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Citations de Céline Denjean (275)


Bah... ce qu'il y a d'assez juste dans le jeu des existences, c'est qu'on finit tous un jour par être le vieux d'un autre...
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D'une certaine manière, le taxi est un divan méconnu et son chauffeur , un psychanaliste d'infortune, bien mal rémunéré, si l'on considère chaque course comme une séance thérapeutique à part entière.
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Manuel n'était pas un intellectuel. Mais, à force d'être l'oreille de ses clients, il avait développé un sens aigu de la compréhension, une forme d'intelligence par l'empathie.
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Des rigoles d'eaux croupies pleuraient de désespoir sous un ciel plombé. A sa gauche, le chemin défoncé longeait les arbres jusqu'aux vestiges d'un hameau peuplés de fantômes brumeux. Partout autour d'elle, un silence trop parfait électrisait les marécages, figés sous une lueur malfaisante.
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Une jeune femme blanche d’environ 25 ans reposait sur le dos. Cheveux longs et bruns dégringolant sur un visage qui avait dû être joli avant que la mort lui ravisse toute expression. Ses yeux grands ouverts, couleur noisette, légèrement vitreux, fixaient un point introuvable dans le feuillage de l’arbre qui l’ombrageait. Elle portait une sorte de longue chemise de nuit fabriquée dans un tissu épais et rugueux qui faisait penser aux vieux sacs de pommes de terre d’antan.
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C'est une des déesses les plus connues des Français. Cela étant, de nombreux dieux et déesses hindous ont "des bras partout", comme vous dites. En réalité, c'est juste que, sur la même iconographie, les bras ou les jambes décrivent les différents mouvements qu'opèrent les dieux. Un peu comme l'homme de Vitruve de de Vinci, si vous préférez.
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Ainsi, à bien y regarder, le chauffeur de taxi s'apparente au barreau le plus bas d'une échelle thérapeutique au sommet de laquelle sont perchés les pontes universitaires de la psychanalyse.
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La déflagration la fit sursauter. Elle sentit ensuite la douleur dans son dos. Elle eu le réflexe de tourner la tête avant de chuter en arrière. Et là, elle l'aperçut. La femme. Qui baissait son fusil à lunette. Un rictus méchant et triomphant agrafé au visage. Puis sa vue commença à se brouiller et ses tympans bourdonnèrent étrangement comme un chrysanthème rouge sang florissait sur sa poitrine. Elle entendit vaguement un hurlement de victoire et tout près de son oreille, les gémissement du chien qui l'avait rejointe. La vie fuyait son corps au grand galop. Les Boches avaient encore gagné.
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Éloïse grimaca en reposant le café tiède qui sommeillait dans le fond de son gobelet.la fatigue dévorait les visages mais après l entrevue avec jane Smith mortison,elle avait tenu à organiser un dernier debriefing.
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S’IL EST RARE QUE NOUS SOYONS RESPONSABLES DE NOTRE BONHEUR, NOUS SOMMES TRÈS SOUVENT LES ARTISANS PRINCIPAUX DE NOTRE MALHEUR.
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- Entre notre tueuse coupeuse de têtes et cette histoire de communauté profil amish exploités, je vais finir par croire que les Pyrénées constituent le refuge de tous les barjots de France, ajouta Eloïse d'une voix aussi désabusée que nerveuse.
- Non, je te rassure, Michel Fourniret sévissait dans les Ardennes, Emile Louis dans l'Yonne, Guy Georges dans l'Est parisien, et j'en passe … Le Mal n'a ni visage ni frontière !
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Mais son petit doigt lui disait qu'elle avait encore toutes ses chances. Après tout, sa source potentielle avait toujours succombé à ses charmes ! Un proverbe lui revint à l'esprit : qui a bu boira...
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Ultraclassique, intervint Charlotte. Quand tu reconstitues a postériori les trajectoires de tueurs en série, t'as systématiquement dans le dossier des éléments de chance inouïe qui viennent interférer dans le parcours des tueurs.
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Des préceptes du bonheur en trois étapes aux outrances d'une psychologie vulgarisée jusqu'à l'ineptie, en passant par les grandes vérités monolithiques des religions, Louise avait le prêt-à-penser en horreur. La nuance, le détail, la dissonance, le lapsus, la couleur d'une émotion, l'écho d'un mot, la vibration d'un silence, l'éclat d'un regard... toutes ces choses, mises bout à bout, voilà ce qui faisait une vérité : unique, non duplicable, relative.
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- Pourquoi est-ce que je m'attends au pire? - Euh... parce que tu es rabat-joie, méfiante, pathologiquement narcissiquement carencée, et que ton esprit rétif à l'inexorable fuite du temps proteste chaque année à la même date ?
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- Il faut me croire! Mon père était le dernier des salauds!
- ... Et alors? questionna le détective, interloqué par cette réflexion.
- Les salauds ne se suicident pas.
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L'odeur! Etait il possible qu'un lieu ait une odeur à lui?Qu'il le garde au fil des ans comme si l'empreinte de ses nouveaux habitants n'y changeaient rien? Elodie se sentait vaciller à peine le seuil franchi. Ca sent comme chez papa et maman! Les relents de feu de cheminée inscrutés dans la pierre. Les effluves persistants du parquet ciré. Et les senteurs entêtantes de jardin- chevrefeuille et tilleul citron- qui percevaient par la fenêtre ouverte coté cuisine. Sa sidération fut de courte durée."
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Ne prends jamais ton mal en patience […] Prends-le en main, prends-le à bras-le-corps, prends-le à rebrousse-poil, fais-en ce que tu peux, mais n'attends pas ! La somme des jours peut faire des années, et la somme des années peut rapidement faire une vie. Attendre, c'est un piège.
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Le Cheptel ...
Ou comment entremeler la quête d'un notaire septuagénaire sur sa naissance avec une enquête policière sur un cadavre de jeune femme retrouvé en bord de route.
Et en prime, l'auteur nous invite au coeur d'une communauté en autarcie, dans laquelle un jeune garçon, Bruno, a pénétré après un petit plongeon dans un torrent de montagne.
On comprend vite que les 3 histoires vont finir par se rejoindre au gré des avancées de l'une ou l'autre, mais le livre est vraiment plaisant à lire ...
Les personnages sont attachants, à part .... je ne vous dirai pas, et l'auteur nous met bien "dans leur tête" et leurs pensées.
Je n'avais pas encore lu "La fille de Kali" qui est mentionné par moment, mais ce n'est pas vraiment gênant.
Par contre, j'avais lu Double amnésie (le 3) avant celui-ci; à éviter car on s'attend à un événement qui survient à la fin !
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Elle serre encore dans ses mains des touffes entières de mes cheveux. Elle écume par la bouche. Hurle comme une furie. Éructe des insultes. Mais pire que ça, c'est le regard de ma mère qui me foudroie. Cette femme me déteste.
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