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Critiques de Christian Guillerme (370)
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Étage 46

Bonjour Booksta,

Aujourd’hui je vous propose « Étage 46 » de Christian Guillerme. Voici un thriller machiavélique oppressant à souhait. Nous suivons Patrick qui se retrouve coincé dans l’ascenseur de son entreprise, pris en otage par la machine. Très vite, il comprend qu’il ne s’agit pas d’une banale panne ni d’une blague mais d’une séquestration calculée. Préparez-vous à vivre un huis clos au sens premier du terme, anxiogène et terrifiant. Le personnage principal est parfaitement décrit et l’imagination du lecteur fait le reste. On sent son angoisse monter crescendo; son affolement, ses interrogations et sa lutte désespérée pour survivre martèlent son isolement. L’auteur m’a à nouveau séduite avec se roman très abouti, au rythme infernal et au suspense omniprésent. Sa plume percutante et son écriture visuelle m’ont laissée en apnée tout au long de la lecture. Un excellent thriller à découvrir au plus vite !

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Urbex Sed Lex

Je suis passée par plusieurs phases tout le long de cette lecture, alors que je n'en attendais rien de spécifique, puisque je n'avais lu aucun avis, ni regardé la bande annonce.



Mais l'exploration urbaine des lieux abandonnés est un domaine que je connais bien, pour l'avoir pratiquée, il y a quelques années. J'aime m'imprégner de ces lieux glauques que l'être humain a soit par choix, soit par nécessité, décidé de ne plus entretenir, laissant ainsi la nature ou l'homme reprendre ses droits. Je connais cette sensation d'euphorie qui prend aux tripes, lorsque l'on découvre l'usine désaffectée dont parlent les potes, ou cette maison de maîtres en ruine, ces catacombes interdites ou certains tunnels de métro… Bref, sans rien attendre de particulier sur l'intrigue, j'en attendais un minimum, vu le titre.



J'avais une vague sensation que le fantastique allait croiser la route des protagonistes, finalement, il n'en est rien, cela n'aurait pas été si gave si le reste avait été à la hauteur.



Le prologue qui sert de base à l'intrigue, laisse peu de place à la découverte, puisque l'on comprend vite dans quelle direction l'auteur va se diriger. Il est assez visuel, sympathique, pose les jalons de l'aventure que vont vivre les personnages évoqués dans la 4ème. On s'attend à entrer rapidement dans le vif du sujet, pourtant, il faudra patienter jusqu'au chapitre treize pour que l'on se retrouve dans ce sanatorium désaffecté de Dreux qui existe bel et bien puisque le préambule prend sa source dans un fait divers bien triste qui a eu lieu en 2016, lors duquel un gamin de 19 ans a fait une chute mortelle de cinq mètres.



Les relations entre les protagonistes sont d'ailleurs vite posées, l'intrigue débute dans l'appartement d'un des couples. Était-il besoin de préciser que l'appartement parisien était loué par Chloé et qu'elle était assise près de Théo son « amoureux »… Je suis certaine que vous m'imaginez lever les yeux au ciel… Et l'entrée en matière donne l'impression de se trouver devant une mauvaise scène de théâtre, où le ridicule des mots laisse la place au ridicule des gestes.



Plusieurs constructions sont maladroites, notamment, dans cette phrase : « le regard chevillé sur le ruban de goudron en mouvement… « , Ou ici : « le bitume luisant… « Ou encore là « … La messagerie de leur site, désespérément orpheline d'une réponse à son envoi nocturne… »



J'ai aussi découvert, que l'on chevauchait de hauts tabourets, que l'on pouvait faire pivoter sa compagne vers soi et que l'on pouvait faire beaucoup de chose de concerts… Que l'on badigeonnait les cloisons de rayons lumineux (sous-entendant les lampes torches), qu'une pièce pouvait nous saisir au détour d'une cloison, que la sueur pouvait poindre sous nos aisselles… Bref, je vais m'arrêter là, car il y en a beaucoup.



Dommage, car l'auteur démontre à plusieurs reprises qu'il sait manier les mots, mais surtout qu'il a des connaissances linguistiques avec des mots recherchés qui font sens et pourraient donner corps au texte, mais deux lignes plus haut ou plus bas, on tombe sur des tournures maladroites qui cassent le rythme.



Concernant les personnages, ils manquent de construction et se ressemblent tous, même les fameuses ombres qui les traquent… Dommage d'ailleurs de ne pas avoir trouvé d'autres surnoms… Ombre 1, ombre 2… Comme si une paresse s'était saisie de l'auteur…



Alors qu'il arrive parfaitement à nous décrire une de ces ombres et à lui donner vie tout en la rendant antipathique !



Les couples manquent de crédibilité, les dialogues entre eux, sont creux et sans saveur, avec une pointe de fausseté qui m'a exaspérée. Les « ma puce », mon « grand bêta », même au coeur de l'horreur, n'ont aucun sens et n'ont pas leur place dans ce contexte. L'auteur, en réponse à l'un de mes commentaires sur Instagram me parle de parti pris dans la narration…



Je comprends que l'on puisse choisir tels ou tels mots, mais dans le contexte du livre, cela n'apporte rien et n'a pas sa place dans un thriller. Dans une romance tout au plus, mais dans un thriller, ça casse le rythme et c'est infantilisant.



L'auteur, dans un autre commentaire, sous un retour de lecture, parle de petits surnoms que l'on peut se donner dans la vie quotidienne… Sauf que dans la vie quotidienne, si je me retrouve en danger, je ne me vois pas utiliser des mots doux : « chérie, mon grand bêta, nous allons nous noyer… » Je dirais plus : « bordel de merde, on va se noyer! »



Les rires sonnent faux, comme si l'auteur avait du mal à leur construire une identité propre. D'ailleurs, aucun ne se démarque, même si l'auteur tente de présenter Fabrice comme le leader, cela ne matche pas.



Pour autant, la description qu'il fait du gardien du sanatorium, seul personnage dignement construit en si peu de phrases, démontre que l'auteur a cette capacité, lorsqu'il daigne élaguer et s'affranchir des images alambiquées et pseudo-poétiques, qui ne font qu'alourdir le récit.



Si comme moi, vous voulez frissonner, vous serez déçus. Comme on ne s'attache pas aux personnages, on ne s'angoisse pas pour eux non plus et franchement l'accent n'est même pas mis sur le glauque du lieu, puisque l'auteur se contente de décrire d'une manière succincte ce qui s'est passé dans ce sanatorium. Alors que son histoire est terrible…



C'est un texte qui aurait mérité plusieurs relectures et une correction plus poussée, qui fait davantage penser à un scénario qu'à un livre, les descriptions des lieux sont d'ailleurs très visuelles, ce qui montre que l'auteur a fait ses repérages et ses recherches.



Un sujet largement exploité au cinéma, qui ne laisse aucune surprise. On comprend rapidement la direction que l'auteur fait prendre à son quatuor, dont chaque personnage manque d'épaisseur.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Urbex Sed Lex

Voilà un thriller au titre bien énigmatique pour ceux qui ne connaissent pas. Qu’est-ce que l’urbex? C’est l’exploration urbaine de lieux abandonnés désaffectés. Cela peut être d’anciennes usines, d’anciens hôpitaux… Si vous craignez la poussière, les araignées, les bruits et lieux étranges, mieux vaut donc vous abstenir de pratiquer cette activité qui connaît un certain succès depuis quelques années. Rien que sur Youtube, vous pourrez trouver de nombreuses vidéos de youtubeurs qui se sont spécialisés dans cette activité.



Revenons à nos moutons : « Urbex Sed Lex » est un thriller assez divertissant. En effet, je me suis laissée facilement prendre au jeu. Il se lit facilement, sans prise de tête inutile ou perte de neurones dans la résolution d’énigmes. Simple mais efficace. Les chapitres courts mettent de la tension dans la lecture et défilent très vite (voire, peut-être trop vite).



Si je veux être à 100% honnête, je dois malgré tout vous faire part d’un petit point faible. C’est le fait qu’il aurait pu être plus approfondi et donc, compter un peu plus de pages. En effet, l’ambiance des explorations urbaines nécessite la mise en place d’un décorum tout à fait particulier pour être crédible un tant soit peu. En 251 pages, c’est très court et donc, certains éléments ont pu passer à la trappe (notamment, au niveau des personnages ou des motivations des « méchants » par exemple). Attention, ce n’est pas une critique méchante et gratuite mais je pense que l’auteur aurait pu aller creuser encore plus son thème. Cela ne reste pas moins une bonne lecture pour ce mois de septembre.



Je remercie les éditions Taurnada pour leur confiance.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Urbex Sed Lex

Pour ceux qui l’ignorent, l’urbex, terme issu de l’anglais « urban exploration », est une pratique qui consiste à explorer des lieux abandonnés, maisons, châteaux ou tout autre type de friches industrielles.



Ici, c’est à la découverte d’un sanatorium désaffecté du côté de Dreux que vont partir deux couples d’amis suite à un mystérieux mail d’invitation. Les couples sont invités à s’y rendre et laisser une preuve de leur passage contre une somme de 8000 € par personne soit 32000€ au total ! L’offre est alléchante et difficile à refuser mais sans doute un peu trop belle pour ne rien cacher….



Moi qui gamin adorais m’aventurer dans les vieilles maisons abandonnées et qui aime regarder des photos ou des vidéos d’urbex, je me suis vite laissé prendre au jeu et à une intrigue cruellement accrocheuse. Ajoutez à cela des personnages authentiques, une tension qui va crescendo et vous obtenez un thriller sans temps mort.



J’ai également beaucoup aimé la référence à un vieux film de la RKO mais là, je ne peux pas vous en dire plus sous peine d’éventer un peu le suspense.



Urbex Sed Lex de Christian Guillerme, entrez à pas feutrés et restez sur vos gardes, le moindre faux pas pourrait bien vous coûter cher…


Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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La corde de Mi

"Genre unique"



Intrigant dès le début avec la "comptine" juste avant le prologue et qui est complété à la toute fin après l'épilogue. C'est un roman à lire de la première à la dernière lettre pour en comprendre toute la subtilité.

J'ai été happée très rapidement par l'histoire, en vivant deux grosses partitions de suspense. L'action clef du thriller arrive vers le milieu du livre. Trop long pensez-vous ? Pas du tout, l'écriture est fluide et dynamique. L'auteur nous tient dans le tempo. Une scène est un peu tirée par les cordes mais elle s'imbrique très bien dans l'histoire. La fin est symbole d'un final d'un génial concert, jusqu'à la dernière note nous sommes dans l'ambiance ! Une possible ouverture est laissée pour une éventuelle suite sur le devenir d'Eric. Vu la noirceur de l'auteur, je pense que je ne veux pas savoir ;)

J'ai particulièrement aimé les références musicales et cinématographiques. L'auteur a développé un genre unique. En le lisant, je ne m'attendais pas à ce style et je n'ai pas été déçue loin de là. J'ai découvert un genre de thriller que je n'avais pas lu jusqu'à maintenant.

Merci à l'auteur pour sa plume musicale et sa dédicace. Je recommande vivement sa lecture. Bravo Christian, à quand le prochain roman ?
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Transaction

"Un immense flash rouge d'une violence inouïe traversa toutes les fibres de son corps ! Il se désintégra et explosa littéralement sur le museau métallique de la motrice."





Tel est pris qui croyait prendre !



Voilà un proverbe qui illustre parfaitement Transaction le nouveau thriller de Christian Guillerme.



Qui n’a jamais été déçu par un article acheté sur internet ? Qui n’a jamais eu envie d’aller casser la tête d’un vendeur indélicat ? Mais en général, après quelques mails de réclamations, un accord à l’amiable se conclut entre les deux parties. Rien de tout ça ici.



Alphonse décide de refourguer la caméra défectueuse qu’il vient d’acquérir. Remise en vente sur le net, elle trouve très vite un acquéreur. Mais quand ce dernier comprend qu’il s’est fait gruger, il est bien décidé à obtenir réparation, quoiqu’il lui en coûte. Sa vengeance sera terrible peu lui importent les dommages collatéraux…



Une ambiance oppressante, une lecture sous tension, le lecteur qui s’attend au pire n’est pourtant pas au bout de ses surprises. La Transaction s’annonce à hauts risques…



Tel est pris qui croyait prendre et qui va prendre cher, très cher !


Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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Étage 46

Après la fin du pot de retraite de Philippe, Patrick se retrouve piégé dans l’ascenseur. Au début il va croire à une mauvaise blague mais le plan est bien plus machiavélique. Va –t- réussir à sortir de cette tour.

Un huis clos très au pressant qui joue sur l’angoisse que les gens ont de rester coincé dans un ascenseur. Suspense et rebondissement sont au rendez vous.

#Etage46 #NetGalleyFrance
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La corde de Mi

La corde de Mi est un très bon thriller, mais pas n'importe quel genre de thriller, il s'agit d'un thriller metalleux. Vous n'en avez jamais lu ? En fait, l'auteur vient brillamment de créer le genre ;)



Le pitch : octobre 2011, le chanteur d'un groupe de rock encastre sa moto sous un camion. Janvier 2012, le bassiste de ce même groupe est évincé par les autres membres. Un mois plus tard, un groupe de black metal parisien est massacré à la machette. Fin 2015, des musiciens reçoivent une étrange visite dans leur studio d'enregistrement.



L'intrigue est finement menée, suspense et rebondissements sont au rendez-vous. Pas de temps mort. Des scènes coup-de-poing. Des musiciens très attachants et un « méchant » juste parfait dans son rôle, très, très flippant. Un seul bémol, le vocabulaire technique lié à la musique est très présent, rendant parfois la lecture un peu compliquée pour les non-initiés. Cela en fait une œuvre assez personnelle sans doute. La langue, de façon générale, est très riche, les scènes gores très visuelles, l'auteur ne nous épargne aucun détail. Mais La Corde de Mi reste avant tout une immersion réussie dans le milieu des groupes de musique.



Un roman qui démarre sur les chapeaux de roues (l'accident du chanteur) pour se terminer par un final endiablé de 100 pages. Ce huis-clos haletant, très sanguinolent, ne manque ni de rebondissements, ni de rythme malgré ses cent pages. Quant à l'épilogue... hum... je vous laisse juger.



L'ensemble est un vrai page-turner, violent et angoissant (âme sensible s'abstenir), avec une intrigue assez simple au fond, mais menée avec adresse jusque la dernière ligne. Une partition nerveuse à jouer à quatre mains avec l'auteur, enfin si vous n'avez pas peur d'en perdre une, c'est tranchant une machette. ;)
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Étage 46

Étage 46 - Un Livre de Christian Guillerme (Français, 1963) - 366 pages - Ed. L’oiseau Noir – Sorti le 23 Février 2024



« Le point zéro de sa vie » c’est le cumul de la souffrance ?! Violente dépression ! Que faire ? On se tue ? Non, mama compte encore sur nous ! …



« Ça vous amuse ? » l’interloque un de ses meilleurs élèves au sujet d’un devoir. Que peut-il bien avoir en tête ?

« — J’avais déjà remarqué que vous aviez quelque chose contre moi. Dès le début du trimestre, j’ai su que vous alliez me rabaisser à la moindre occasion. »

C’est pas tous les jours facile de se faire exploser la gueule par ses élèves qui jugent avoir un trop mauvais note.



Une personne se retrouve coincée dans un ascenseur « à la Stephen King »ils essaient tout pour s’en sortir, mais les urgences ne répondent pas… Ils seraient retenus par un certain « Patrick »



« Son instinct de survie lui commandait de composer avec son interlocuteur, il n’était plus maître de ses propres choix »



Je n’ai pas particulièrement chopé la peur des ascenseurs… Philippe s’imagine des histoires dans sa tête pour passer le temps.



Entre citations qui sont enfin reléguées au rang de « débiles » qu’elles méritent, autour d'un verre de champagne, Partick et Ambre s’attardent sur Philippe qui leur avait glissé un clin d’œil auparavant (l'histoire est quelque peu dans le désordre).



« Secouant la tête pour revenir au présent, Patrick arracha l’affiche au slogan éculé avant de la rouler en boule et de la jeter au sol. Il sortit en jurant de faire payer très cher ces deux tarés si jamais ils avaient posé la main sur Ambre.



Comment Philippe avait-il bien pu sombrer dans cette folie sans retour ? Tout cela lui paraissait totalement irréel »

« Connais-tu ce qu’on appelle le syndrome d’Hubris ?

Sans attendre de réponse, Patrick continua.

— En gros, c’est lorsque le pouvoir rend fou. On s’imagine au-dessus de tous, car on a un peu de puissance. »



Par un concours de circonstance,

Richard et Patrick vont devenir amis avec une bonne bière…



C’est très « huis clos » ! Je vais vous dire le « huis clos » tel que je l’aime et tel que je l’écris. Il s’agit d’un espace isolé mais pas exigu, comme, une petite île, mais pas déserte. Juste peu peuplée. Je fais entrer en interagir plus de personnages, les héros se déplacent (pas figés dans un ascenseur !) Voilà maintenant vous connaissez mon style qui est certes un « huis clos » moins poussé mais ça reste le genre.



La plupart des Livres commencent bien mais vont decrescendo, celui-ci maintient peu ou prou une certaine qualité.



Au final je me suis surpris à le terminer rapidement en en profitant un maximum, sans beaucoup me forcer. Un gage de succès.



Mais bien sûr il s’agit simplement de mon avis ! Vous pouvez vous faire votre propre avis ; -) …



Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Étage 46

Quel plaisir de retrouver Christian et sa plume affûtée. Qui de mieux placé que lui pour imaginer une histoire pareille : on est dans une tour de La Défense où tous les jours des milliers de personnes utilisent les ascenseurs pour se rendre à leur poste de travail.



Tout commence par un pot de départ au 45ème étage pour le départ en retraite bien mérité de Philippe. À cette occasion Patrick son collègue et ami a préparé quelques blagues dont il a le secret. Il est d’ailleurs réputé pour cela au sein de l’entreprise.

Mais alors qu’il s’apprête à quitter l’immeuble pour rentrer chez lui , le voici coincé dans un des ascenseurs. La supposée blague va très vite tourner au cauchemar alors Patrick comprend qu’il a été piégé par quelqu’un qui ne lui veut pas du bien.Pas facile en effet de sortir d’un ascenseur quand celui-ci est piloté à distance par un homme qui vous voue une haine tenace. Pas sûr que tout ça finisse bien, croyez-moi..



Christian Guillerme nous a concocté un huit-clos au suspense insoutenable. Après la surprise de cette situation incongrue, les événements vont effectivement s’accélérer de manière insoupçonnée pour Patrick et d’autres protagonistes que je vous laisse découvrir par vous-même. On va par la même occasion découvrir des espaces inconnus, pourtant pièces essentielles du fonctionnement d’une tour de bureaux comptant plusieurs dizaines d’étages.

Pour ma part j’ai avalé en quelques heures ce livre que l’on a du mal à lâcher tant le récit et ses nombreux rebondissements vous captivent du début jusqu’à la fin.

Quant au final , il est vertigineux.

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Urbex Sed Lex

Un titre accrocheur,

Une couverture qui attise ma curiosité,

Voilà les ingrédients qui font qu'un livre me donne envie de le lire. Et c'est chose faite avec "Urbex Sed Lex" de Christian Guillerme.



Ce titre, dérivé de la locution latine "Dura lex, sed lex", signifie simplement "L'urbex, c'est la loi". L'urbex (urban exploration) est, quant à elle, une activité consistant à visiter des lieux construits et abandonnés par l'homme, incluant la visite de lieux interdits, cachés ou difficiles d'accès.



Après cette brève introduction, venons-en au livre en lui-même. Celui-ci nous raconte les mésaventures d'une bande de quatre amis passionnés d'urbex mise au défi de passer une nuit dans un sanatorium désaffecté contre remise d'une grosse somme d'argent.



Tout ne va toutefois pas se passer comme prévu ... Mais pour qui ? Ca, je ne vous le dis pas. À vous d'être curieux et de vous plonger dans ce thriller assez trépidant même si les personnages sont assez caricaturaux et qu'un manque de profondeur de ceux-ci fait qu'on a du mal a se projeter dans ce sanatorium.



En conclusion, j'ai passé un bon moment en compagnie de ces quatre "urbexeurs" et donc coup gagnant pour Christian Guilleme. La lecture de ce thriller, m'a donné envie d'aller voir ce qu'il avait comme autre romans à son actif, et pourquoi pas de m'y plonger prochainement !
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Transaction

Alphonse, Manal et Johan sont trois amis de longue date. Lorsque Alphonse achète un appareil photo défectueux sur un site de petites annonces en ligne, ses deux amis lui conseillent tout simplement de tenter de le revendre à quelqu’un d’autre. C’est là où le cauchemar va commencer pour ces trois amis.



Il s’agit ici de mon deuxième roman de Christian Guillerme, et je dois dire que c’est une réussite totale. Tous les ingrédients d’un excellent thriller sont réunis. En effet, l’auteur a construit une trame haletante et a su manier le suspense avec beaucoup de brio, sans aucune longueur et avec une plume très rythmée.



Pourtant, le début m’avait quelque peu déroutée. Et pour cause, on commence en quelque sorte avec le dénouement. J’ai trouvé ce procédé original. Bien évidemment, cela ne prend que quelques pages. L’auteur revient ensuite aux débuts de cette histoire et nous explique ce qu’il en est.



J’ai craint pour les trois amis pendant tout le récit. J’ai vraiment trouvé que Christian avait réussi a bien camper ce petit groupe et les relations qu’ils entretiennent entre eux sont très complexes. Chacun a son histoire et en peu de pages, l’auteur réussit à approfondir leurs caractères.



La plume de l’auteur est d’une grande fluidité. La tension monte au fil des pages et le rythme devient de plus en plus soutenu. Une fois ce roman débuté, il devient très difficile de le lâcher. Les petits chapitres rythment le récit.



Un thriller au rythme soutenu et au suspense implacable. À découvrir sans hésiter.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Étage 46

A la suite du pot de départ à la retraite de Philippe, Patrick son plus proche collaborateur et ami se retrouve coincé dans un des ascenseurs de la tour où il travaille.

Il pense à un simple incident technique et fait appel au service de sécurité via l’interphone de la cabine. La communication est bizarre, la voix est fortement maquillée, son interlocuteur lui donne des réponses farfelues…. Ce qui amène Patrick à penser que son désormais ancien collègue lui fait une mauvaise blague.

Très vite la situation devient angoissante et la panique gagne psychologiquement et physiquement Patrick, qui comprend être pris en otage dans cette cage et à la merci d’un homme diabolique.



J’ai tout de suite été happée par l’intrigue qui plonge le lecteur assez rapidement dans une ambiance pesante et angoissante.

Ce thriller est rondement mené, le rythme est soutenu et ne laisse aucun moment de répit au lecteur, impossible de lâcher l’histoire.



Je remercie NetGalley et les Editions L’oiseau noir.



#Étage46 #NetGalleyFrance

Challenge Multi-Défis 2024

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Urbex Sed Lex

Dura Lex, sed Lex. La Loi est dure, mais c'est la Loi. En l'occurrence, la dure loi de l'urbex. Dès le titre, tout est dit : Cette partie d'urbex s'annonce difficile mais, auréolée du mystère inhérent à cette discipline, elle se jouera jusqu'à son implacable terme.





Avant, j'aimais bien l'idée de ces visites clandestines de lieux désaffectés, où la nature reprend ses droits. Mais ça, c'était avant.

Avant, quand « Urbex, Sed Lex » pouvait encore être le cri de ralliement de quatre amis se retrouvant pour parcourir des lieux secrets, hantés seulement par de gentils fantômes : ceux de manoirs abandonnés, d'hôpitaux psychiatriques désaffectés, de piscines déplacées…

Avant, quand toute l'excitation de l'expédition tenait dans le simple interdit, le risque de se faire prendre, et surtout la préparation, l'exploration, l'imagination et les shootings souvenirs d'épaves industrielles revenant à l'état sauvage.

Avant. Avant qu'une poignée de dingues ne décide d'en faire autre chose, et que tout ne soit plus que sauvage barbarie.





Sur le site internet relatant leurs explorations, nos deux jeunes couples pour qui « l'urbex, c'est la loi » reçoivent un jour la proposition alléchante de participer à une sorte de chasse au trésor, un challenge d'exploration urbaine : L'organisateur leur propose 32.000 euros pour se rendre dans un sanatorium abandonné, y trouver des indices et taguer la réponse de cette chasse au trésor sur un mur.

Ok, beaucoup de morts accidentelles d'urbexers sont révélées, ces derniers temps. Mais pour des habitués, franchement, n'est-ce pas de l'argent facile ?

Ok encore, il s'agit d'une zone où les portables passent pas, c'est flippant. Mais les talkie walkie c'est bien aussi.

Ok enfin, c'est la nuit, ça demande un minimum de préparation. Mais ça ferait un super dernier défi pour nos deux jeunes couples, qui pensaient justement à raccrocher pour fonder une famille !





Non ? Qui a dit il y a un loup ? Oui toi au fond, gagné. Un loup qui change cette chasse au trésor en escape game grandeur nature. Et mère nature ne connaît qu'une seule loi : celle du plus fort !





*****



Arbalex, sed lex.

Comme dirait le roi Loth dans Kaamelott : ça ne veut rien dire, mais je trouvais que, dans le contexte, ça sonnait bien.





On passera sur le malaise un peu artificiel qui s'empare de nos héros lorsqu'ils trouvent bizarre de trouver leur premier indice… alors qu'ils étaient justement là pour ça.

On passera sur le fait que, même le dernier des crétins SAIT que les films d'horreur commencent TOUJOURS par des héros qui n'écoutent pas leurs mauvais pressentiments - et qu'il faut donc TOUJOURS les écouter !





On passera sur le fait que… Ah ben non, c'est tout. A part ça : Thriller court mais efficace, les pages se tournent toutes seules (malgré des dialogues souvent maladroits). L'ambiance est là, originale dans son contexte, anxiogène dans un décor qui s'y prête, sombre au coeur de cette nuit cauchemardesque… Notre incapacité à pourvoir rationaliser certains comportements malgré l'insertion de pièces passées du puzzle ajoute encore à l'horreur (et incite à mon avis à se poser des questions sur l'origine de ce problème de société). L'urbex, c'est déjà dangereux et mystérieux en soi ; alors quand une bande d'ombres prennent le concept en… main, la chasse (au trésor ?) prend le rythme des coeurs qui courent, courent, courent pour échapper à… à quoi ? à qui ? Y parviendront-ils ? Tous ? Dans quel état ?





Si vous le souhaitez, c'est à vous de prendre le relai, les amis.
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Étage 46

Voici mon retour de lecture sur Étage 46 de Christian Guillerme.

Patrick n’a pas d’ennemis.

Patrick est apprécié de ses collègues.

Patrick est même celui dont l'humour est légendaire.

Pourtant, Patrick est coincé dans un ascenseur, pris au piège de quatre murs de tôle dans l’immeuble de son entreprise.

Alors Patrick croit d’abord à une mauvaise blague.

Mais quand ni lui ni son geôlier ne semblent plus vraiment avoir le cœur à la plaisanterie, il ne lui reste qu’une option : s’évader au risque de se laisser dévorer par ce monstre d’acier.

Dans cet immeuble affichant 45 niveaux, la clé de sa survie pourrait bien se trouver à l’étage 46..

Étage 46 est un thriller machiavélique qui joue sur une peur que je possède : celle des ascenseurs. Autant vous dire que lire ce roman à peine un mois avant mon départ pour Tokyo, où les ascenseurs pullulent, ce n'est pas la meilleure des idées que j'ai eu lol

Un pot de départ est organisé au quarante-cinquième étage d'un immeuble, Philippe part en retraite.

Parmi le petit monde présent ce soir là, il y a Patrick, le marrant qui adore faire des blagues.

Patrick qui n'en loupe pas une..

Patrick qui, sans savoir pourquoi, se retrouve enfermé dans la cage d'un des ascenseur !

Tout le monde est partit, il est tard, et lui est bloqué avec l'agent de sécurité et un psychopathe, qui eux sont dans le PC sécurité.

Une mauvaise blague, au départ ; mais une mauvaise blague qui dégénère..

Le pauvre Patrick ne comprend pas un seul instant ce qui lui arrive. Et très vite, tout s'accélère..

Étage 46 est un bon thriller qui joue sur nos peurs les plus profondes : être enfermé dans un ascenseur, la peur du vie, la peur de l'enfermement..

C'est un roman bien ficelé, avec énormément de rebondissements.

Il y a quelques scènes violentes et j'ai parfois été un peu mal à l'aise. En partie car j'ai quand même sacrément peur d'être un jour coincé dans un ascenseur, à la merci d'un psychopathe. Ce n'est pas avec ce roman que ma peur va se calmer lol

Toutefois, j'ai apprécié ma lecture dans l'ensemble et le note quatre étoiles.
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Étage 46

C’est un livre que j’ai beaucoup vu passer sur différents groupes et sur Babelio.

J’ai remporté ce dernier à l’occasion de la dernière Masse Critique Mauvais Genre.

Je remercie donc les éditions L’oiseau Noir pour cet envoi.

Une jolie couverture entre mat et brillant, pour bien commencer.



J’ai été très prise sur la première partie.

L’auteur décrit très bien la tension et les sentiments des différents personnages. Enfin, surtout le pauvre Patrick qui se retrouve enfermé dans cet ascenseur au quarante cinquième étage.

Au départ c’est une blague de son collègue Philippe qui vient de fêter son départ à la retraite.

Mais ensuite le doute s’insinue. Est-ce une blague ? Et est-ce bien Philippe qui est aux commandes ?



Ensuite, l’intrigue se dénoue très, trop simplement et du coup, j’ai été déçue et même un peu frustrée car l’histoire perdait son attrait et puis la fin est un peu trop film à l’américaine pourtant dénoncé dans le roman.





Je préfère pouvoir me fier aux personnages lorsque je lis une histoire et là, il y a trop de zones d’ombres qui ne sont jamais éclaircies.

J’attendais de vraies révélations ou un switch final qui m’emportent plus vite qu’un ascenseur qui fait du 0 au 46éme étage.

Toutefois, je ne ferme pas la porte à l’auteur et je vais voir si je peux trouver un autre de ses romans car il a l’air apprécié par mes amies Babeliottes.

Oserez-vous monter dans cet ascenseur ?
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Transaction

Beaucoup de romans sont souvent déconnectés du réel, celui-ci l’est totalement.

Qui n’a pas déjà utilisé le site “Leboncoin » ou d’autres du même genre pour acheter ou vendre un objet d’occasion (voire dans certains cas neufs) ? Eh bien c’est exactement ce qu’a fait Alphonse , ce jeune homme d’origine camerounaise mais, lui, a essayé de revendre une caméra d’action qui ne fonctionnait pas correctement. Il s’était fait arnaquer et souhaitait arnaquer à son tour .En tout cas c’est le conseil de transaction pas tout à fait honnête que ses deux potes Johan et Manal lui ont donné et qu’il va suivre à la lettre à ceci près que ce n’est pas lui qui va rencontrer l’acheteur mais Johan.

L’engrenage du drame ne faisait que démarrer…



Un roman court mais intense comme souvent Christian sait nous les proposer. Vous l’aurez sans doute compris: même si la transaction va parfaitement se dérouler, la suite va être cauchemardesque pour nos trois jeunes amis.

Car à se frotter avec l’illégalité on peut se faire piquer très douloureusement surtout quand on ne connaît pas le caractère et la personnalité de l’arnaqué.

C’est violent, sans filtre, comme la vie et cette société parfois oppressante qui peut transformer une victime en bourreau sans crier gare.

Une histoire toujours aussi efficace même si j’aurai aimé que certains passages soient un peu plus développés.

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Urbex Sed Lex

Carine et Fabrice, Chloé et Théo. Deux couples. Quatre urbexers. Cette activité qui consiste à visiter et explorer des lieux construits et abandonnés par l’homme est une véritable passion pour ces quatre jeunes. Aussi, lorsqu’ils reçoivent le message d’un inconnu les défiant de passer une nuit dans un sanatorium désaffecté contre une belle somme d’argent, ils ne vont pas hésiter une seconde. Le cauchemar va alors débuter.



Je ressors essoufflée de ce thriller qui ne laissera aucun répit au lecteur. Je ne vais bien évidemment pas vous dire pourquoi ces quatre jeunes n’auraient jamais dû se rendre dans ce sanatorium, afin de ne surtout pas vous dévoiler un pan important de l’intrigue. Je peux simplement vous divulguer que les quatre protagonistes tâcheront à tout prix de ressortir de ce local, et ce au plus vite, puisque leur vie en dépendra.



Dès que j’ai lu le résumé de ce roman, j’ai su que cela allait être effroyable. Mais j’étais loin d’imaginer cette intrigue qui prend littéralement aux tripes. J’ai tourné les pages en frissonnant et avec angoisse. Il faut dire qu’il est très difficile de ne pas s’attacher aux quatre jeunes de cette histoire, en particulier à Chloé et Théo, que j’ai trouvés attendrissants au possible. L’auteur va malmener son lecteur tout au fil des pages.



Avec une écriture très visuelle, je n’arrêtais pas de me dire que cela ferait un très bon scénario de film. Cependant, j’aurais un petit bémol à émettre. En effet, il m’a semblé que l’histoire prenait peut-être trop longtemps à se mettre en place. Christian nous décrit avec une multitude de détails les lieux. C’est une bonne chose, même si parfois je n’arrivais pas à me projeter totalement dans l’environnement dans lequel évoluen les protagonistes. J’ai eu tendance à moi aussi me perdre dans les dédales de ce bâtiment et à ne pas forcément réussir à visualiser les descriptions. C’est vraiment le seul bémol que je peux relever d’une histoire qui m’a tenue en haleine.



La plume de l’auteur est très fluide et entraînante. Par contre, comme je l’ai dit, Christian prend le temps de nous décrire les détails avec plus de précisions possibles. Personnellement, un peu moins de détails et plus d’action auraient été bienvenus, même si pour le coup, j’avoue, c’est remarquablement écrit. Les petits chapitres ont rythmé la lecture.



Un thriller effrayant qui promet des frissons et qui aura su me tenir en haleine tout au fil des pages. Malgré un petit bémol pour ma part, cela reste une excellente lecture que je ne peux que vous conseiller.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Transaction

Quelle histoire !!!! Si vous êtes adeptes des sites de revente d’articles, vous aurez de quoi faire de sacrés cauchemars avec le dernier thriller de Christian Guillerme ! C’est une petite annonce pas forcément très honnête et trois jeunes naïfs qui se font rouler qui constitue l’intrigue de départ. Ajoutez à cela un individu psychologiquement instable, et surtout particulièrement violent, dans l’équation, et vous obtiendrez un récit haletant qui vous fera à coup sûr frissonner…



« Le seul moyen de retrouver un peu de fric, c'est de repasser la patate chaude à un mec. Tu t'es fait arnaquer, tu arnaques, logique. Point ! » Alphonse, jeune mécanicien, est déçu par la caméra qu’il vient d’acheter sur un site d’articles d’occasion. Il s’est bien fait rouler, et ses deux meilleurs amis, Johan et Manal lui conseillent de revendre le bien en question, sans aucun scrupule. La transaction va se dérouler à merveille…



« Le suivi psychologique auquel il avait également droit ne serait pas nécessaire... plus maintenant avec tout ce qui s'était déjà passé. » Le roman débute alors qu’un jeune homme vient de se jeter sous un train. Le conducteur de ce dernier reste stoïque. Le monde est- il aussi cruel ? Quel est le lien avec notre arnaque de départ ? Remontons le temps avec le machiavélisme de l’auteur…



« Le pouvoir de vie ou de mort sur un autre être humain avait été une sensation nouvelle, indescriptible, un peu comme la toute- puissance ultime. » Une arnaque, un individu à la dangerosité pathologique et ce qui ne devait être qu’un attrape- nigaud va se transformer en engrenage fatal.



Au final, j’ai adoré ce roman à la tournure spiralaire. L’intrigue, qui met en relation quatre individus qui passent du statut de victime à celui de coupable à des degrés divers, est rondement menée. L’alternance de la narration interne de chacun des protagonistes permet au lecteur de s’incruster dans le récit, comme s’il en faisait lui aussi partie. Et j’ai adoré frissonner en imaginant devenir moi aussi cette proie naïve et impressionnable qu’un prédateur aux dents longues poursuit jusqu’au terminus.

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Urbex Sed Lex

Quand on vous propose quelque chose de trop beau pour être vrai, il y a souvent du malsain caché derrière…

Fabrice et Théo des amis d’enfance ont rencontré grâce à leur passion, l’exploration urbaine, l’urbex, leurs compagnes respectives Carine et Chloé. Depuis, ils passent leur temps libre et dépense leur budget loisir dans la visite de lieux insolites abandonnés aux quatre coins du pays. Sur leur blog, ils partagent les photos de ces explorations et se sont fait un nom dans ce milieu.

Un inconnu, leur propose un jour par mail de les inviter à découvrir un sanatorium en échange de plus de trente mille euros à se partager. Ils ne mettront pas longtemps à se décider et organiser cette aventure qui vous vous en doutez, ne sera pas une visite peinarde…

Deuxième roman de Christian Guillerme, Urbex Sed Lex a pour seul défaut d’être trop court !!! Publié chez Taurnada dans la catégorie Thriller, j’y vois plus un roman d’aventure à suspense avec presque un côté Young Adult. Mais un peu de légèreté dans le noir nous fait du bien.

Christian nous offre un récit très facile à lire en maîtrisant à merveille la juste dose de description de cette discipline et du sanatorium pour que l’on en découvre suffisamment sans avoir des pages interminables de détails. L’auteur maîtrise également très bien l’angoisse, qui monte crescendo de l’entrée dans le sanatorium jusqu’à la fin du roman.

Christian Guillerme : notez bien ce nom, car s’il continue sur sa lancée, il va nous préparer de grandes surprises.


Lien : https://imaginoire.fr/2020/0..
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