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Citations de Christian Grenier (249)


"Malheureux ! s'écrie le bon curé. C'est une Bible de protestants !"
Mon achat imprudent permet d'ouvrir un débat : les vrais chrétiens, ce sont les catholiques. Les protestants, eux, sont de dangereux déviants, ils ne croient pas en la Vierge Marie; et pour la confession, ils ne recourent à aucun intermédiaire. Ils s'adressent directement à Dieu et, par surcroît, ils le tutoient, quel sacrilège !
Je suis troublé. Car parfois, je m'adresse aussi à Dieu. Et si je tutoie ceux que j'aime, cela ne m'empêche pas de les respecter.
Aurais-je acheté cette Bible pour rien?
"L'histoire de Jésus est bien là, dans les Évangiles?"
Le curé l'admet.
"Et quand vous dites la messe le dimanche, mon père, les extraits que vous nous lisez? Les épîtres de Paul aux Corinthiens ?...
- C'est dans la Bible, évidemment.
- Y en aurait-il une autre? Une Bible catholique ?
- Non. Il n'existe qu'une seule Bible, mais..."
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Des centaines de morts chaque semaine. De véritables suicides collectifs. La technique, la publicité, les arguments de vente concernant le plaisir de la vitesse transformaient ces véhicules en machines à tuer légalement. Si l’on avait, à ce moment-là, demandé aux automobilistes de voter pour la limitation de la vitesse, se seraient-ils raisonnablement prononcés en masse pour elle ? Non. Cette limitation fut imposée – comble de l’ironie, pour des raisons d’économie d’essence, et non de vies humaines !
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Un écrivain, même habile, n'empêche pas un bon lecteur de lire entre les lignes.
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Aussi, au moment où tu vas refermer cet ouvrage, lecteur, il faut que tu admettes cette éventualité : peut-être es-tu le héros d'une autre histoire, la tienne, qu'un lecteur lit dans un monde plus réel que le tien.
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Si l'on a conquis la Lune, ce n'est pas grâce à Tsiolkowski, Kennedy ou Wernher von Braun ; c'est parce que Cyrano de Bergerac, Jules Vernes et Hergé en avaient cultivé le projet dans l'imaginaire collectif.
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Aux yeux d’une certaine intelligentsia, la SF souffre d’un défaut majeur : elle raconte une histoire. En effet, le discours actuel de la critique bien-pensante est le suivant : tout a déjà été dit. Seule l’écriture importe. Non seulement l’histoire est superflue mais plus elle existe et moins le récit peut être littéraire.
[…]
Or, à dix ou quinze ans, on a parfois faim d’autres littératures, de textes qui renvoient au monde et aux grands problèmes d’aujourd’hui.
[…]
Nourris de textes dans lesquels ils ne se reconnaissent pas, certains jeunes, notamment les garçons, finissent par déserter la lecture.
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Mais il existe en rêve des baisers plus troublants que ceux de la réalité.
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Des excréments aux gaz d'échappement, on n'imagine pas ce que doit endurer un chat errant dans les rues.
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j'ai bien aime ce récit car il est captivant
:à chaque épreuve, on se demande si Hercule réssistera ou s'il mourra.
J4ai particulièrement aime l'épisode du Lion de Néme car Hercule va se battre a main nues :il est fort et courageux.
Je recommande ce livre à ceux qui aiment les aventures.
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Ce n'est pas nous qui regardons les tableaux, mais les tableaux qui nous regardent. Paul KLEE
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- Invité en France, j'y suis resté. A mes yeux ce pays symbolise la lutte pour l'indépendance et les libertés. Même si le racisme et l'intolérance y rodent encore parfois...
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Le mot écologiste était lui-même devenu suspect. Les Maîtres Marchands utilisaient le terme de pollulologue, moins propre et plus laid. (p.13)
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Tout à coup, elle comprit l'origine de son malaise : sa progression dans le souterrain était escortée par une musique imperceptible, un chant funèbre que psalmodiaient des choeurs lointains, une prière lugubre que scandaient des coups sourds et réguliers. Bientôt, elle s'aperçut que le rythme de cette mélodie s'accélérait insensiblement et que, l'angoisse aidant, les battements de son coeur accompagnaient cette cadence infernale sans qu'elle pût les ralentir.
Et cependant, elle avançait, sans avoir la force ni la volonté de freiner ou de reculer, dans un état proche de l'hypnose.
Alors, elle sut qu'elle approchait du but. Loin, très loin, à l'arrière-plan de sa conscience troublée, une voix faible lui intimait l'ordre de s'arrêter, de fermer les yeux, de se réveiller. Mais une volonté plus puissante que la sienne la poussait à se hâter ; telle une somnambule qui erre dans un cauchemar, elle se précipitait vers un désastre qu'elle savait ne plus pouvoir ni vouloir éviter.
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Elle progressait dans un boyau étroit, entendait l'écho humide et lointain de gouttes d'eau. Une chauve-souris jaillit, la frôla et Logicielle se mordit les lèvres pour ne pas hurler. Elle aboutit à un cul-de-sac, recula, escalada plusieurs blocs effondrés. L'obscurité devenait très épaisse. Après une reptation difficile, elle aperçut une lueur au bout du tunnel.
- Je crois que j'aperçois la sortie, murmura-t-elle.
Un vertige inexpliqué la saisit. Une paroi avait jailli devant elle et défilait en accéléré, lui donnant l'illusion d'une chute, elle tombait dans un gouffre sans fond ! Elle cria et ferma involontairement les yeux. Il y eu un choc horrible, un bruit de chair et d'os broyés.
Elle se retrouva une nouvelle fois assise sur son siège. Elle passa la main sur son front moite de sueur.
- Logicielle, dit Max, tu devrais t'arrêter. Tu sais qu'il est sept heures du soir ?
- Quoi ? Sept heures ?
- Oui. Et nous n'avons même pas déjeuné. Voilà plusieurs heures que tu te bats avec ce programme.
Elle n'était guère étonnée. Lorsqu'on joue ou travaille sur ordinateur, le temps s'écoule différemment, Logicielle en avait souvent fait l'expérience.
- Stop ! insista Max. Tu es épuisée.
C'est en se levant qu'elle s'en rendit compte : elle titubait et son regard s'était brouillé.
Elle imagina la colère des utilisateurs du programme lorsque ceux-ci, au prix de mille difficultés et après avoir vaincu les obstacles d'un long parcours, étaient parvenus à entrer dans le château... et se voyaient soudain renvoyés à la case départ à cause d'une inattention ou d'un simple battement de cils !
- Voilà pourquoi les victimes utilisaient des amphétamines, murmura-t-elle.
- Eh... j'espère que tu ne vas pas jouer à ça ?
- Non. D'abord on n'obtient ces médicaments que sur ordonnance. Et puis je suis plus jeune qu'eux, je dois être plus résistante. Enfin, bien que les médecins légistes m'aient affirmé le contraire, je crains que l'usage immodéré de ces drogues ne soit en partie responsable des accidents cardiaques des victimes...
- Oui, murmura Max, j'imagine l'état du joueur : quinze ou vingt heures de veille et d'attention intensive.... une angoisse permanente... une bonne dose d'autosuggestion. Et pour achever la future victime, une émotion violente qui la saisit au moment où elle est épuisée.
- Que veux-tu dire ?
- C'est un truc d'illusionniste. Demain, je te montrerai.
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Moi j'étais sûre que le hasard n'y était pour rien. La mort de Nelson Rapur renforçait ma conviction: Ce n'était pas un accident .

Mais un attentat. (page 42)
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Si tu rates ton train, personne n'en fera un drame. Depuis que tu es partie, tu es maîtresse de tes décisions. Et de ton destin.
Cette réflexion ne m'a occupé l'esprit qu'une seconde. Celle d'une décision qui allait changer toute ma vie. (page11)
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Après tout, vivre, c'est prendre des risques à chaque instant !
Apprendre à marcher, c'est tomber et se relever.
Passer un examen, c'est exposer à le rater...
Vivre, c'est se lancer en funambule sur le fil de l'existence. Une fois né, on n'a plus le choix - ou plutôt, il faut avancer en assumant ses choix.
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Là, dans la petite pièce de ce centre CCC, je pris conscience de l'ampleur du désastre : non seulement tous les livres qui existaient allaient mourir, mais personne ne pourrait plus jamais en écrire.
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Tout ce que j'écris disparaît. A peine rédigées, mes phrases s'évanouissent. Je faillis ajouter : Le virus L.I.V. 3 me rend muette une seconde fois.
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A propos du prénom Séléna
-Ce mot dérive de l'adjectif sélène, qui veut dire lunaire ...
-Oui. Dans la mythologie, Séléné est la personnification de la Lune, la soeur d'Hélios
[...]
Hélène vient du grec hélé, qui veut dire éclat de soleil
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