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Critiques de Craig Johnson (1105)
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Western star

"Pas de boogie woogie dans le Western Star

Boogie woogie pas de boogie woogie

Ne faites pas de boogie woogie

Avant de faire vos prières du soir"



Boute-en-train, le jeune Walt Longmire joue le "Western Star boogie" dans le train le Western Star " devant 24 shérifs armés et éméchés pour certains. Avec ...entrain, Il invite alors la jolie Kim LeClerc, ( "propriété du shérif McKay" ) à venir chanter à ses côtés.

"Elle était étonnamment bonne avec sa voix rauque et avait commencé à onduler des hanches, ajoutant sa contribution rythmique".

Un boogie woogie à fond de... train arrière ( pardon!)



Il va provoquer un début de bagarre, comme dans un saloon. McKay voulut interdire à Kim de chanter, BO Brown, Wayne Hanna, Nolan et Holland le garde de sécurité s'interposèrent, ainsi que le shérif Marv Leeland,



Marv Leeland qui recherche un équipier afin de confondre une cabale de shérifs justiciers, hors la loi...

-"Dois comprendre que votre suspect dans cette enquête est un shérif?"

Un shérif ou plusieurs, mais quelqu'un dans ce train..



Une enquête menée, à ...un train d'enfer. Et s'il y avait plus d'un meurtrier?

Walt Longmire sera assommé par derrière et laissé pour mort, après avoir rencontré Rich Roback le conducteur du train et son mécano.



Avec un train de retard, Walt remonte sur le Western Star pour constater la mort de Leeland, la disparition de McKay et le sang séché sur la plate forme du dernier wagon...

Walt a rencontré le/les coupables. Il leur a parlé dans le train, comme dans tout bon polar...Mais, au train où vont les choses...
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Le camp des morts

Après Little Bird, c'est avec le même plaisir que j'ai retrouvé les hautes plaines du Wyoming en plein hiver ainsi que les personnages attachants imaginés par Craig Johnson.



Bien évidemment Walt Longmire, le shérif du comté fictif d'Absaroka, pas un surhomme, juste un homme qui résout les enquêtes presque malgré lui, se laissant porter par ses émotions et une certaine nonchalance empreinte de flair.



Mais aussi les personnages secondaires, tous très soignés. La chaleur humaine, la tendresse, l'amitié, les belles valeurs qui se dégagent d'eux imprègnent toute l'enquête alors que les morts s'accumulent, les tentatives d'assassinat se multiplient et le mystère s'épaissit depuis la mort d'une vieille dame dans une maison retraite, empoisonnée. Les dialogues savoureux, notamment ceux entre Walt et son vieil ami cheyenne Henry Standing Bear, apportent beaucoup.



L'intrigue est complexe avec de multiples enchâssements et se dénoue avec fluidité. J'apprécie comment l'auteur gère le tempo de l'enquête, bien loin d'une course effrénée aux rebondissements à tout va, entre temps suspendu pour laisser la place aux sentiments, et accélération nécessaire pour que le passé englouti sous une chape de silence finisse par resurgir après cinquante ans.



J'ai refermé ce polar heureuse et optimiste, ce n'est pas si fréquent, un polar comme une force tranquille et sensible qui saisit si bien une Amérique diverse et profonde.
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Western star

J'aime beaucoup la manière et le temps que prend Craig Johnson pour installer ses personnages, leur donner toute la crédibilité que l'on va apprécier au cours de la lecture, sans se précipiter sur l'histoire dont les développements s'accélère vers la fin avec un véritable suspense, digne d'Agatha Christie, spécifiquement dans cet opus dont le train à vapeur est le héros.



Un autre intérêt à lire le texte de Craig Johnson réside dans la richesse et l'humour exprimés dans les dialogues qui tiennent une position très importante dans ses romans. Les protagonistes ne se départissent pas de leur humour, même dans les situations dramatiques, même avec un colt sur la tempe pour le héros, Walt Longmire.



Ici, l'histoire alterne avec passé et présent, une bonne quarantaine d'années séparant les deux époques, l'actuelle se déroulant dans un train de shérifs en goguette sillonnant le Wyoming, l'autre afférente à l'hypothétique libération d'un prisonnier en fin de vie condamné à perpétuité. Viennent s'insérer d'autres faits, d'autres meurtres, au point que tout n'est pas clarifié à la fin du volume, il faut donc vite lire l'opus suivant : Le coeur de l'hiver.



J'ai donc pris goût au flegme et à la ténacité du shérif Longmire, à la fréquentation de ses acolytes inséparables, particulièrement dans cette histoire située dans l'hiver redoutable du Wyoming que traverse à grande vitesse le Western Star, emmenant les lecteurs vers de très bons moments.
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Little Bird

Direction les Bighorns mountains, les hautes plaines du Wyoming dans le comté d'Absaroka.

Dès le premier chapitre, dépaysement garanti, tu y es dans cette Amérique des grands espaces, tu la vois, tu la renifles, tu la vis sur les pas d'un sherif loin des clichés : Walt Longmire, ni dépressif, ni rongé par la violence, ni alcoolique, ni désabusé, juste un homme usé par la mélancolie, attendrissant dans ses timides et incertaines tentatives de s'approcher d'une possible amoureuse.



Il traverse nonchalamment l'enquête pour découvrir l'assassin d'un jeune blanc qui avait violé et torturé une Indienne quelques années auparavant.

J'ai savouré le rythme lent de l'enquête, cela ouvre tous les possibles du polar stricto sensu pour le faire flirter avec le grand roman américain : au-delà de l'enquête qui mêlent de très nombreux suspects, se déploient de très belles pages célébrant la nature rude du Wyoming, une réflexion sur l'intégration des Amérindiens dans l'Amérique actuelle, des légendes cheyennes autant redoutées des Blancs que des Amérindiens autour d'un arme vengeresse revenue des tréfonds de la bataille de Littlebig Horn.



Tous les personnages sont traités avec soin, tous ont de l'épaisseur, notamment Henri Standing Bear, oncle de la jeune Cheyenne violée et meilleur ami de notre shérif depuis qu'ils ont fait le Vietnam ensemble: leur duo de vieux couple donne lieu à des dialogues fins et souvent très drôles, empli d'autodérision, surtout lorsque Walt le soupçonne.

La fin est surprenante. Beau polar sensible et profondément humaniste.

J'ai déjà acheté le deuxième volet, le Camp des Morts.
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Une évidence trompeuse

Ce que j'ai aimé et préféré à tout le reste dans ce livre, ce sont les dialogues qui sont souvent pleins d'humour, ainsi que les nombreuses références à Conan Doyle au travers des citations de Sherlock Holmes.



D'ailleurs, ce roman est essentiellement constitué de dialogues qui en permettent une lecture assez rapide. Pour l'intrigue, c'est du classique, trafic de drogue ou d'armes, avec assez peu de suspense malgré un final qui se développe crescendo mais retombe un peu comme un soufflet, le lecteur n'ayant pas droit à un dénouement complet dans la dernière scène.



Cependant, il y a de très bons moments, bien relatés, comme le ball-trap, les courses de motos et tout ce qui touche à la mécanique.



Les personnages sont plutôt intéressants sans dégager une empathie immédiate. Peut-être fallait-il avoir lu d'autres épisodes des aventures de Walt Longmire pour rester dans la séduction par rapport au héros principal.



Ce n'était pas mon cas, mais j'ai quand même globalement apprécié cette lecture que la quatrième de couverture qualifie de "trépidante enquête" un peu trop complaisamment à mon goût.



L'écriture est agréable à lire, les dialogues savoureux, mais il manque un petit quelque chose indéfinissable pour en faire un vrai grand roman.
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Little Bird

- Salut Walt, vieux shérif décrépi pré-retraité.

- Tiens, la Nation Cheyenne en personne.

- Devinette, qu'est-ce qui est froid, horizontal et inerte ?

- Hum...

- Presque, ça ressemblerait plutôt au jeune Cody Pritchard, indigestion de plomb.

- Re-hum...

- Indice intéressant, la présence d'une plume de dindon retrouvée dans ses vêtements.

- Affaire classée, suffit de retrouver le dindon psychopathe...

- Hum itou, je me suis toujours demandé pourquoi c'est toi qui portais l'étoile et moi qui trimais derrière un zinc à servir des soiffards mais ça, c'était avant...



Sale temps dans le comté d'Absaroka.

Walt Longmire s'apprête à rendre son étoile et céder la place à Vic qu'il considère comme sa légitime héritière. Une femme shérif, ça aurait de la gueule.

Fatigué d'arpenter les grands espaces du Wyoming, il devra pourtant se charger d'un dernier dossier. En effet, la triste affaire Melissa Little Bird vient de refaire surface. Une paire d'années plus tôt, cette jeune indienne violée par quatre blancs faillît embraser ces deux communautés. Pour Cody Pritchard, c'est désormais perpète. La mort c'est long, surtout vers la fin. Manquerait plus qu'une sombre histoire de vengeance ne vienne perturber le quotidien de notre placide représentant de l'ordre. A moins que ce ne soit ce blizzard hors norme attendu...



Premier épisode de la série Walt Longmire, Little Bird prend son envol.

Une patte, un style qui ne se démentiront jamais.

Johnson ou l'art de combiner à merveille nature writing, intrigue et humour vachard.

Tout en abordant la problématique de l'intégration indienne, l'auteur dresse une galerie de portraits savoureuse. Comment ne pas se délecter des joutes verbales auxquelles se livrent régulièrement Longmire et son vieux pote Cheyenne Henry Standing Bear, vieux couple attendrissant qui se pratique depuis la nuit des temps.

L'intrigue est robuste, les suspects nombreux, les réparties savoureuses et le dépaysement garanti.

Little Bird pose les bases solides d'une série devenue aujourd'hui incontournable.

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Tout autre nom

Sans vouloir vexer personne , je ne suis pas persuadé que le Wyoming soit la destination la plus prisée quand on veut faire une " virée " aux États- Unis ....Naturellement , si vous pensez que mes propos sont " discutables " , je suis prêt à passer " sous les fourches caudines " , mais je viens de lire " Tout autre nom " et j'avoue que je n'ai pas vraiment trouvé matière à me précipiter....L'hiver ...et quel hiver .Des trains ...de deux kilomètres de long . du charbon ...noir ...menaçant. Et des histoires plus que sordides , des enlèvements de jeunes femmes , des fusillades , des morts ...Franchement , comme " ambassadeur de l'Etat " , on pourrait trouver mieux que Craig Johnson dont on peut se demander pourquoi il n'y est pas " personna non grata " ....Oui mais voilà, il s'en excuse le bougre ,et on le sent bien , il l'adore cette région mais quand on choisit un décor pour un sujet aussi fort , il faut savoir s'adapter. Et franchement , l'effet est bluffant , au milieu du récit, vraiment , le froid , la neige , la brume , les bisons créent une ambiance sans équivalent, du grand art d'oppression , et , dans tout ça, un humour de second degré brillantissime qui donne au récit un "je ne sais quoi d'irrésistible ", c'est extraordinaire de finesse , de bluff , un mélange de terreur et de dérision incroyable . Et quel dénouement , digne des plus grands " films catastrophes" dont on connaît la fin sans , à aucun moment pouvoir " baisser la garde " , au cas où....C'est "géant " , tout simplement " géant " et l'on comprend tout à fait les amis et amies babeliotes qui attendent chaque nouvelle parution de " l'artiste au Stenton" ....

Alors , me direz - vous , ça , c'est la seconde partie du roman . Et la première?

La première, c'est un train qui passe , un quart d'heure au passage à niveau , , des copains qui échangent ...deux mots ...secs ...forts....des mots qui " claquent " , même pas des phrases , avarice du langage , des regards , des poignées de main calleuses autant que généreuses , des personnages qui envahissent l'espace , des personnages dont on ne sait pas si on les reverra ou non, s'ils sont importants ou pas , qui vous donnent le tournis ( au point que j'en ai établi une fiche , si , si ...).Une première partie qui vous mène gentiment par le bout du nez , c'est tellement efficace que vous êtes tout surpris de voir le rythme s'accélérer et devenir.....Mais bon sang , pourquoi ce suicide ?

Je ne connais pas le Wyoming et , franchement , je ne sais pas si j'irai un jour ...Par contre , honte à moi , je ne connaissais pas Craig Johnson et ça, vraiment , ça peut , ça doit et ça va s'arranger . Il suffit de bien se couvrir parce que , même si , comme on dit " c'est chaud " , il faut reconnaître que , " ça caille aussi " , l'haleine du bison rechauffe et glace . C'est comme ça , tout en dualité....

Le résumé de l'histoire ? Ben ça va pas ? C'est écrit au dos du bouquin et largement suffisant , non ? Mais attention , hein , le Craig , c'est un malin . Il sait que vous êtes sous le charme ...et surtout " ferré " et bientôt féru. Oui , il m'a bien eu ....mais il en aura d'autres ....et c'est heureux .

Après, c'est bien vous qui voyez , moi , j'dis ça , j'dis rien....mais tout de même, ce serait dommage que.....

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Tout autre nom

Indiscutablement, Craig Johnson maîtrise l'art de camper des personnages, ils sont nombreux dans ce roman et, même si parfois l'intrigue principale est délaissée pour de multiples digressions, elle n'en souffre pas et offre un suspense prenant à mesure que son dénouement approche.



Le personnage principal, Walt Longmire, est doté d'un humour à toute épreuve dont il use sans cesse au fil des situations lesquelles proposent des dialogues pleins de saveur qui enrichissent considérablement une histoire policière assez classique.



Elle se situe dans les hautes plaines du Wyoming -- on verra d'ailleurs qu'un chauffeur de taxi de Philadelphie ignore l'existence de cet Etat -- et l'hiver rude de la région apporte une note essentielle à l'histoire qui doit aboutir impérativement le 1er janvier très proche.



Les bars, boîtes de nuit, motels, restaurants sont souvent les cadres intérieurs des étapes du roman -- il fait si froid dehors -- mais les trains vont aussi jouer un rôle, déterminant d'ailleurs par leur longueur générée par le nombre impressionnant de leurs wagons pouvant aller jusqu'à 140. Ces trains transportent du charbon qui vient ajouter encore plus de noirceur à la couleur de l'enquête menée par Walt.



Ici, il s'agit d'un mystérieux et improbable suicide d'un shérif et de la disparition de plusieurs filles dont on peut imaginer qu'elles ont subi un triste sort que l'enquête initiale n'a pas approfondi.



Tout est bien orchestré par Craig Johnson, les grincements des wagons et le souffle acéré de la bise se mêlant pour donner au sujet l'ampleur d'un bon roman de nature sauvage et de suspense policier, agrémenté de considérations pertinentes sur l'existence et ses chausse-trappes si nombreuses.
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Dark Horse

A Absalom, il ne fait pas bon être un cheval. Un tueur de cheval non plus. Les premiers périssent par le feu. Le second truffé de plomb par sa douce et tendre. Même si les évidences sont contre Mary Barsad qui clame bas et faible sa culpabilité, le shérif Walt Longmire, à qui on ne la fait pas, sent bien qu'il y a anguille sous roche alors qu'on est pas vendredi, si c'est pas une preuve ça...



Bienvenue dans le Wyoming.

Terre de contraste aussi rude que les hommes qui la foulent. Même pas sentimentale en plus.

La paire Johnson/Longmire (voire le trio complété par un Henry Standing Bear ici peu présent) fait dans le policier qui prend son temps et qu'est-ce que c'est appréciable. Ici, point d'experts à Maillamaill, ni de sensationnalisme à tout crin, ce qui, pour une enquête chevaline, est un p'tit peu fort de café je trouve. Non, Johnson déroule sa trame paisiblement, façonne ses personnages tel un sculpteur sûr de son fait et vous convie à un périple âpre et sauvage.

De ceux qui vous enivrent et vous répugnent tout à la fois.

Des paysages à couper le souffle dans lesquels évoluent des salopards à couper menu. Le contraste est saisissant.



Deux récits parallèles à une semaine d'intervalle, on peut pas dire que la faille temporelle soit de taille à se mesurer à celle de San Andreas.

Néanmoins, elle suffira à faire toute la lumière en cette délicieuse petite bourgade du Wyoming balayée par la poussière et où la manipulation semble y avoir pris ses quartiers d'hiver.

Un bon bouquin, c'est aussi et surtout un bon final.

Blam, coup de sabot dans la tronche, la ruade est vertigineuse et d'autant plus appréciable qu'elle s'invite sur pas mal de pages mais chuuut, je n'en dis point plus histoire de ne pas vous voir refuser l'obstacle.

Dark Horse est de ces bouquins que l'on commence au pas pour finir à bride abattue.

Loin d'en être à son galop d'essai, Craig Johnson séduit une fois de plus en fustigeant le genre humain qu'est vraiment pas très beaucoup gentil, je trouve. Pourvu qu'il nous régale encore très longtemps...



Merci à Babelio et aux éditions POINTS pour ce Dark Horse digne d'un Ourasi monté - en tout bien tout honneur - par J-R. Gougeon, casaque gris perle, toque jaune poussin, au Grand Prix d'Amérique.



4,5/5
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Le pays des loups

Chapeau, cow-boy ! Double référence au magnifique couvre-chef que notre auteur arbore fièrement et à son magnifique talent de conteur.

Craig Johnson, né en 1962 à Huntington en Virginie-Occidentale, nous délivre un nouvel opus d'une enquête policière de son fameux et attachant shérif Walt Longmire.

Craig s'est installé définitivement dans le Wyoming au pied des Bighorns Mountains où se déroule l'action de notre roman, dans le comté néanmoins fictionnel, de l'Absaroka.

On ressent d'emblée tout l'amour que l'auteur et son héros portent à cette contrée, dans le paragraphe inaugural. Je cite « Il est difficile de trouver un endroit dans le Wyoming où le vent ne règne pas en maître ; où le son souverain ne traverse pas les parcs des Bighorns avec un hurlement rauque. Je me demande parfois si le vent manque aux arbres dans les moments où il se calme, où l'air est immobile et ou les cieux d'un bleu pur, léger, se déploient au-dessus des montagnes. Les courtisanes à aiguilles – les pins lodgepoles, les douglas, les épicéas d'Englemann – sont plantées à la lisière du grand parc de pâturage comme de timides jeunes filles attendant que la main suppliante du vent les invite à danser. Et je ne peux m'empêcher de m'interroger quand le balancement est passé et que les arbres ne frémissent plus, se languissent-elles de ce vent ? Les pleurent-elles ? ».

Le décor est planté, somptueux mais rude, rude comme le climat et les gens qui y habitent. Un mouton mort, un loup qui rode et la tension monte, comme partout ailleurs, entre les défenseurs de la cause animale et les propriétaires de ranchs. Pour couronner le tout, un berger chilien (recruté pour faire le boulot que les locaux ne veulent pas exercer) est retrouvé pendu à un arbre, les membres inférieurs en partie dévorés. Suicide ou homicide ?

Walt Longmire et ses adjoints Vic (petite amie du Chef) et Sancho Saizarbitoria (un basque, j'ai appris qu'une colonie s'était fixée là-bas au début du XXème siècle) vont devoir enquêter auprès de la famille qui a engagé, Miguel Hernandez, la victime. Une famille à problèmes et désunie et une victime au passé plus que flou, une affaire bien compliquée pour notre petite équipe et qui le devient de plus en plus au fil des pages.

Que dire, un roman vraiment bien abouti, un scénario bien charpenté, des répliques savoureuses et toujours teintées d'humour. Un héros (l'ami Walt car on se sent si proche de lui) avec ses fêlures psychologiques et physiques (séquelles de dernières aventures au Mexique racontées dans le coeur de l'hiver), toujours à l'Ouest (et pas que géographiquement !), dépassé par les technologies modernes, autant de traits de caractère qui dessinent un personnage vraiment touchant, adulé et chouchouté par ses adjoints et collègues.

Amis lecteurs, si vous êtes amateurs du Grand Ouest et d’énigmes policières, passez par la case libraire et touchez le nouveau Craig Johnson. Un achat qui vous fera vivre, assurément, un très agréable moment.

Mille mercis à Louise et aux Editions Gallmeister de m'avoir permis ce délicieux instant d’évasion.









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Le camp des morts

Durant, comté d'Absaroka. Après une enquête qui l'a quelque peu ébranlé, le shérif Walt Longmire, entouré de son équipe qui s'inquiète un peu pour lui, va se retrouver face à une bien étrange affaire. En effet, rendant visite à son ancien chef et maintenant ami, Lucian Connally, au Foyer des Personnes dépendantes, il surprend ce dernier étranglant, contre le mur, l'un des employés. La raison de sa colère : il s'oppose à ce qu'on emmène le corps de l'une des résidentes, Mari Baroja. Sans l'autorisation de la famille, le Foyer ne peut la garder. C'est alors surpris que Walt apprend, de la bouche de son ami, que Mari était sa femme. Si pour le corps médical la mort ne fait aucun doute, la dame étant âgée et grande fumeuse, pour Lucian, il en est tout autre. Il demande ainsi à Walt d'ordonner une autopsie, certain d'une mort suspecte. Une nouvelle enquête qui va le plonger dans le passé, notamment celui de la famille Baroja...



Deuxième volet des aventures de Walt Longmire, le camp des morts se révèle tout aussi captivant que le premier. Même si c'est un Walt en petite forme que l'on retrouve, il ne tarde pas à retrouver ses bons vieux réflexes. Aussi, lorsque l'ancien shérif, Lucian, a des doutes quant aux causes de la mort de son ex-femme (durant seulement trois heures !), il se plonge corps et âme dans cette enquête et découvre une famille, les Baroja, qui semble cacher de lourds secrets. Outre un shérif attachant, la galerie de personnages l'est tout autant. de Vic, l'adjointe qui n'a pas sa langue dans sa poche, à la bienveillante Ruby en passant par le sage indien, Henry Standing Bear. Une galerie étoffée d'une nouvelle recrue, "Sancho" qui ne laissera insensible personne. Au coeur de cette petite ville enneigée et soumise aux éléments de la nature, Craig Johnson nous offre une enquête habilement troussée dans laquelle s'enchaînent dialogues savoureux et magnifiques descriptions.
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Little Bird

Walt Longmire, shérif du comté d'Absaroka en fin de carrière, s'apprête à léguer son étoile à sa jeune adjointe, Vic Moretti. N'était ce fichu cadavre retrouvé non loin des terres du Bureau d'Aménagement du Territoire... D'autant plus que le mort en question n'est autre que Cody Pritchard. Un nom qui occupe encore aujourd'hui l'esprit de Walt puisque ce jeune homme a été jugé, avec trois de ses amis, pour le viol de Melissa Little Bird, une jeune cheyenne atteinte du syndrome d'alcoolisme fœtal. Un procès retentissant notamment de par la conduite des quatre prévenus et du verdict, prison avec sursis. Une bien légère sentence qui suscita la colère de la communauté indienne. Il semblerait bien qu'aujourd'hui Cody Pritchard paie lourd ce sombre événement. Walt Longmire, aidé de son ami Henry Standing Bear, lui-même de la famille de Melissa, va tout faire pour élucider ce meurtre qui, au vu de la plume découverte sur le corps de Cody, fait penser à une vengeance...



Première enquête qui met en scène le shérif Walt Longmire (qui semble apparemment bien loin de lâcher son étoile), Little Bird fait ressortir une tragique histoire, survenue deux ans auparavant, au cours de laquelle quatre jeunes hommes, accusés de viol, en sortiront quasiment libres. Aussi, lorsqu'un des quatre finit avec une balle dans le corps, il n'en faut pas plus au shérif pour craindre pour la vie des trois autres. Un justicier aurait-il attendu deux années pour venger Melissa Little Bird ? En plus de l'enquête passionnante où nous plonge Craig Johnson, c'est également un dépaysement total qu'il nous offre, une nature grandiose et sauvage, et une galerie de personnages particulièrement attachante, Walt et Henry en tête, deux vieux amis unis par un même passé. Entre policier et nature writing ce roman, aux dialogues enlevés et aux descriptions cinématographiques, laisse entrevoir une suite prometteuse...
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Enfants de poussière

Alors qu'il s'apprête à dîner au Busy Bee Café, le shérif Walt Longmire est informé par Rosey Wayman, de la police de l'autoroute, que le corps d'une jeune femme a été retrouvé le long de la route par deux ranchers, James et Den. Arrivé sur les lieux, il interroge ces derniers et constate que la jeune femme, d'origine vietnamienne, a visiblement le cou brisé. Ses pieds nus lui font supposer qu'elle a été tuée ailleurs et déposée ensuite ici. Allant jeter un œil aux alentours, Walt se fait attaquer par un Indien immense et fort alors qu'il arpente un tunnel. Si rien ne le désigne coupable du meurtre, les hommes du shérif décident de le mettre au frais. Ce n'est que plus tard qu'un sac à main, appartenant à la jeune femme asiatique, est retrouvé dans le tunnel. À l'intérieur, des clés de voiture, des quarters, aucun papier d'identité mais une photo, vieille et décolorée. Tout de suite, Walt reconnaît le jeune homme assis devant un piano. C'était lui, des années auparavant, lors de la guerre du Vietnam, alors qu'il effectuait sa première enquête en tant qu'inspecteur des marines...



Pour ce quatrième tome des aventures du shérif Longmire, Craig Johnson nous offre carrément deux enquêtes qui se font écho pour le prix d'une. La première, sise Tan Son Nhut, Vietnam, concerne la mort, par overdose d'héroïne, d'un marine première classe. Walt, alors tout jeunot mais déjà prompt et déterminé à découvrir la vérité, va pourtant rencontrer bien des obstacles. La deuxième n'est autre que le meurtre d'une jeune Vietnamienne, dans le comté d'Absaroka, au coupable bien trop vite désigné. Deux enquêtes pour le moins complexes mais ô combien prenantes d'autant que Craig Johnson alterne, avec habileté, passé et présent, nous dévoilant ainsi un pan de la jeunesse de Walt et mettant en lumière une bien triste réalité, celle des enfants de poussière. Deux enquêtes rondement menées, des personnages qui, au fil des tomes, s'approfondissent, des dialogues et une plume savoureux.

Une réussite, encore une fois...



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Une évidence trompeuse

Direction le Wyoming, plus précisément la petite localité de Hulett, connue pour être le lieu où se trouve Devils Tower. C'est ici que débarquent Walt Longmire et Henry Standing Bear, appelés sur les lieux d'un drame. En effet, alors que se déroule le Sturgis Motorcycle Rallye, dans la ville du même nom, juste à côté de Hulett, et qui voit débarquer chaque année près d'un million de passionnés, un jeune motard s'est fait renverser et est aujourd'hui entre la vie et la mort. S'agit-il réellement d'un accident ? Très vite, il semble que non. Le gang de motards veut des réponses très vite mais aussi sa mère, qui n'est autre qu'une ex de Henry, la fameuse Lola qui donna son nom à la voiture de ce dernier, une femme tempétueuse et extravagante...



C'est évidemment toujours un plaisir de renouer avec Walt et Henry, chargés cette fois-ci d'enquêter sur la tentative d'homicide sur un certain Bodaway Torres, un jeune motard de 32 ans, originaire de Tucson et membre des Tre Tre Nomads. Entre trafic d'arme et de coke, de courses de motos (avec un Henry au top de sa forme), de retrouvailles inattendues, de tirs aux pigeons d'argile (avec cette fois une Vic au top de sa forme), cet opus ne manque ni d'originalité, ni de rythme ni de rebondissements. Les personnages, hauts en couleurs, qu'il s'agisse de nos deux héros, de Vic, du shérif local ou encore de la tonitruante Lola, ne manquent pas de piquant. Les dialogues, jouissifs, caustiques et percutants, apportent encore plus de rythme. Avec cet opus bien ficelé et cette ambiance délectable, Craig Johnson maîtrise parfaitement son sujet.
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L'indien blanc

Parce que son ami, Henry Standing Bear, a été invité à faire une conférence à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts sur sa collection de photos mennonites, Walt Longmire voit là une bonne occasion d'aller voir sa fille, "la plus grande juriste de notre époque", avocate à Philadelphie et par là même de rencontrer sa dernière conquête amoureuse. Comme Henry voulait soigner son entrée, le trajet se fera à bord de la Thunderbird décapotable bleu ciel et non en avion. Trois jours de voiture plus tard, Walt n'est pas mécontent d'arriver à destination et se réjouit déjà du dîner prévu chez sa fille. Malheureusement, celle-ci le prévient qu'elle a du travail et risque d'arriver tard. Pendant qu'Henry passe sa soirée à l'Academy, le shérif fait connaissance avec la mère de son adjointe. Et c'est en pleine promenade dans les rues de Philadelphie qu'il reçoit un appel l'informant que Cady a été agressée et qu'elle est dans le coma...



Walt Longmire quitte cette fois ses montagnes du Wyoming et se rend à Philadelphie. Mais ce qui devait être d'agréables retrouvailles familiales tourne vite au cauchemar. En effet, Cady a été agressée et se retrouve dans le coma. Le shérif qui, visiblement, n'est pas prêt de lâcher son étoile, va aussitôt vouloir mettre la main sur le(s) responsable(s). Soutenu par la mère de Vic et son fidèle ami, Henry, il ne sait pas encore que son enquête va le plonger dans une sombre histoire de drogue et de corruption. Cette fois-ci, Craig Johnson délaisse le comté d'Absaroka pour les rues animées de Philadelphie où notre shérif va se démener pour retrouver celui qui a voulu s'en prendre à sa fille chérie. L'intrigue, savamment tortueuse, révèle de bien sombres revers. Heureusement que quelques pointes d'humour et le menu détail croustillant de la vie de Walt allègent un tant soit peu le propos.

Un troisième tome captivant même s'il nous tarde de rentrer dans le Wyoming !
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Western star

Dans un cadre sans surprise, l’Amérique des shérifs et des armes à feu, le récit alterne entre le parcours d’un bien curieux convoi ferroviaire acheminant une palanquée de shérifs en excursion, en 1972, alors que le jeune adjoint Longmire mène sa première enquête à bord même du train qui l’emporte de cheyenne à Evanston , comme dans le roman qu’il garde dans sa poche, Le Crime de l’Orient Express, et une affaire plus récente, de libération compassionnelle pour un criminel très dangereux mais qui serait en fin de vie. Ce qui relie les deux époques, on le découvrira peu à peu.





Ambiance western assurément, et très plaisante, grâce en partie aux dialogues vifs et spirituels. Beaucoup d’humour et un art de faciliter l’identification des personnages par de subtils détails, une façon de s’exprimer, une allure générale.



On comprend que ce roman n’est pas le premier de la série, les personnages ont déjà un vécu commun, et pas le dernier non plus, puisque l’histoire est loin d’être terminée.



C’est malin, dynamique et très accrocheur, suffisamment pour attendre avec impatience la parution de la suite des aventures du shérif adjoint Longmire.


Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Le pays des loups

Hasard de mes lectures, deuxième roman classé dans les romans policiers en deux jours, et deuxième roman qui est beaucoup plus qu'un roman policier.

Et dans celui-ci, tout particulièrement, l'enquête passe au deuxième plan, le rythme est lent, comme cette fin d'hiver qui cède doucement la place au printemps. A déconseiller aux amateurs de page-turner et de suspense insoutenable.



Walt Longmire est depuis quelques années mon shérif préféré. Il est dans ce tome, mal en point, physiquement, une blessure reçue au Mexique qui met du temps à se refermer, et moralement. Il a des absences, remet parfois en cause l'utilité de son métier, a du mal à accepter les nouvelles technologies



Mais divers évènements vont occuper le bureau du shérif et faire passer au second plan ses ennuis de santé : la mort d'un berger, l'apparition d'un loup qui mange ou pas quelques moutons et a dévoré les pieds du cadavre (du berger pas du mouton), déclenchant une réaction vive dans la population, un enfant qui ne parle plus, une disparition inquiétante, sans compter les réunions de chasseurs de loup, les médias qui jettent de l'huile sur le feu, et un mystérieux justicier sur Internet.



L'important donc pour moi n'est pas dans l'enquête, mais d'abord dans les paysages splendides du Wyoming, que l'auteur, livre après livre, nous dépeint avec beaucoup de poésie, de force aussi. Ce n'est pas une région paisible et l'écriture de l'auteur la peint ainsi, magnifique, rude, sauvage.

Mais aussi dans les personnages auxquels au fil des tomes, je me suis attachée. Je ne sais pas si j'aurais autant apprécié ce tome si je n'en avais pas lu d'autres avant.

Il y a bien sur le shérif, fatigué, mais aux capacités de discernement et de réflexion intactes, Il y a Vic, son adjointe, et plus ... Même si les liens se sont relâchés dans ce tome. Attentive au shérif, bienveillante pour le loup, beaucoup moins pour les machos et ceux qui ont la gâchette facile. Et le troisième membre de l'équipe, basque, auquel viennent parfois des rêves... Sans oublier la fidèle secrétaire, qui bougonne, mais chouchoute son chef.



Et puis, surtout, point commun là aussi avec ma lecture précédente, l'humour, parsemé ça et là, de dialogues savoureux en situations insolites, de souvenirs égrenés à explications de texte du shérif que ce soit sur la lycanthropie ou l'odorat des chiens....



Une série à laquelle je ne me lasse pas de revenir



Je veux enfin saluer un auteur de romans américain qui cite Bertrand Tavernier dans ses remerciements. Ce n'est pas si courant.
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Little Bird



“Personne ne peut se faire un gilet pare-balles contre les émotions, (...) on ne peut que trimbaler les éclats d'obus avec soi.”



***



Shérif du comté d'Absaroka depuis plus de vingt ans, Walt Longmire n’aspire qu'à finir paisiblement son mandat et passer le flambeau à son adjointe Vic Moretti en qui il a toute confiance. La découverte d’un cadavre, retrouvé non loin du Bureau d'Aménagement du territoire, va cependant venir contrarier ses plans. 



Il s'agit de Cody Pritchard, adolescent impliqué dans le viol en réunion d'une jeune indienne deux ans auparavant. Il s'en était, comme les autres, sorti à (trop) bon compte. Et si aujourd'hui quelqu'un avait décidé de rendre sa propre justice?



*



Premier volet des aventures du shérif Walt Longmire, “Little bird” est un mélange de polar, de western et de nature writing particulièrement efficace. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment de lecture et donner l'envie d’y revenir vite, même très très vite. 



Intrigue classique mais bien ficelée, personnalités attachantes, répliques savoureuses, humour irrésistible et paysages grandioses du Wyoming - malgré le caractère sombre de l'histoire, évasion et sourire aux lèvres garantis. 



“-Tu n'es pas en train de mourir.

-Qu'est-ce que tu en sais, tu n'es jamais mort.”





“- Oh, Walt. Toutes les femmes de la ville te courent après. T'imagines si, en plus, t'étais beau?”



*



Les amateurs de polars nerveux et musclés n'y trouveront sûrement pas leur compte. Émaillé de nombreuses digressions, le récit progresse lentement. L'auteur prend le temps de poser le décor, de camper ses personnages - développant à la fois leur psychologie et leurs relations affectives. De façon extrêmement touchante. 



Je suis complètement tombée sous le charme du shérif Longmire, ce colosse quelque peu bourru mais au cœur tendre qui depuis le décès de sa femme peine à remonter la pente. Heureusement qu'il peut compter sur un entourage solide, en particulier sur son ami d'enfance l'indien Henry Standing Bear. 



Si j'ai été captivée d'un bout à l'autre par l'enquête, ce que j'ai trouvé le plus intéressant est la possibilité d'approcher la communauté des Cheyennes du Nord vers qui les soupçons vont inévitablement se tourner. À tort ou à raison? Il est des blessures qui ne guérissent jamais.



Le chemin sera long jusqu'à la vérité qui éclot seulement dans les dernières pages. Nul doute, la fin saura vous surprendre. 



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Tous les démons sont ici

Envie d'une escapade dans les montagnes du Wyoming ?

Suivez le guide , Walt Longmire, dont c'est la 7° aventure ...

C'est qu'il est occupé le shérif.

Occupé à escorter des prisonniers , dont un dangereux meurtrier , vers le lieu où il aurait enterré un cadavre.

Mais celui- ci s' échappe, emmenant avec lui otages et complices . Combien d'otages au juste ? c'est à établir ...

En plein blizzard , bravant le froid , le vent , les températures extrêmes , ce shérif héroïque nous entraine avec lui dans cette traque et on ne peut qu'apprécier le voyage .

A travers ce paysage magnifique (qu'on a d'autant plus de plaisir à imaginer au chaud , sur un canapé ou au fond de son lit ... ) , Walt croise une femelle cougar, des cadavres, un grizzli, un homme à la peau d'ours et des balles perdues ou pas ...

Personnages réels ou fantômes, légendes indiennes, Dante et son enfer, le tout sous - 40°... Craig Johnson nous entraine plus loin que le" genre roman policier": nature, grands espaces , délicieuse écriture poétique et amusante. Du blanc partout , du feu aussi ; une" plume" qui célèbre les Indiens et un cowboy .

Ce ne sera pas " Ma Dernière Séance" avec Walt Longmire...

A bientôt shérif...
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La dent du serpent

Je voudrais commencer par un gros carton jaune aux Editions Gallmeister pour la couverture ... La maison d'édition au logo "patte d'ours (?)", a inséré un serpent en photo (petit) à l'extérieur , et comme ça ne suffisait pas , ils ont remis le couvert avec une Grande photo à l'intérieur ... Arghhh , j'aime pas trop ces bestioles ...

C'est presque un coup à me faire zapper la 14 ° aventures de Walt Longmire , le shérif du comté le moins peuplé de l'état le moins peuplé des USA.

J'ai dit "moins peuplé " , mais je vous rassure , il a du boulot , parce que les habitants là-bas, ils sont un peu siphonnés ... mais Walt s'en occupe aux petits oignons ... ET à sa façon ...

Ça démarre par "un ange" qui en échange de quelques menus travaux chez une vieille dame, obtient gite et Oréos , incognito .

Ce squatteur sachant squatter fera une fixette sur le DVD "Mon amie Flicka", puis conduira Walt vers une bande d'illuminés , une secte à la con qui sévit là où les âmes sont faibles . Sauf que pour des adeptes de" L'église apostolique de l'Agneau de Dieu ", ils ont de bien belles voitures , pétoires et autres joujoux . Mais question "pétoires " , Walt et ses collègues dégainent aussi plus vite que leurs ombres , alors on savoure .

C'est une série qui brille par son atmosphère, ses paysages, son machisme et son humour .

On sourit souvent, on a peur un peu .

Il parait que Longmire est le héros d'une série télévisée sur D8 . S'il n'y a pas de petites bébettes, je promet d'aller y faire un tour .

Walt est peut-être le shérif du" comté le moins peuplé" mais question admirateurs , il y a foule ...
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