AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Céline Denjean (1011)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le cheptel

Plus d'une semaine , plus d'une semaine pour " venir à bout " de ce pavé de plus de 900 pages avec , toutefois une excuse de taille pour avoir mis aussi longtemps au risque de voir " tomber " la moyenne de livres lus , et dans le même temps , avoir continué à voir ma PAL continuer à s'élever. Et oui , une excuse , un week - end entier avec mes enfants et petits - enfants ! Ça vaut bien le sacrifice de quelques heures de lecture , non ? Les papys et mamies babeliotes me comprendront ....eux !

Et puis , au fond , cela m'a permis de faire durer " le plaisir " si je puis dire car ce roman , je l'ai vraiment adoré, il m'a tenu en haleine du début à la fin , même si la fin très " ouverte " n'a pas tout à fait répondu à mes attentes mais le choix de l'auteure lui appartient .Qu'on se le dise , il y aura une suite et ça , vraiment , ce ne sera pas une punition .

La construction du roman est très habile , avec trois récits dont on suivra avec intérêt le rapprochement . Dans le premier , on découvre le cadavre d'une jeune femme qui semble sortir d'un autre monde , d'un autre temps .Dans le second , on fait la connaissance d'un notaire à la recherche de ses origines et le troisième nous fait vivre un drame , la chute du jeune Bruno dans les eaux tumultueuses d'un torrent pyrénéen....L'alternance des épisodes, si elle peut sembler un peu curieuse au départ, va s'avérer un puissant aiguillon à notre envie de savoir , d'avancer .....On change de lieu , de contexte , de personnages avant que l'étau ne se resserre inexorablement et votre " intellect " se " fait très bien " à ces atmosphères changeantes .

Le style est vraiment travaillé et le récit est très agréable à lire , de belles phrases , efficaces , un vocabulaire bien pensé, des dialogues juste comme il faut , quand il faut , sans excès. Certains passages peuvent sembler moins " enlevés " mais il faut bien que le lecteur se mette au diapason lui aussi , en fournissant quelques efforts....efforts mesurés, je vous rassure .

Les personnages sont bien définis mais certains , et pas forcément ceux ou celles que l'on croit , attirent forcément plus notre attention .

Je vous l'assure , si je n'avais pas " profité d'un bon gros week - end " avec mes petits , j'aurais terminé bien plus rapidement . Mais " non , rien de rien , non je ne regrette rien " .... le bonheur de vivre ma vie de grand - père et de profiter d'un superbe polar que j'ai dégusté en prenant mon temps , comme on " sucerait avec délectation " une friandise " Pierrot Gourmand ". Elle est pas belle la vie ? Je vous rassure , elle n'est pas réservée aux " anciens" , cette lecture...Pas grave si vous n'avez ni enfants , ni petits enfants , hein ...Dites- vous toutefois , les jeunes , que cette lecture risque de retarder vos projets si d'aventure vous aviez prévu....Bon , ça , c'est vous qui voyez , hein ..

L'auteure ? Non , je ne la connaissais pas mais elle nous envoie un petit " coucou " sympa dans le roman ....Une belle personne sans doute qui traite un sujet très , très délicat avec une sacrée habileté , de l'intelligence et ...du travail . Chapeau , madame et ...à bientôt.

Après j'dis ça , j'dis rien et ...vous n'êtes pas obligé(e )s de me croire ......Mais quand même, prenez- le en mains ce bouquin ...et dites- moi .
Commenter  J’apprécie          1119
Matrices

"Matrices " a constitué pour moi l'exemple même du trés bon roman noir .Abordant des sujets d'une extrème gravité et que je vous laisse découvrir , ce roman s'est avéré être un véritable " page-turner"dont l'intérêt ne baisse jamais vraiment si ce n'est pour les besoins ponctuels d'une enquête sacrément opaque et bien ficelée .

Finalement , assez peu de personnages sont mis en scène et la plupart d'entre eux sont particulièrement bien analysés , présentant nombre de qualités ou défauts propres à l'être humain .Chacun d'entre eux suit une voie et nous les empruntons toutes jusqu'à un dénouement final qui , tout en restant ouvert , se veut aussi possible pour un lecteur un peu pointilleux ou simplement pas convaincu .Pour ma part , je me suis tout à fait satisfait de l'épilogue , pas forcément enclin à poursuivre ce chemin difficile qui pourrait devenir redondant donc moins percutant avec une suite . Mais ...

Le style est parfaitement clair , le tout , mêlant savamment récit et dialogues est intéressant et surtout plein de rythme et de découvertes .Les ruptures spacio-temporelles qui s'intercalent pour présenter le cursus de certains personnages , ajoute du piment à l'ensemble ,nous permet d'affiner notre réflexion et les points de vue croisés entre policiers et victimes ou criminels potentiels donnent au récit sinon toute crédibilité , du moins grand son intérêt .

De quoi ça parle ? Ben de tout ce que je viens de vous dire . Mais encore ?Figurez - vous que je manque de place alors je vous renvoie ...à la quatrième de couverture .

Allez , à trés bientôt , amis et amies , je fonce vers une autre lecture .Le Pére Noël va passer , il me faut lui faire de la place .A bientôt .
Commenter  J’apprécie          749
Précipice

Le livreur de pizza est arrivé juste à temps pour sauver Valériane Ducuing de la noyade, ligotée et droguée au fond de sa baignoire. Sur le carrelage mural, un tag : "MCP/1". Qui a pu imaginer un tel scénario pour assassiner la jeune femme, qui a récemment démissionné de son emploi de médecin légiste ? La major Louise Caumont, de la Brigade de recherche de la gendarmerie de Tarbes est chargée de l'enquête.

L'affaire se corse quand un agent immobilier bayonnais, Magyd Ayed, est tué de la même façon. Sur le miroir de la salle de bain, un nouveau tag : "MPC/2".

Seul point commun entre les deux victimes : ils ont fréquenté vingt ans plus tôt les bancs d'un lycée privé d'excellence, près d'Hendaye.



Un pavé ! Céline Denjean a livré un pavé de près de cinq cents pages. Heureusement, il est beaucoup plus digeste que les pavés des petites routes du nord de la France ou des rues de Paris en 1968.

L'intrigue est astucieuse et conduite avec précision. L'autrice nous en donne quelques clés au travers de flash back "vingt ans plus tôt". Mais si on perçoit vite qu'il s'est passé quelque chose au lycée qui explique le présent, la narration entretient le suspense jusqu'aux dernières pages. Un dénouement digne du "Crime de l'Orient-Express" d'Agatha Christie.

Les personnages sont bien campés, par petites touches. Ensemble, ils manient une large palette de qualités, défauts et émotions : générosité, empathie, audace, vanité, assurance, doute, etc. Certains ont beaucoup changé en vingt ans ; d'autres moins. Le dénouement expliquera ces (non) évolutions. Petit bémol : même si les conflits de méthode d'enquête ne sont pas ignorés, les gendarmes apparaissent un peu "trop beaux et trop gentils".

L'écriture est celle d'un thriller : simple et facile à lire, rythmée par les changements de point de vue et les allers-retours dans le passé et des chapitres plutôt courts. La lecture devient presque addictive...



Un thriller quelque peu déroutant pour un long et bon moment de lecture.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
Commenter  J’apprécie          732
Le Cercle des mensonges



J'ai adoré ce livre et ne souhaitais pas en voir la fin.



Un grand plaisir de retrouver Héloïse dont j'avais fait la connaissance avec Le cheptel.



La gendarmerie et la police, deux enquêtes menées en parallèle sans le savoir.

Trois morts, un homme et deux femmes. Deux assassinats aléatoires et un suicide ? Les apparences sont bien souvent trompeuses et il ne faudra pas moins de deux équipes d'enquêteurs expérimentés pour en venir à bout.



Un neveu de ministre tué, une femme de ménage sans papiers témoin gênant, une épouse bien sous tous rapports mais qui trompait allégrement son mari, un amant accro au jeu, ruiné qui, pour se rznflour, va accepter le pire.



Urbain, dit Le zèbre, est un policier chevronné à qui on ne la fait pas. Lui et son équipe se retrouvent avec deux corps sur les bras : un jeune homme apparemment suicidé et une jeune femme retrouvée assassinée dans une ruelle à proximité.



Héloïse, notre officier de gendarmerie nationale, reprend le travail après deux années d'absence. Et quelle reprise ! Une femme est retrouvée morte dans les bois. Une femme qui cachait bien son jeu et ses secrets.



Deux enquêtes passionnantes, des policiers et des gendarmes qui vont de découverte en découverte, des personnages très attachants.



Et en toile de fond, l'enquête sous-jacente d'Héloïse pour enfin arrêter et mettre un terme à la fuite d'Anne Poey, la terrifiante propriétaire du cheptel et responsable de la mort du compagnon de son compagnon.

Celle-ci est bloquée dans son passé, stoppée au décès de son collègue et conjoint.

Urbain, lui non plus, n'avance pas dans sa vie.

Le boulot, c'est bien mais une vie posée et apaisée quand on a fini sa journée de travail, c'est pas mal aussi.

L'un et l'autre sauront bien se trouver...



Que j'aime l'écriture de Céline Denjean. Une écriture précise, fluide ; des chapitres qui créent le suspense, qui nous font retenir notre souffle et nous baladent entre ces deux enquêtes passionnantes et alletantes.



Je remercie les éditions Marabout pour leur confiance.



Connaissez-vous cette autrice ? Quel livre préférez-vous ?

Commenter  J’apprécie          725
Le cheptel

En fouillant dans les papiers de son père récemment décédé, Louis Barthes, notaire parisien à la retraite, découvre à 73 ans un certificat de décès à son propre nom, datant du 18 février 1942, soit trois jours après sa naissance.



Commence pour lui une bien tardive et difficile enquête sur son histoire, d'autant que la plupart des protagonistes de l'époque sont aujourd'hui décédés.



Loin de là, en Lozère, Mathieu Vicenti et Agathe Bordes, deux gendarmes nîmois, démarrent eux aussi une enquête, suite à la découverte du corps d'une jeune fille, abandonné et manifestement jeté sans autre forme de procès en contrebas de la route.



En dehors du passage remarqué d'une Porche Panamera roulant à tombeau ouvert dans les petits villages de montagne proches du lieu de la découverte, aucune piste sérieuse ne permet aux gendarmes d'avancer dans leur enquête.



Mais à Interpol, certains aspects de la victime interpellent le capitaine Olivier Merlot, qui travaille sur une affaire bien particulière depuis de nombreuses années.



Ces deux évènements, tellement différents, finiront-ils par se rejoindre ?



A mon avis :

Le cheptel est un petit pavé, mais il vaut le coup d'être entamé.



Oui, parce que c'est un roman bien construit, fluide dans son déroulé, clair dans ses énigmes, précis dans ses descriptions et intéressant dans son scénario.



Les premières pages du livre m'ont un peu dérouté néanmoins, car on est perdu par des références d'un autre temps alors que le récit se déroule au présent. Mais cela ne dure que quelques pages et on comprend assez vite le pourquoi du comment. Et puis c'est bien d'être dérouté de temps en temps !



Les deux pans de l'histoire (celle de Louis Barthes et celle de Mathieu et Agathe) sont évoqués dans un premier temps de manière désordonnée, pour être ensuite délivrées à tour de rôle au fil des chapitres et de manière systématique. Cela donne un rythme particulier au récit mais permet de rendre le lecteur impatient d'avancer plus loin dans sa lecture.



Car il y a matière à s'impatienter de lire la suite : on est facilement pris dans l'histoire et les personnages étant relativement attachants, on est entraîné par leurs déboires et on tourne les pages avec avidité.



D'autre part, plusieurs rebondissements au cours du récit sont inattendus et plongent le lecteur dans une atmosphère très proche de la réalité.



Bref, comme souvent dans les très bons livres, il n'est pas nécessaire d'en écrire des pages.



Commencez simplement la lecture du Cheptel et vous ne pourrez pas en sortir avant la fin.



Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :

https://blogdeslivresalire.blogspot.com/


Lien : https://blogdeslivresalire.b..
Commenter  J’apprécie          710
Voulez-vous tuer avec moi ce soir ?

Une pluie dense et le vent . La région Limousin a subi une bien belle perturbation hier , une de ces perturbations qui , bien que salutaire pour la planète, vous cloue à la maison et vous fait pester , vous qui aviez prévu de .... Bon , moi , la perturbation , elle ne m'a pas perturbé puisque j'étais à Toulouse où j'étais invité suite à un message de madame Denjean , un message que je vous livre " Voulez - vous tuer avec moi , ce soir ? ".Comment résister à une telle proposition même si elle est bien différente de celle de la chanson.... ? Évidemment, je n'ai jamais tué personne et n'ai pas du tout , mais pas du tout l'envie de commencer ....Alors pourquoi accepter une telle invite ? Et bien , chers amies et amis , pour " tuer le temps " , ce sale temps qui croyait bien " pourrir " ma journée !

Donc , me voici à Toulouse , sur les bords du canal où l'on trouve régulièrement, le vendredi , des cadavres de prostituées sauvagement agressées par un joggueur. Ce joggueur, il s'appelle Marcel , 47 ans , célibataire..... Bon , alors là , problème. le Marcel , si on sait qu'il est le coupable , pourquoi , il est pas derrière les barreaux ? Ben c'est simple : toi , lecteur ou lectrice , tu le SAIS ....Mais , les personnages du roman , eux , l'ignorent et donc toi , lecteur ou lectrice , tu vas aller , au gré des chapitres , de l'un à l'autre , tu vas suivre Marcel , tu vas suivre les flics et tu ne vas pas t'ennuyer , non . Parce que, le Marcel , à lui seul , il vaut trois étoiles sur le guide vert , " à ne pas manquer " . Un roman à lui seul .Si un élève poursuit ses longues études de psychiatrie , tu lui proposes le Marcel et l'analyse de son cas va couvrir tout son cursus . Un peu caricatural , sans doute , mais nous sommes dans une fiction ! Et la police piétine....heureusement pour nous d'ailleurs . J'ai trouvé beaucoup de cohérence dans toutes ces " aventures " qui , forcément, finiront ...." force restera à la loi " mais pas si facilement que ça . Bon . Après, il y a la rencontre avec Manuel , le chauffeur de taxi . Lui , c'est un sympa mais , franchement , la poisse lui colle un peu à la peau .Toujours là, " au mauvais endroit , au mauvais moment " . du reste , désormais, si je prends un taxi à Toulouse , je demande son prénom au chauffeur . S'il me répond " Manuel " , je prends mes jambes à mon cou ......

Ça, c'est le coeur du roman et c'est pas mal du tout .Et puis voici Lucille,une lycéenne qui habite au- dessus de l' appartement de Marcel avec sa mère. Lucille , grande ado ....Mini-jupe , joie de vivre , moqueuse envers Marcel....Ah la jeunesse !!!!

Et dans le lycée de Lucille , il y a Claude . Ado . Attachiant . Contestant tout . Restant dans sa chambre . Mal dans sa peau . Et avec Claude , je n'ai pas trop compris son importante présence dans le récit. Certes , l'auteur nous dresse un superbe portrait de " l'adolescent dans toute sa splendeur " mais j'avoue ne pas avoir mesuré la portée de son rôle dans le roman . Une sorte d'histoire parallèle loin de l'intrigue principale , tel est mon ressenti . Madame Denjean a ses raisons , je les respecte .

Au final , ben extinction des feux à 23h30 , le vent peut souffler , la pluie peut cingler les volets , je m'endors rassuré , vendredi prochain , il n'y aura pas de meurtre à Toulouse .

Ce matin , soleil sur Limoges ( oui , pâle, c'est vrai mais quand même...) . de nouvelles perturbations annoncées ? Pas de problème, la parade est trouvée.

Un roman vivant , bien écrit, avec quelques maladresses , peut- être, mais un roman qui m'a fait passer un fort bon moment et oublier la grisaille . Merci à madame Denjean et à une prochaine fois ....
Commenter  J’apprécie          644
Châtiment

Bonjour,

Voici « Châtiment » de Céline Denjean. Gros coup ce cœur pour ce thriller machiavélique, à la fois poignant et émouvant. Nous retrouvons la Major Louise Caumont de la brigade de Tarbes dans ce troisième volet, indépendant des précédents. ( « Matrices », « Précipice »). Elle va enquêter sur le meurtre d’une femme appartenant à une famille célèbre. L’intrigue est complexe, captivante et bouleversante et dégage une intensité rare. Les personnages sont parfaitement décrits et leur psychologie finement analysée. L’ambiance est sombre, lourde et pesante et déborde de suspicions et d’interrogations. Je suis toujours sous le charme de l’auteure qui nous manipule avec brio et me séduit à chaque roman par sa belle plume. Un excellent thriller au twist final saisissant !
Commenter  J’apprécie          550
Le cheptel

Le Cheptel est incontestablement un excellent thriller. Il a le mérite de ne souffrir d’aucun temps mort et il offre, par la diversité des focalisations qu’il propose, une avancée très intéressante dans l’enquête. Plusieurs histoires se superposent tout au long du récit dans une alternance millimétrée : celle de Louis Barthes pour commencer, un notaire de 73 ans en quête de ses origines ; celle de Bruno, un adolescent qui se retrouve perdu en montagne à la suite d’un accident ; celle d’Atrimen et de son amie Elicen, deux adolescentes vivant recluses dans une inquiétante communauté. On doit bien évidemment ajouter à tout cela la découverte du cadavre d’une jeune femme qui donne du fil à retordre à deux équipes d’enquêteurs qui vont avancer, main dans la main, dans la reconstitution du puzzle machiavélique imaginé par Céline Denjean. Élément très intéressant et qui fait la force du roman : le lecteur en sait beaucoup plus que les enquêteurs et son plaisir est donc d’assister à l’assemblage des pièces. Vraiment, un roman très efficace qui va vous coûter quelques heures de sommeil.
Commenter  J’apprécie          530
Double amnésie

Connement, j'avais cru lire Jeanjean.

Un nom m'évoquant illico le sketch de Bénureau et donc peu enclin à me faire frissonner.

Fort heureusement, il fallait bel et bien lire Denjean, une dame à l'univers visiblement bien barré.



La vengeance est un plat qui se mange froid.

Ça tombe bien, Abby et Manon allaient déguster, à volonté.



L'Oeil, (dit neunoeil, pour les intimes ou les amateurs de pseudo à la con), représente l'entité mystérieuse à l'origine de tous leurs tourments.

Si Manon se sent épiée continuellement, Abby, de son côté, subira les affres persécuteurs d'un châsse un brin tortionnaire.

Mais comme le dit le proverbe, neunoeil pour neunoeil (pour les amateurs de proverbe à la con).

À ce petit jeu du chat et de la souris, un train pourrait bien cacher un tiens qui vaut mieux que la caravane qui passe et Dieu pour tous.

De mémoire poreuse.



Bien aimé cette double amnésie, moi.

Petit bémol, comme ça, à froid, histoire de focaliser ensuite sur les morceaux de bravoure, la longueur.

J'avoue qu'un p'tit élagage en règle n'aurait pas été pour me déplaire.

Ça aurait eu le mérite de maintenir un niveau de tension constant plutôt que d'offrir de grosses respirations parfois largement dispensables.



Mais dans l'ensemble, ce récit m'a franchement botté.

Malin, original, cohérent pour peu que l'on ne fasse pas dans le chafouin au niveau des avancées stratosphériques en matière de médecine.



Double amnésie est un bouquin qui prend son temps.

Le temps de poser l'histoire.

Le temps de développer ses personnages et les faire interagir tout du long.

D'ailleurs Miguel n'a-t-il point déclamé qu'il fallait donner du temps au temps ?



Je découvre Céline Denjean, je sais déjà que j'y reviendrai ce qui est souvent signe d'un moment fort agréable passé en sa compagnie.
Commenter  J’apprécie          511
Le Cercle des mensonges

Cinquième livre déjà de l’auteure Céline Denjean et voilà seulement que je découvre sa plume. Bien entendu, j’avais déjà beaucoup entendu parler de ses précédents livres avec beaucoup d’enthousiasme. Hélas, comme bien souvent, par manque de temps et non par manque d’intérêt, je n’avais pas pu en lire un.



Je sais que je vous ai déjà maintes fois martelé mon habitude et ma préférence de toujours commencer par le premier opus lorsqu’il s’agit de série mais je n’ai hélas pas eu l’opportunité de me procurer l’un de ceux-ci avant de découvrir « Le cercle des mensonges ». Quoiqu’il en soit, ce fût une très belle découverte.



Ici, on est dans le roman policier bien noir. Plusieurs enquêtes vont se dérouler avec d’une part, la police judiciaire et de l’autre, la gendarmerie nationale. Que ce soit dans l’une ou l’autre des parties, les personnages sont tous dotés de caractéristiques proches et finement travaillés. Alors que cela pourrait engendrer un imbroglio dans l’esprit du lecteur afin de savoir qui est qui, j’ai trouvé que l’auteure a fait un travail sensationnel pour éviter de se mélanger les pinceaux lors de la lecture du livre.



Près de 500 pages et pourtant, je n’ai ressenti aucune longueur ou de quelconques temps morts. C’est écrit avec une belle fluidité qui fait que le lecteur est happé dès les toutes premières pages. Chaque détail prend son importance plus tard dans le récit et le travail de recherches effectuées par l’auteure pour coller au mieux de la réalité permet une immersion factuelle et tangible dans le travail des enquêteurs.



En plus, pour moi lectrice en mal de voyages et de vacances, me trouver plongée dans la Ville Rose, c’est faire un saut dans l’espace et découvrir Toulouse comme si j’y étais. C’est toujours agréable de s’évader de par ses lectures et encore plus, dans une ville hors des chemins battus comme Paris ou d’autres capitales mondiales.



Alors que ce livre a été écrit en 2019, on ne pourra pas éviter de faire certains parallèles avec ce que nous connaissons depuis près de 2 ans maintenant. Une prophétie peut-être? Mais en tout cas, intelligemment abordée alors.



Bien entendu, je vous dirais de ne pas faire comme moi en sautant les autres livres avant sa lecture. Pourquoi? Tout simplement, pour ne pas bouder votre plaisir à cette plume française de littérature noire qui a toute sa place auprès des plus grands auteurs renommés. Cela serait vraiment trop dommage pour vous de ne pas suivre l’évolution des personnages. Pour ma part, je ne manquerai pas de me plonger dans les autres thrillers de Céline Denjean car elle m’a vraiment donné l’envie de les lire au regard des qualités de son écriture.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          502
La fille de Kali

Régulièrement j'essaie de lire d'autres livres que ceux vers lesquels je vais d'habitude. Après avoir réessayé le thriller domestique avec "les apparences" (pas une réussite pour moi), je réessaye le thriller-polar - (un peu) sanglant avec cette "fille de Kali". Je ne sais plus où j'ai lu que l'auteure était vraiment maître de son art. Autant essayer non ?

C'est clair, c'est un très bon page turner, un très très bon même. Mais ce n'est pas ma tasse de thé. Pas la faute de l'auteure, c'est moi qui suis un peu hermétique.

Je reconnais que j'ai eu du mal à lâcher le bouquin mais je sais aussi que dans peu de temps je l'aurai oublié.... l'histoire et le fait même d'avoir lu ce livre....

.

Je lis des polars. Mais j'aime alors faire un voyage dans le temps, ou dans des lieux différents.... Découvrir une autre société, un autre mode de vie, une autre époque. Bon là vu que ça se passe aujourd'hui et à Toulouse..... Pourtant depuis Arras, Toulouse c'est dépaysant, mais je n'ai pas vu la ville dans le livre....

.

Sinon l'histoire : un meurtre passablement gore (enfin pour moi !), entouré de rituels hindous. Malheureusement je n'ai pas appris grand chose de Kali, ses rites, ses traditions, c'est très survolé. Disons que ça donne une petite touche exotique....

On va être honnête, le bouquin fait son office. Lu entre autres lors d'un voyage en voiture, c'était parfait. Mais vraiment ce n'est pas ma tasse de thé.... Comme vous l'aurez compris, je ne pense pas emprunter la suite.
Commenter  J’apprécie          4912
La fille de Kali

Dimanche soir, 23h32 (au passage big up à la team "je suis toqué(e) des heures symétriques"), c'est la merde. Il me reste exactement 0 jour pour écrire ma critique afin d'honorer mon engagement dans le cadre du Masse Critique. J'ai promis, juré et même craché. Il ne peut y avoir qu'une seule issue : le compte à rebours est lancé. Tic, tac, tic, tac. Allez, on embraye assez rapidement car vous l'aurez compris, je suis pressé. Bon on prendra tout de même le temps pour deux ou trois conneries, mais pas plus. On se rattrapera plus tard.



La Fille de Kali c'est plutôt frais et épicé comme topo de départ : des têtes de bonhomme bon chic bon genre décapitées et aux abonnées absentes, des symboles nazis aux connotations exotiques peints sur les murs et des cadavres ornés d'un slip léopard (désolé pour la team kangourou). Sympatoche l'ambiance à Toulouse sous la plume de Céline Denjean n'est-ce pas ? Et l'auteure ne s'arrête pas là. Après cette mise en bouche, son histoire se révèle captivante, grâce à une construction narrative diaboliquement efficace menée tambour battant.



Mais venons-en à la question que tout le monde se pose : énième polar ou pas ? Bien sûr que non. La Fille de Kali sort des sentiers battus en offrant une trame originale, très marquée par la noirceur. Âmes sensibles s'abstenir mais amateurs/trices de Claire Favan vous allez être servi(e)s. le style narratif se veut percutant et incisif tout en offrant une plume plutôt délicate et raffinée, détail suffisamment rare dans le paysage polaresque pour être souligné.



Nul besoin d'en rajouter, à vous de juger et d'apprécier le belle surprise qu'est ce petit (enfin plutôt gros en fait sans discrimination aucune) policier bien sombre et palpitant. Attention, risque de nuits blanches (ou au moins grises - passé minuit ndlr) avéré pour cause d'addiction. Ah j'oubliais, dédicace aux éditions Pocket qui m'ont gentiment envoyé un exemplaire du livre. Je vous rajoute à ma liste de mes amis "j'vous aime putain".



PS : pour finir sur une note poétique en ce dimanche soir rigoureux, j'ajouterais une citation personnelle : "A la dernière minute ta critique tu publieras, très fort tes fesses tu serreras".
Commenter  J’apprécie          444
Voulez-vous tuer avec moi ce soir ?

Cette lecture ne peut laisser indifférent !



L'auteure nous dit ici qui est l'assassin et on voit son "modus operandi" et ce qu'il pense lorsqu'il commet les meurtres.

Cela fait froid dans le dos...



Le roman se passe à Toulouse. Un homme au-dessus de tous soupçons tue des prostituées le vendredi soir et les journaux l'appellent "Le Tueur du Vendredi". Il s'appelle Marcel, travaille comme contrôleur de bus. Il est discret, a une excellente éducation, comme il se plaît à le dire.

Mais voilà, Marcel est un maniaque et un obsessionnel qui suit une routine bien établie. Il déteste les femmes... et sa jeune voisine Lucille, lycéenne.



Je n'avais jamais lu les romans de Céline DENJEAN et j'avoue que j'ai bien aimé sa plume et le déroulement de son roman. Parfois, je me suis demandé si c'était judicieux de passer d'un personnage à un autre pendant le déroulement, mais je m'y suis fait assez rapidement.

En plus, je connaissais les endroits cités par l'auteure, ayant été étudiante dans "la ville rose". C'étaient mes racines ^^



Une très bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          433
Le Cercle des mensonges

Le lieutenant Urbain Malot enquête sur le suicide du neveu du ministre des finances à Toulouse.

Un suicide assez ordinaire selon les premiers éléments de l'enquête.

Mais il ne sait pas encore que l'agent d'entretien qui travaillait dans l'immeuble d'à coté, a vu ce qui s'est vraiment passé. Et qu'elle est en fuite depuis que celle qui travaillait avec elle ce même jour s'est faite assassiner, probablement parce que les assassins, qui l'ont repérée aussi, ont dû la confondre.



De son coté et non loin de là, le Capitaine Éloïse Bouquet enquête sur le meurtre d'une jeune femme sans histoire, retrouvée dans un bois.



Au fil de leurs découvertes respectives, ils avanceront l'un vers l'autre car leurs enquêtes sont reliées par une organisation dont ils ignorent tout, mais dont la taille et l'influence dépasse leur imagination.



Tout en travaillant sur la résolution du meurtre de cette jeune femme, Éloïse est également en quête de retrouver Anne Poey, la grande prêtresse du Cheptel, toujours en fuite.



A mon avis :

Trois affaires en une, c'est beaucoup. Cela fait intervenir de nombreux personnages différents, qu'il est plus facile de cerner lorsqu'on a déjà lu le Cheptel, car ce sont pour certains d'entre eux les mêmes protagonistes.



Dans le cas contraire, on a tendance à se perdre dans la multiplicité des identités.



C'est le premier écueil de ce roman, pourtant ciselé dans son scénario et extrêmement précis dans ses descriptions.

Les chapitres s'enchainent tous de la même façon : un petit paragraphe sur la météo et l'atmosphère de la scène, puis une description très précise des situations, une action et des enquêtes bien menées qui permettent au lecteur d'avancer au rythme des enquêteurs. Ça c'est vraiment réussi.

Le deuxième écueil cependant, c'est la fin de l'enquête sur les assassinats du neveu du ministre et de la jeune femme retrouvée dans les bois, puisque les deux se rejoignent. Pour ne pas dévoiler le scénario je ne vous en dirai pas davantage, mais la conclusion de cette affaire est assez décevante, même si elle est sans doute très réaliste et proche de ce que l'on doit rencontrer dans la "vraie vie".



C'est certainement pour cette raison que l'affaire Virinaë (du nom de la prêtresse du Cheptel), refait surface et trouve son épilogue ici. Sans quoi, ce roman serait sans doute un peu creux.



C'est dommage car la construction et les mises en situations sont assez réussies.



Alors bien sûr, il n'est pas indispensable d'avoir lu le Cheptel en amont, mais tout de même c'est beaucoup plus confortable pour aborder ce roman dont le sens du titre m'échappe encore.





Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :

https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
Commenter  J’apprécie          420
Le Cercle des mensonges

Céline Denjean est elle naïve? Ou faussement naïve? je penche évidemment pour la deuxième option .

Un homme rencontre une femme et c'est tout de suite le coup de foudre et le grand amour!!! Deux femmes que tout oppose et qui se sont étripées dans les premiers romans de l'auteur sont maintenant les deux meilleures amies du monde . Mais surtout, chez Denjean, il y a les bons et les méchants, point barre!! Pour un amateur de romans noirs où les âmes sont le plus souvent grises, cela aurait pu fortement m'agacer, mais non, c'est le contraire, j'ai redécouvert avec elle ma passion du Western , un manichéisme assumé qui fait beaucoup de bien dans ce P...... de monde du " en même temps".

Un neveu de ministre retrouvé "suicidé en bas d'une tour. Dans l'immeuble d'en face , une femme de ménage a disparu et une autre est assassinée à proximité : la PJ de Toulouse est en charge de l'enquête.



Une femme morte est retrouvée dans une forêt à 20 Kilomètres de Toulouse: la brigade criminelle de la gendarmerie, sous la houlette de l'héroïne récurrente de l'auteur, Héloïse, se charge de l'affaire . Parallèlement notre gendarmette essaye toujours de retrouver la trace de la tueuse du "cheptel" , avant dernier opus de l'auteur

Ces différentes enquêtes vont naturellement se rejoindre



Pur hasard, ce livre a été publié début 2019 et aborde un sujet qui, en avril 2021, ne peut nous laisser indifférent



En résumé, il est facile de trouver beaucoup de défauts à ce thriller mais pas celui de nous faire passer un très agréable moment de lecture .



Mais ce n'est que mon humble avis







Commenter  J’apprécie          420
Voulez-vous tuer avec moi ce soir ?

Un coup de poing dans le ventre, J'ai pris un coup de poing en lisant ce livre...

Je l'ai lu quasiment d'une seule traite.

Une fois n'est pas coutume, l'auteur nous dévoile le nom du coupables dès les premières pages, mais pour faire un bon thriller, certes il faut un coupable, et celui ci est un beau spécimen de salopard (excusez du terme), mais il y a aussi, les enquêteurs, les victimes, et les seconds rôles... et la les seconds rôles sont excellent et enrichissent une histoire bien ficelée. Attention toutefois âmes sensibles.

Des chapitres court qui incitent à poursuivre la lecture.

Un premier roman qui interpelle... moi, j'en redemande...

Commenter  J’apprécie          412
Le cheptel

Une excellente surprise ! C'est ma mère, fan de polar, qui m'a transmis sa passion et m'a parlé de ce livre. Je l'ai commandé sur France Loisirs et n'ai pas été déçue du voyage ! C'est un pavé addictif que j'ai lu quasi d'une traite, dès que j'avais une minute à moi, tant c'était prenant, bien écrit, bien tournée.

Trois histoires vont converger en une : Louis Barthes, un vieil homme à la recherche de son identité, volée lors de la seconde guerre mondiale, Bruno, un ado qui tombe dans une rivière et atterris dans une communauté très étrange ; et l'enquête principale, qui démarre avec la découverte d'une jeune fille morte et inconnue au bataillon.

Plusieurs cadavres inconnus ont déjà été retrouvé éparpillés un peu partout en France et aux frontières, et présentent des liens de famille. A partir de là, les gendarmes affectés à l'enquête (d'ailleurs j'aurais mieux fait de commencer par "La fille de Kali" car ce sont les mêmes personnages et certaines choses m'ont échappé) vont chercher une communauté vivant en autarcie, et ils vont vite s'apercevoir que ces personnes sont victimes d'un ignoble trafic...

Menée tambour battant, cette histoire m'a happée, je ne pensais presque qu'à ça durant mes 3 jours de lecture ! cela dit, seul minuscule bémol, j'ai trouvé la fin est peu laborieuse. Cela n'entachant en rien le plaisir de lecture de ce thriller foisonnant et palpitant !
Commenter  J’apprécie          400
Le cheptel

Attention livre dangereux ! J'ai eu envie de m'enfermer pour le lire, et même si j'ai tenté de conserver une vie normale je pense que ma famille va être bien contente que je l'aie enfin refermé pour la dernière fois.



Reste à faire un bilan, ce qui n'est pas chose facile tant ce livre m'a captivée, et que je suis encore toute tremblante de... de quoi au juste ? D'excitation, de peur, de dégoût, de révolte, et assurément de jubilation de m'être sentie à ce point là retournée par un récit.

Et pourtant ce n'était pas gagné, quand j'ai reçu "la bête" via l'opération masse critique (un grand merci au passage!), j'ai commencé par être déçue, le livre est gros et lourd, il fait 650 pages, moi qui affectionne les petits formats... Mais bon, la couverture est très belle, et j'ai bien fait d'ouvrir l'ouvrage, qui m'a happée d'emblée.

Par son style tout d'abord, vif, ciselé, délicat. Là je me suis dit, petit sourire en coin, "ça va être cool". Cool n'était pas vraiment le mot, mais mon intuition avait en effet détecté quelque chose de grand.

L'intrigue ensuite, d'une inventivité et d'une dramaturgie brillantissimes ! Elle entrelace les histoires de Louis Barthes, notaire retraité à la recherche ses origines, Bruno un adolescent geek et surdoué perdu en montagne suite à sa chute dans un torrent, Atrimen jeune fille semblant surgie d'un autre temps, et d'une cellule de la police, la cellule TEH -Traffic d' Êtres Humains-, spécialement créé suite à une série de meurtres plus que mystérieux, qui plus est étalés sur 25 ans.

Enfin j'ai particulièrement apprécié les subtiles réflexions sur la vie distillées discrètement dans tout le roman, sans nuire le moins du monde au déroulement de l'intrigue et à la fluidité du récit. Sur la maternité.

Sur la solitude, que peuvent ressentir aussi bien un septuagénaire affable au possible que LA méchante, la plus grande et plus cruelle manipulatrice rencontrée depuis longtemps.



Les références à la secondes guerre mondiale sont hyper réalistes et très émouvantes, et le parallèle entre la fiction du cheptel et l'horreur réelle de ces épisodes, comme la rafle du Vel d'Hiv, fonctionne parfaitement.

Le dénouement en un long chapitre de 40 pages est oppressant à souhait et l'épilogue m'a laissée presque orpheline.



Vous l'aurez compris, un véritable coup de coeur (ou coup de poing ?) pour moi, qui m'a donné envie de découvrir les autres romans de Céline Denjean, auteure qui malgré la noirceur de son intrigue semble avoir beaucoup d'humour comme l'atteste le clin d'oeil qu'elle se fait quand l'enquête atterrit dans son village natal.

Ah si une dernière chose : au moment où je conclus, le cheptel ne compte que 14 lecteurs sur babelio ; une aberration à réparer, ruez vous sur ce phénomène !

Commenter  J’apprécie          402
La fille de Kali

Kali, dans la religion hindou personnifie le pouvoir destructeur du temps; c'est elle qui combat les esprits mauvais: on la représente souvent avec des cranes sous le bras: c'est pas une rigolote! Mais, bon, elle est indispensable à l'équilibre cosmique de cette belle religion.



Mais une tarée prend au pied de la lettre certains de ces préceptes ( çà vous dit quelque chose?) et se met à décapiter des mecs sur la région toulousaine après leur avoir fait un gros câlin!



Éloïse, fraîchement promue à la tète du groupe de recherche de la gendarmerie de Toulouse, mène l'enquête

Parallèlement un détective enquête sur une mort suspecte

Enfin, une jeune journaliste, se lance en solo à la recherche de la fille de Kali



Thriller sympa, vif, bien écrit, un peu rocambolesque par moments mais très haletant

Un petit plus, ce roman parle de tantrisme: sujet que je ne connaissais pas du tout

Savez vous qu'il y a un tantrisme de la main droite et un tantrisme de la main gauche ? non, non je déconne pas! c'est vrai

J'ai donc fait des recherches sur Internet ( avec mes deux mains) et j'ai donc pu comprendre la différence!

Merci donc à l'auteur, qui, en plus de m'avoir fait passer un très bon moment de lecture, me permettra ce soir d'être un peu moins con!

Commenter  J’apprécie          370
La fille de Kali

J‘ai trouvé ce roman dans une boite à livre. Je ne savais pas qu’il faisait partis d’une saga… c’est pour cela que j’ai hésité à le lire. Je me doutais quand le commençant, je risquais d’être piégé…



Et bien, j’ai adoré… chapitres court, intense…

Il y a quatre « interlocuteurs » : l’équipe de gendarmes qui enquête, un détective, une journaliste et la tueuse. Tout est bien ficelé et plus on s‘aventure dans le récit plus l’histoire et prenante voir oppressante… J’ai même versé ma petite larme… moi qui pleure rarement, c’est dire les émotions que l’on ressent dans cet ouvrage…



Je vous laisse découvrir, moi je vais continuer l’aventure avec Éloïse et sa fine équipe, et Amanda …



Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          343




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Céline Denjean Voir plus

Quiz Voir plus

Jouons avec Clark Gable

D'après le roman Night Bus de Samuel Hopkins Adams, Gable triomphe dans l'un des premières comédies loufoques (screwball comedy) du cinéma. Ce film américain réalisé par Frank Capra en 1934 avec Claudette Colbert s'intitule:

Paris Roubaix
New-York Miami
Los Angeles San Francisco

8 questions
22 lecteurs ont répondu
Thèmes : acteur , hollywood , cinema , adapté au cinéma , adaptation , littérature , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}