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Citations de Charles Bukowski (2091)


Indéniablement le charme qu’il y a à mourir repose sur le fait que rien n’est perdu.
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Je vais être honnête avec vous. Vous pouvez garder ces poèmes autant qu’il vous plaira parce que si vous me les renvoyez, il y a de grandes chances pour que je les foute à la poubelle.
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Si d’aventure je regagnais la confiance du public, je me remettrais en question sur-le-champ et chercherais à savoir quand et comment j’ai échoué. La poésie n’est pas au service du public, ni même, comme l’affirment certains dinosaures, un art pour happy few. Ni l’un ni l’autre – lorsqu’un de mes poèmes est accepté par une revue œuvrant prétendument pour la qualité, je me demande toujours par où j’ai péché.
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Je ne fais pas confiance aux types qui lisent, dit-il. Vous n’êtes que des tarlouzes incapables de frapper une balle au baseball… Lou, tu ne m’as pas compris : ça ne m’intéresse pas le baseball, mais si c’était le cas, si j’y trouvais une raison d’être, je frapperais ta balle plus fort qu’un orphelin de Baltimore, et je pourrais aussi te botter le cul si je décidais que ça en vaut la peine.
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Je me réveillais après ces douze heures de nuit avec Joyce qui me tripotait la corde à nœuds sous les géraniums et je disais : « Où est Picasso ? [le chien] ».
« Oh, au diable Picasso ! » qu’elle disait.
Je sortais du lit, à poil, avec ce gros engin-là devant moi.
« Regarde, tu l’as encore laissé dans le jardin ! Je t’ai déjà dit de ne pas le laisser dehors dans la journée ! »
Alors je sortais dans le jardin, à poil, trop fatigué pour m’habiller. C’était plutôt bien abrité des regards. Et ce pauvre Picasso était là, recouvert par 500 mouches, des mouches qui couraient en rond partout sur lui. Je sortais en courant toujours avec mon bidule (qui à ce moment-là piquait du nez) et j’engueulais les mouches. Il en avait dans les yeux, sous le poil, dans les oreilles, sur les parties, dans la bouche… partout. Et il restait assis là à me sourire. A me faire des risettes pendant que les mouches le dévoraient. Peut-être qu’il en savait plus long que nous tous.
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Je me suis levé et je me suis approché d’elle.
« Allons allons, baby. T’es seulement un peu en boule ce soir. »
J’ai essayé de l’attraper. Elle m’a repoussé.
« c’est bon, merde ! » j’ai dit.
Je suis retourné à mon fauteuil, j’ai terminé mon verre, j’en ai repris un autre.
« C’est fini », elle a dit, « je ne couche pas avec toi une nuit de plus. »
« D’accord. Garde-la, ta moule. Elle est pas si bath que ça. »
« Tu veux garder la maison ou tu veux déménager ? » elle a demandé.
« Garde la maison. »
« Et le chien ? »
« Garde le chien », j’ai dit.
« Tu vas lui manquer. »
« Je suis heureux de savoir que je vais manquer à quelqu’un. »
Je me suis levé, suis monté dans la voiture et j’ai loué la première piaule que j’ai vue avec une pancarte. J’ai emménagé la nuit-même.
Je venais juste de perdre 3 femmes et un chien.
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Je vivais à la colle avec une nana mais la nana était barrée la moitié du temps, barrée je ne sais où, et c’étaient pas des blagues, je me sentais seul. Je me sentais seul pour ce gros cul là devant moi.
« D’accord », elle a dit, « à ce soir ».
C’était un bon numéro, y’a pas, elle baisait bien mais comme avec toutes les baises après le 3e ou 4e soir j’ai commencé à me désintéresser et j’y suis pas retourné.
Mais je pouvais pas m’empêcher de penser, bon dieux, tout ce que ces facteurs font c’est amener leurs lettres et tirer leur coup. C’est le boulot qu’il me faut, oh oui oui oui.
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L'écriture est juste le résultat de ce qu'on est devenu jour après jour au fil des ans.
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Les écrivains, protégez-moi s'il vous plait des écrivains ; la conversation des putes d'Alvarado Street était bien plus intéressante, et plus originale.
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Il y a plus de personnes maléfiques et manipulatrices dans le monde de l'Art que dans n'importe quel monde des affaires, parce que dans le monde des affaires l'ambition des gars se résume à vouloir une plus grande maison, une plus grande voiture et une putain en plus mais à priori leur carburant ne provient pas d'une petite voix intérieure tordue qui appelle à la RECONNAISSANCE DE SOI au détriment de toute notion de décence et de droiture, et ce quel qu'en soit le prix.
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- Je vais te tuer.
- Je suis un suicidaire en attente du grand départ. Je t'en prie, appuie.
- Tu parais avoir peur.
- Oui, un peu. Mourir n'est pas chose facile, mais tire, soldat, Je ne crois pas que tu aies assez de cran pour le faire.
Il a rengainé son arme, et on ne l'a plus jamais revu...
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putrefaction

récemment
je me suis mis à penser
que ce pays
était revenu 4 ou 5 décennies
en arrière
et que tout le
progrès social
la gentillesse des gens
les uns envers les
autres
avaient été
balayés
et remplacés par les
éternels
sectarisme.
nous avons
plus que jamais
cet égoïste besoin de puissance
ce mépris pour les
faibles
les vieux
les pauvres
les sans défense.

nous remplaçons le désir par
la guerre
le salut par
l'esclavage.

nous avons gaspillé les
Bénéfices
nous avons
rapidement
régressé.

nous avons notre Bombe
c'est notre peur
notre damnation
et notre honte.

quelque chose de si triste
nous tient
que
le souffle
nous manque
et que nous ne pouvons même pas
pleurer.
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La plus jolie fille de la ville
De ses cinq soeurs ,Cass était la plus jeune et la plus jolie .D'ailleurs,Cass etait la plus jolie fille de la ville.Cinquante pour cent de sang indien dans les veines de ce corps étonnant ,vif et sauvage comme un serpent,avec des yeux assortis.Cass était une flamme mouvante ,un elfe coincé dans une forme incapable de la retenir.
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Prenez les stars de cinéma par exemple, on leur retape le visage avec la peau des fesses. ... Du coup, ces stars finissent leur existence avec une tête de cul
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Ce qui nous intéresse, c'est la couleur, la forme, le sens, la force... les pigments qui font ressortir l'âme.
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Soit c'est un poème, soit c'est un bout de fromage.
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Fallait que j’oublie cette journée. Perdu dix dollars au champ de courses aujourd’hui. Quelle chose inutile. Ferais mieux de me fourrer la queue dans une crêpe au sirop d’érable. 
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L'homme est né pour mourir. Impossible de nier l'évidence. On se rattache à tout ce qui passe et on attend. On attend le dernier métro. On attend une paire de gros nibards dans une chambre d'hôtel, une nuit d'août à Las Vegas. On attend que les poules aient des dents. On attend que le soleil baise la lune. Et en attendant on se raccroche à n'importe quoi.
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ceux-là je ne peux pas les voir par ma fenêtre
et j’en suis heureux
mon estomac est dans un triste état à cause de la vinasse que je
m’enfile,
et donc pour eux
je me fais silencieux
j’écoute leurs bruits-
leurs matches de base-ball, leurs films comiques, leurs jeux télévisés,
leurs baisers secs, leur sécurité étincelante,
leurs corps durs agglomérés dans les murs et assassinés,
et je vais m’attabler,
m’empare de mes crayons de fou
et commence à les dessiner sur mes murs
tous-
aimant, baisant, mangeant, chiant,
effrayés par le Christ, effrayés par la pauvreté,
effrayés par la vie,
ils se déplacent sur mes murs comme des cafards
et je dessine des soleils entre eux
et des haches et des flingues et des tours et des bébés
et des chiens, des chats, des animaux, et cela devient
difficile de distinguer un animal
d’un autre, et tout mon corps sue, empeste,
tandis que je tremble comme un menteur sous le poids de la vérité […].
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chanson d'amour

j'ai mangé ta chatte comme une pêche,
j'ai avalé le noyau
le duvet,
calé entre tes jambes
j'ai sucé mâchouillé léché
avalé tout ton être,
ai senti tout ton corps se tendre et tressaillir
comme
un
fusil-mitrailleur
j'ai fait de ma langue une flèche
et le jus a coulé
et j'ai avalé
pris de folie
suçant l'intégralité de tes entrailles -
ton con tout entier dans ma bouche aspiré
j'ai mordu
j'ai mordu
et avalé
et toi aussi
tu as cédé à la folie
alors je me suis retiré pour recouvrir
de baisers ton nombril
avant de glisser entre les fleurs blanches de tes
jambes
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