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Citations de Cécile Coulon (1189)


Il était seul. Le goût de la victoire circulait dans sa bouche, bourdonnait dans ses oreilles, infiltrait ses narines et grisait sa pensée. Gagner. Que voulait-il faire de sa vie ? Il voulait gagner. Encore et encore. Jusqu’à vivre dans le vent. P 54
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Régulièrement, son père le dérouillait. Au début il cognait sans raison, simplement parce qu’il faisait partie de ces hommes dont les poings avaient remplacé la bouche, les coups les mots. Peu à peu, il avait trouvé des prétextes pour attaquer plus souvent et plus fort.
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Une de ses nouveaux amis, Calvin, passait devant la grille tous les matins, l’air hagard, les yeux à demi clos, la maladresse d’un chiot qui pointe la truffe au grand air pour la première fois.

PREMIERE PARTIE – Chapitre 7
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Dieu a créé l'homme et les animaux terrestres le même jour, répondit-il. Il n'y a aucune raison que je les traite différemment. Sans compter qu'on n'est jamais trahi par un cheval, un cochon ou une abeille.
(p. 21)
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La voix de son père l'avait toujours rassurée. Elle ne l'entendrait plus ; désormais, elle ne pouvait que s'en souvenir, dans un autre lieu, loin de ce paysage simple qui avait poli cette voix. C'était cela qui manquerait le plus : la voix d'Amand. Même vieillissante. On lui retirait un pétale de sa jeunesse.
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La table était mise, le mari lisait le journal. On le lui apportait du village chaque matin. En le voyant, les deux mains aux pages, les cheveux peignés, veste épaisse fermée sur un pull en laine, Aimée se demanda si elle avait rêvée. Rien ne changeait en son époux. Lui ne traînait pas aux jambes les traces de ses entrailles et celles de sa femme, lui n'avait pas entre les cuisses une douleur légère. En avançant jusqu'à la table, elle fixa son mari, le nez dans ses feuilles, devant la table dressée, la lumière jouant sur ses tempes. C'était donc cela, un homme riche.
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En elle, deux émotions la tinrent éveillée toute la nuit : le soulagement d'avoir pour elle un lieu qu'elle occuperait seule, et la détresse de ne pas avoir envie d'être prise par cet homme, ni par aucun autre, et de devoir, bientôt, souffrir sous l'amour qu'il faudrait bien accomplir, sans désir et sans feu.
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La musique était une affaire de souffle, de peau d’engagement.
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PUISQUE J'AI TON SANG
[...]
Ceux qui restent sont les tombeaux
Des gens que nous aimons
Une dernière fois sur la colline
Nous avons hissé ton drapeau
Rappelé nos promesses et gravé ton prénom
Déposé ton corps dans sa cabine
Les secrets que ton absence emporte
Il nous reste le sang
D'une toute petite dame pour ses tout petits enfants.
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Déjà, ailleurs, on s’armait contre la concurrence, d’une cruauté sans pareille, moderne, dévorante, indifférente ; la concurrence sonnait ses cloches dans les campagnes, aux informations on évoquait la détresse des agriculteurs, on parlait des suicides, des impayés, de la solitude affreuse.
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Sur la première page Etienne avait noté, de sa belle écriture de professeur :
"Une petite histoire du paradis"
Blanche sourit.
Le premier tome était un mélange d'observations, de notes, de dessins rapides. Etienne avait inspecté chaque bâtiment, chaque espace de la ferme, il avait décrit la forme du toit, le mufle des vaches, le cri des poules. Il parlait de la couleur de l'herbe de l'autre côté de la maison et de la fosse à cochons, qui l'effrayait un peu.
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Oui, il fallait le voir, aussi frêle dans sa peau que gigantesque dans son chagrin, avancer sur le bas-côté. Gabriel avait tout d’un animal malade de tristesse et de timidité.
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- ... Vous savez toutes ces femmes qui se tartinent de crème et qui en arrivent même au bistouri pour se faire enlever leurs rides, et bien, elles ont tort. Effacer ses rides, c'est comme devenir amnésique. Une personne qui n'a rien gravé sur le visage n'a pas vraiment vécu.
- Putain c'est fort ça comme phrase. Excusez-moi pour le juron...
- Ne vous excusez pas, si on devait tous parler comme des ministres, la vie ne serait pas vraiment drôle.
- Et si tous les vieux pensaient comme vous, la vie serait bien plus facile.
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Le Pouvoir avait besoin des analphabètes, c’était le seul moyen pour garantir une prospérité à long terme.
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Il rêvait des premiers mots de sa mère, les jours de beau temps. « C’est un temps à vivre », répétait-elle, chaque matin.
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sa mère lui avait dit : « Les cauchemars n’existent pas, ce sont des rêves un peu tordus. 
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Écrire un poème, c’est découper en soi un morceau de silence
Trempé de honte et d’inquiétude, puis on le fait sécher
Sur une branche longue ou sur un fil tendu
Entre deux maisons hautes,
Le vent souffle dessus, le soleil l’entortille
Et quand il est bien sec on l’offre à ceux qui savent
Qu’un poète est à la fois une vieillard et une jeune fille.
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On lui disait "les clients doivent avoir l'impression que tu sais avant eux ce qu'ils veulent", "ils ne doivent pas avoir le temps de se demander s'ils ont raté leur vie entre le moment où tu prends la commande et le moment où leur assiette est pleine". Alors, elle travaillait vite.
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Le temps lui avait appris combien chaque patient, entre les mains d'un docteur redevient un garçon de dix ans, sensible et effrayé.
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Jusqu’à ce jour, elle n’avait pas imaginé un autre avenir pour eux que le Paradis, la chambre, les vaches, le café sur la table. L’amour.
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