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Critiques de Daryl Gregory (140)
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L'éducation de Stony Mayhall

Dans ce livre, le personnage principal est Stony Mayhall, un zombie, mais pas un zombie comme les autres. Bébé, il est retrouvé dans les bras de sa mère morte, au bord de la route. Une mère et ses trois filles le recueil et l’élève. Elles se rendent compte assez vite qu’il n’est pas normal, pas vraiment humain. Sa peau est grise, il ne respire pas, il est froid. Mais elles s’attachent très vite à lui et il fait parti de leur famille.



Elles savent qu’il est un « zombie » car des attaques avaient eu lieu juste avant sa découverte. Mais Stony grandi, au même rythme que son voisin, son meilleur ami. Ensemble ils vont tester ses capacités physiques : Stony ne saigne pas, ne souffre pas …. Il va grandir dans son cocon, protégé par sa famille et la famille de son ami, à l’abri de la vue des autres. Il grandit assez normalement, et ils passent son temps à lire, à étudier, à chercher à comprendre.



Mais un jour tout va changer, les choses vont s’accélérer et Stony va devoir devenir indépendant et il va enfin avoir des réponses à ses questions et découvrir des choses qu’il n’imaginait pas.



Je vraiment trouvé son personnage attachant, il a pas mal de facettes différentes, et au fur et à mesure du livre, on va le voir changer, s’adapter, évoluer. Les zombies dans ce livre sont assez loin de cliché, ils ne ressentent la terrible envie de déchiqueter de la chair humaine, sauf les 48h après la morsure, après ils sont normaux, ils pensent, ils parlent, ils peuvent bouger normalement, voir même bouger plus vite que la moyenne, ils ne se traînent pas ^^



Mais bien sur, il y a aussi des zombies qui veulent s’approprier le monde, et contaminer tout le monde. Au sein même des zombies de conflits se produisent, sans parler des humains, des « souffleurs » comme ils les appellent. Car la très grande partie des humains ont décidé d’éliminer les zombies, le fait qu’ils parlent, réfléchissent ne les intéressent pas, ils ne souhaitent que de les faire disparaître



Il ne faut pas s’attendre à un livre sanglant pleins de combats et de massacres. On voit beaucoup les différents comportements qu’il peut y avoir dans les différents camps, les différents points de vue.



Et Stony est très loin d’avoir révéler tous ses secrets, et ce jusqu’à la fin du livre. Car il n’est pas comme les autres zombies, il est né bébé et il a grandi, chose unique, tous les autres ont été mordus.



De plus, il y a pas mal de personnages attachants et sympathiques, surtout les membres de sa famille adoptive, mais pas que. Il y a aussi Ruby, sa nièce, on voit certains événements de son point de vue. Et Stony va rencontrer pas mal de zombies différents, certains sympathiques et d’autres non, c’est grâce à eux qu’il va devenir celui qu’il est à la fin.



Je dois avouer que la fin est un peu tirée par les cheveux à mon goût, mais pourquoi pas, ce n’est pas si gênant que ça. Le livre a un bon rythme, je n’ai pas trouvé le temps long, les pages se sont tournées toutes seules. Il y a aussi pas mal d’humour disséminé ici et là dans le texte, ça rend la lecture encore plus agréable. Ce n’est pas un coup de cœur mais ça n’en ai pas loin. C’est un livre que je vous conseil, il vaut vraiment le coup :)
Lien : http://mesnouvelleslectures...
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L'éducation de Stony Mayhall

Ce premier roman de Daryl Gregory traduit en français narre l’histoire de John Mayhall, dit Stony – Stony en référence à la couleur grise comme la pierre de sa peau, car Stony est un mort-vivant, un zombie, un macchabée qui pourtant se meut, aime ses proches et grandit. 1968, Easterly, Iowa. Une épidémie de mort-vivants a tout juste réussi à être jugulée par les forces de l’ordre des USA. Un jeune mort-vivant (un MV) « vit » cependant toujours et est recueilli par la famille Mayhall, composée de Wanda, la mère, et de trois filles, Alice, Chelsea (alias Crystal) et Junie. Stony va devoir « vivre » caché toute sa vie s’il veut rester discret. Mais cette discrétion l’empêche bien malgré lui de connaître une enfance normale, bien qu’il puisse côtoyer ses voisins, les Cho.

L’histoire est découpée en plusieurs chapitres de la vie de Stony, de 1968 à 2011. Je n’ai pas énormément apprécié la première partie, l’enfance de Stony, que j’ai trouvé assez ennuyeuse. A partir du moment où . Il m'a cependant manqué un petit quelque chose pour vraiment bien rentrer dans ce roman. J'ai eu du mal à m'attacher à Stony (j'ai trouvé que tout allait trop vite, que les sentiments des personnages n'étaient pas assez explicités), sauf vers la fin, mais il était un peu tard pour moi...

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Dracula : La Compagnie des Monstres, tome 1

Encore une BD sur Dracula ? Eh bien oui, mais quand c’est bien fait, ce qui est le cas ici, et bien on aurait tort de se priver.



Si la couverture laisse à penser à une vision « victorienne » toute droite issue de l’œuvre de Stoker, il n’en est rien. Le conte aux canines hypertrophiées, bien que fraichement réanimé par une équipe de chercheurs à la solde d’une puissante société, est au fait des méandres du microcosme de la finance et n’est en aucun cas décontenancé par le monde actuel.



L’angle abordé est original et les personnages sont bien construits.



L’intrigue se met en place et on imagine déjà un futur duel entre une famille de chasseurs de vampires et une autre d’entrepreneurs avec le charismatique et inquiétant Dracula au milieu.



Le dessin, sans être extraordinaire fonctionne bien et colle au style.



Il ne me reste plus qu’à lire le second tome !
Lien : http://dubruitdanslesoreille..
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La planète des singes, tome 1

Fan depuis toujours de la Saga, je trouve que l'univers en général y est parfaitement retranscrit dans ce Comics. Les faits se déroulent bien avant les romans/ films que l'on connait.



Une histoire alléchante et prenante, mélangeant enquête et rebondissements tout au long du tome, on s'attache trés vite aux deux communautés qui ont, chacune, leurs raisons et leurs croyances aisément défendables, on a vite envie de découvrir les tenants et les aboutissants de ce conflit déclanché par un mystérieux assassin ...



De trés belles planches, bien réalisées, riche en détails, des héros (aussi bien humains que singes) charismatiques ! Cette histoire captivante en 3 tomes, devrait ravire les fans de comics et de la licence.
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La planète des singes, tome 1

Excellentissime !



J'ai adoré ce premier tome de la Planète des Singes. Le dessin, l'histoire y sont parfaits.

On y retrouve certains éléments esthétiques du film de Tim Burton et surtout un début d'explication des éléments du film original de 1968 et de sa première suite.

J'ai vraiment hâte de lire les épisodes suivants.
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Nous allons tous très bien, merci

[Edit] 1ère partie de la critique ci-dessous rédigée alors que je n’étais au début du bouquin, suivie de mon avis final après lecture complète.



Je n’aurais jamais cru faire ça un jour. Partisane du fait qu’il est nécessaire de connaître l’intégralité d’une œuvre pour pouvoir émettre une opinion complète et valable à son sujet, je termine toujours un livre commencé, qu’il me plaise, m’indiffère ou m’irrite au plus haut point.



 À l’heure où je rédige cette critique de « Nous allons tous très bien, merci », je suis à la page 29. Le roman commençant page 15, j’ai donc lu 14 pages… Et je suis agacée. Très agacée, parce que depuis la 1ère page (la vraie 1ère page, je n’exagère pas), j’ai l’impression désagréable que l’auteur va, avec ce roman, prendre ses lecteurs pour des imbéciles.



Je m’explique. Le synopsis est basique : 5 personnes participent à une thérapie de groupe avec une psychologue (ou psychanalyste, ça dépend des pages…), le point commun entre ces 5 personnes étant d’avoir survécu à un événement traumatisant. Après avoir lu la 1ère page, je pense malheureusement avoir bien compris où l’auteur voulait nous mener :



-       Les premiers mots du roman : « Au début, ON était six : trois hommes et deux femmes, plus le D. Sayer… ». On note le « ON », OK, le narrateur est donc membre du groupe.



-       Dans le 1er paragraphe : « Après tout, l’un de nos problèmes communs restait que nous pensions tous être uniques. Pas juste des survivants, mais d’uniques survivants. » Ce que vous ne voyez pas ici, c’est que le mot « unique » sur lequel insiste l’auteur est écrit en italique…



-       À partir du 2ème paragraphe, on se concentre sur l’un des personnages, Harrison. Le narrateur passe alors à la 3ème personne du singulier mais en se plaçant dans la tête de ce fameux Harrison avec du phrases du type « Pas le meilleur nom qui soit, selon Harrison – à leur place, il aurait opté pour… ».



Je pense qu’il n’est pas nécessaire de faire un dessin. Une thérapie de groupe, l’insistance grossière sur le mot « unique », une narration qui dévoile que le narrateur, membre du groupe, connaît les moindres pensées d’un autre membre… Non seulement on n’en peut plus de ce thème de personnalités multiples vu, revu, rabâché et servi à toutes les sauces, mais alors en plus quand c’est fait avec une telle absence de finesse et de subtilité dans un livre publié en 2015, c’est vraiment nous prendre pour des cons.



Je vais évidemment poursuivre ma lecture en espérant, de tout cœur, me tromper. Ce n’est peut-être pas du tout ça et l’auteur cherche peut-être justement à induire le lecteur en erreur (auquel cas il faudra m’expliquer la cohérence de la narration quand même, puisqu’après quelques pages tous les personnages sont présentés en « il/elle », ce qui est incohérent avec le « On » initial si toutes ces personnes n’en sont pas une seule). Ou peut-être que ce groupe est effectivement les différentes personnalités d’une même personne, mais que cela sera annoncé rapidement dans le roman et que l’intérêt du récit sera ailleurs. Je continue donc, on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise.



[Edit] Après lecture complète :



Comme on me l’avait indiqué en commentaire, je me trompais complètement : aucune histoire de personnalités multiples ici (ouf !), il s’agit d’une histoire horrifique et non d’un thriller (oui j’achète des livres sans avoir la moindre idée de ce dont il s’agit, j’aime la découverte). J’ai trouvé le concept intéressant, mais malheureusement complètement inexploité. C’est un concept qui aurait mérité un travail approfondi de la psychologie des personnages, et l’auteur a plutôt misé sur l’action. Dommage. J’ai toujours un énorme problème avec la narration qui n’est pas justifiée : le passage d’un « nous » ou « on » au début de chaque chapitre à un narrateur omniscient est incohérente et induit le lecteur en erreur (pour ma part tout du moins). J’ai attendu une explication jusqu’au bout, mais non… En bonus à la fin du livre se trouve une interview de l’auteur dans laquelle la question lui est posée : « Pourquoi cette narration variable entre la 1ère personne et la 3ème personne omnisciente ? ». La réponse reste floue, à base de « c’est pour faire comme si le groupe était une personne », en gros c’est juste un effet de style sans fondement. Chacun se fera son avis mais l’argument n’est pas valable pour moi, la narration est un élément primordial de tout texte, elle se doit d’être cohérente avec le fond.



J’ai donc passé un meilleur moment de lecture que ce que j’escomptais au début du récit, je suis ravie d’être allée au bout du bouquin. Néanmoins la narration incohérente est, de mon point de vue, une grosse erreur, et l’intérêt du concept est gâché par le survol de la psychologie des personnages.



Un livre sympa, mais pas abouti. 



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Nous allons tous très bien, merci

🪑Cinq personnages, cinq caractères bien différents, cinq histoires à donner la chair de poule. Ce qui m'a séduite de prime abord dans cette histoire, c'est le fait que l'auteur choisisse de parler de l'après. Comment continuer à vivre après être sorti de l'Enfer? En sort-on d'ailleurs véritablement un jour? Quelles sont les séquelles laissées par de telles atrocités. Quand le pire vous est arrivé peut-on croire un jour à une vie meilleure? Quoi de mieux qu'une thérapie de groupe pour partager cet après?



🕶 L'auteur prend le risque de raconter ces histoires en me laissant parfois sur ma fin. Car il n'est pas facile de se livrer tout de go comme ça. Ce qui, parfois, donne une impression de déception. Je me suis sentie frustrée plus d'une fois face à ces bribes d'informations. Je voulais tant savoir tout ce qui s'était passé que cette frustration m'a un peu gênée. Mais je pense que la construction du roman est responsable de cette gêne. Un pari risqué pour l'auteur mais j' ai trouvé ça plutôt original.

J'ai aussi été déçue que certaines histoires n'aient pas pris le dessus sur d'autres car elles me semblaient davantage intéressantes que celles développées ( pour le bien de l'intrigue principale). Mais quand même...

J'ai également été beaucoup plus séduite par certains personnages secondaires que par les personnages de Harrison et de Martin, que j'ai trouvé finalement assez fade.



Avis donc mitigé pour ce court roman qui n'a pas réussi à me convaincre totalement. Il y avait de très bonnes choses mais je suis passée un peu à côté du reste malheureusement.
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Nous allons tous très bien, merci

Ce livre ne tient pas ses promesses, ou alors il est mal vendu !



L'idée de base est bonne, mais l'histoire est trop abracadabrantesque, tandis que l'auteur (ou la traduction) se perd dans une action parfois mal décrite et compréhensible.



J'ai eu du mal à le terminer...

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L'éducation de Stony Mayhall

Une belle histoire, originale, sur le thème des morts-vivants, mais pas vraiment des zombies, en quelque sorte.



C'est aussi le récit d'une vie (oui, c'est assez paradoxal), d'une éducation comme l'annonce le titre, une éducation à l'humanité et aux valeurs qui l'accompagnent. Un beau roman, assez prenant, distrayant sans bêtise, qui nous interpelle, un peu, sans nous ennuyer.
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Harrison Harrison

J’apprécie beaucoup l’univers des Grands Anciens, mais avec le temps, trop de tentacules tue les tentacules. Si bien que malgré ses bonnes critiques, j’étais assez froide à l’idée de m’y plonger (plonger… océan… vous l’avez ? Oui, bon T_T).



Et comme il me fallait un autre roman jeunesse/Ya pour finir ma série du mois de décembre, me suis dit, pourquoi ne pas essayer celui-ci, après tout ?



Commençons donc par les mauvais points…







Non, en vrai, j’ai pas trouvé de mauvais point, j’ai vraiment beaucoup aimé ce roman. A commencer par le narrateur, Harrison, un adolescent affublé d’un grand sens de l’autodérision et d’une prothèse à la jambe suite à la perte de celle-ci dans l’estomac d’une bestiole sous-marine non identifiée à l’âge de trois ans. Son handicap m’a paru écrit de façon tout à fait crédible, et c’est une particularité qui, sans être oubliée, n’est jamais traitée de façon ostentatoire ou pathétique. ça fait partie du personnage, ça se rappelle à lui dans certaines circonstances, mais ce n’est jamais utilisé pour attiser la pitié du lecteur ou des autres personnages, et il vit parfaitement bien avec même si ça le gêne de temps en temps. Ensuite, beaucoup d’humour dans le roman, avec ses commentaires parfois incisifs sur les évènements ou son environnement. Il a aussi une propension à la colère, et si ça m’avait soulée dans Harry Potter, ici le personnage le sait et s’efforce de ne pas se laisser déborder. Ce qui le rend sympathique n’est pas qu’il n’ait pas de défauts, mais qu’il en soit conscient et qu’il essaie de s’améliorer.



Les personnages secondaires ne sont pas en reste, notamment avec Lud, une sorte d’homme-poisson fan de culture populaire, et qui ne loupe pas une occasion pour balancer une punch-line ou une référence à la pop-culture (voire un commentaire relatif au racisme). J’aime aussi tout particulièrement la tante d’Harrison, une femme qui paraît en début tout à fait superficielle et intéresse, et qui se révèle en fait intelligente, attentionnée et elle aussi dotée de pas mal d’humour.



L’intrigue est très sympa, avec pas mal de mystères, de retournements, et son lot de personnages et de situations creepy, avec une secte en fond. L’ambiance est lovecraftienne juste ce qu’il faut, malaisante sans être effrayante, avec pas mal de références sympa à l’univers des Grands Anciens (par exemple avec le nom de la ville où se situe l’histoire). D’ailleurs, les illustrations intérieures de Nicolas Fructus participent beaucoup à cette ambiance. Et finalement, elle est là surtout en toile de fond, le roman s’avère davantage qu’un Lovecraft-like.
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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Harrison Harrison

J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman. Le collège est un sinistre endroit avec son personnel bizarre et dérangeant. On sent comme un malaise dés le début. Ambiance Lovecraftienne ! Les illustrations contribuent à les rendre encore plus laids et inquiétants.



L'air de Dunnsmouth est étouffant, poisseux, et cette petite bourgade de Nouvelle-Angleterre pas très ouverte y abrite une terrible congrégation. Harrison Harrison ne sera heureusement pas seul dans sa quête ! Il peut compter sur Lub, le garçon poisson, sur les Involontaires et sur sa tante Sel, un peu fantasque, mais apte à détendre n'importe quelle atmosphère un peu viciée.



De l'humour, des moments plus effrayants, des créatures répugnantes et un récit vraiment captivant et bien construit. Je ne me suis attachée aux personnages que tardivement, les conditions de lecture idéales n'étant pas toutes réunies.



Un bon moment de lecture pour les lectrices et lecteurs qui n'ont ni le mal de mer, ni peur des créatures qui hantent les abysses.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
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L'éducation de Stony Mayhall

Imaginez une épidémie où un contaminé en contaminerait plein d'autres : c'est exponentiel ...Les morts se comptent par millions. La pathologie transforme les gens en morts vivants dit MV. Pour éradiquer la maladie, il faut tuer les contaminés d'une balle dans la tête et brûler les corps.

Nous sommes dans les années 70, la pandémie est maîtrisée lorsqu'une famille, les MAYHALL, composée d'une mère, Wanda et de ses filles, Alice, Junie et Chelsea trouvent un cadavre d'une jeune femme gelée, du sang partout et un bébé MV, sauf que le bébé est vivant et que la famille va l'élever sous le nom de John alias Stony car sa peau est grise comme la pierre et qu'il est indestructible et qu'il grandit alors que les MV ne peuvent que se dégrader. Sauf qu'être un MV au milieu des souffleux (les vivants), ce n'est pas toujours facile. Stony va devoir pour sauver sa plus jeune soeur, mettre son statut en danger et être traqué. C'est grâce à un réseau de résistants et de sympathisants des MV, que l'éducation de Stony va se compléter au delà de la non vie.

J'ai beaucoup aimé ce roman écrit d'une plume à la fois tendre, drôle et qui présente un point de vue original sur les morts vivants, les différents, ceux qui ne sont pas comme ceux qui respirent. Stony Mayhall aime la maman qui l'élève, le protège, ses soeurs, son meilleur ami, Kwang Cho, souffleux lui aussi. Il essaie de trouver son chemin dans un monde où tous les individus ne sont pas ouverts d'esprit. La fin de l'histoire est à l'image de Stony : infinie
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Harrison Harrison

Harrison commence à regretter d'avoir absolument voulu accompagner sa mère, une scientifique, qui étudie les créatures maritimes. Elle a prévu de passer 2 mois à Dunnsmouth et au bout d'une seule journée, il n'en peut plus et serait presque prêt à retourner chez son grand-père dans l'Oregon. C'est alors que sa mère disparaît en mer. Les recherches ne permettent pas de la retrouver, mais Harrison ne veut pas accepter sa disparition. Il faut dire que son père a disparu dans les mêmes circonstances quand il était encore bébé et c'est lors de ce naufrage, qu'Harrison a perdu sa jambe. Depuis il cauchemarde: des histoires de monstres et de tentacules ... Et maintenant le cauchemar devient réalité ...



Alors évidemment, même ceux qui ne connaissent pas Lovecraft auront fait le lien. Dunnsmouth/Innsmouth, le parallèle est facile à trouver. Il en est de même pour l'ambiance, l'atmosphère, les bébêtes pas sympas dans la mer ... Mais il ne s'agit pas d'un plagiat ou d'une énième "resucée" de Lovecraft, non. Daryl Gregory utilise ce cadre pour raconter une histoire, presque un récit initiatique. Parce que sa mère a disparu, Harrison va devoir faire face. Seul. Face à ses souvenirs, face aux autres, face à ses sentiments filiaux. Tout en menant son enquête, il va grandir et apprendre. Alors oui, tout est sombre, noir, plein de monstres et d'humains vraiment étranges, mais le roman va au-delà de ça et nous brosse le tableau d'un adolescent qui apprend à vivre avec son entourage.



Si le récit est horrifique, le ton ne l'est pas, en grande partie grâce à Lub, cet habitant des mers, qui ajoute une note de chaleur et d'humour par sa vision des humains et son imprévisibilité. L'écriture est légère et agréable et les pages tournent réellement toutes seules. Rajoutons à cela que le livre en tant qu'objet est très beau et très agréable à manier, une belle qualité qui rend la lecture encore plus envoûtante.




Lien : https://www.bookenstock.fr/2..
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Harrison Harrison

Harrison Harrison est un roman qui met en scène un personnage narrateur atypique au sein d’une ville qui l’est tout autant.

Daryl Grégory prend le parti de faire référence à l’univers de H. P. Lovecraft, auquel il adresse de nombreux clins d’œil, à travers la ville de Dunnsmouth, et les créatures et divinités qu’elle abrite. Cependant, l’auteur établit une distance entre son récit et le Maître du Providence en retournant certaines de ses figures horrifiques, à l’image des Profonds, avec le personnage de Lub, qui devient un allié et ami du personnage d’Harrison, par exemple.

Le roman de Daryl Gregory prend des distances avec Lovecraft pour traiter des thèmes tels que la famille ou le développement individuel, tout en montrant des sectes occultes et des créatures grotesques !

Je vous recommande la lecture de Harrison Harrison, et je risque fort de poursuivre ma lecture de cet auteur !

Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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Nous allons tous très bien, merci

rien à dire, juste incroyable.
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Nous allons tous très bien, merci

Dérangeant. Fascinant. Hypnotique.


Lien : https://aziquilit.com/2017/1..
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L'éducation de Stony Mayhall

John est trouvé nourrisson par Wanda Mayhall en 1968 sur le bord d’une route sous le corps de sa mère morte. Il semble mort lui aussi mais va vite réagir et grandir. Adopté par Wanda et ses filles, John a la peau grise, d’aspect pierreux (il est surnommé Stony, stone, pierre en anglais), son cœur ne bat pas, il ne saigne pas, les blessures ne lui font pas mal, il n’a pas besoin de s’alimenter mais il grandit et devient vite adulte. C’est un zombie pas comme les autres.

Les morts vivants (MV), une fois les 48 heures de fièvre passées, redeviennent calme et disciplinés mais sont obligés de se cacher pour ne pas être pourchassés et détruits. Peu de gens connaissent leur existence, ils sont protégés par une poignées d’humains dévoués. Parmi les MV, certains sont adeptes du jour de la Grosse Morsure pour que tout le monde devienne zombie, d’autres veulent rester cachés. Stony, lui, veut révéler au monde leur existence pour pouvoir vivre en harmonie et au grand jour. Mais cette utopie est-elle réalisable ?

L’éducation de Stony Mayhall est un roman de zombie raconté dans une tonalité littéraire très classique tout en faisant des clins d’œil appuyés à la pulp culture et aux films de Romero, faisant la part belle à une galerie de personnages effrayants et grand guignol mais tellement “humains”. Petit bémol : a-t-on envie, à l’heure du succès de Walking Dead, de croire et de vivre en toute harmonie avec des morts vivants ?
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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La planète des singes, tome 3

Gregory ne laisse aucun temps morts dans son scénario. Il y ajoute même diverses intrigues toutes liées qui mènent à la fin d'une période, mais aussi à un nouveau départ, comme on peut le constater dans cet album. C'est dans un concert de violence que le drame se déroule.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Pandemonium



Très bonnes critiques aux US pour ce premier roman d'un auteur de nouvelles. Et comme souvent, malheureusement, il aurait mieux fait de continuer à écrire des nouvelles. "Pandemonium" est incroyablement mou. Daryl Gregory tire à la ligne comme un nouveau Stephen King, décrit , comme lui, quantité de détails quotidiens sans intérêt, mais comme son intrigue principale est moins prenante que celles du maitre de l'horreur, l'ennui est plus intense et survient plus vite.
Lien : http://quoideneufsurmapile.b..
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Nous allons tous très bien, merci

Alors voici un petit livre,170 pages, qui est pour le moins intrigant. Une réunion type thérapie de groupe pour des gens traumatisés lors d’événements particulièrement violents et horrifiques. Je trouve que cela part très bien, que ce soit la présentation des personnages, l’exploration des fêlures de chacun, toute la mise en place se fait avec facilité et curiosité, car ces personnes ont vécu des drames des plus étranges. Malheureusement, on ne s’attarde pas sur chacun, on ne fait que survoler leurs histoires pour finalement se concentrer surtout sur un personnage. Certes, c’est à travers son vécu que l’histoire trouve son dénouement, mais on aurait peut-être voulu un peu plus d’explications. Nous restons sur notre faim et espérons que l’auteur se servira de cette histoire comme base d’autres livres.

Finalement, si l’on considère que ce livre est un roman, on reste sur une impression de frustration par contre si l’on considère qu’il s’agit d’une nouvelle, alors c’est réussi. D’ailleurs, l’interview de l’auteur nous éclaire un peu sur cet ouvrage, qui a souvent concouru dans la catégorie nouvelle.
Lien : https://leseriallecteur.blog..
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