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Critiques de Céline Denjean (1031)
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La fille de Kali

J‘ai trouvé ce roman dans une boite à livre. Je ne savais pas qu’il faisait partis d’une saga… c’est pour cela que j’ai hésité à le lire. Je me doutais quand le commençant, je risquais d’être piégé…



Et bien, j’ai adoré… chapitres court, intense…

Il y a quatre « interlocuteurs » : l’équipe de gendarmes qui enquête, un détective, une journaliste et la tueuse. Tout est bien ficelé et plus on s‘aventure dans le récit plus l’histoire et prenante voir oppressante… J’ai même versé ma petite larme… moi qui pleure rarement, c’est dire les émotions que l’on ressent dans cet ouvrage…



Je vous laisse découvrir, moi je vais continuer l’aventure avec Éloïse et sa fine équipe, et Amanda …



Bonne lecture !
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Précipice

Bonjour Booksta,

Aujourd’hui je vous propose le nouveau livre de Céline Denjean : « Précipice ». Coup de cœur pour ce polar complexe et captivant qui nous emmène au Pays Basque. Nous suivons la Major Louise Caumont enquêtant sur une tentative d’assassinat et sur des meurtres à la mise en scène redoutable. L’auteure nous transporte 20 ans en arrière dans la vie de jeunes adolescents qui cachent un terrifiant secret. Les personnages principaux sont attachants et leurs psychologie disséquée avec soin. Nous ressentons leurs émotions, interrogations et angoisses. La tension s’intensifie au fil des pages jusqu’au twist final fort réussi.

J’ai retrouvé avec plaisir la Major, découverte dans « Matrices ». A noter que les livres peuvent se lire séparément. Vous serez certainement séduit par la plume percutante de l’auteure qui aborde des thèmes forts tels l’amour, l’amitié, le clan, le harcèlement … Un excellent moment de lecture !
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Voulez-vous tuer avec moi ce soir ?

Premier roman de Céline Denjean et au final une trés bonne impression que ce polar qui nous accapare dés le départ sur la piste d'un tueur en série de prostituées le long du canal du Midi à Toulouse.

Au travers des confessions du tueur (Marcel, 47 ans, contrôleur de bus) à la vie très réglée pour ne pas dire excessivement méticuleuse, nous sommes plongés dans l'enquête où un témoin de circonstance, Manuel le taxiteur, va se révéler être d'une aide plus que précieuse pour mettre un terme à cette bien sinistre série de meurtres.

Personnage sans histoire, notre tueur se démarque ici par son caractère "passe partout" et ses techniques pour ne pas se faire repérer tant la discrétion est son mode de pensée.



Une auteur à suivre sans hésitation.
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La fille de Kali

Commentaire :

J’ai découvert Céline Denjean avec son roman « Matrices » et grâce à Babelio (que je remercie au passage) j’ai pu assister à une visio-conférence avec elle. J’ai beaucoup aimé cette rencontre, son roman et j’ai décidé de me lancer dans la lecture de ses autres romans. Avec « La fille de Kali » je n’ai pas été déçue, je me suis retrouvée plongée dans les méandres criminels d’une jeune femme persuadée qu’elle est la fille de Kali et qui tue de manière atroce des hommes.



On découvre peu à peu l’intrigue par des chemins de converse : les chapitres alternent entre l’enquête officielle du groupe de gendarmerie menée par Eloïse Bouquet, celle officieuse d’une journaliste dévorée d’ambition Amanda Kraft et une mission particulière d’un détective privé qui s’intéresse à un prétendu suicide, mission qui va le mener à croiser le chemin d’Amanda et d’Eloïse. Sans oublier la voix d’une petite fille en mal d’amour maternel. Le rythme est intense et malgré les 715 pages, on ne ressent pas de longueur, on tourne les pages de plus en plus vite en se demandant comment Eloïse parviendra à arrêter la fille de Kali.



Challenge Pavés 2022

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Matrices

Je remercie tout d’abord les Editions Hachette et Babelio pour l’envoi de ce roman dans le cadre d’une Masse critique. Je ne connaissais pas cette auteure mais j’en avais entendu parler par une blogueuse « Livresse noire ». De plus, le sujet de la GPA, qui est au cœur de cette histoire, m’intéresse.



L’intrigue commence fort avec cette jeune femme enceinte de 8 mois qui s’est enfuie dont on ne sait où, qui fuit on ne sait qui et qui, heurtée par une camionnette par une nuit de tempête, meurt après avoir dit ces mots : « Escape from the car, save the others ». Les deux gendarmes qui vont enquêter, vont se retrouver bientôt dans un trafic de GPA : des jeunes femmes sont séquestrées quelque part, le temps de porter un enfant pour des couples stériles. Qui organise ce trafic, quels sont les intermédiaires, qui sont les parents qui ont accepté de recourir à ce « service », que deviennent les jeunes femmes après leur accouchement et surtout qui est cette jeune femme ? Autant de questions qui vont hanter Louise Caumont et la pousser à mettre un terme à ce trafic immonde.

De plus, c’est un roman choral : on entend la voix d’une jeune femme enceinte, séquestrée quelque part et qui se demande avec angoisse ce qu’il adviendra d’elle après son accouchement ; on entend celle d’un homme particulièrement antipathique qui est victime d’un chantage ; on entend celle de Louise Caumont pour qui l’affaire est douloureuse car elle la renvoie à son passé. Toutes ces voix s’entremêlent et se rejoignent pour nous donner un dénouement de choc.



J’ai donc beaucoup aimé l’histoire, par contre il y a des faiblesses dans l’écriture : des dialogues trop convenus qui nuisent parfois à l’intensité du sujet, le personnage de Louise Caumont qui n’est pas assez développé, on a du mal à ressentir de l’empathie pour elle, alors qu’elle a vécu un drame. A lire pour l’intrigue.



Challenge Multi-défis 2022

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Double amnésie

En Bretagne, Abby le Guen abat son mari, Yohann, médecin reconnu, d'un coup de fusil pendant son sommeil et ne veut rien avouer des raisons de son geste. Manon fait venir en urgence sa jumelle, Eloïse, gendarme, car elle se sent menacée, épiée et craint pour elle et ses deux enfants. Elles ont toutes les deux dans leur passé des zones d'ombre mais existe-t-il un lien entre les deux femmes, pourquoi « L'Oeil » les menace-t-elles ? Eloïse va mener l'enquête pour trouver les clés pour ouvrir les portes des mémoires…..



Je tiens à préciser en préambule que je ne lis que très rarement des romans policiers, thrillers. Donc j'ai peu ou pas de points de repère, de comparaison, d'évaluation et mon avis est celui d'une lectrice lambda dans ce genre mais qui attend dans ce genre de littérature des frissons, une construction, des personnages forts et un final qui me laisse sans voix.



Dès les premiers chapitres, l'auteure révèle la présence de cet Oeil, sans en donner l'identité précise, mais il est là, qui rode autour des deux femmes et finalement l'histoire se construit par des retours en arrière pour remonter les pistes qui ont mené au drame et comprendre ce qui lie les deux femmes. le personnage de l'Oeil est très vite identifié par le lecteur, l'auteure prenant le parti, non pas de trouver son identité mais de remonter le temps et de décortiquer les faits qui ont mené au drame.



« -Vous avez déjà joué au Meccano, le jeu de construction ?



-Oui, évidemment. Et ?



-Donc vous avez déjà ouvert une boîte de ce jeu. Vis, pattes en fer percées, roues…. tous ces éléments sont en vrac au fond du carton et ça ne ressemble qu'à un vague amas de ferraille. Pourtant en assemblant les éléments de la bonne manière et dans le bon ordre, on construit la tour Eiffel, un camion, une voiture… En fait, c'est exactement ce qu'on est en train de faire avec nos deux affaires (p281)



Voilà la phrase clé du roman qui résume la construction du récit : remettre tout en ordre, chronologiquement, assembler les différentes pièces du puzzle, en suivant parallèlement les souvenirs de Manon et Abby afin que les rouages s'emboîtent et que la lumière soit faite sur cette affaire.



Aucun suspense puisque l'auteure a fait le choix de construire le roman « à l'envers » c'est-à-dire en révélant dès le début du récit une partie de ce que l'on recherche dans un roman policier c'est-à-dire l'identité du persécuteur et elle s'est plus attachée à décortiquer l'enchaînement des événements, le mental de chacun mais en laissant malgré tout quelques zones troubles où on peut, éventuellement, se poser quelques questions. Cela peut être intéressant, mais j'ai trouvé les ficelles un peu trop « grosses », trop faciles, trop évidentes même pour une néophyte en littérature policière comme moi..



J'ai très vite compris le tenants et les aboutissants, pas de réelle surprise, pas de lecture haletante, peu de fausses pistes à suivre. de nombreuses références aux précédents romans (que je n'avais pas lus mais qui n'empêchent pas la lecture) avec le personnage d'Eloïse, la gendarme enquêtrice, qui traverse une période de désarroi après la mort de son compagnon et qui retrouve sa jumelle Manon avec qui elle n'avait plus de contact depuis 15 ans.



J'ai trouvé la lecture lente, revenant trop fréquemment sur les mêmes faits, connus, tournant un peu en rond et je m'attendais peut être à une revirement en fin de livre, à être « baladée ».



Je pense que je ne suis peut-être pas la mieux placée n'ayant pas assez de références de lectures policières, mais je n'ai pas trouvé d'originalité au récit. Quand je lis un roman policier j'aime me mettre dans la position de l'enquêteur(trice) et chercher les indices, résoudre l'énigme et dans le cas présent, j'ai très vite compris où l'auteure m'emmenait. Dommage car le fond était intéressant, bien que déjà exploité, avec l'affrontement des classes sociales, la dualité entre Eloïse et Manon, les caractères des personnages étant assez stéréotypés mais fouillés.



L'écriture est agréable, mais pas un page turner, c'est finalement la construction et la longueur du récit qui, pour moi, a enlevé tout l'intérêt de la lecture. Je n'ai pas ressenti ce petit frisson que l'on aime retrouver dans ce genre de littérature, j'ai le sentiment d'un déjà vu, déjà lu.



Peut-être ne suis-je pas le meilleur public pour ce type de roman car Céline Denjean a remporté l'année dernière le prix du Polar à Cognac, une référence, pour son précédent roman le Cheptel.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Châtiment

Dès les premières pages, je replonge avec délectation dans la prose de Céline et je retrouve ce qui fait que je navigue avec bonheur dans ses romans : un style recherché, un vocabulaire riche et précis, une syntaxe sans faille… Je sais pourquoi je suis fan de Céline Denjean depuis que j’ai découvert son Univers 😊

Le major Louise Caumont se voit confier l’enquête sur le meurtre de Marie-France Bellegarde, alors que cet homicide date de 2 mois et que les enquêteurs chargés des recherches sont formels : il s’agit de la 22° victime du tueur en série, tous les éléments absolument identiques ne laissent aucun doute sur l’identité du meurtrier !

Quels éléments nouveaux ont bien pu ré orienter l’enquête pour que son équipe soit chargée d’élucider cet assassinat macabre… prenant le pas sur l’équipe qui poursuit le tueur multirécidiviste depuis des années… ?

Dans le même temps, un détective privé est missionné après la disparition inquiétante depuis plusieurs mois d’une soixantenaire, Roseline Blanc, femme aimée de tous et soucieuse de son prochain, dévouée à une association caritative d’aide aux personnes en grande précarité. C’est le neveu de Roseline qui réclame au détective Philippe Georgel de mener des recherches pour comprendre ce qu’il a pu advenir de sa tante.

Avec « Châtiment », l’auteure nous immerge dans un Monde qui m’est plutôt étranger : celui des familles ultra cathos, voire intégristes… et tous les secrets qui peuvent entourer la cellule familiale mais aussi les établissements scolaires dédiés…

« Les nœuds de l’enfance ne se défont pas. Jamais. ». Chaque événement vécu façonne l’adulte qu’il deviendra, en bien comme en mal…

Un thriller mené de main de maître; deux scénarios qui s’entrechoquent et projettent à ce moment là l’intrigue dans une toute autre dimension ; Céline Denjean balade son lecteur de découverte en révélation et de certitudes en fausses-pistes pour un final en apothéose.

Gros coup de cœur pour ce dernier roman de la Louve Alpha ❤️

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Le cheptel

Ah ! le plaisir de se couler dans un beau pavé de plus de 930 pages ! Dès le début, j'étais dans de bonnes dispositions. Et ça a continué :) Même si c'est un roman glaçant. Brrr ! Cette prêtresse est terrifiante et tellement cruelle (c'est un euphémisme !). Mais l'écriture et la narration sont top, top ! J'ai détesté la prêtresse, j'ai tremblé avec Bruno, j'ai espéré pour Atrimen, j'étais bien et j'ai aimé chacun des membres de l'équipe d'investigation. Les chapitres sont très courts (il y en aura d'ailleurs plus de 110 au total), donnent un rythme soutenu et font donc avancer bien vite le récit. J'ai tout avalé en moins de 15 jours. Un délice, cela faisait assez longtemps pour moi !



Après, si vous voulez savoir pourquoi que 4,5/5, voyez ci-dessous. /!\ Grosse "SPOILER ALERTE" !!!





Reste un thriller très, très efficace, un véritable page-turner ! Ce fut un délice (jusqu'à la page 910 ;)) ! Un prochain Céline Denjean est dans ma pal à coup sûr !
Lien : https://lecturesdeflo.fr/202..
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Précipice

Le nouveau roman de Céline Denjean se déroule dans deux temporalités différentes. De nos jours, Valériane Ducuing est sauvée in extremis d’une mort horrible : un homme l’a agressée devant chez elle et quand elle s’est réveillée, elle était ligotée dans sa baignoire pleine d’eau et allait se noyer sans comprendre pour quelle raison. C’est ce qu’elle dit au major Louise Caumont qui, d’emblée, comprend que cette femme solitaire, qui a démissionné de son poste de médecin légiste, lui ment. Puis un homme est retrouvé mort dans la baignoire d’un hôtel, assassiné selon le même procédé. Louise se dit que cet homme a un lien avec Valériane

2001, nous faisons connaissance avec Clara, une jeune adolescente que la vie travaille au corps, elle vient d’intégrer un lycée privé qui accueille de jeunes sportifs en devenir. Clara partage sa chambre avec une certaine Valériane, elle lie connaissance avec Alexandre, Maygid et David. Les cinq se lancent alors dans une série de jeux et de défis stupides.



Quels liens existent-ils entre ces deux périodes ? Qui tue ainsi, de manière aussi horrible et pour quelles raisons ? Le suspense tient jusqu’à la dernière ligne, les possibles coupables ne le sont pas, la fin arrive avec son lot de surprises. Un bon suspense, des personnages forts, notamment cette Clara, dévorée par l’envie de vivre, prête à tous les défis pour se sentir exister, jeune fille à la fois exaspérante et touchante, jeune femme solaire qui, comme Icare, se brûle les ailes. Je vous le recommande.



Challenge Plumes féminines 2023

Thrillers et policiers 2023

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Le Cercle des mensonges

J’ai attaqué celui-ci en pensant que c’était la suite du roman « Le cheptel », tout comme j’ai appris en lisant ce dernier qu’il aurait fallu que je commence par « La fille de Kali ».

Bref, celui-ci est à lire en tome 4. A priori, il dévoile ce qui se passe dans « Le cheptel » mais rien de « Double amnésie » le tome 3 que je n’ai pas lu.

Ce n’est pas bien grave, la plume de Céline Denjean est tellement addictive que je lirai quand même les livres zappés.



Dans celui-ci, c’est sa collègue autrice Céline Servat qu’elle assassine. Notamment, car il faut dire que l’autrice nous mène pas moins de quatre enquêtes en même temps !

Autant dire qu’il faut être bien dans le roman pour suivre, sinon, ça va être difficile de raccrocher les wagons.

Un neveu de ministre suicidé. Une femme retrouvée assassinée dans un bois. Une agente d’entretien morte et une autre en fuite. Sans compter une criminelle en cavale depuis plus de trois ans.

De quoi occuper la gendarme Éloïse Bouquet et le lieutenant de police Urbain Malot, dit le Zèbre.



L’autrice passe d’une enquête à l’autre, d’une équipe à l’autre et alterne aussi avec la narration d’autres personnages. On ne s'y perd pas et rien ne permet de s’ennuyer. On est pris dans l’histoire et on suit les mots semés par Céline Denjean avec à la fois l’envie de le terminer au plus vite et en même temps, d’y aller moins lentement pour le savourer jusqu’au bout.



Donc je résume, si vous voulez découvrir Céline Denjean dans l’ordre, ce dont je ne doute pas :

On commence par « La fille de Kali », on poursuit avec « Le cheptel », on continue avec « Double amnésie », on ne termine pas par « Le cercle des mensonges », puisqu’on continue avec « Matrices ».

Bonnes lectures à vous, vous m’en direz des nouvelles !
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Le Cercle des mensonges

Efia qui faisait le ménage dans une société assiste à l’assassinat d’un homme. Elle a été repérée. Elle n’a pas d’autre choix que de prendre la fuite

Un autre corps, celui de Nadia Sissoko est retrouvé.

Et à moins d’un kilomètre du lieu du crime de Nadia, on retrouve le corps du neveu du ministre des finances qui semble être en première apparence un suicide car il a envoyé un dernier texto indiquant « Je suis désolé. Pardonnez-moi. Je vous aime »

Le lieutenant Urbain Malot dit « le zèbre » et Margaux Dutilleux vont devoir gérer ses affaires.

De son coté la gendarme Eloïse Bouquet va notamment être à la recherche d’Anne Poey, une criminelle qui lui a déjà échappé une première fois. Elle souhaite mettre fin à sa fuite et pour cela elle va se faire aider d’Amanda une journaliste. Mais Eloise va avoir des morts a gérer aussi.



Ce livre fait quelques références à d’autres livres de l’auteur « Le cheptel » ou l’auteur nous avait laissé un peu frustrée et on retrouve aussi Eloïse de « Double Amnésie » Il se passe beaucoup de chose car on suit 2 enquêtes en parallèles qui ne semblent pas initialement avoir de lien mais on finit toujours par tout démêler et y voir plus clair à la fin. Cette construction a pour moi été déstabilisant au début (il faut arriver à suivre avec tous ces morts, ces personnages) mais c’est ce qui permet aussi de donner un bon rythme. Un roman passionnant, palpitant, où on ne s’ennui pas. Avec Celine Denjean tout est net et précis dans ses enquêtes. Pour l’instant c’était mon 3ème livre de l’auteure (le cheptel et double amnésie) et je vais surveiller la sortie du prochain…

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Précipice

Une femme ligotée, baillonnée est en train de se noyer dans sa baignoire sous le regard implacable de son tortionnaire; l'eau monte, atteint sa bouche ; elle essaye de se dresser désespérement mais elle glisse et.....son jeune livreur de pizza habituel arrive, l'assassin décampe .

Le major Caumont, de la brigade de gendarmerie de Tarbes mène l'enquête et est vite intrigué par un tag : MPC/1

Un homme, quelques jours plus tard, est lui retrouvé assassiné, au pays basque, avec le même modus opérandi et un autre tag : MPC/2.Les gendarmeries de Bayonne et de Tarbes unissent leurs forces.

Le lien entre les victimes ? Une année scolaire passée ensemble 20 ans auparavant dans un établissement sélecte de la cote basque.

Un polar classique mais de haute facture: procédures impeccables, flics très crédibles et la trame se dénoue logiquement, sans invraisemblances.

Mais aussi un coté roman noir qui donne beaucoup de profondeur à ce roman :comment , fâce à un drame imprévu, pouvons nous toujours faire les mauvais choix, jusqu'à la mort?

Et enfin , bien evidemment avec l'autrice de Cheptel, un grand thriller: imagination, rebondissements , grande maitrise du rythme , suspens

Bref: 500 pages de plaisir qui se lisent d'une traite

Un très bon polar

Mais ce n'est que mon humble avis
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La fille de Kali

La fille de Kali est premier roman de Céline Denjean que je lis pour la première fois. et je dois dire que c'est une belle découverte.



Lorsqu'une victime, puis deux, sont retrouvées décapitées, la capitaine de gendarmerie Eloïse Bouquet et son équipe sont rapidement sur les dents. Les meurtres ont un aspect rituel inquiétant.

En parallèle, la journaliste Amanda Kraft et le détective privé Danny Chang sont amenés à enquêter sur des morts mystérieuses. Ces enquêtes vont les amener à suivre des pistes les menant également sur la piste du même tueur.



C'est un thriller avec tueur en série qui est très agréable à lire. Les chapitres sont courts et l'on suit les différents protagonistes à tour de rôle. J'ai aimé l'alternance des enquêtes et des pistes suivies qui amènent vers le ou la coupable. Même s'il y a pas mal de personnages, on ne s'y perd pas, ils sont tous bien installés et ils prennent de l'épaisseur tout au long du récit. C'est également un livre très féministe, on a à faire à des personnages de femmes très fortes.



Petit bémol, on connaît le coupable dès le début du récit. Mais l'écriture particulièrement alerte de l'autrice et l'alternance des enquêtes amènent beaucoup de suspens et nous tiens en haleine d'un bout à l'autre du roman.

C'est un thriller assez glauque et très noir, avec des passages qui peuvent être dérangeants. Attention, ça peut choquer des personnes trop sensibles ou trop jeunes.



Pour ma part et en guise de conclusion, j'ai trouvé ce récit très bien ficelé, digne d'intérêt. Les personnages sont profonds et attachants. Je vais continuer cette série. Cette autrice a décidément une plume très alerte et prometteuse J'ai beaucoup aimé et je vais poursuivre la série avec le plus grand intérêt.
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Matrices

Céline Denjean nous a encore concocté un roman des plus complexe.



Une jeune femme enceinte de plusieurs mois se fait renverser par une voiture. Ses derniers mots seront "Save the others".

Qui est-elle et d'où vient-elle ?

L'enquête est confiée aux gendarmes Louise Caumont et Violaine Menou.

Elles vont découvrir une marque sur l'omoplate de la victime et bien pire une fois l'autopsie réalisée.



Céline Denjean nous fait évoluer autour de la maternité et de ce qui est légal ou pas en France.

FIV, GPA...le désir de grossesse aussi bien que le désir de transmettre son nom. L'argent peut tout acheter ou presque.

L'autrice alterne les chapitres entre certains personnages en France, sans nous dévoiler leur nom pour certains au départ, bien sûr et le Nigéria où l'on suit l'une de ces jeunes filles qui pense échapper au pire tout en ayant toujours des doutes.



Ce que j'aime chez cette autrice, c'est qu'elle pousse loin ses recherches pour nous livrer une histoire plausible.

Elle nous lance sur plusieurs pistes en même temps et on se demande comment elles vont enfin pouvoir se rejoindre.





Encore un roman qu'on a du mal à lâcher. Un très bon thriller, indépendant des autres romans de l'autrice.

Mais je vous recommande tous les romans de Céline Denjean.
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Matrices

Une jeune femme enceinte fuyant désespérément est percutée par une voiture sur une petite route pyrénéenne en pleine tempête. Ce pourrait être un accident banal si ce n'est que personne ne semble la connaître et qu'aucune personne n'est portée disparue dans la région. Et puis pourquoi le médecin qui lui a porté assistance l'a-t-il entendue murmurer dans un dernier souffle "save the others" ?



Deuxième lecture d'un polar de Céline Denjean pour moi après l'excellentissime Cheptel et encore une fois je n'ai pas été déçue. Cette auteure tranche vraiment dans le paysage parfois morose du thriller contemporain ! Une histoire qui paraît toute simple et pourtant dès les premiers chapitres vous êtes dans l'ambiance : dans la peau de cette jeune inconnue, fuyant en pleine tempête, épuisée mais continuant sa course, seul espoir pour s'en sortir. Et puis dans ce petit commissariat pyrénéen avec un duo d'enquêtrices de choc, Louise, qui semble cacher derrière des manières bourrues et une indifférence affichée un traumatisme ancien, et Violaine son équipière, seule à avoir réussi à l'apprivoiser. Tous sont débordés, les nuits blanches s'enchainent, les moyens manquent et pourtant les 2 femmes et leur équipe vont avoir à coeur de ne pas abandonner cette inconnue, de tout faire pour essayer de résoudre le mystère et lui redonner une identité.



C'est un roman que j'ai trouvé vraiment plaisant à lire, les chapitres s'emboîtent avec juste le bon rythme, suffisamment lent pour nous laisser le temps d'en profiter et faire monter la tension, et sans que l'on s'ennuie une seule seconde. Le style de l'autrice est efficace, sans chichi, mais contribue également à nous mettre dans l'ambiance et à nous faire ressentir le stress puis l'horreur des événements que l'on découvre petit à petit. Comme dans Le Cheptel, les histoires s'emboîtent et on découvre des bribes qui s'entrecroisent et vont peu à peu se rejoindre, une excellente incitation à tourner les pages à toute allure ! Pas de complaisance ici, l'autrice sait trouver les mots justes pour décrire des faits très noirs sans aucun voyeurisme et de manière suffisamment documentée pour qu'on n'ait pas l'impression que ce récit sert juste de support à une intrigue policière de plus. Seul petit bémol, l'histoire présentait quelques ressemblances avec Le Cheptel et donc l'effet de surprise a un peu moins joué pour moi.



Bref encore une excellente lecture avec ce thriller efficace, bien écrit et prenant, tout ce qu'on demande à un bon roman policier. Cette autrice fait définitivement partie de mes chouchoutes et je pense que je ne vais pas attendre trop longtemps avant de lire un autre de ses titres ! A découvrir si vous n'avez pas encore eu l'occasion de vous régaler avec ses romans.
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Le cheptel

Epoustouflant!!! Un pavé qui se lit d'une seule traite, une écriture dynamique qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin avec une multitude de situations et de rebondissements comme si les évènements se déroulaient dans un labyrinthe! Entre trois voix, trois histoires se concocte une intrigue dont les morceaux de puzzles sont dispersés au départ, puis qui vont peu à peu se rapprocher ingénieusement...
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La fille de Kali

Enfin, c'est fait, j'ai lu le tome 1 de la série.

Je ne savais pas que Céline Denjean avait écrit une série avec pour point commun les enquêteurs et j'avais donc commencé par "Le cheptel", puis "Le cercle des mensonges". Une partie de ce premier tome m'a donc été dévoilée et j'ai choisi d'espacer la lecture de ce tome 1 pour tenter d'oublier, tel un poisson rouge.



Finalement, rien de bien dérangeant puisque l'information dévoilée arrive sur la première partie de ce tome.

J'ai donc pu prendre tout autant de plaisir à cette lecture qu'aux autres.



Bon, la manière dont les victimes sont tuées et assez gore. J'ai même, récemment arrêté la lecture d'un autre roman qui était assez sanglant lui aussi. Mais la plume de Céline Denjean est très prenante. Je n'ai pas vu passer le nombre de pages.

On ne cherche pas qui est le coupable mais comment les enquêteurs vont le découvrir.

Pour cela, l'autrice alterne les chapitres avec les différents protagonistes, en accélérant sur la fin pour donner l'intensité.



Les personnages sont bien campés. Attachants.

L'histoire est complexe.



J'ai aimé aussi la fin avec un juste retour des choses pour la fille de Kali.



Bon, vous l'aurez compris, je suis conquise par la plume de l'autrice qui rentrera donc dorénavant d'office dans ma PAL.
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Le cheptel

J'ai ajouté deux livres de cette autrice à ma PAL sur recommandation d'une autre autrice.

J'aurai apparemment du commencer par "La fille de Kali" car elle en parle beaucoup dans celui-ci mais j'espère sans trop spoiler le premier.



J'ai mis plusieurs jours pour lire celui-ci.

Il est très bien sur les points suivants :

- L'autrice change de narrateur à chaque chapitre,

- Chaque nouveau narrateur à sa propre histoire,

- Les histoires de chaque narrateur ne se croisent pas avant un très long moment.

- Chaque histoire est très prenante et parfois dure.

Donc j'ai pris le temps, pour le lire car pour le savourer à sa juste valeur, il vaut mieux être seule, car comme l'a dit un autre Babeliote dans son commentaire et qui, lui, a préféré profiter de ses enfants et petits-enfants, moi je ne pouvais pas le lire en entendant des "maman, tu peux venir...". Et oui, j'ai moi aussi mon cheptel a gérer :-D.



Oui, c'est un très bon thriller également sur :

- Les histoires de chacun et comment l'autrice nous y amène tout en douceur,

- Le suspense qui est présent jusqu'à la dernière page,

- La fin, justement, où pour une fois, elle ne vient pas vite fait, mais est développée sur presque les 3/4 de la fin du roman. Et pour le coup, c'est moi qui cherchais à lire plus vite car je voulais savoir comment s'en sortirait la grande prêtresse.



Trois histoires : un trafic d'êtres humains, un homme qui recherche sa jumelle de qui il est séparé depuis sa naissance durant le seconde guerre mondiale et un jeune homme qui disparait après une chute dans un torrent.



Trois histoires que je vous invite à découvrir lorsque vous aurez le temps de vous poser, seul, au calme.

Je vais pour ma part digérer cette histoire et passer à une lecture à mille lieux de celle-ci pour m'en remettre.
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Précipice

La vengeance est un plat qui se mange froid ...



2001 - 2002 est une année scolaire qui marquera à jamais six adolescents qui fréquentent un lycée huppé de la côte basque. Trois garçons de terminale et deux filles de seconde, Clara et Valériane, vont se lier, se défier, allant de défit en défit jusqu'au drame. Thibault, l'ami d'enfance de Clara, sera bien malgré lui à la fois acteur et spectateur contrarié, désappointé et malheureux de cette tragédie.



20 ans plus tard, Valériane, devenue médecin légiste, est sauvée in-extremis d'une mort atroce par un livreur de pizza. La major Louise Caumont de la brigade de recherche de Tarbes entre en scène et se lance dans une course contre la montre pour éviter d'autres éventuelles victimes.



Une écriture précise, fluide, une construction efficace, un rythme haletant, une histoire captivante, crédible, sans faux pas, bravo à l'autrice que je découvre avec ce roman extrêmement bien ficelé qui nous embarque dans le Pays Basque et les Pyrénées. Les personnages sont bien travaillés, le suspense est bien distillé jusqu'au final qui nous dévoile un scénario remarquablement bien monté.



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Châtiment

La police avait un peu rapidement attribué le meurtre de Marie-France Bellegarde à un tueur en série très actif dans la région de Tarbes. Sauf que ce coupable idéal était mort un mois avant le crime. La gendarme Louise Caumont reprend donc l’enquête en privilégiant la recherche d’un copieur au courant du modus operandi du tueur caractérisé par des références religieuses macabres. Elle s’intéresse de près à la famille Bellegarde, membre d’une communauté catholique traditionnelle dont les enfants sont éduqués selon un modèle très rigide.

Parallèlement à l’enquête, un détective privé à la recherche d’une vieille dame disparue brutalement s’intéresse à une association caritative pour laquelle Marie-France était bénévole.

Habilement construit, ce double récit se concentre très vite sur cette famille trop parfaite régie par des rituels et des dogmes moraux d’un autre siècle, corrompue par l’hypocrisie et les secrets les plus honteux.

Céline Denjean maitrise l’art de créer une atmosphère étouffante et de distiller ses informations avec parcimonie, entretenant de fait un suspense efficace.
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