va réaliser une enquête sur le terrain à la recherche de la Vérité, pour découvrir quelle est sa réelle responsabilité, pour savoir ce qui s'est passé, pour comprendre pourquoi cet homme semble porter un fardeau immense, une culpabilité insondable après la mort de Simon.





C'est à Pierre Lemaître que je pense, quand on décompose le cheminement vertigineux des faits qui peu à peu dégage un chemin au creux de la forêt des Vosges, pour déchiffrer ces familles apparemment sans problèmes, dont certaines réveilleront leurs sombres secrets.

L'intrigue se déroule avec tension incroyable, on s'accroche à chaque parcelle de vérité avant de voir les soupçons se diluer et nous narguer.





L'auteur a su nous faire aimer ou plutôt nous faire sentir par une poétique vibrante la nature de cette région souvent isolée, au relief émoussé, au climat désespérément humide et flou comme la brume qui s'accroche à la canopée des forêts vosgiennes



C'est un délice de lecture et de découverte, sur la difficulté d'être un enfant, lorsque les secrets hantent l'imaginaire des petits, et tourmentent les parents . Des secrets de famille  ? On ne peut pas s'en défaire. Si le titre suggère que Victor Kessler n'a pas tout dit, il n'est pas le seul. Si j'en crois Lamartine, "rien n'est vrai, rien est faux tout est songe et mensonge". Bientôt ce seront les douleurs qui seront les seules vérités de Bertille et de Victor.





Victor souligne en préface que la tranquillité est un don du ciel. S'il va réussir à franchir cette douleur, c'est à Bertille qu'il le doit. Et pourtant leurs premières rencontres aurait pu se terminer en désastre ; "les yeux exorbités de l'homme, son visage déjà ridé s'était ratatiné comme si le passage des années avait été filmé en accéléré pour vanter l'urgence d'une crème anti-âge, enfin les jambes avaient lâché".

Commenter  J’apprécie          280
Chambre 128

Je ne connais pas du tout le roman « Chambre 128 » de l'auteure Cathy Bonidan. C'est par le biais de mon ami Eric76 que j'en prends connaissance, il nous le présente tellement bien que j'ai eu envie d'en faire ma lecture actuelle.



L'auteure Cathy Bonidan sait nous transporter dès les premières pages et elle respecte très bien sa thématique. On fait la connaissance de la protagoniste Anne-Lise qui trouve un manuscrit à l'hôtel Beau Rivage en Bretagne dans la chambre 128 où elle loge pendant ses vacances. Il n'y a qu'une seule adresse et elle aimerait en savoir plus, elle tentera une recherche et elle l'enverra par la poste. On verra si elle aura une réponse. Elle ne se doute pas à ce moment-là que c'est toute une aventure qui l'attend.



« Les choses qu'on laisse inachever nous accompagnent toute notre vie comme autant de douleurs chroniques qui résistent aux meilleurs antalgiques. »



C'est un bon petit livre, il est très bien construit, il se laisse vraiment lire. Nous n'avons toujours qu'une hâte c'est d'y retourner, de se déposer près de nos personnages et de savourer sa très belle plume, l'auteure Cathy Bonidan sait très bien nous raconter leurs voix.



Je dévore mon livre en quelques jours, c'est une très belle découverte, je ne peux que le conseiller car c'est une lecture bienveillante où on peut s'évader pour suivre leurs quêtes. Ce qui vient me chercher aussi, c'est le rôle du lecteur et celui de l'auteur, l'auteure Cathy Bonidan sait très bien le définir.



J'invite donc à aller voir le très beau billet de mon Eric76, je le remercie

pour cette magnifique trouvaille, je le recommande à tous les lecteurs,

on ne voit pas le temps qui passe. Je découvre une talentueuse auteure qu'est Cathy Bonidan. La question que je me pose : « Est-ce que l'écriture peut devenir une thérapie peu importe la forme qu'elle prend ? ».



Siabelle

Commenter  J’apprécie          2714
Chambre 128

Que faire lorsque le hasard nous met entre les mains un manuscrit oublié dans le tiroir d’une table de nuit d’un hôtel ?

Anne-Lise n’a qu’une mince indication pour rendre ce document à son propriétaire, une adresse glissée page 156.

Quelle chance pour que ce courrier sans nom parvienne à la bonne personne ? Aucune… Sauf que parfois, le facteur a du génie !

C’est bien sûr le cas, sinon, il n’y aurait pas d’histoire.



Lorsque Sylvestre en accuse réception, une quinzaine de jours plus tard, Anne-Lise a bien des questions à lui poser.

S’installe peu à peu entre eux une correspondance assidue, à laquelle vienne s’ajouter celles et ceux qui ont eu la chance de lire ce texte et de voir leurs vies bouleversées.

Certains textes ont, parait-il le pouvoir de chambouler le destin de leurs lecteurs.



Dès les premières lignes, j'ai aimé le style, et le mode de narration choisi par l’auteure. Le roman épistolaire est un genre qui me plaît énormément. J’aime découvrir les personnages qui se dévoilent peu à peu au fil des lettres échangées.

A notre époque où l’écrit fait presque figure de ringardise, le côté désuet qui se dégage de ces pages sonne comme un parfum d’autrefois.

J’ai été intriguée et emportée par l'histoire. L'écriture est tellement délicate que j'ai eu l'impression d'évoluer au milieu des personnages. Je ressentais leurs présences, humais les mêmes parfums qu'eux, et j'éprouvais leurs sentiments au même rythme.



J’ai choisi de lire « Chambre 128 » en ignorant totalement le sujet, le plaisir de la découverte en a été ainsi multiplié.

Commenter  J’apprécie          271
Chambre 128

Je voulais lire un roman léger, feel-good, entre deux romans plus consistants. « Chambre 128 » a rempli sa mission à merveille.



Lors d’un séjour en Bretagne, Anne-Lise découvre un manuscrit oublié dans sa chambre d’hôtel. Sa lecture l’émeut au point qu’elle décide d’en rechercher l’auteur. Le début d’une enquête pleine de surprises et surtout de rencontres…



Rédigé sous forme épistolaire, l’auteure nous invite à remonter l’histoire de ce manuscrit, de voir par quelles mains il est passé, comment il a pu influencer la vie de ses propriétaires successifs.

Le tout est certes un peu convenu, mais ça a fonctionné pour moi. Ce que j’ai trouvé plaisant, ce sont ces rencontres que les recherches ont occasionnées, les amitiés qui se sont développées au fil des lettres et finalement aussi autour de la lecture. Ça fait du bien.



Je n’avais pas forcément une grande attente de cette lecture au départ, mais j’ai passé un moment bien agréable. Merci Siabelle pour ta recommandation. Et merci Cricri aussi pour les échanges (imprévus mais bienvenus) autour de cette lecture, car même si on n’a pas eu les mêmes ressentis cette fois-ci, nos discussions sont toujours un plaisir. ;)
Commenter  J’apprécie          258
Le parfum de l'hellébore

Le parfum de l’Hellébore est un roman que l’on peut qualifier de confidentiel. On a l’impression au fil de la lecture de partager des moments d’intimité avec les personnages. Cela tient, entre autre, au choix de l’auteur de raconter cette histoire en utilisant une correspondance et un journal intime, deux formes très personnelles d’écriture. Ces échanges épistolaires nous donnent une place de confident.



Dans la première partie du roman nous découvrons Anne, une jeune fille de bonne famille, qui suite à son comportement, est envoyée en punition chez son oncle à Paris. Ce dernier dirige un hôpital psychiatrique : le centre Falret où Anne va travailler en plus de ses études. Dans les lettres qu’elle rédige à l’attention de sa meilleure amie elle décrit le centre, ses résidents et leurs pathologies. S’ajoutent aux lettres d’Anne, le journal intime de Béatrice, une jeune résidente anorexique à l’intelligence vive. Les deux jeunes filles vont vite se trouver un centre d’intérêt commun : Gilles un jeune patient autiste que personne ne semble pouvoir aider et un jardinier taiseux, véritable homme des bois qui semble pourtant avoir réussi à établir un contact avec le jeune garçon.

Pas de vision globale de cette histoire donc, ni de personnage omniscient mais une même histoire vue à travers les yeux de plusieurs personnages aux personnalités particulièrement réalistes.



Puis l’auteur nous impose une coupure brutale : changement d’époque, de lieu, de décor, de personnages. On revient alors à une construction plus classique : on suit Sophie, le personnage principal de cette deuxième partie. Malgré ce brusque changement de rythme la jonction entre les 2 parties est réussie et la frustration de quitter nos personnages, maintenant familiers, pour une inconnue ne dure pas. Les histoires se croisent et se rejoignent. Notre curiosité est piquée au vif, qu’adviendra-t-il des résidents du centre ? Quelles sont les causes de l’exil de notre héroïne Anne ? Et concernant Sophie quel est ce non-dit dont on devine l’existence ?



Malgré la gravité du sujet abordé ce premier roman de Cathy BONIDAN est une belle réussite. Elle a su traiter le sujet de la maladie mentale avec pudeur et délicatesse. Ce roman nous rappelle que faire preuve d’humanité peut se révéler bien plus efficace que toutes les connaissances scientifiques que l’Homme possède. Et puis en pointillé, distillés subtilement tout au long du roman par petites touches, il y a ces rappels sur la place de la femme dans notre société d’hier et d’aujourd’hui et sur les combats menés.



En résumé un roman construit de manière étonnante mais très habile et un sujet traité avec beaucoup de justesse dans les sentiments, sans voyeurisme ni mièvrerie.

Commenter  J’apprécie          255
Le parfum de l'hellébore

Le parfum de l'Hellébore est comme une boite de chocolats à déguster.



Je découvre le synopsis et sais d'avance que je vais passer un merveilleux moment avec tous les personnages qui attendent à l’intérieur. Une plume magnifique, tellement sincère, profonde et émouvante, qu'il m'était presque impossible de m’arrêter, ne serait-ce que pour me prendre un petit en-cas. Tout au long de ma lecture, j'ai ressenti énormément d'émotions. Je me suis sentie si petite, si timide et proche en même temps de tous ces pensionnaires, avec cette sensation d'entrer, malgré moi, dans leur intimité ; mais, ce besoin d'en découvrir plus était là. Faut dire que le sujet principal qui n'est pas anodin du tout était traité et vu différemment dans une époque, les années 60, où les méthodes et pratiques étaient quelques peu différentes d'aujourd'hui. Et c'est donc avec un regard extérieur que je découvre la psychiatrie infantile ; sous l’œil avisé et d'une volonté exceptionnelle de nos deux héroïnes du roman, Anna et Béatrice, que nous allons suivre à travers un journal intime et sous forme d'échange épistolaire, Gilles, un jeune garçon, autiste, âgé de onze ans, impossible à gérer et Serge, un taciturne jardinier qui préfère rester dans son coin à prendre soin de ses plantes.



Cathy Bonidan a divisé le roman en deux parties. Dans la première partie, nous sommes dans les années 60. On fait la connaissance d'Anne, 18 ans, fille de bonne famille, qui vient de se faire hospitaliser dans le centre psychiatrique où travaille son oncle, directeur. Grosso modo, elle n'est pas malade mais la relation avec ses parents devenait trop conflictuelle, il était donc nécessaire, pour elle, de s'éloigner d'eux. C'est ainsi que la jeune femme, décide de perdre du poids, faisant croire par là, que son problème était anorexique. Le subterfuge fonctionne puisqu'elle se fait interner. Sur place, elle fait la connaissance de Béatrice,13 ans, réellement anorexique mais qui n'a pas trop l'air de s'en soucier plus que ça. Toutes les deux vont se lier d'amitié et chacune dans son côté sera dans la phase observation et écriture.

Pis dans l'autre moitié du livre, nous nous retrouvons 60 ans après où nous faisons connaissance de Sophie, une étudiante qui doit terminer sa thèse sur ce centre psychiatrique, avec l'espoir de retrouver des archives, ou peut-être mieux encore.



Pour ma part, je suis réellement admirative de la manière dont l'auteure apporte tout cela : finesse et intelligence. Sophie fera connaissance d'un passé où les destins vont se croiser et faire impact sur sa vie actuelle avec une pointe d'espoir qui viendra, peut-être, sublimer son présent. Pour moi, en tant que lectrice, c'est une véritable claque que je vous recommande !
Commenter  J’apprécie          251
Le parfum de l'hellébore

Premier roman de Cathy Bonidan, institutrice de Vannes et déjà quel talent! Un sujet difficile pourtant, celui de l'internement en centre psychiatrique des jeunes "difficiles" dans les années cinquante. Un sujet que l'auteure maîtrise parfaitement, après un long travail de documentation.



Le titre vient de la fleur de l'hellébore, qu'on appelait "herbe aux fous" et censée soigner la folie dans l'Antiquité.



En effet le livre va nous entraîner dans les milieux psychiatriques et dans le vécu de plusieurs personnes qui seront soignants ou internés dans le centre psychiatrique Falret, centre avant-gardiste à l'époque. Un établissement qui sort de l'imagination de l'auteure mais qui reste réaliste compte tenu de la médecine de l'époque.



Dans ce centre, deux jeunes femmes au parcours différent a priori: Anne, qui vient de louper son bac, envoyée pour "aider" son oncle directeur du Centre, on comprend par la suite qu'elle a été envoyée là pour l'éloigner de certaines fréquentations, et Béatrice, jeune fille de quatorze ans, qui souffre d'anorexie.

Les deux jeunes filles vont sympathiser rapidement et observer le jeune Gilles, onze ans, au comportement étrange qui lui vaut le qualificatif de "débile" nom donné par les autres patients. Gilles souffre d'autisme et ne peut bénéficier de soins appropriés compte tenu des connaissances de l'époque.



Toutefois c'est seulement en présence du jardinier, Serge, que Gilles parvient à s'exprimer. Gilles est fasciné par les activités du jardinage. C'est le seul moment où Gilles arrive à communiquer avec le monde extérieur et cesse ses crises.





Nous découvrons le comportement de Gilles au travers des lettres que Anne envoie à son amie Lizzie, restée à Bordeaux. Béatrice, quant à elle, tient un journal et ce journal nous permet de comprendre comment elle vit sa maladie d'anorexie, on voit sa vision du monde. Elle ne se rend pas compte de ce qui lui arrive. Son besoin de contrôle est si grand qu'il la conduit à nier sa maladie et à la présenter comme un choix.



Soixante ans plus tard, Sophie, jeune étudiante en psychologie, tombe sur le journal de Béatrice et va mener une enquête pour découvrir ce que chacun de ces personnages est devenu.

Qu'est devenu Gilles? Est-il resté longtemps dans le Centre Falret? Pourquoi le journal de Béatrice s'arrête-t-il l'été de ses quatorze ans? Anne et le jardinier Serge réussiront-ils à sauver les deux jeunes?

Pour trouver la réponse à ces questions, Sophie va retrouver la trace de Lizzie qui était à l'époque l'amie et correspondante de Anne.

Sophie a du mal par ailleurs à mener sa vie de femme et son entrée dans la vie professionnelle.



Tous ces personnages sont des êtres en construction et nous entrainent au coeur de leurs doutes et de leurs aspirations parfois contradictoires...



Les destins de ces personnages vont se croiser et le dénouement, magnifique, va nous donner une lueur d'espoir.

J'ai été particulièrement sensible à la manière dont l'auteure parvient à réunir des êtres décalés qui tentent d'avancer malgré leur héritage génétique, leur passé familial, leur éducation et la manière dont ils arrivent à se créer leur parcours. Tout cela avec toujours de la justesse dans les émotions et les sentiments.

Sans doute mon roman préféré pour cette année...





Commenter  J’apprécie          243
Chambre 128

Un manuscrit inachevé se perd et devient l'occasion de rencontres avec ses détenteurs, car l'auteur y découvre une fin ajoutée en le retrouvant. J'ai eu du mal à croire à l'engouement des lecteurs - nous ne connaissons rien du livre -, en revanche, j'ai suivi avec plaisir les incompréhensions, les entraides et les colères de ces enquêteurs improvisés qui choisissent leurs mots dans des lettres échangées dans un but commun : celui de remonter le fil des pérégrinations du manuscrit.

Anne-Lise, initiatrice de ce mouvement, a un franc parler réjouissant ; Sylvestre, l'écrivain bourru qui se dévoile peu à peu, offre en réponse une réserve qui donne un équilibre à ce roman épistolaire. Les échanges avec Maggy, une amie proche d'Anne-Lise, viennent étoffer avec bonheur ce roman qui aboutit à un retournement clôturant avec douceur et subtilité des moments d'amitié et de sentiments intimes.
Commenter  J’apprécie          240
Le parfum de l'hellébore

J'ai reçu ce roman dans le cadre de la dernière Masse Critique Babelio et je remercie les éditions De La Martinière (dont je connais surtout le catalogue jeunesse).

Ce roman est construit en deux parties avec un écart de cinq décennies à peu près.

Il débute par le récit de la vie d'une jeune femme et d'une adolescente qui se rencontrent dans l'hôpital psychiatrique dont l'oncle de la jeune femme, Anne, est directeur. Deux points de vue se croisent puisque nous lisons les lettres qu'Anne écrit à son amie Lizzie et le journal intime de l'adolescente anorexique qui s'appelle Béatrice. Toutes deux, intelligentes et aimant écrire, se retrouvent sur un banc du parc et sont intriguées par le plus jeune résident, Gilles, autiste qui ne se laisse pas approcher et ne parle pas mais semble attiré par le travail du jardinier...

La deuxième partie du roman va partir sur les traces d'Anne et de Béatrice par le biais d'une étudiante, Sophie, qui fait des recherches sur les conditions de vie dans les établissements psychiatriques des années 50.

J'ai eu un peu de mal à faire la jonction entre les deux au départ, frustrée de ne pas avoir la fin de l'histoire de Gilles, Béatrice et Anne et n'accrochant pas tellement à Sophie (bien plus aux deux frères dont elle fait connaissance et qui vont la soutenir dans sa démarche).

Mais passé ce petit passage flottant, j'ai trouvé ingénieuse cette manière de clore l'histoire en lui apportant un troisième point de vue sans oublier ce que le regard qu'elle porte sur ces personnes disparues va changer dans la vie de Sophie.

Bref, une très belle lecture (dont je ne trouve pas la couverture très appropriée du coup... alors que son titre se justifie tout à fait).
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
Commenter  J’apprécie          220
Chambre 128

Chambre 128, c'est l'histoire d'une femme qui trouve le manuscrit d'un livre dans une chambre d'hôtel. Elle cherche alors à retrouver qui en est l'auteur.



Sous forme de roman épistolaire, il s'agit d'un livre très intéressant et vraiment passionnant. Au travers d'échanges de lettres, Cathy Bonidan nous entraine dans une enquête incroyable, qui nous tient en haleine jusqu'à la fin.



Un livre à lire sans hésitation !
Commenter  J’apprécie          200




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Cathy Bonidan (853)Voir plus

Quiz Voir plus

Orphée l'enchanteur

Le début du récit commence par:

un songe
un rêve
une discussion
un cauchemar

30 questions
387 lecteurs ont répondu
Thème : Orphée de Guy JimenesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}